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Appareil d'appui

Un appareil d'appui de pont est un Ă©lĂ©ment de l’ouvrage placĂ© entre le tablier et les appuis, dont le rĂŽle est de transmettre les actions verticales dues Ă  la charge permanente et aux charges d'exploitation, routiĂšres ou ferroviaires, et de permettre des mouvements de rotation ou de translation.

Les premiers appareils d'appui Ă©taient mĂ©talliques, puis des articulations bĂ©ton ont Ă©tĂ© utilisĂ©es dans les petits ponts en bĂ©ton armĂ©. Mais Ă  partir des annĂ©es 1950 l'utilisation des appuis en Ă©lastomĂšre va ĂȘtre dominante. Aujourd'hui les appareils d'appui en Ă©lastomĂšre frettĂ© et les appareils d'appui Ă  pot reprĂ©sentent plus de 90 % des appareils d'appui utilisĂ©s sur les ponts en France[1].

L'appareil d'appui en élastomÚre fretté est adapté pour des réactions d'appui limitées à 12 MN, calculées à l'état limite ultime (ELU). Cette valeur correspond à des dimensions en plan de l'ordre de 700 x 700 mm. Au-delà de 20 MN, les appareils d'appui à pot sont préférables car ils limitent l'encombrement du dispositif. Entre ces deux valeurs il est possible de conserver des appuis en élastomÚre, soit en augmentant les dimensions jusqu'à 900 x 900 mm pour les grands ouvrages, soit en accolant deux appareils d'appui plus petits[1].

Appareil d'appui en élastomÚre fretté

Histoire

Dans les ponts en maçonnerie, les charges se transmettent au sol par l’intermĂ©diaire des voĂ»tes. Mais avec les ponts mĂ©talliques qui font leur apparition au dĂ©but du XIXe siĂšcle, un tablier supporte la charge et la transmet au sol par l’intermĂ©diaire d’appuis (piles ou culĂ©es). L’acier pouvant se dilater ou se contracter sous l’effet de la tempĂ©rature, le tablier ne peut pas s’appuyer sur les piles sans qu’un dispositif puisse absorber ces dilatations. On considĂšre alors qu'au-delĂ  de 15 mĂštres de portĂ©e, les poutres du tablier doivent reposer sur des plaques de glissements ou bien des appareils de dilatation Ă  rouleaux. Les dispositifs de dilatation sont des chariots s’appuyant sur des rouleaux en fonte ou en acier dont les formules de calcul sont formellement dĂ©finies par Koechling en 1900[2].

Les ouvrages en ciment, puis en ciment armĂ©, naissent aprĂšs l’invention du ciment artificiel par Louis Vicat en 1840. Mais ce n’est qu’à partir de 1892, lorsque François Hennebique imagine et fait breveter la premiĂšre disposition correcte des armatures d'une poutre en bĂ©ton armĂ©, sous le nom de poutre Ă  Ă©trier, que les ponts en bĂ©ton armĂ© vont prendre leur essor. DĂšs les premiers ponts apparaĂźt ici aussi la nĂ©cessitĂ© de mettre en place des appareils d’appuis fixes ou mobiles, en acier ou en bĂ©ton armĂ©.

Les premiers appareils d’appuis en bĂ©ton sont les articulations Mesnager introduites en 1907[3], mais ils sont trĂšs rapidement supplantĂ©s par les articulations Freyssinet formĂ©es par une section rĂ©trĂ©cie de bĂ©ton traversĂ©e par des armatures passives de type goujons[4]. De nouvelles articulations, dites de type Caquot, apparaissent en 1928[4].

L’utilisation du caoutchouc frettĂ©, matĂ©riau dĂ©nommĂ© Ă©galement Ă©lastomĂšre, au dĂ©but des annĂ©es 1950 constitue une Ă©volution majeure. D’abord constituĂ©s de simple couches de caoutchouc et de grillages, l’adhĂ©rence par vulcanisation apparaĂźt en 1956[5]. Plus tard dans les annĂ©es 1990 sont utilisĂ©s des appuis en Ă©lastomĂšre enrobĂ©[6].

Les appareils Ă  pot constituĂ©s d’une embase mĂ©tallique en forme de pot cylindrique dans laquelle est enserrĂ© un coussin en caoutchouc apparaissent au dĂ©but des annĂ©es 1960. Une plaque de glissement, gĂ©nĂ©ralement en PTFE (polytĂ©trafluoroĂ©thylĂšne), peut ĂȘtre insĂ©rĂ©e dans la partie supĂ©rieure pour permettre les glissements[7].

Appareils d'appui métalliques

Appareil d’appui Ă  balancier Ă  contact linĂ©aire
Appareil d’appui à balancier à rotule axiale
Appareil d’appui Ă  balancier Ă  calotte sphĂ©rique
Appareil d'appui métallique à rouleau simple. La dent d'engrÚnement permet au rouleau de rouler sans glisser
Appareil d'appui métallique à rouleaux multiples. Les rouleaux ne permettant qu'un déplacement par translation, le dispositif est complété par un balancier à rotule sur sa partie supérieure
Appareil d'appui Ă  bielle. La bielle fait aussi fonction de dispositif anti-soulĂšvement

Appareils à plaques métalliques

Ce sont les dispositifs les plus simples et les plus anciens. On les rencontre sur des ouvrages anciens avec des longueurs dilatables dépassant rarement 20 m et des descentes de charge réparties sur un assez grand nombre de points. Ils sont constitués d'une plaque de plomb ou de zinc pour les plus anciens ou de deux plaques glissant les unes sur les autres. En cas de rotation de flexion, la surface de contact se réduit à une ligne[8].

Appareils Ă  balanciers

Ce type d’appareil d’appui comprend plusieurs piĂšces dont une prĂ©sente une surface courbe, cylindrique ou sphĂ©rique, nommĂ©e balancier, sur laquelle peut rouler un autre Ă©lĂ©ment plan ou courbe.

  • Balanciers Ă  contact linĂ©aire

Ils sont composés d'une surface cylindre roulant sur une surface plane et permettent la rotation dans une direction et assurent la fonction d'appui fixe. Le guidage est assuré par des goujons ou des dents. Ces appareils sont encore fabriqués en France[9].

  • Balanciers Ă  rotule axiale

UtilisĂ©s seuls, ils jouent le rĂŽle d'appareil d'appui fixe. En gĂ©nĂ©ral, ils comportent un guidage qui empĂȘche un cheminement de l'axe. On les rencontre conjuguĂ©s avec un plan de glissement constituĂ© de rouleaux multiples pour assurer en plus la fonction de dĂ©placement longitudinal[9].

  • Balanciers Ă  contact ponctuel

Il s’agit de petits appareils d’appui composĂ©s d'une surface sphĂ©rique convexe sur laquelle se dĂ©place sans glisser, une surface plane ou une surface sphĂ©rique concave Ă  grand rayon. Ils permettent les rotations dans toutes les directions, tout en jouant le rĂŽle d'appui fixe[10].

  • Appareils d'appui sphĂ©riques et cylindres

Les calottes sphĂ©riques sont une variante des appareils prĂ©cĂ©dents. La surface de contact est sphĂ©rique, les balanciers supĂ©rieurs et infĂ©rieurs ayant le mĂȘme rayon. Il existe des calottes cylindriques variantes des balanciers Ă  rotule axiale. Elles sont aussi appelĂ©es genouillĂšres.

Il existe des appareils plus récents dont les surfaces de frottement sont composées de plaques de PTFE (polytétrafluoroéthylÚne)[11].

Appareils Ă  rouleaux

Ils assurent à la fois le déplacement longitudinal et la rotation d'axe transversal dû à la flexion du tablier. Il existe plusieurs types de dispositifs : rouleau simple, rouleau simple tronqué (ou galet), rouleau à cÎtés aplatis (ou pendule), rouleaux multiples[9].

Les bielles

Les bielles permettent une double articulation. Elles sont donc généralement utilisées à la jonction de deux éléments dont les mouvements sont indépendants. On peut en trouver sur les ponts suspendus, les cantilevers, etc[12]...

De par leur conception, les désordres éventuels sont à rechercher au niveau des surfaces de contact (axes, etc.), ovalisation par usure, jeu anormal, blocage par corrosion, déplacement. En cas de translation importante les bielles entraßnent des dénivellations entre les éléments[12].

Désordres des appareils d'appui métalliques

Les dĂ©gradations qui peuvent survenir aux appareils d’appui mĂ©talliques sont dues Ă  la corrosion des parties mĂ©talliques ou au feuilletage des rouleaux lorsqu’il y en a. On en distingue trois types[13].

Mauvais fonctionnement des rouleaux ou mauvaise inclinaison des balanciers

Ce dĂ©sordre peut ĂȘtre grave de consĂ©quence et des mesures de sauvegarde appropriĂ©es doivent ĂȘtre prises (pose de calage de sĂ©curitĂ© sous la structure en laissant un espace entre le calage et l'intrados, par exemple). Cette valeur de l'inclinaison doit ĂȘtre mesurĂ©e en fonction de la tempĂ©rature ambiante le jour de la mesure et calculĂ©e pour une position extrĂȘme du pont (basse et haute tempĂ©rature)[13].

Les causes de ces défauts d'inclinaison sont d'origines diverses :

  • une erreur de calcul ou de positionnement d'un point fixe (la position de l'ensemble des appareils d'appui de l'ouvrage doit ĂȘtre reportĂ©e sur un plan pour analyser le comportement global de la structure et ne pas rester sur une seule ligne d'appui) ;
  • une sous-Ă©valuation du retrait fluage ;
  • un mouvement de la structure;
  • un mouvement d'appui (poussĂ©e de remblai par exemple).

Rupture de dents et de dispositif anti-cheminement

Le rÎle des dents (boulonnées ou soudées) est d'assurer un roulement sans glissement. Elles ne sont donc pas fondamentalement nécessaires, mais leur rupture est révélatrice d'un problÚme soit de dessin, soit de fonctionnement. Pour les appareils d'appui fixes, ces dents assurent une reprise d'effort et, dans ce cas, leur rupture est grave[13].

DĂ©faut d'entretien

Ces dĂ©fauts d’entretien peuvent ĂȘtre[13] :

  • grippage, par un graissage insuffisant, une corrosion, une mise en peinture des parties non prĂ©vues peintes Ă  la conception, etc.
  • aplatissement des rouleaux,
  • blocage des rouleaux par accumulation de saletĂ©s.
  • DĂ©tail de l’appareil d’appui du pont d’Henrious, Ă  Bras-d'Asse (1927).
    DĂ©tail de l’appareil d’appui du pont d’Henrious, Ă  Bras-d'Asse (1927).

Appareils d'appui en béton

Articulation-Mesnager
Articulation-Freyssinet

Les articulations Mesnager

Augustin Mesnager, ingĂ©nieur des ponts et chaussĂ©es français, invente ce type d’articulation en 1907. Elles se composent de barres d'acier se croisant en X dans une section rĂ©trĂ©cie de bĂ©ton mĂ©nagĂ©e entre les piĂšces Ă  articuler. Les barres sont disposĂ©es alternativement dans l'une ou l'autre direction et sont concourantes sur une mĂȘme droite : l'axe de l'articulation. La rĂ©sistance est demandĂ©e exclusivement aux barres croisĂ©es, Ă  l'exclusion du noyau de bĂ©ton de la section rĂ©trĂ©cie, qui n'a qu'un rĂŽle de protection des armatures[3] - [14].

Le fonctionnement de l'articulation entraßne une fissuration du noyau et les aciers sont donc mal protégés de la corrosion. On trouve donc peu d'articulation Mesnager sur les ouvrages en service[3].

Les articulations Considere

InventĂ©es par l’ingĂ©nieur des ponts et chaussĂ©es Armand ConsidĂšre au dĂ©but de XXe siĂšcle, ce sont des articulations provisoires qui se composent d'un Ă©lĂ©ment de bĂ©ton frettĂ© rĂ©duit Ă  un noyau[3].

La prĂ©sence d'armatures en attente permettait ensuite d'enrober l'articulation et de reconstituer la section du poteau. De ce fait, elles sont difficilement identifiables mĂȘme si elles existent encore sur certains ouvrages en service et cela peut expliquer certains dĂ©sordres sur les poteaux[3].

Les articulations Freyssinet

Les articulations Freyssinet ou à sections rétrécies de béton ont trÚs rapidement remplacé les articulations ConsidÚre. Elles équipent de nombreux ouvrages et selon l'intensité des efforts horizontaux, elles possÚdent ou ne possÚdent pas d'aciers traversants (goujons). Le dimensionnement se trouve dans les rÚglements de calculs depuis 1964. Il est rarement constaté de désordres sur ces appareils d'appui[4] - [14] - [15].

Les articulations Caquot

Les articulations Caquot (ou Considere-Caquot) sont introduites vers 1928. Il s’agit d’articulations à roulement de cylindre ou de sphùre sur un plan ou un cylindre dite articulation roulante. Elles remplissent le rîle d'appareil d'appui fixe. Si les efforts horizontaux sont importants, des aciers traversent perpendiculairement la ligne de contact.

Les articulations doubles

Les articulations Caquot ou Freyssinet sont parfois dédoublées pour ajouter une capacité de translation à leur capacité normale de rotation[10].

L'articulation double Caquot permet des déplacements de plusieurs centimÚtres alors que l'articulation double Freyssinet n'autorise que de faibles déplacements. Toute opération de réparation doit veiller à conserver la stabilité de l'ouvrage[10].

Appareils d'appui en caoutchouc fretté

Les premiers appareils

Au dĂ©but des annĂ©es 1950, des grillages en fils trĂ©filĂ©s et Ă©tamĂ©s Ă  mailles de 4 mm sont disposĂ©s entre des plaques de caoutchouc de 5 mm d’épaisseur. Sous l’effet de la pression les fils du grillage s’impriment dans le caoutchouc. Les Ă©lĂ©ments empilĂ©s sont solidarisĂ©s par des attaches mĂ©talliques fixĂ©es sur les bords[16].

Avec les appareils LARGO-PILE, le grillage est remplacĂ© par des tĂŽles ayant subi un premier traitement, mais les vrais premiers appareils d'appui en caoutchouc frettĂ© adhĂ©risĂ© par vulcanisation apparaissent en France en 1956[17] et en 1957 aux États-Unis[18].

Il s’agit dans un premier temps de plaques de caoutchouc comportant un feuillet adhĂ©risĂ©es Ă  deux tĂŽles minces. Pour constituer un appareil d'appui permettant une dĂ©formation en cisaillement et une rotation plus importantes, les mono-feuillets ont Ă©tĂ© collĂ©s les uns sur les autres, puis alternĂ©s avec des tĂŽles[5].

On distingue alors les appareils non enrobés, les semi-enrobés et les enrobés[5]. Les frettes étaient en acier ordinaire ou en acier inoxydable. Les appareils d'appui unitaires étaient découpés dans une plaque mÚre d'environ 1 m2 et sont reconnaissables en France par la couleur de la peinture de protection[19] :

  • rouge : qualitĂ© Ponts et ChaussĂ©es,
  • verte : qualitĂ© Ponts Rails,
  • grise : frettage en acier inoxydable,
  • jaune : qualitĂ© BĂątiment.

Typologie des appareils actuels

La norme française NF EN 1337-3 définit six types d'appareils d'appui[20].

  • Type A : appareil d’appui Ă  une seule frette enrobĂ©e
  • Type B : appareil d’appui comportant au moins deux frettes (ici cinq) et entiĂšrement enrobĂ©
  • Type C : appareil d’appui comportant des plaques mĂ©talliques extĂ©rieures
  • Type D : appareil d’appui glissant comportant en surface une feuille de PTFE (polytĂ©trafluoroĂ©thylĂšne)
  • Type E : appareil d’appui glissant comportant en surface une plaque mĂ©tallique en contact avec la feuille de PTFE
  • Type F : Appareil d’appui non frettĂ© et en bande.
  • Type B: appareil d’appui comportant au moins deux frettes et entiĂšrement enrobĂ©.
    Type B: appareil d’appui comportant au moins deux frettes et entiĂšrement enrobĂ©.
  • Type C : appareil d’appui comportant des plaques mĂ©talliques extĂ©rieures pour ancrage.
    Type C : appareil d’appui comportant des plaques mĂ©talliques extĂ©rieures pour ancrage.
  • Type E : appareil d’appui glissant comportant en surface une plaque mĂ©tallique en contact avec la feuille de PTFE.
    Type E : appareil d’appui glissant comportant en surface une plaque mĂ©tallique en contact avec la feuille de PTFE.

Parties constitutives

Un appareil d'appui en Ă©lastomĂšre frettĂ© est un « bloc d'Ă©lastomĂšre vulcanisĂ© (
) renforcĂ© intĂ©rieurement par une ou plusieurs frettes en acier, collĂ©es chimiquement (adhĂ©risation) pendant la vulcanisation. (
). L'Ă©lastomĂšre est un matĂ©riau macromolĂ©culaire qui reprend approximativement sa forme et ses dimensions initiales aprĂšs avoir subi une importante dĂ©formation sous l'effet d'une faible variation de contrainte »[21].

Le caoutchouc

Le caoutchouc entrant dans la composition des appareils d'appui peut ĂȘtre soit naturel et d'origine vĂ©gĂ©tale, le latex, un polymĂšre de l'isoprĂšne, soit synthĂ©tique et, le composĂ© le plus souvent utilisĂ© Ă©tant un polymĂšre du chloroprĂšne (polychloroprĂšne ou CR pour "ChloroprĂšne Rubber" dans la norme). Il existe plusieurs formules qui, sur le marchĂ©, portent des noms de marques : NĂ©oprĂšne (Du Pont de Nemours), Butachlor (Ugine)[22]
 L’usage a retenu la marque nĂ©oprĂšne comme nom usuel.

Les frettes en acier

Les frettes sont des plaques en acier S 235 ou d’un acier prĂ©sentant un allongement minimal Ă  la rupture Ă©quivalent. Leur Ă©paisseur ne pourra, en aucun cas, ĂȘtre infĂ©rieure Ă  2 mm[23].

Les éléments de glissement

Plusieurs dispositions existent. En France ces éléments de glissement comportent une plaque de PTFE alvéolée collée sur le dessus de l'appareil d'appui en élastomÚre, soit sur l'enrobage extérieur en élastomÚre (appareil de type D selon NF EN 1337-3), soit sur une tÎle extérieure en acier (appareil de type E selon NF EN 1337-3). Une tÎle en acier inoxydable poli liée à une platine supérieure en acier S235 glisse sur la plaque de PTFE[23].

Dispositifs anti-cheminement

Lorsque l’on veut Ă©viter les dĂ©placements, on met en place des dispositifs anticheminements constituĂ©s de butĂ©es ou taquets d’arrĂȘt, qui ne doivent par ailleurs pas gĂȘner les dĂ©formations : compression, distorsion et rotation. Notamment, les butĂ©es doivent venir en contact avec une plaque (ou frette extĂ©rieure) dont l'Ă©paisseur sera au moins Ă©gale Ă  la hauteur de la butĂ©e (appareils d'appui de type C de la norme NF EN 1337-3). En aucun cas, la butĂ©e ne doit se faire sur le feuillet en Ă©lastomĂšre[24].

Caractérisation des appareils

Appareil d'appui de type C, avec plaque d'ancrage

Indicateurs généraux

Les appareils d’appui en Ă©lastomĂšre frettĂ© sont caractĂ©risĂ©s par leurs dimensions (largeur, longueur, Ă©paisseur), le nombre de feuillets (frettes), la charge admissible. Les appareils d'appui en Ă©lastomĂšre frettĂ© supportant des rĂ©actions d'appui infĂ©rieures Ă  12 MN, calculĂ©es Ă  l'Ă©tat limite ultime (ELU) ont des dimensions en plan de l'ordre de 700 x 700 mm ou infĂ©rieures.

Indicateurs de performance

Les indicateurs de performance sont les suivants :

  • Module de cisaillement G
  • Raideur en compression Cc
  • RĂ©sistance aux efforts rĂ©pĂ©tĂ©s en compression
  • CapacitĂ© de rotation statique
  • AdhĂ©rence en cisaillement
  • PropriĂ©tĂ©s physiques et mĂ©caniques de l’élastomĂšre
  • PropriĂ©tĂ©s mĂ©caniques des frettes internes

Dimensionnement

En rĂ©fĂ©rence Ă  la norme NF EN 1337-3, quatre types de vĂ©rification aux Etats Limites Ultimes doivent ĂȘtre faits pour les appareils d'appui en Ă©lastomĂšre frettĂ© quel que soit leur type :

  • la distorsion totale maximale en tout point de l'appareil d'appui est limitĂ©e ;
  • l'Ă©paisseur des frettes doit ĂȘtre suffisante pour rĂ©sister Ă  la traction qu'elles subissent ;
  • la stabilitĂ© de l'appareil d'appui doit ĂȘtre assurĂ©e Ă  la rotation, au flambement et au glissement ;
  • les actions exercĂ©es par l'appareil d'appui sur le reste de la structure doivent ĂȘtre vĂ©rifiĂ©es (effet direct de l'appareil d'appui sur la structure et effet indirect dĂ» aux dĂ©formations de l'appui).

Distorsion

La distorsion d’un appareil d’appui en Ă©lastomĂšre frettĂ© est la dĂ©formation de l’ensemble du dispositif due au cisaillement. Elle est mesurĂ©e par la valeur de la tangente , Ă©tant l’angle de distorsion.

Si on donne comme variables :
: l'angle de distorsion
u : déformation horizontale de l'appareil d'appui
T : Ă©paisseur totale de l'appareil d'appui
ts : Ă©paisseur des frettes
n : nombre de frettes
on a

Un appareil d'appui en caoutchouc frettĂ© est dimensionnĂ© pour une valeur maximale de = 0,7 appelĂ©e « capacitĂ© de distorsion » et cette valeur maximale correspond aux dĂ©placements relatifs extrĂȘmes entre l'appui et la structure. Dans la plupart des cas, le rapport u/T correspond Ă  une bonne approximation.

Les mesures de distorsion in situ doivent tenir compte de la tempĂ©rature du pont, car la longueur du tablier varie en fonction de la tempĂ©rature et l’appareil est de fait dĂ©formĂ©.

Fissuration du caoutchouc

Le principal désordre est l'apparition de fissures ou « gerçures » des bourrelets des feuillets. L'origine possible de ces fissures est[25] :

  • un excĂšs de compression.
  • plus rarement, une mauvaise tenue aux effets de l'ozone avec une fissuration caractĂ©ristique Ă  45°. La profondeur de la fissure reste limitĂ©e Ă  1 Ă  2 cm et l’appareil peut ĂȘtre laissĂ© en place sous rĂ©serve d'un suivi rĂ©gulier
  • un Ă©clatement des feuillets par excĂšs de compression (rare), qui donne une fissure caractĂ©ristique rectiligne et parallĂšle au plan de frettage.

Corrosion des frettes

Les appareils d'appui anciens dĂ©coupĂ©s dans une plaque mĂšre ou comportant une frette extĂ©rieure sont au contact de l’air. Une corrosion des chants des frettes ou des frettes extĂ©rieures peut dĂšs lors Ă  terme ĂȘtre constatĂ©e. À partir d'un certain degrĂ© de corrosion, ces appareils doivent ĂȘtre changĂ©s. Pour Ă©viter une corrosion des chants des frettes, il Ă©tait mis en Ɠuvre une peinture de protection dont la tenue sous la formation des bourrelets et la distorsion Ă©tait particuliĂšrement mauvaise. Son Ă©caillage ou son faĂŻençage n'est toutefois pas grave[26].

Ce désordre ne devrait plus se voir avec les appareils d'appui actuels complÚtement enrobés. Toutefois il y a les frettes extérieures des appareils d'appui venant sur des taquets (dispositifs anti-cheminement) qui ne sont pas enrobés et sujets à des désordres dus à la corrosion.

Glissement des frettes

Le glissement des empilements frettes-feuillets apparaĂźt essentiellement dans les appareils d’appuis anciens non adhĂ©risĂ©s par vulcanisation. Un tel dĂ©sordre nĂ©cessite une intervention rapide pour Ă©viter une dĂ©nivellation brutale de la structure[27].

Distorsion anormale

Au-delĂ  d’une valeur de la distorsion de 0,7 on considĂšre que le fonctionnement de l'appareil d'appui est anormal. Cela Ă©tant, on doit considĂ©rer que ces produits peuvent admettre des distorsions allant jusqu'Ă  1,5 et ce n'est qu'Ă  ce niveau qu'on doit envisager le remplacement de l'appareil d'appui Ă  court terme[28].

Il faut cependant vérifier si l'effort tangentiel engendré par cette déformation est compatible avec le fonctionnement de l'appui (cas de piles minces, par exemple).

Au-delà de 1,5, il y a le risque d'une déformation dite en S, d'un cheminement ou d'un échappement des appareils d'appui[28].

Les causes de distorsion anormale peuvent ĂȘtre :

  • une erreur de calcul ou de positionnement d'un point fixe,
  • une sous-Ă©valuation des dĂ©formations diffĂ©rĂ©es,
  • un mouvement de la structure,
  • un dĂ©faut de rĂ©glage en cours de chantier,
  • un mouvement d'appui (poussĂ©e de remblai),
  • un grippage d'une plaque glissante.

Appareils d'appui Ă  pot

Parties constitutives

Parties constitutives d’un appareil d’appui à pot

Un appareil d'appui est constitué d'une embase métallique en forme de pot cylindrique de faible hauteur, dans laquelle est enserré un coussin en caoutchouc avec un joint périphérique pour assurer l'étanchéité[7].

Les pots sont en général usinés dans une plaque de forte épaisseur formant un ensemble monolithique[29]. Le piston (ou couvercle) emboßté avec un trÚs faible jeu dans le pot s'appuie sur le coussin et va transmettre les charges avec possibilité de rotation. Le coussin, emprisonné entre le piston et le pot, se comporte théoriquement comme un fluide[7].

La majorité de ces coussins sont en caoutchouc naturel, certains plus anciens sont en néoprÚne. Les joints périphériques sont le plus souvent en laiton ou en acier inoxydable[7].

Dans cette configuration, la fonction de l'appareil se limite à un rÎle d'appui fixe. Pour permettre la fonction de déplacement, on engrave dans la partie supérieure du piston un disque de PTFE (polytétrafluoroéthylÚne), sur lequel va glisser une plaque en acier dont la surface de contact avec le PTFE alvéolé ou non et graissé est en général en acier inoxydable. Cette plaque d'acier est fixée sur son support par collage, vissage ou soudage[7].

Les appareils peuvent ĂȘtre munis d’un dispositif de guidage qui autorise le glissement dans toutes les directions (appareil multidirectionnel) ou dans une seule direction (appareil unidirectionnel).

Ils peuvent ĂȘtre ancrĂ©s soit par simple frottement avec la structure, ou par une boulonnerie et des pattes de scellement. Ces ancrages devraient ĂȘtre disposĂ©s de maniĂšre Ă  permettre en principe le dĂ©montage de l'appareil.

Typologie des appareils Ă  pot

Les appareils se diffĂ©rencient essentiellement par leur type de guidage qui peut ĂȘtre central ou latĂ©ral.

Le guidage central peut ĂȘtre obtenu par une clavette centrale fixĂ©e au piston par boulons Ă  serrage ou par soudage, ou bien par usinage de la plaque de glissement et engravure dans le piston.

Le guidage latĂ©ral peut ĂȘtre obtenu par des plaques latĂ©rales boulonnĂ©es, soudĂ©es ou usinĂ©es dans la masse.

  • avec plaque de glissement, sans guidage (multidirectionnel).
    avec plaque de glissement, sans guidage (multidirectionnel).
  • avec plaque de glissement et guidage central (unidirectionnel).
    avec plaque de glissement et guidage central (unidirectionnel).
  • avec plaque de glissement et guidage latĂ©ral.
    avec plaque de glissement et guidage latéral.

DĂ©sordres et dysfonctionnements

Appareil d'appui Ă  pot - Viaduc de Briare - Loiret. Noter les jupes de protection (en noir) pour Ă©viter la corrosion des piĂšces

Protection contre la corrosion du métal

Une dégradation de la peinture contre la corrosion du métal est le principal désordre rencontré. Elle est mesurée à l'aide d'appareil adapté (ElcomÚtre ou équivalent). En fonction de l'état de la protection, on peut prévoir, à terme une réfection de la peinture de protection[30].

Il est trÚs rare de rencontrer des parties métalliques fissurées.

Extrusion du coussin de caoutchouc

La rotation en service de l'appareil d'appui doit rĂ©guliĂšrement ĂȘtre mesurĂ©e, car en cas de dysfonctionnement, le coussin de caoutchouc peut sortir du pot et entraĂźner une dĂ©nivellation du tablier[30]. Les causes possibles sont :

  • la conception du produit (dĂ©faut du joint anti-extrusion entre le piston et la virole),
  • un problĂšme de pose,
  • des mouvements anormaux de la structure.
  • le dĂ©collement des appuis

Corrosion de la plaque de glissement

La plaque mĂ©tallique et celle en PTFE peuvent s’user et dĂšs lors limiter voire empĂȘcher tout glissement de la structure. Des dĂ©collement de la partie en acier inoxydable ou en PTFE peuvent Ă©galement ĂȘtre observĂ©s[31].

Choix entre élastomÚre fretté et pot

L'appareil d'appui en élastomÚre fretté est adapté pour des réactions d'appui limitées à 12 MN, calculées à l'état limite ultime (ELU). Cette valeur correspond à des dimensions en plan de l'ordre de 700 x 700 mm. Au-delà de 20 MN, les appareils d'appui à pot sont préférables car ils limitent l'encombrement du dispositif. Entre ces deux valeurs il est possible de conserver des appuis en élastomÚre, soit en augmentant les dimensions jusqu'à 900 x 900 mm pour les grands ouvrages, soit en accolant deux appareils d'appui plus petits[1].

Cette derniĂšre solution n'est facile Ă  mettre en Ɠuvre que pour les ponts en caisson et les ponts Ă  dalle en bĂ©ton pour des raisons d'encombrement de l'appareil d'appui. Elle est difficilement envisageable pour les ponts Ă  poutres (mixtes ou en bĂ©ton prĂ©contraint)[1].

Par contre, en cas de rotations sur appui importantes, l'appareil en élastomÚre peut convenir, mais il faut souvent augmenter exagérément l'épaisseur d'élastomÚre, ce qui pose d'autres problÚmes. Au niveau des déplacements horizontaux, les systÚmes de glissement des Appareils à pot offrent une meilleure qualité et donc une meilleure durabilité : c'est donc le critÚre du déplacement qui va influer sur le choix[1].

Les contraintes de fabrications (dimensions des presses principalement) font que les plus grandes dimensions des appareils en élastomÚre sont limitées, à l'heure actuelle, à environ 1000 x 1000 x 300 mm pour les fabrications françaises et 1200 x 1200 x 300 mm à l'étranger (on peut atteindre parfois 1200 x 1200 x 300 mm)[1].

En zone sismique, mĂȘme pour de fortes descentes de charges, il est prĂ©fĂ©rable de prĂ©voir des appareils en Ă©lastomĂšre frettĂ©. En effet, en l'absence de point fixe, et compte tenu de la souplesse qu'ils apportent, le comportement global de l'ouvrage sous sĂ©isme d'amplitude modĂ©rĂ© est meilleur. Sous fort sĂ©isme, ils se dĂ©chireront, et leur remplacement sera moins coĂ»teux que s'il s'agit d’appareils Ă  pot[1].

Normalisation

En Europe

La normalisation des appareils d'appui a été engagée au niveau européen à la suite de la Directive sur les Produits de la Construction en date du [32], qui fait partie des Directives dite nouvelle approche[33].

Le but de ces directives "nouvelle approche" Ă©tait de supprimer les barriĂšres techniques dans le domaine de la construction. Dans le ce cadre les ouvrages doivent satisfaire aux six exigences essentielles (Essential Requirements ou ERs)[34] :

  • RĂ©sistance mĂ©canique et stabilitĂ©,
  • SĂ©curitĂ© en cas d’incendie,
  • HygiĂšne, santĂ© et environnement,
  • SĂ©curitĂ© d’utilisation,
  • Protection contre le bruit,
  • Économie d’énergie et isolation thermique.

Les normes europĂ©ennes sont adoptĂ©es Ă  la majoritĂ© pondĂ©rĂ©e, c’est-Ă -dire qu’au moins 71 % des votes exprimĂ©s (abstentions exclues) sont en faveur du texte. Elles sont obligatoirement reprises dans la collection nationale des pays membres qui doivent Ă©liminer dans leurs normes toutes les dispositions contradictoires.

Le domaine d'application de la norme NF EN 1337 « appareils d'appui structuraux » est trÚs général et concerne aussi bien le bùtiment que toutes structures de génie civil, dont les ponts et viaducs[34].:

Code Nom Date d'adoption Date de publication
NF EN
en France
EN 1337-1Indications générales
EN 1337-2ÉlĂ©ments glissants
EN 1337-3Appareils d'appui en Ă©lastomĂšre09/03/2005[35]01/09/2005[35]
EN 1337-4Appareils d'appui Ă  rouleau07/04/2004 [36]01/12/2004[36]
EN 1337-5Appareils d'appui Ă  pot d'Ă©lastomĂšre09/03/2005[37]01/09/2005[37]
EN 1337-6Appareils d'appui Ă  balancier07/04/2004[38]01/02/2005[38]
EN 1337-7Appareils d'appui sphériques et cylindriques17/03/2004[39]01/12/2004[39]
EN 1337-8appareils d'appui guidés et bloqués10/10/2007[40]
EN 1337-9Protection contre la corrosion
EN 1337-10Inspection et entretien
EN 1337-11Transport, stockage et installation

Notes

  1. Appareils d’appui en Ă©lastomĂšre frettĂ© – Guide SETRA (2007), p 6
  2. A.V. Magny, « La construction en béton armé: Théorie et pratique (1914) », (consulté le )
  3. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 61
  4. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 62
  5. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 15
  6. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 17
  7. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 19
  8. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 22
  9. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 23
  10. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 63
  11. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 64
  12. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 65
  13. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 44
  14. (en) Charles Edward Reynolds,James Cyril Steedman,A. J. Threlfall, « Reynolds's reinforced concrete designer's handbook », Taylor and Francis, (consulté le )
  15. (en) Highway agency (UK), « Technical Memorandum (Bridges) - Rules for the Design and Use of Freyssinet Concrete Hinges in Highway Structures », (consulté le )
  16. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 14
  17. M. Fragnet (ASSEPO), « Le marquage dans les équipements des ponts », (consulté le ), dia 16
  18. Neoprene in bridge bearing pads (1990), p 6
  19. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 16
  20. Appareils d’appui en Ă©lastomĂšre frettĂ© – Guide SETRA (2007), p 15
  21. Norme NF EN 1337-3, § 3.1
  22. Appareils d’appui en Ă©lastomĂšre frettĂ© – Guide SETRA (2007), p 10
  23. Appareils d’appui en Ă©lastomĂšre frettĂ© – Guide SETRA (2007), p 11
  24. Appareils d’appui en Ă©lastomĂšre frettĂ© – Guide SETRA (2007), p 12
  25. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 32
  26. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 33
  27. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 34
  28. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 37
  29. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 20
  30. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 38
  31. Ouvrages d’art - Fascicule 13– Appareils d’appuis (2002), p 40
  32. « Directive 89/106/CEE du Conseil du 21 dĂ©cembre 1988 relative au rapprochement des dispositions lĂ©gislatives, rĂ©glementaires et administratives des États membres concernant les produits de construction », sur site d’accĂšs au droit de la CCE, (consultĂ© le )
  33. « La directive « nouvelle approche » », sur CCI de Moselle (consulté le )
  34. M. Fragnet (ASSEPO), « Le marquage dans les équipements des ponts », (consulté le )
  35. « EN 1337-3 - Appareils d'appuis structuraux - Partie 3 : Appareils d'appui en élastomÚre », sur Réglementation européenne des produits de la construction (consulté le )
  36. « EN 1337-4 - Appareils d'appuis structuraux - Partie 4 : Appareils d'appuis à rouleau », sur Réglementation européenne des produits de la construction (consulté le )
  37. « EN 1337-5 - Appareils d'appuis structuraux - Partie 5 : Appareils d'appui à pots », sur Réglementation européenne des produits de la construction (consulté le )
  38. « EN 1337-6 - Appareils d'appuis structuraux - Partie 6 : Appareils d'appui à balanciers », sur Réglementation européenne des produits de la construction (consulté le )
  39. « EN 1337-7 - Appareils d'appuis structuraux - Partie 7 : Appareils d'appui cylindriques et sphériques comportant du PTFE », sur Réglementation européenne des produits de la construction (consulté le )
  40. « EN 1337-8 - Appareils d'appuis structuraux - Partie 7 : Appareils d'appui cylindriques et sphériques comportant du PTFE », sur Réglementation européenne des produits de la construction (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

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