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Autodromo nazionale di Monza

L'Autodromo nazionale di Monza est un circuit automobile situĂ© dans le Parco Reale de 800 hectares de la ville de Monza, au nord de Milan en Italie. Il est principalement connu pour accueillir, chaque annĂ©e, le Grand Prix d'Italie dans le cadre du Championnat du monde de Formule 1 et ĂŞtre le fief des « tifosi », supporters de l'Ă©curie italienne Scuderia Ferrari. Le circuit a Ă©galement accueilli le Grand Prix de Monza et le Grand Prix de Milan. Il fait par ailleurs partie des sept circuits qui ont accueilli le premier championnat du monde de Formule 1, clĂ´turant cette saison initiale le 3 septembre 1950.

Autodromo nazionale di Monza
Circuit de Monza
Autodromo nazionale di Monza
Caractéristiques générales
Lieu Monza, Drapeau de l'Italie Italie
CoordonnĂ©es 45° 37′ 17″ nord, 9° 17′ 19″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Lombardie
(Voir situation sur carte : Lombardie)
Autodromo nazionale di Monza
GĂ©olocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Autodromo nazionale di Monza
Construction 15 mai-[1]
Ouverture [1]
Propriétaire Communes de Monza et Milan
Exploitant SocietĂ  Incremento Automobilismo e Sport (SIAS)
Coût de construction 6 millions de lires (est. 1922)[1]
Architecte Piero Puricelli et Alfredo Rosselli[1]
Homologation FIA Grade 1
Sens Horaire
Stands Garages, permanents
Capacité 113 860 spectateurs
Événements
Formule 1
Grand Prix d'Italie
(1950–1979, 1981–présent)
Moto GP
Grand Prix moto d'Italie
(1949–1968, 1970–1971, 1970–1971, 1973, 1981, 1982, 1986–1987)
Championnat du monde des voitures de tourisme
Course d'Italie des voitures de tourisme
(2005–2017)
Formule 2
Formule 3
GT World Challenge Europe Endurance Cup
European Le Mans Series
(2017–présent)
Michelin Le Mans Cup
Porsche Supercup
International GT Open
Italian GT (en)
Monza Rally Show
Dimensions
Nombre de virages 11
Longueur 5,793 km
Meilleur tour (2020)
Moyenne 264,36 km/h
Temps 1 min 18 s 887
Pilote Lewis Hamilton
Écurie Mercedes Grand Prix
Modèle Mercedes W11 EQ Performance

Financé par l'Automobile Club de Milan, construit entre le 15 mai et le 15 septembre 1922 et réalisé par les ingénieurs Piero Puricelli et Alfredo Rosselli, c'est un circuit chargé d'histoire. La course d'inauguration fut la seconde édition du Grand Prix d'Italie, courue le 3 septembre 1922.

Depuis sa dernière modification, le circuit utilisĂ© pour le Grand prix est long de 5,793 kilomètres pour dix virages dont la Variante Ascari et la Curva Parabolica. Ce circuit est le plus rapide du championnat, Juan Pablo Montoya y a signĂ© le tour le plus rapide de l'histoire (262,242 km/h de moyenne, le 11 septembre 2004) avant d'atteindre 372,6 km/h en vitesse de pointe au cours d'une sĂ©ance d'essais privĂ©s, le 25 aoĂ»t 2005.

Le circuit de Monza a été le théâtre de nombreux accidents, particulièrement au cours des premières années du championnat du monde de Formule 1. Il a ainsi coûté la vie à 52 pilotes et 35 spectateurs, parmi lesquels Alberto Ascari en 1955, Wolfgang von Trips en 1961, Jochen Rindt en 1970, Renzo Pasolini et Jarno Saarinen en 1973, Silvio Moser en 1974, Ronnie Peterson en 1978.

Histoire

Les débuts

Course en 1925 (partie relevée de l'ovale passant au-dessus du circuit « routier »)
L'autodrome de Monza vu du ciel

Sa conception remonte au dĂ©but des annĂ©es 1920, Ă©poque oĂą la vitesse Ă©tait l'unique critère recherchĂ© en compĂ©tition. La première piste, bâtie entre mai et juillet 1922 par 3 500 ouvriers, est financĂ©e par l'Automobile Club de Milan via la SocietĂ  e Incremento Automobilismo Sport (SIAS). Le tracĂ© initial de 10 km combine deux circuits, un circuit « routier » de 5,5 km et un anneau de vitesse de 4,5 km formĂ© de deux lignes droites reliĂ©es par deux virages relevĂ©s[1]. Ă€ peine terminĂ© et inaugurĂ© le , l'autodrome est le théâtre, le 10 septembre 1922, du deuxième Grand Prix d'Italie, remportĂ© par Bordiono sur Fiat Tipo 804, Ă  la vitesse moyenne de 142,574 km/h.

Six ans plus tard, en 1928, à l'occasion du Grand prix d'Italie et d'Europe, survient le premier et le plus grave accident de l'histoire de l'automobile italienne. Emilio Materassi et 23 spectateurs perdent la vie à la suite d'un accrochage dans la ligne droite des stands[2] ; l'organisation du Grand Prix d'Italie sera suspendue pendant les deux années suivantes. Le Grand Prix de Monza est organisé dès 1929 pour garder le circuit en activité.

En 1933, le Grand Prix de Monza, qui se dispute alors uniquement sur l'ovale de 4,5 km en ouverture du Grand Prix national (qui lui sera disputĂ© sur 10 km), est marquĂ© par le dĂ©cès de trois pilotes fameux ; Giuseppe Campari, Baconin Borzacchini et le comte StanisĹ‚aw Czaykowski se tuent Ă  quelques heures d'intervalle dans deux accidents survenus au mĂŞme endroit du banking sud, probablement Ă  cause d'huile rĂ©pandue sur la piste[3] - [4], et le circuit est modifiĂ© par l'ajout de deux chicanes. Une première remise en cause de Monza dĂ©bouche sur l'apparition d’un tracĂ© de 6,680 km.

Or depuis longtemps, la barre des 200 km/h en pointe est dĂ©passĂ©e en ce lieu dĂ©jĂ  baptisĂ© « temple de la vitesse ». DiffĂ©rents tracĂ©s, dont certains lents, sont expĂ©rimentĂ©s, jusqu'Ă  ce qu'apparaisse, en 1939, un circuit de 6,3 km sur lequel se dĂ©roule le premier Grand Prix d'Italie comptant pour le championnat du monde de Formule 1, avec la crĂ©ation de nouveaux stands, le resurfaçage de la piste, le dĂ©placement d'une partie de la piste et l'ajout de deux nouveaux virages. La Seconde Guerre mondiale suspend les courses jusqu'en 1948 et des parties du circuit se sont dĂ©gradĂ©es en raison du manque d'entretien. Le circuit est rĂ©novĂ© en deux mois, dĂ©but 1948, et un Grand Prix a eu lieu le 17 octobre 1948.

Le 3 septembre 1950, Giuseppe Farina (Alfa Romeo 158) l'emporte à 176,543 km/h de moyenne. Durant quatre années, ce tracé est conservé pour le plus grand bonheur d'Alberto Ascari (Ferrari) en 1951 et 1952 puis de Fangio (Maserati et Mercedes-Benz) en 1953 et 1954.

Ovale

Une partie du banking de l'ancien ovale aujourd'hui (2004)

En 1954, les responsables dĂ©cident de reprendre le principe du tracĂ© de 1922 et redessinent un circuit qui, en combinant la partie routière et l'anneau de vitesse avec ses deux virages relevĂ©s (les « bankings »), dĂ©veloppe Ă  nouveau 10 km. Les voitures roulent parallèlement au niveau de la ligne droite principale. Les infrastructures sont Ă©galement modernisĂ©es afin d'amĂ©liorer l'accueil des Ă©quipes et des spectateurs.

Avant les stands, la courbe qui raccorde les deux sections, en forme de demi-cercle, est de ce fait baptisĂ©e « Curva Parabolica ». Ultra rapide, la piste de 10 km donne l'occasion Ă  Mercedes-Benz de ressortir ses W196 carĂ©nĂ©es et Ă  Fangio de triompher Ă  206,792 km/h de moyenne. En 1956 Stirling Moss fait encore mieux avec sa Maserati 250F, Ă  208,785 km/h. Mais la course est marquĂ©e par de nombreux accidents, en particulier chez Ferrari oĂą, d'un geste chevaleresque, Collins donne sa voiture Ă  Fangio, afin que l'argentin soit sacrĂ© champion du monde devant Moss. Ă€ la suite des multiples incidents et accidents, le circuit abandonne l'anneau de vitesse en 1957 pour s'en tenir au routier. La moyenne tombe, mais de peu. Moss gagne encore, mais sur Vanwall cette fois, Ă  193,564 km/h. L'annĂ©e suivante, Tony Brooks (Vanwall), atteint les 195,078 km/h avant que Moss, en 1959, au volant d’une modeste Cooper-Climax, passe Ă  nouveau la barre des 200 de moyenne (200,177 km/h).

L'Automobile Club d'Italie y organisera les 500 miles (805 km) de la Course des Deux Mondes (500 Miglia di Monza), une Ă©preuve destinĂ©e Ă  confronter des IndyCars amĂ©ricaines et des Formule 1. Seules deux Ă©ditions auront lieu en 1957 et en 1958, Ă  la fin du mois de juin. DisputĂ©e en trois manches de 63 tours (267,67 km) espacĂ©es d'une heure, l'Ă©preuve sera surnommĂ©e « Monzanapolis ». Toutefois, les pilotes europĂ©ens, peu habituĂ©s Ă  ce type de course, pensent que passer Ă  fond dans les virages relevĂ©s de l'ovale est trop dangereux et finalement seules l'Ecurie Ecosse et Maserati reprĂ©senteront les EuropĂ©ens lors de la première Ă©dition. Les Ă©quipes amĂ©ricaines ont apportĂ© avec elles des pneus Firestone spĂ©ciaux, renforcĂ©s pour rĂ©sister aux hautes vitesses atteintes sur la surface bosselĂ©e de Monza. Mais la direction des Maserati est très affectĂ©e par la dimension des pneus, plus larges que d'habitude, et l'Ă©quipe de Modena se retire. Les trois Jaguar D-Type de l'Ecurie Ecosse utiliseront leurs pneus de spĂ©cification Le Mans sans problème, mais ne seront jamais dans le rythme des AmĂ©ricains. Les deux premières manches de 1957 sont remportĂ©es par Jimmy Bryan avec sa Kuzma Offenhauser Dean Van Lines Special et la dernière par Troy Ruttman avec sa Watson-Offenhauser John Zink Special. En 1958, des Jaguar, Ferrari et Maserati se prĂ©senteront aux cĂ´tĂ©s des monoplaces amĂ©ricaines mais une fois de plus, les amĂ©ricains domineront l'Ă©preuve, Jim Rathmann remportant les trois manches avec une Watson-Offenhauser.

En 1960, l'Automobile Club d'Italie, dĂ©cide de revenir au circuit de 10 km, ce qui permet Ă  Phil Hill d’imposer pour la trentième fois une Ferrari en championnat du monde et fait de lui le premier amĂ©ricain Ă  remporter une course de Formule 1, Ă  212,535 km/h dans une Ă©preuve dĂ©sertĂ©e par Cooper, Lotus, BRM qui jugent le tracĂ© trop dangereux. Ces forfaits ne changeront rien Ă  la volontĂ© des organisateurs.

L'édition de 1961 est marquée dès le deuxième tour par l'accrochage entre la Lotus de Jim Clark et la Ferrari de Wolfgang von Trips qui a envoyé le pilote allemand sur les barrières de la Parabolica[5]. Le champion allemand, candidat à la couronne mondiale, et quinze spectateurs perdent la vie. Même si l'accident ne s'est pas passé sur la partie « ovale » de la piste, les hautes vitesses sont considérées comme trop dangereuses et on décide de ne plus courir sur l'ovale.

Ă€ partir de 1962, le Grand Prix d'Italie se dĂ©roulera donc sur le seul tracĂ© routier de 5,570 m, les bankings apparaissant une dernière fois dans le film Grand Prix. Des nouveaux murs de sĂ©curitĂ©, des rails et des clĂ´tures ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s pour l'Ă©dition suivante, et la zone de ravitaillement a Ă©tĂ© reculĂ©e par rapport Ă  la piste. Ce qui n'empĂŞche pas Jim Clark de s’imposer, en 1963, Ă  205,575 km/h. Monza n'Ă©chappe pas Ă  sa rĂ©putation. La vitesse prend le dessus sur le talent pur des pilotes et le vainqueur est souvent celui qui sait le mieux utiliser la notion d'aspiration. Ainsi, en 1965, le jeune Jackie Stewart (BRM) remporte son premier succès en Grand Prix devant son Ă©quipier Graham Hill, Ă  la moyenne de 209,962 km/h. L'annĂ©e suivante, avec la Formule 3 litres, la moyenne fait un nouveau bond. Ludovico Scarfiotti (Ferrari) triomphe Ă  218 km/h. Dès lors, la courbe ne cesse de grimper : 234 km/h en 1968 pour Denny Hulme (McLaren).

En 1966, on installe des chicanes permanentes Ă  l'entrĂ©e des deux bankings. L'ovale connaĂ®t sa dernière course en 1969 avec les 1 000 km de Monza, l'Ă©preuve ayant lieu sur le circuit routier l'annĂ©e suivante. Les bankings existent toujours, quoique dĂ©labrĂ©s par les annĂ©es, et Ă©chapperont Ă  la dĂ©molition dans les annĂ©es 1990, le banking nord est visible Ă  l'intĂ©rieur du circuit actuel et accessible aux spectateurs.

Les changements du circuit

Les Grands Prix automobiles, depuis 1922, et Grands Prix motocyclistes, depuis 1949, italiens se tiennent Ă  Monza chaque annĂ©e et la vitesse ne cesse d'augmenter. Deux chicanes, la première Ă  la hauteur de la sortie des stands, et Ascari, Ă  l'arrière du circuit, sont ajoutĂ©es en 1972, la longueur de la piste passant Ă  5,755 km. Les Grands Prix moto continuent Ă  utiliser la piste sans les chicanes et deux graves accidents se produisent en 1973 dans la courbe très rapide Curva Grande : Renzo Pasolini et Jarno Saarinen se tuent en 250 cm3 durant le Grand Prix des Nations au mois de mai et trois autres pilotes se tuent quarante jours plus tard dans une course moins importante. Les motos ne reviendront sur le circuit qu'en 1981.

Les chicanes de 1972 (considĂ©rĂ©es comme inefficaces pour ralentir les voitures) et Ascari sont fortement modifiĂ©es en 1974 après l'accident de Silvio Moser lors des 1 000 kilomètres de Monza, lequel dĂ©cèdera un mois plus tard. En 1976, la chicane de la sortie des stands est dĂ©placĂ©e vers la Curva Grande sous la forme de deux gauche/droite successifs ayant pour effet de ralentir l'arrivĂ©e sur la Grande Ă  180 km/h au lieu des plus de 300 km/h atteints prĂ©cĂ©demment ; une chicane est construite avant le double droit rapide de Lesmo (diminution des vitesses de 280 km/h Ă  180 km/h). Ces travaux portant la distance de la piste Ă  5,8 km. La Parabolica reste une des courbes les plus rapides du championnat de Formule 1.

Les progrès technologiques continuant de faire augmenter la vitesse des voitures, la piste est modifiée à nouveau en 1979. Pour améliorer la sécurité des pilotes, on ajoute de nouveaux vibreurs plus bas à l'entrée des chicanes, des zones échappatoires (bacs à graviers) à l'extérieur des virages, et les barrières de pneus sont améliorées. Les changements de vibreurs furent faits pour satisfaire aux besoins de la moto et faire revenir les Grand Prix motocyclistes à Monza, ce qui se fera en 1981.

Les annĂ©es 1980 voient de nombreux amĂ©nagements : en 1982 on construit un nouveau podium, en 1983, le paddock est agrandi, entre 1983 et 1985, les tribunes de la ligne droite des stands sont reconstruites pour accueillir 8 943 spectateurs et sont couvertes, un centre d'accueil comprenant des bureaux et boutiques est construit en 1986 ; en 1988 et 1989, on remplace les clĂ´tures longeant la piste par des rails et des barrières de pneus. En 1989, après de longues nĂ©gociations avec les villes de Milan et Monza, copropriĂ©taires du parc, commence la construction des nouveaux stands et des structures d'accueil pour la presse. Le complexe, de la mĂŞme longueur que les anciens stands, est construit sur deux Ă©tages et hĂ©berge 48 boxes de 4 mètres de large par 12,9 m de profondeur pour les voitures, boxes pouvant ĂŞtre modulĂ©s grâce Ă  des cloisons amovibles pour obtenir des espaces plus grands lors des Ă©preuves de Formule 1. Le premier Ă©tage, terminĂ© en 1990 comprend une tribune sur trois rangs surplombant les stands et insonorisĂ©e par un mur de verre, une salle de presse et des bureaux pouvant accueillir 370 journalistes, et supporte une terrasse, elle-mĂŞme couverte.

En 1994 et 1995, pĂ©riode suivant la mort d'Ayrton Senna Ă  Imola, les longues courbes rapides du circuit sont amĂ©nagĂ©es pour respecter les nouveaux règlements de sĂ©curitĂ© imposĂ©s par la FIA, certaines portions sont dĂ©placĂ©es, pour faire place Ă  des bacs Ă  graviers plus vastes. La longueur du circuit passe Ă  5,770 km. En 1997, les tribunes sont transformĂ©es pour porter la capacitĂ© de 45 000 Ă  51 000 spectateurs.

En 2000, la chicane de la ligne droite des stands est modifiĂ©e, passe de deux gauche/droite successifs Ă  une seule chicane droite-gauche, dans le but de rĂ©duire les accrochages frĂ©quents au moment des dĂ©parts, et la chicane de Roggia est allongĂ©e. La piste atteint sa longueur actuelle de 5,793 km. En 2001 et 2002, le bâtiment des stands est Ă  nouveau profondĂ©ment modifiĂ©, portant Ă  60 le nombre de boxes, et permettant Ă  540 journalistes de travailler simultanĂ©ment au premier Ă©tage, la voie des stands est Ă©largie. En 2007, l'Ă©chappatoire de la deuxième chicane (Roggia) est bitumĂ©.

En 2014, Monza entame des travaux de rĂ©novation pour un coĂ»t estimĂ© Ă  10 millions d'euros. La première mesure est le remplacement du bac Ă  gravier de la Parabolica, le dernier virage du circuit, par de l'asphalte. Une sortie dans ce long virage rapide sera dĂ©sormais moins pĂ©nalisante pour les pilotes qui pourront aller au-delĂ  des limites grâce au bitume[6] - [7].

Évolution du circuit

  • 1922-1928, 1931-1933
    1922-1928, 1931-1933
  • 1934-1938
    1934-1938
  • 1939-1954
    1939-1954
  • 1955-1956, 1960-1961
    1955-1956, 1960-1961
  • 1957-1959, 1962-1971
    1957-1959, 1962-1971
  • 1972-1973
    1972-1973
  • 1974-1975
    1974-1975
  • 1976-1994
    1976-1994
  • 1995-1999
    1995-1999
  • Depuis 2000
    Depuis 2000

Liste des accidents mortels

Accidents mortels[8] - [9]
Noms des victimes Date du décès Qualité Championnat Course Monture (le cas échéant)
Drapeau de l'Allemagne Gregor « Fritz » Kuhn 9 septembre 1922 Pilote Grand Prix automobile d'Italie 1922 Austro-Daimler Sascha
Drapeau de l'Italie Enrico Giaccone 26 août 1923 Pilote Grand Prix automobile d'Italie 1923 Fiat 804
Drapeau de l'Italie Ugo Sivocci 8 septembre 1923 Pilote Grand Prix automobile d'Italie 1923 Alfa Romeo P1
Drapeau de la Pologne Louis Zborowski 19 octobre 1924 Pilote Grand Prix automobile d'Italie 1924 Mercedes-Benz M72/94
Drapeau de l'Italie Gino Galli 19 septembre 1926 Pilote Championnat d'Italie de vitesse moto 1926 (250 cm3) Grand Prix moto d'Italie 1926 Garelli 250
Drapeau de l'Italie Potito Franciosa 26 juin 1927 Pilote Coppa Primi Passi Lancia Lambda
Drapeau de l'Italie Emilio Materassi
+ 27 spectateurs
9 septembre 1927 Pilote Grand Prix automobile d'Italie 1928 Talbot Darracq 700
Drapeau de l'Italie Luigi Arcangeli 23 mai 1931 Pilote Grand Prix automobile d'Italie 1931 Alfa Romeo 12C Tipo A Monoposto Bimotore
Drapeau de l'Italie Fortunato Ponti
Drapeau de l'Italie Leone Sartori
6 septembre 1931 Spectateurs Grand Prix automobile d'Italie 1931
Drapeau de l'Italie Giuseppe Campari 10 septembre 1933 Pilote Grand Prix automobile de Monza 1933 Alfa Romeo P3
Drapeau de l'Italie Baconin Borzacchini Pilote Maserati 8C 3000
Drapeau de la Pologne Stanisław Czaykowski Pilote Bugatti Type 54
Drapeau de l'Italie Aldo Marazza 12 septembre 1938 Pilote Grand Prix automobile de Milan 1938 Maserati 6CM
Drapeau de l'Italie Renzo Cantoni 5 mars 1939 Pilote Essais privés
Drapeau de l'Italie Emilio Villoresi 19 juin 1939 Pilote Essais privés Alfa Romeo 158
Drapeau de l'Italie Giovannino Moretti 24 octobre 1948 Pilote Grand Prix d'automne
Drapeau de l'Italie Luigi Alberti 26 août 1951 Pilote Essais privés Moto Guzzi Dondolino
Drapeau de l'Autriche Rupert Hollaus 11 septembre 1954 Pilote Championnat du monde de vitesse moto 1954 (125 cm3) Grand Prix moto d'Italie 1954 NSU Renfox 125
Drapeau de l'Italie Alberto Ascari 26 mai 1955 Pilote Essais privés Ferrari 750S Monza
Drapeau de l'Italie Gianni Degli Antoni 7 aoĂ»t 1956 Pilote Championnat du monde de vitesse moto 1956 (125 cm3) Grand Prix moto d'Italie 1956 Ducati 125 Desmo
Drapeau de l'Italie Nino Crivellari
Drapeau de l'Italie Alfredo Tinazzo
28 juin 1959 Pilotes Campionato Italiano Allievi II Coppa Junior
Drapeau du Royaume-Uni Phil Green 5 août 1959 Pilote Essais privés MG A
Drapeau de l'Italie Adolfo Covi 6 septembre 1959 Pilote Championnat du monde de vitesse moto 1959 (500 cm3) Grand Prix moto d'Italie 1959
Drapeau de l'Italie Glicerio Barbolini 7 mai 1961 Pilote Championnat d'Italie de Grand Tourisme 1961 III Coppa Ascari Lancia Appia Zagato
Drapeau de l'Italie Franco Tirri 3 septembre 1961 Pilote Championnat d'Italie de vitesse moto 1961 (125 cm3) Course support du Grand Prix moto d'Italie 1961 Ducati 125
Drapeau de l'Allemagne Wolfgang von Trips
+ 11 spectateurs
10 septembre 1961 Pilote Championnat du monde de Formule 1 1961 Grand Prix automobile d'Italie 1961 Ferrari 156
Drapeau de l'Italie Marcello De Luca 16 septembre 1962 Pilote Championnat d'Italie de Formule Junior 1962 4° Coppa Junior Monza
Drapeau de l'Italie Norberto Bagnalasta 28 juin 1964 Pilote Championnat d'Italie de Formule 3 1964 Gran Premio della Lotteria Lotus 20
Drapeau de l'Italie Roberto Parodi 3 octobre 1965 Pilote Championnat d'Italie de voitures de tourisme 1965 X Coppa Leopoldo Carri Abarth 695SS
Drapeau de l'Italie Attilio Zuppini 13 mars 1966 Pilote Coppa FISA 1966 Abarth 850TC
Drapeau du Royaume-Uni Bo Pittard 10 juin 1967 Pilote Championnat d'Italie de Formule 3 1967 XVI Coppa Autodromo di Monza Lola T60/3
Drapeau de l'Autriche Jochen Rindt 5 septembre 1970 Pilote Championnat du monde de Formule 1 1970 Grand Prix automobile d'Italie 1970 Lotus 72C
Drapeau de l'Italie Achille Rossi 15 juin 1971 Pilote 500 kilomètres de Monza (Trophée Bepi Koelliker)
Drapeau de l'Italie Renzo Pasolini 20 mai 1973 Pilotes Championnat du monde de vitesse moto 1973 Grand Prix moto d'Italie 1973 Harley-Davidson
Drapeau de la Finlande Jarno Saarinen Pilotes Yamaha 250
Drapeau de l'Italie Carlo Chionio 8 juillet 1973 Pilotes Championnat Junior d'Italie (500 cm3) Ducati
Drapeau de l'Italie Renzo Colombini Pilotes Suzuki
Drapeau de l'Italie Renato Galtrucco Pilotes Suzuki 850
Drapeau de la Suisse Silvio Moser 26 mai 1974 Pilote Championnat du monde des voitures de sport 1976 1 000 kilomètres de Monza 1976 Lola T294
Drapeau de la Suède Ronnie Peterson 11 septembre 1978 Pilote Championnat du monde de Formule 1 1978 Grand Prix automobile d'Italie 1978 Lotus 78
Drapeau de l'Italie Franco Serra 11 octobre 1981 Pilote Trofeo delle Regioni
Drapeau de l'Italie Mauro Ceccoli 24 mai 1987 Pilote Yamaha Supertrophy Course support du Grand Prix moto d'Italie 1987 Yamaha FZ400
Drapeau de l'Italie Wilmer Marsigli 2 aoĂ»t 1991 Pilote Championnat d'Italie de vitesse moto 1987 (250 cm3) Trofeo Italia 250 Gran Prix Monza Aprilia 250
Drapeau de l'Italie Domenico Cirrito 15 juin 1992 Pilote Essais privés
Drapeau de l'Italie Marco Burnelli 8 avril 1996 Pilote Campionati Assoluti d'Italia 600 SuperSport
Drapeau de la Belgique Michaël Paquay 7 mai 1998 Pilote Championnat du monde de Supersport 1998 Grand Prix Supersport d'Italie 1998 Honda CBR600
Drapeau de l'Italie Paolo Ghislimberti[10] 10 septembre 2000 Pompier Championnat du monde de Formule 1 2000 Grand Prix automobile d'Italie 2000

Présence dans les jeux vidéo

Le circuit est présent dans différentes variantes dans les jeux vidéo suivants :

Notes et références

  1. (en) History of the circuit - Site officiel du circuit
  2. (en) Emilio Materassi - Motorsport Memorial
  3. (en) The Golden Era - 1933 : Gran Premio di Monza - The Golden Era of Grand Prix Racing
  4. (en) Black Sunday - Leif Snellman, 8W, mai 2001
  5. (en) Wolfgang von Trips - Motorsport Memorial
  6. F1 - La Parabolique de Monza perd son gravier - Olivier Ferret, Nextgen-Auto.com, 7 août 2014
  7. La Parabolica de Monza perd son authenticité - Basile Davoine, ToileF1.com, 7 août 2014
  8. (en) « Motorsport Memorial - Motorcycle, sidecar and ATV fatalities by circuit », MotorsportMemorial.org (consulté le )
  9. (en) « Motorsport Memorial - Car and truck fatalities by circuit », MotorsportMemorial.org (consulté le )
  10. (en) « Monza steward killed and Coulthard inches from death in five-car pile-up », The Herald Scotland (consulté le ) (voir archive)

Annexes

Articles connexes

Liens externes


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