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Automobile de collection

Une automobile de collection, ou automobile ancienne, est un modèle d’automobile âgĂ© gĂ©nĂ©ralement de plus de 30 ans, conservĂ© pour son intĂ©rĂŞt historique, patrimonial ou esthĂ©tique et non d’abord comme moyen de transport. Du fait de son âge, elle peut faire l’objet de spĂ©cificitĂ©s de rĂ©glementation variables selon les pays, notamment un statut juridique ou fiscal spĂ©cifique, qui peuvent ĂŞtre matĂ©rialisĂ©es par l’apposition d’une plaque d’immatriculation diffĂ©rente de celles des automobiles d’usage courant, qui peut ĂŞtre obligatoire, comme en Belgique ou au QuĂ©bec, ou facultative comme en France. Certaines de ces particularitĂ©s peuvent ĂŞtre vues comme des avantages, comme un allègement des obligations de contrĂ´le technique, d’autres imposent des restrictions d’utilisation. Par ailleurs, les conditions d’assurance des automobiles de collection peuvent ĂŞtre diffĂ©rentes de celles des automobiles d’usage courant, les risques auxquels elles sont exposĂ©s Ă©tant diffĂ©rents. La part des modèles de collection dans le parc automobile d’un pays est gĂ©nĂ©ralement très faible, et la population qui les possède se caractĂ©rise par sa passion, mais aussi son âge, plus Ă©levĂ© que celui des propriĂ©taires des vĂ©hicules d’usage courant. La particularitĂ©s des modèles de production ancienne, et les moyens mobilisĂ©s par ces propriĂ©taires, font que l’automobile de collection constitue un secteur Ă©conomique particulier, une niche employant des artisans spĂ©cialisĂ©s dans les techniques anciennes. Les Ă©changes d’automobiles de collection constituent Ă©galement un marchĂ© spĂ©cifique, un vĂ©hicule ancien pouvant faire l’objet de spĂ©culation au mĂŞme titre qu’une Ĺ“uvre d’art. L’histoire de l’automobile de collection est ancienne, et les diffĂ©rents modèles peuvent ĂŞtre classifiĂ©s de diffĂ©rentes façons.

Une Alfa Romeo 6C Freccia d'Oro de 1949, automobile de collection.

Aspects juridiques

RĂ©glementations nationales

Selon les pays, les automobiles de collection peuvent faire l’objet d’une réglementation spécifique, qui vise à leur conférer un statut particulier, souvent assorti de particularités d’immatriculation. Toutefois, ces statuts ne sont généralement pas obligatoires ; il pourra donc y avoir, dans un même pays, des automobiles de collection disposant d’un statut juridique propre, avec les avantages et inconvénients qui lui sont liés, et d’autres qui restent sujettes aux réglementations habituelles du pays.

Belgique

Plaque d’immatriculation belge d’ancêtre.

En Belgique, les automobiles dont la date de première mise en circulation date de plus de 25 ans peuvent ĂŞtre immatriculĂ©es comme ancĂŞtres ou old-timers. Elles sont identifiĂ©es par une immatriculation commençant par un O. Cette immatriculation spĂ©cifique, introduite le , n’est pas obligatoire. Elle permet d’être dispensĂ© de certificat de conformitĂ©[1]. Jusqu’à la fin juin 2013, ce statut impose des restrictions de circulation, celle-ci n’étant autorisĂ©e que dans le cadre d’une manifestation autorisĂ©e, ou dans un rayon de 25 km autour du point de dĂ©part, entre le lever et le coucher du soleil. Depuis juillet 2013, ces restrictions sont supprimĂ©es. Toutefois, le vĂ©hicule ne peut ĂŞtre utilisĂ© dans un but professionnel ou lucratif, ni pour se rendre sur son lieu de travail ou vers une Ă©cole[2].

Jusqu’en 2018, les vĂ©hicules ancĂŞtres ne sont soumis Ă  aucun contrĂ´le technique, en dehors d’un contrĂ´le simplifiĂ© effectuĂ© lors de la vente. Après cette date, en rĂ©gion wallonne, tous les vĂ©hicules deviennent soumis Ă  un contrĂ´le technique, annuel s’ils ont moins de 30 ans, et tous les deux ans s’ils sont plus vieux[3].

Canada

Chaque province et territoire du Canada dispose de ses propres règles d’immatriculation.

Par exemple, au Québec, les automobiles anciennes peuvent être immatriculées comme véhicule antique, une variante de véhicule à circulation restreinte dont la plaque d’immatriculation doit commencer par un C[4]. Ce régime est moins coûteux, mais comprend des restrictions de circulation, avec notamment une interdiction de circuler sur les autoroutes. Il est également possible d’immatriculer une automobile ancienne sous le régime général des véhicules particuliers, celui de véhicule de promenade[5].

France

Plaque d’immatriculation française de véhicule de collection.

En France, le véhicule de collection est défini par l'article R311-1[6] du Code de la Route. Il doit être en circulation depuis plus de trente ans, ne plus être en production et ne pas avoir subi de modifications essentielles. Il peut voir apposer la mention Véhicule de collection, à la rubrique Z de son certificat d'immatriculation. L’apposition de cette mention n’est ni obligatoire, ni automatique, mais fait suite à une téléprocédure effectuée auprès des services du Ministère de l’Intérieur, laquelle requiert notamment la fourniture d’une attestation établie par le constructeur automobile ou son représentant en France, ou la Fédération française des véhicules d'époque (FFVE)[7].

Depuis l'Arrêté du 9 février 2009[8] fixant les caractéristiques et le mode de pose des plaques d'immatriculation des véhicules, seuls ceux portant la mention Véhicule de collection sont autorisés à arborer des plaques d’immatriculation noires non réflectorisées, sans symbole européen ni indicatif territorial, similaires à celles en vigueur avant le [9].

Un vĂ©hicule immatriculĂ© comme vĂ©hicule de collection perd son statut juridique de « vĂ©hicule d’usage » et gagne celui d’« objet patrimonial ». Selon l'arrĂŞtĂ© du 9 fĂ©vrier 2009[10] relatifs aux modalitĂ©s d'immatriculation des vĂ©hicules, il n’est plus soumis Ă  l’obligation d’homologation [11]et Ă  la dĂ©livrance d’un certificat de conformitĂ©, ce qui permet notamment l’importation en France de vĂ©hicules âgĂ©s de plus de 30 ans n’y ayant jamais Ă©tĂ© commercialisĂ©s, tels que, par exemple, les Ferrari 208 ou DeLorean DMC-12.

Jusqu’en 2009, il existait des restrictions[12] à la libre circulation, rarement appliquées. Elles ont été supprimées, cette immatriculation permettant, depuis, dans certaines Zones à Faibles Émissions mises en place pour lutter contre la pollution atmosphérique, de circuler.

Toutefois, il est interdit d’utiliser un véhicule de collection pour exercer une activité professionnelle[13] sauf celle de Voiture de Transport avec Chauffeur " VTC ".

Le passage au statut d’« objet patrimonial » permet Ă©galement de protĂ©ger le vĂ©hicule des procĂ©dures d’immobilisation et de retrait du certificat d’immatriculation pouvant subvenir Ă  la suite d'un accident grave. Il permet Ă©galement de n’être soumis au contrĂ´le technique que tous les 5 ans, au lieu de 2 ans pour les vĂ©hicules ordinaires[13]. De plus, depuis le , les vĂ©hicules avec mention collection dont la date de première mise en circulation est antĂ©rieure au en sont totalement dispensĂ©s.

Suisse

En Suisse, un vĂ©hicule peut obtenir le statut de vĂ©hicule vĂ©tĂ©ran s’il est âgĂ© de plus de 30 ans, que ses Ă©lĂ©ments de sĂ©curitĂ© et de carrosserie sont exempts de toute corrosion, que toutes les rĂ©parations ont Ă©tĂ© faites selon les règles de l’art Ă©tablies par l’Association des services des automobiles, que ses Ă©lĂ©ments mĂ©caniques correspondent Ă  ceux d’origine et sont conformes aux prĂ©conisations du constructeur, que la carrosserie et la sellerie en sont en bon Ă©tat ou ont Ă©tĂ© restaurĂ©es conformĂ©ment Ă  l’origine, et si tous ses Ă©quipements rĂ©pondent aux prescriptions suisses en vigueur Ă  la date de première mise en circulation ou durant l’annĂ©e de construction[14].

Les vĂ©hicules vĂ©tĂ©rans font l’objet de plusieurs restrictions : le kilomĂ©trage annuel est limitĂ© Ă  2 000 ou 3 000 km, ou 50 Ă  60 heures d’exploitation, et ils ne doivent servir qu’à un usage privĂ©, excluant toute activitĂ© Ă  but lucratif. De plus, l’autoritĂ© dĂ©cernant l’immatriculation peut ajouter des restrictions supplĂ©mentaires au permis de circulation, comme une restriction du nombre de passagers[15].

En contrepartie, le contrĂ´le par les services des automobiles ne doit ĂŞtre effectuĂ© que tous les 6 ans[15]. Par ailleurs, une personne Ă©tant propriĂ©taire de plus de trois vĂ©hicules ancĂŞtres peut demander Ă  disposer du statut de collectionneur de vĂ©hicule, offrant des conditions d’immatriculation spĂ©cifiques, l’immatriculation comme vĂ©hicule de collectionneur, qui permet notamment de disposer d’une seule plaque d'immatriculation suisse pour trois Ă  douze vĂ©hicules diffĂ©rents[14].

Assurance

Les compagnie d'assurances proposant des contrats d’assurance automobile peuvent proposer Ă  leurs clients des contrats spĂ©cifiques pour leurs vĂ©hicules de collection. Dans ce cadre, purement contractuel, elles sont libres de dĂ©finir les critères selon lesquels un vĂ©hicule pourra, ou non, rentrer dans les termes qu’elles proposent. Ainsi, s’il est possible d’assurer avec un contrat de vĂ©hicule de collection un vĂ©hicule disposant d’un statut rĂ©glementaire de vĂ©hicule de collection, ancĂŞtre ou vĂ©tĂ©ran, il est Ă©galement possible de faire couvrir par ce type de contrat un vĂ©hicule ne disposant pas d’un statut de ce type. Par ailleurs, l’âge Ă  partir duquel un vĂ©hicule peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme Ă©tant Ă©ligible aux contrats de collection dĂ©pend de la compagnie ; certaines les proposant pour des vĂ©hicules âgĂ©s de plus 8 ans s’il rĂ©pond Ă  des critères contractuels de raretĂ©, ou d’autres pour des vĂ©hicules de plus de 20 ans[16].

Les primes d’assurance des contrats spécifiques sont généralement moins élevées que celles des contrats d’assurance automobile classiques, les compagnies considérant que les propriétaires roulent peu et prennent soin de leur véhicule. Elles peuvent également contenir des clauses spécifiques autorisant l’utilisation sur circuit, ainsi que le remboursement selon une cote propre aux véhicules de collection en cas de sinistre. Enfin, certains contrats proposent des réductions tarifaires en cas de couverture de plusieurs véhicules, ou lorsque l’assuré est membre d’une association de propriétaires de véhicules anciens[16].

Toutefois, afin de limiter les risques encourus, l’assureur peut exiger de l’assuré qu’il remplisse plusieurs conditions, qui peuvent être la possession d’un autre véhicule pour son usage quotidien, l’interdiction de trajets à but professionnel, un kilométrage annuel limité, l’interdiction du prêt du véhicule ou l’obligation de ne le confier qu’à des conducteurs disposant du permis de conduire que depuis une durée prévue par le contrat[16].

Aspects socio-Ă©conomiques

Propriétaires

Propriétaires d’automobiles anciennes en discussion.

Les propriétaires d’automobiles de collection sont des passionnés d’automobile, souvent animés par le rêve, l’esthétique ou la nostalgie. Concernés par la transmission d’un patrimoine culturel, ils peuvent vouloir conserver ce qui fait de l’automobile un mythe, en organisant des mises en scène lors d’évènements les réunissant. D’autres sont principalement animés par la nostalgie, soit pour des véhicules qu’ils ont connus lorsqu’ils étaient enfants, soit pour retrouver des sensations que les systèmes d’aide à la conduite automobile ont fait disparaître des véhicules contemporains[17].

Leur profil est large : en France, en 2015, d’après la FĂ©dĂ©ration française des vĂ©hicules d'Ă©poque, 47 % des mĂ©nages de propriĂ©taires d’automobiles de collection avaient un revenu annuel infĂ©rieur Ă  40 000 euros. Pour cette association, la plupart des propriĂ©taires le deviennent entre 40 et 45 ans, mĂŞme si la grande majoritĂ© est composĂ©e d’individus plus âgĂ©s[17]. Les plus jeunes collectionneurs acquièrent en gĂ©nĂ©ral des vĂ©hicules plus rĂ©cents, tels les modèles des annĂ©es 1970 pour les quadragĂ©naires des annĂ©es 2010, et celles des annĂ©es 1980 pour les trentenaires de la mĂŞme Ă©poque[18].

La FFVE estime la quantitĂ© de propriĂ©taires d’automobiles de collection en France Ă  23 000 personnes, pour un parc d’environ 800 000 vĂ©hicules, soit 1.5 % du parc automobile français[17].

Secteur d’activité

Restauration de carrosserie sur une Delahaye type 135.

L’engouement du public pour les vĂ©hicules de collection a donnĂ© naissance Ă  un secteur d'activitĂ© lui Ă©tant dĂ©diĂ©. Ainsi, en France, en 2007, une enquĂŞte de la FĂ©dĂ©ration française des vĂ©hicules d'Ă©poque a rĂ©vĂ©lĂ© que ce secteur gĂ©nĂ©rait un chiffre d'affaires approchant les milliards d’Euros, et employait 14 300 personnes en Ă©quivalent temps plein, parmi lesquels des mĂ©tiers d'art, dans environ 2 000 entreprises spĂ©cialisĂ©es[19] - [20].

Il s’agit d’un marchĂ© de niche, oĂą les tarifs sont plus Ă©levĂ©s que chez les autres professionnels de l’automobile, Ă  cause des techniques diffĂ©rentes, comme l’emploi d’armatures de carrosserie en frĂŞne, ou la formation des tĂ´les au marteau, et Ă©galement du temps nĂ©cessaire : selon les cas, la restauration d’une automobile de collection peut prendre jusqu’à 4 000 h de travail, dont 200 de tĂ´lerie fine et de peinture[21].

Les métiers de ce secteur touchent à la mécanique et à la carrosserie, mais également à la sellerie et à l’ébénisterie[20].

Marché

Aston Martin vendue par Bonhams.

L’automobile de collection constitue un marché aux caractéristiques particulières, pouvant faire l’objet de spéculation, au même titre que les œuvres d’art sur le marché de l'art ; comme pour lui, des cotes y sont également établies.

Caractéristiques

Les automobiles de collection constituent un marchĂ© spĂ©cifique et extrĂŞmement variĂ©, allant des voitures de sport exotiques aux populaires comme la CitroĂ«n 2 CV. Ainsi, en 2015, les tarifs des ventes conclues lors du salon RĂ©tromobile s’échelonnaient-ils entre 1 200 â‚¬ et 55 millions d’euros[17]. D’un point de vue financier, il s’agit d’un marchĂ© pouvant offrir un rendement important, mais oĂą le risque financier est Ă©levĂ©[22].

D’après une Ă©tude du Financial Times datant de 2013, Ă©tudiant la rentabilitĂ© Ă  10 ans des diffĂ©rents types de placements entre 2002 et 2012, celle des automobiles de collection s’élevait en moyenne Ă  395 %, contre 195 % pour l’art, 166 % pour le vin, ou 76 % pour les montres, une rentabilitĂ© en hausse[23]. En effet, en 2017, d’après une Ă©tude du cabinet Knight Frank Luxury Investment, ce rendement a atteint 457 %, un taux toujours supĂ©rieur Ă  celui constatĂ© sur la mĂŞme pĂ©riode pour un investissement dans le vin (267 %) ou l’art (139 %)[24].

Il s’agit d’un marchĂ© oĂą l’offre est Ă©levĂ©e, mais oĂą il existe un Ă©cart croissant entre les modèles extraordinaires et les autres[17]. Il se caractĂ©rise Ă©galement par sa volatilitĂ©, la plus-value n’y Ă©tant pas automatique : par exemple, le cours de la Ferrari Testarossa, passĂ© en trois ans de 40 000 Ă  150 000 â‚¬, est ensuite retombĂ© Ă  100 000 â‚¬. Une autre particularitĂ© de ce marchĂ© est le niveau des frais inhĂ©rents Ă  la possession du vĂ©hicule : stockage, assurance et entretien, ainsi que la nĂ©cessitĂ© d’une utilisation rĂ©gulière pour Ă©viter la dĂ©gradation accĂ©lĂ©rĂ©e d’une automobile ne roulant pas[24].

Cotation

Les modèles d’automobiles de collection ne sont pas sujets à la cote Argus, mais des cotes spécifiques sont établies annuellement sur la base des prix atteints lors des ventes aux enchères. Elles prennent en compte, pour chaque modèle, la motorisation, l’état et la rareté, mais surtout le niveau de la demande constatée. La cote faisant référence en France est établie par la revue La Vie de l'auto[25].

Historique

Grand Prix des Vieux Tacots, organisé à Montlhéry en 1935.

Elles furent collectionnées dès les années 1930 et des clubs de passionnés virent rapidement le jour en Angleterre et en France. Le Veteran Car Club of Great Britain (1930) est probablement un des plus vieux clubs de collectionneurs[26].

En octobre 1973, un magazine britannique apparut sous le titre Classic Cars, cette désignation soulignant une appellation générique. Dès lors, ces anciennes automobiles bien nées furent affectueusement appelées « classic », baptisant par là même une nouvelle forme de loisir nostalgique la « collection »[26].

La Fédération internationale des véhicules anciens (FIVA)[27] a décidé en octobre 2008, l’adoption d’une nouvelle définition du véhicule historique. Cette nouvelle définition place l’âge limite à 30 ans au lieu de 25 ans[26].

Typologie

Avant-guerre

Les automobiles d’avant 1920 étaient appelées « ancêtres », « tacots », « vétérans », « édouardiennes », ou « vintage »[26].

Après-guerre

Une Mercedes 300SL, modèle emblématique des années 1950-1960.

Celles d’avant 1950 sont communément baptisées d’« avant-guerre » et certaines d’avant 1960 avaient droit au titre de « post-vintage », « thoroughbred » ou « pur-sang post vintage »[26].

Youngtimers

Les youngtimers sont des voitures dont la production a stoppé depuis au moins 15 ans et pas encore trentenaires, trop récentes pour être considérées comme de collection par la FIVA et une certaine frange de la communauté des collectionneurs.

Leur faible valeur les met à la portée des bourses les plus modestes. Certains modèles regroupent de nombreux passionnés, d'autres intéressent moins les amateurs. Ces voitures commencent à être considérées grâce notamment en France à une presse spécialisée en croissance dédiée à l'automobile de collection.

Notes et références

  1. « Questions souvent posées - FAQ », sur https://www.bfov-fbva.be, Fédération belge des véhicules anciens asbl (consulté le )
  2. Gouvernement fédéral, « Plaque "O" (old-timers) », sur Belgium.be (consulté le )
  3. Belga, « Les véhicules ancêtres wallons seront soumis à un contrôle technique en 2018 », sur Sudinfo.be, Groupe Sudpresse, (consulté le )
  4. « Immatriculer les autres véhicules à circulation restreinte », sur Société de l'assurance automobile du Québec (consulté le )
  5. Alex Soundman, « Comment plaquer une voiture antique au Québec », sur http://laride.ca, (consulté le )
  6. « Article R311-1 du code de la route sur Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  7. Direction de l'information légale et administrative, « Comment obtenir une carte grise "véhicule de collection" ? », sur Service-public.fr, (consulté le )
  8. « Arrêté du 9 février 2009 fixant les caractéristiques et le mode de pose des plaques d'immatriculation des véhicules », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  9. Jean-Baptiste le Dall, « Immatriculation : les vieilles plaques minéralogiques bientôt dans les musées », sur LCI (consulté le )
  10. « Arrêté du 9 février 2009 relatif aux modalités d'immatriculation des véhicules », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  11. « Article R321-15 du code de la route sur Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  12. « Article R412-16 du code de la route sur Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  13. « La Carte Grise Collection », sur https://www.autocollec.com, (consulté le )
  14. « Véhicules vétérans », sur Canton de Vaud (consulté le )
  15. « Véhicules vétérans », sur Swiss Historic Vehicle Federation (consulté le )
  16. « Assurer un véhicule de collection », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  17. Éric Delon, « Voitures de collection : la nostalgie pour carburant », Les Échos Week-End,‎ (lire en ligne)
  18. Ruiz 2016, p. 25-26.
  19. Rapetti 2007, p. 11.
  20. Myriam Hassoun, « Voitures anciennes: une filière d’excellence en 2018 en Charente », La Charente libre,‎ (lire en ligne)
  21. Laurent Meillaud, « Dominique Tessier : profession reconstructeur et restaurateur de voitures anciennes de collection », sur Le blog des réparateurs et des carrossiers, (consulté le )
  22. Ruiz 2016, p. 29-30.
  23. Ruiz 2016, p. 30-31.
  24. Anne-Lise Defrance, « Voitures de collection, un actif à piloter », Les Échos Patrimoine,‎ (lire en ligne)
  25. « Comment sont calculés les prix des voitures de collection ? », sur Europe 1, (consulté le )
  26. Cet article est largement inspiré (avec l'autorisation de son auteur) d'un article publié en 2008 dans Cars & Prestige Mag et repris en partie en 2009 sur le site www.classic-car-spirit.be
  27. (fr) (en) Fédération internationale des véhicules anciens (FIVA)

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article Ouvrages ayant servi à la rédaction de l'article

Articles connexes

Liens externes

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