Alphonse de Bourbon (1907-1938)
Le prince Alphonse, prince des Asturies, généralement désigné sous le nom d’Alphonse de Bourbon[alpha 1], né le au palais royal de Madrid et mort le au Gerland Hospital de Miami, est un prince espagnol de la maison de Bourbon.
Titre
Héritier présomptif du trône d’Espagne
–
(23 ans, 11 mois et 4 jours)
Prédécesseur | Infant Alphonse |
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Successeur |
Monarchie abolie Juan Carlos, prince d’Espagne (indirectement) |
Titulature |
Prince des Asturies « Comte de Covadonga, infant d’Espagne » |
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Dynastie | Maison de Bourbon-Anjou |
Nom de naissance | Alfonso PĂo Cristino Eduardo Francisco Guillermo Carlos Enrique Eugenio Fernando Antonio Venancio de BorbĂłn y Battenberg |
Naissance |
Madrid (Espagne) |
Décès |
Miami (États-Unis) |
Sépulture | Panthéon des Infants du monastère Saint-Laurent-de-l’Escurial |
Père | Alphonse XIII, roi d’Espagne |
Mère | Princesse Victoire-Eugénie de Battenberg |
Conjoints |
Edelmira Sampedro Robato (1933-1937) Marta Rocafort Altuzarra (1937-1938) |
Religion | Catholicisme romain |
Fils aîné du roi Alphonse XIII, titré dès sa naissance prince des Asturies, en qualité d’héritier du trône, il perd sa position à la suite la proclamation de la République, en . Désirant contracter une union « inégale », il renonce à ses droits sur la Couronne espagnole pour lui et ses descendants éventuels et devient l’infant Alphonse, « comte de Covadonga » en .
Biographie
Enfance
En tant que fils premier nĂ© du roi Alphonse XIII (1886-1941) et de la reine, nĂ©e princesse Victoire-EugĂ©nie de Battenberg (1887-1969), Alphonse reçoit automatiquement la qualitĂ© de prince des Asturies Ă partir de sa naissance, le . En première ligne dans l’ordre de succession, il supplante son cousin germain, Alphonse de Bourbon (1901-1964), infant de grâce d’Espagne par le dĂ©cret royal du et hĂ©ritier prĂ©somptif de la Couronne espagnole depuis le dĂ©cès de sa mère la princesse MarĂa de las Mercedes (1880-1904), princesse des Asturies.
Ă€ l’occasion de son baptĂŞme, le , il est officiellement fait chevalier de l’ordre de la Toison d’or et de celui de Charles III (avec collier) par son père le roi Alphonse XIII, qui assure la grande maĂ®trise de ces deux ordres ; il reçoit les prĂ©noms d’Alfonso PĂo Cristino Eduardo Francisco Guillermo Carlos Enrique Eugenio Fernando Antonio Venancio[1].
Entre 1908 et 1914, la reine Victoire-Eugénie donne naissance à six autres enfants : l’infant Jacques (1908-1975), l’infante Béatrice (1909-2002), l’infant Ferdinand (mort-né en 1910), l’infante Marie-Christine (1911-1996), l’infant Juan (1913-1993), et l’infant Gonzalve (1914-1934).
Le prince des Asturies a une santé très fragile durant toute sa vie puisqu’il souffre d’hémophilie, une maladie génétique qui a affecté des descendants de la reine Victoria. Les crises entraînées par la maladie font qu’il n’obtient pas une formation suffisante pour devenir un jour roi ; en outre, il connaît des difficultés à assurer les fonctions publiques que requiert la position d’héritier du trône.
Le jour suivant la proclamation de la Seconde République espagnole, le , il part avec sa famille vers l’exil. Ne pouvant marcher en raison des crises qui l’affligent, le prince doit être aidé pour quitter le palais royal de Madrid. Aux côtés de sa mère et de la plupart de ses frères et sœurs, il quitte le pays en train pour rejoindre la France.
Renonciation et mariages
Alors en convalescence et en traitement dans une clinique suisse, le prince des Asturies tombe amoureux d’une Cubaine aux origines espagnoles, Edelmira Sampedro Robato (1906-1994). Celle-ci n’étant pas membre d’une famille souveraine, Alphonse, conformément à la pragmatique sanction de 1776 sur les unions inégales, doit abandonner ses droits à la Couronne pour l'épouser.
Ainsi, dans une lettre rédigée le , il renonce pour lui et son éventuelle descendance au trône d’Espagne ; il prend le titre de courtoisie de « comte de Covadonga ».
Dix jours plus tard, le 21 juin, l’infant Alphonse épouse doña Edelmira en l’église du Sacré-Cœur d’Ouchy, près de Lausanne. Née à Sagua La Grande le , celle qui devient la « comtesse de Covadonga » est la fille de Pablo Sampedro y Ocejo, propriétaire d’une plantation de cannes à sucre, et d’Edelmira Robato y Turo, d’origine asturienne. Sans descendance, le couple divorce le à La Havane[alpha 2], mais non reconnue en Espagne[3].
En secondes noces, Alphonse contracte le 3 juillet suivant une union civile à l’ambassade d’Espagne à La Havane avec Marta Rocafort y Altuzarra (1913-1993), mannequin de haute couture également de nationalité cubaine, fille du Dr Blas Manuel Rocafort y González, odontologue, et de Rogelia Altuzarra y Carbonell. Sans postérité, les époux se séparent à La Havane le [1] - [3].
Le décès du prétendant légitimiste et carliste, Alphonse-Charles de Bourbon (1849-1936), « duc de San Jaime », survenu le à Vienne, fait du roi Alphonse XIII l’aîné agnatique des Capétiens et le chef de la maison de Bourbon. Ainsi, pour les légitimistes français, l’ancien souverain devient ipso facto « chef de la maison de France » et prétendant au trône de France. La renonciation espagnole du prince des Asturies en 1933 — à supposer qu’elle fût valable (non seulement elle ne fut jamais officialisée, mais en outre le prince la récusa par la suite[4]) — ne s'appliquant pas à la France, Alphonse et son épouse Edelmira, « comte » et « comtesse de Covadonga », sont reconnus par les légitimistes comme le « dauphin de France » et la « dauphine de France »[alpha 3].
Officiellement, le « comte de Covadonga » n’a pas de descendants issus de ses deux mariages. Toutefois, un certain Leon Shafferman (1932-2012), né à Lausanne et dit Alfonso de Bourbon (en), a prétendu être le fils pré-marital d’Alphonse et d’Edelmira[6].
Mort et sépultures
Le 6 septembre 1938, à Miami, la voiture d'Alphonse, qui a fait une embardée pour éviter un camion, s'écrase contre une cabine téléphonique. Bien que l'accident ait été mineur et ses blessures superficielles, Alphonse fait néanmoins une hémorragie interne à cause de son hémophilie et meurt au Gerland Hospital, à l'âge de 31 ans.
Originellement inhumé au Woodlawn Park Cemetery and Mausoleum (en) de Miami, il est rapatrié en Espagne le 25 avril 1985, sur ordre de son neveu Juan Carlos Ier. Sa dépouille repose désormais au panthéon des Infants du monastère Saint-Laurent-de-l’Escurial auprès de sa mère, la reine Victoire-Eugénie, et de ses frères, les infants Jacques et Gonzalve[1] ainsi que le comte de Barcelone.
Titres et honneurs
Indirecte |
Son Altesse Royale Su Alteza Real |
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Alternative | Monseigneur |
Titulature
- — : S.A.R. le prince des Asturies
- — : « S.A.R. le prince des Asturies »
- — : « S.A.R. le comte de Covadonga »
Premier né du couple royal espagnol, le prince Alphonse reçoit à sa naissance la dignité de prince des Asturies en tant qu’héritier de la Couronne[1] - [3], et ce en conformité avec la constitution espagnole de 1876, qui traite notamment de la succession pour le trône à l’article 60 du septième titre (de la succession à la Couronne).
Le , la République est proclamée ; le roi et sa famille sont contraints à quitter le pays[7]. Alors qu’Alphonse XIII se trouve en exil, les titres octroyés sous la Deuxième Restauration sont rendus caducs par le nouveau régime. D’ailleurs, ceux du prince Alphonse n’y échappent pas : ils deviennent comme les autres irréguliers et illégaux puisqu’il n’existe plus de fons honorum garantissant leur pérennité.
À Lausanne, le , le prince Alphonse renonce à ses droits sur le trône d’Espagne afin de pouvoir contracter une alliance avec une roturière cubaine en application de la pragmatique sanction prise par Charles III en 1776, qui prohibe ce type d’union[1] - [8]. En outre, le prince reçoit d’Alphonse XIII le titre de « comte de Covadonga » ; il ne devient alors qu’un simple membre de la famille royale, relégué à la dignité d’ « infant d’Espagne »[3] - [9].
Après la renonciation de Jacques, le , un autre frère cadet d’Alphonse, l’infant Juan (1913-1993), devient l’héritier dynastique d’Alphonse XIII et prend conséquemment le titre de courtoisie de « prince des Asturies » ; il lui succède en comme prétendant au trône et renonce en 1977 à ses prétentions dynastiques en faveur de son fils Juan Carlos[7].
Honneurs espagnols
Toutes les décorations espagnoles que le prince Alphonse reçoit émanent de son père Alphonse XIII ; elles sont octroyées par le biais de différents décrets royaux réguliers.
Chevalier grand collier de l’ordre de la Toison d’or ()[10] | |
Chevalier grand collier de l’ordre royal et distingué de Charles III ()[10] | |
Chevalier grand-croix de l’ordre royal d’Isabelle la Catholique ()[10] | |
Grand commandeur de Montalbán de l’ordre de Saint-Jacques ()[11] | |
Chevalier grand collier de l’ordre royal d’Isabelle la Catholique ()[12] |
Honneurs Ă©trangers
En tant qu’héritier de la monarchie espagnole, le prince des Asturies est également distingué par des souverains étrangers :
- au royaume d’Italie, par Victor-Emmanuel III, en 1924 :
- chevalier de l’ordre suprême de la Très Sainte Annonciade ;
- chevalier grand-croix de l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare ;
- chevalier grand-croix de l’ordre de la Couronne d’Italie ;
- au royaume de Suède, par Gustave V : chevalier de l’ordre du Séraphin () ;
- au royaume de Danemark, par Christian X : chevalier de l’ordre de l’Éléphant ()[13].
Armes
Entre 1907 et 1931, comme prince des Asturies, le prince Alphonse détient des armes lui étant propres, généralement timbrées d’une couronne princière et entourées par le collier de l’ordre de la Toison d’or[14].
Blasonnement :
Coupé de deux : en I, parti de trois : en 1, d’or à quatre pals de gueules, en 2, écartelé en sautoir d’or aux quatre pals de gueules et d’argent à l’aigle de sable, en 3, de gueules à la fasce d’argent et en 4, d’azur semé de fleurs de lys d’or à la bordure componée d’argent et de gueules ; en II, parti d’or à six fleurs de lys d’azur posées 3, 2 et 1 et d’or à six tourteaux mis en orle, cinq de gueules, celui en chef d’azur chargé de trois fleurs de lys d’or ; en III, parti bandé d’or et d’azur de six pièces, à la bordure de gueules et de sable, au lion d’or, armé et lampassé de gueules ; enté en pointe parti d’or, au lion de sable, armé et lampassé de gueules et d’argent à l’aigle éployé de gueules, membré et becqué d’or ; sur-le-tout, écartelé en 1 et 4, de gueules au château d’or ouvert et ajouré d’azur et en 2 et 3 d’argent au lion de gueules armé, lampassé et couronné d’or, enté en pointe du sur-le-tout d’argent à une pomme grenade de gueules, tigée et feuilleté de sinople ; sur-le-tout-du-tout d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules. |
Ascendance
32. Charles IV, roi d’Espagne | |||||||||||||||||||
16. Infant François-de-Paule d’Espagne | |||||||||||||||||||
33. Princesse Marie-Louise de Parme | |||||||||||||||||||
8. Infant François-d’Assise, duc de Cadix | |||||||||||||||||||
34. François Ier, roi des Deux-Siciles | |||||||||||||||||||
17. Princesse Louise-Charlotte des Deux-Siciles | |||||||||||||||||||
35. Infante Marie-Isabelle d’Espagne | |||||||||||||||||||
4. Alphonse XII, roi d’Espagne | |||||||||||||||||||
36. Charles IV, roi d’Espagne (32) | |||||||||||||||||||
18. Ferdinand VII, roi d’Espagne | |||||||||||||||||||
37. Princesse Marie-Louise de Parme (33) | |||||||||||||||||||
9. Isabelle II, reine d’Espagne | |||||||||||||||||||
38. François Ier, roi des Deux-Siciles (34) | |||||||||||||||||||
19. Princesse Marie-Christine des Deux-Siciles | |||||||||||||||||||
39. Infante Marie-Isabelle d’Espagne (35) | |||||||||||||||||||
2. Alphonse XIII, roi d’Espagne | |||||||||||||||||||
40. LĂ©opold II, empereur du Saint-Empire | |||||||||||||||||||
20. Archiduc Charles-Louis, duc de Teschen | |||||||||||||||||||
41. Infante Marie-Louise d’Espagne | |||||||||||||||||||
10. Archiduc Charles-Ferdinand, duc de Teschen | |||||||||||||||||||
42. Frédéric-Guillaume, duc de Nassau | |||||||||||||||||||
21. Princesse Henriette de Nassau | |||||||||||||||||||
43. Burgravine Louise-Isabelle de Kirchberg | |||||||||||||||||||
5. Archiduchesse Marie-Christine d’Autriche | |||||||||||||||||||
44. LĂ©opold II, empereur du Saint-Empire (40) | |||||||||||||||||||
22. Archiduc Joseph, palatin de Hongrie | |||||||||||||||||||
45. Infante Marie-Louise d’Espagne (41) | |||||||||||||||||||
11. Archiduchesse Élisabeth d’Autriche | |||||||||||||||||||
46. Duc Louis-Frédéric de Wurtemberg | |||||||||||||||||||
23. Duchesse Dorothée de Wurtemberg | |||||||||||||||||||
47. Princesse Henriette de Nassau-Weilbourg | |||||||||||||||||||
1. Alphonse, prince des Asturies | |||||||||||||||||||
48. Louis Ier, grand-duc de Hesse | |||||||||||||||||||
24. Louis II, grand-duc de Hesse | |||||||||||||||||||
49. Princesse Louise de Hesse-Darmstadt | |||||||||||||||||||
12. Prince Alexandre de Hesse et du Rhin | |||||||||||||||||||
50. Charles-Louis, prince héréditaire de Bade | |||||||||||||||||||
25. Princesse Wilhelmine de Bade | |||||||||||||||||||
51. Princesse Amélie de Hesse-Darmstadt | |||||||||||||||||||
6. Prince Henri de Battenberg | |||||||||||||||||||
52. Friedrich Karl Emanuel Hauke | |||||||||||||||||||
26. Comte Maurycy Hauke | |||||||||||||||||||
53. Maria Salomé Schweppenhäuser | |||||||||||||||||||
13. Comtesse Julia Hauke | |||||||||||||||||||
54. Franz Leopold Lafontaine | |||||||||||||||||||
27. Sophie Lafontaine | |||||||||||||||||||
55. Theresia de Cornelly | |||||||||||||||||||
3. Princesse Victoire-Eugénie de Battenberg | |||||||||||||||||||
56. François, duc de Saxe-Cobourg-Saalfeld | |||||||||||||||||||
28. Ernest Ier duc de Saxe-Cobourg et Gotha | |||||||||||||||||||
57. Comtesse Augusta Reuss d’Ebersdorf | |||||||||||||||||||
14. Prince Albert de Saxe-Cobourg et Gotha | |||||||||||||||||||
58. Auguste, duc de Saxe-Gotha-Altenbourg | |||||||||||||||||||
29. Princesse Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg | |||||||||||||||||||
59. Duchesse Louise-Charlotte de Mecklembourg-Schwerin | |||||||||||||||||||
7. Princesse BĂ©atrice du Royaume-Uni | |||||||||||||||||||
60. George III, roi du Royaume-Uni | |||||||||||||||||||
30. Prince Édouard-Auguste, duc de Kent | |||||||||||||||||||
61. Princesse Charlotte de Mecklembourg | |||||||||||||||||||
15. Victoria, reine du Royaume-Uni | |||||||||||||||||||
62. François, duc de Saxe-Cobourg-Saalfeld (56) | |||||||||||||||||||
31. Princesse Victoire de Saxe-Cobourg-Saalfeld | |||||||||||||||||||
63. Comtesse Augusta Reuss d’Ebersdorf (57) | |||||||||||||||||||
Bibliographie
- Paul Watrin, « Décès de Monseigneur le dauphin Alphonse de France (dit comte de Covadonga) », La Science historique : Bulletin de la Société archéologique de France, t. XXXVI,‎ , p. 45-47 (OCLC 1765201, BNF 31625350).
- (es) JosĂ© MarĂa Zavala, El BorbĂłn de cristal : la increĂble historia del PrĂncipe de Asturias, Barcelone, Altera, , 299 p. (ISBN 978-84-96840-87-4 et 84-96840-87-5)
- (es) Luis Español Bouche, Nuevos y viejos problemas en la sucesiĂłn de la Corona Española : pragmática de Carlos III sobre matrimonios desiguales, derechos a la corona de los hijos naturales, necesidad de una ley de sucesiĂłn, Doña Teresa de Ballabriga, Madrid, Ediciones HidalguĂa, , 219 p. (ISBN 84-89851-13-1, lire en ligne)
- (es) Juan Balansó, Trio de Principes, Barcelone, Plaza & Janes, coll. « Asi fue : la historia rescatada » (no 2), (1re éd. 1995), 240 p. (ISBN 84-01-53000-8)
Notes et références
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Alfonso, Prince of Asturias (1907–1938) » (voir la liste des auteurs).
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Alfonso de Borbón y Battenberg » (voir la liste des auteurs).
Notes
- La construction de l’appellation francophone du prince s’appuie sur son identitĂ© enregistrĂ©e au registre d’état civil spĂ©cial de la famille royale, le Registro del Estado Civil de la Familia Real de España ; il y est inscrit en tant qu’Alfonso PĂo Cristino Eduardo Francisco Guillermo Carlos Enrique Eugenio Fernando Antonio Venancio de BorbĂłn y Battenberg[1].
En langue française, la traduction complète et équivalente de son identité espagnole est celle d’Alphonse Pie Christian Édouard François Guillaume Charles Henri Eugène Ferdinand Antoine Venance de Bourbon[2]. La transformation du patronyme original en « de Bourbon et Battenberg » est également attestée dans d’autres sources[3]. - Aux yeux de l’Église catholique et donc à ceux des légitimistes, doña Edelmira, appelée Édelmire de Bourbon, continue d’être l’épouse, puis la veuve d’Alphonse ; elle reste la seule « comtesse de Covadonga » possible[1].
- En 1936, la revue La Science historique signale[5] : « leur fils aîné, Alphonse également, est dauphin et sa femme Edelmire Sampedro-Ocejo est Dauphine ».
Références
- (es) JosĂ© Luis Sampedro Escolar, « La Descendencia de don Alfonso XIII », dans Real Academia Matritense de Heráldica y GenealogĂa, Anales de la Real Academia Matritense de Heráldica y GenealogĂa, vol. I, Madrid, La Academia, , 298 p. (ISSN 1133-1240, lire en ligne), p. 70, 71
- Domingos de Araújo Affonso, Hubert Cuny, Simon Konarski, Alberto de Mestas et Hervé Pinoteau, Le Sang de Louis XIV, vol. I, Braga, Cruz e Ca, 1961/1962, 519 p. (BNF 33165513, lire en ligne), p. 104
- Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN 2-9507974-3-1), p. 411
- BalansĂł 1997, p. 69-70.
- Paul Watrin, « Alphonse I, roi de France », La Science historique : bulletin de la Société archéologique de France, t. XXXII,‎ , p. 118 (OCLC 1765201, BNF 31625350).
- (es) Eduardo Santana, « Muere atropellado por un camión Alfonso de Bourbon, un supuesto familiar del Rey », ABC,‎ (lire en ligne)
- Laurence Debray, Juan Carlos d’Espagne, Paris, éditions Perrin, , 378 p. (ISBN 978-2-262-04246-2 et 2-262-04246-2, lire en ligne), p. 2, 3, 5
- Español Bouche 1999, p. 73, 74
- (es) Carlos Robles do Campo, « Los Infantes de España tras la derogaciĂłn de la Ley Sálica (1830) », dans Real Academia Matritense de Heráldica y GenealogĂa, Anales de la Real Academia Matritense de Heráldica y GenealogĂa, vol. XII, Madrid, La Academia, , 451 p. (ISSN 1133-1240), p. 368
- (es) « Real decreto disponiendo que el PrĂncipe reciĂ©n nacido sea condecorado con el Collar de la Insigne Orden del ToisĂłn de Oro y el de la Real y distinguida Orden de Carlos III y con la Gran Cruz de la de Isabel la CatĂłlica », Gaceta de Madrid,‎ (lire en ligne)
- (es) « Real decreto nombrando para la dignidad de Comendador Mayor de Montalbán, vacante en la Orden de Santiago, a S. A. Real el SerenĂsimo Señor PrĂncipe de Asturias, Frey Don Alfonso de BorbĂłn y Battenberg, dignidad de Trece de la misma Orden », Gaceta de Madrid,‎ (lire en ligne)
- (es) « Real decreto agraciando con el Collar de la Real Orden de Isabel la Católica a Su Alteza Real Don Alfonso de Borbón, Principe de Asturias », Gaceta de Madrid,‎ (lire en ligne)
- (da) Jørgen Pedersen, Riddere af Elefantordenen 1559-2009, Ostende, Syddansk Universitetsforlag, coll. « University of Southern Denmark Studies in History and Social Sciences » (no 384), , 472 p. (ISBN 978-87-7674-434-2)
- (es) Alfonso de Ceballos-Escalera y Gila, MarquĂ©s de la Floresta, « Las Armas del PrĂncipe de Asturias », dans Real Academia Matritense de Heráldica y GenealogĂa, Anales de la Real Academia Matritense de Heráldica y GenealogĂa, vol. I, Madrid, La Academia, , 298 p. (ISSN 1133-1240, lire en ligne), p. 19
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Généalogies des Bourbons d’Espagne sur le site Racines et histoire