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Aleurites moluccanus

Bancoulier

Aleurites moluccanus ou bancoulier est une espĂšce d'arbres de la famille des Euphorbiaceae, originaire de zones tropicales indo-malaisiennes et introduite il y a quelques millĂ©naires dans les Ăźles du Pacifique. Ces derniers siĂšcles, l’espĂšce a Ă©tĂ© mise en culture dans un grand nombre de pays tropicaux oĂč elle a pu se naturaliser[1].

En Nouvelle-CalĂ©donie, elle est nommĂ©e bancoulier en français, et kĂŒrĂŒĂŒ en XĂąrĂącĂčĂč, une des langues kanak[2]. À Tahiti, on l'appelle ti'a'iri, tutui, tutui ma'ohi ou tuitui. À La RĂ©union, l’espĂšce a Ă©tĂ© introduite juste aprĂšs son arrivĂ©e Ă  l’üle Maurice depuis l’Inde en 1759 par le comte d’Estang. Elle y est appelĂ©e bancoul(e), bancoulier[3] - [4]. Aux Antilles françaises oĂč elle a aussi Ă©tĂ© introduite, elle s’appelle noix de Bancoule, noix des Moluques, noix de Saint Domingue, noisette des Grands Fonds[5].

Elle est aussi appelée noyer des Moluques, noyer de bancoule, bancoule ou bancoulier.

Le noyer des Moluques est l'arbre officiel de l’État d'Hawaï.

La noix de bancoule broyĂ©e est utilisĂ©e comme condiment dans la cuisine indonĂ©sienne, malaisienne et hawaĂŻenne. L’huile de noix de bancoule est utilisĂ©e comme cosmĂ©tique. Dans toute son aire de distribution, toutes les parties de la plante (feuilles, graines, fleurs et Ă©corces) ont Ă©tĂ© utilisĂ©es en mĂ©decine traditionnelle.

Synonymes

Selon The Plant List[6] les synonymes sont:

  • Aleurites ambinux Pers.
  • Aleurites angustifolius Vieill. ex Guillaumin
  • Aleurites angustifolius Vieill.
  • Aleurites commutatus Geiseler
  • Aleurites cordifolius (Gaertn.) Steud.
  • Aleurites integrifolius Vieill. ex Guillaumin
  • Aleurites integrifolius Vieill.
  • Aleurites javanicus Gand.
  • Aleurites lanceolatus Blanco
  • Aleurites lobatus Blanco
  • Aleurites remyi Sherff
  • Aleurites trilobus J.R.Forst. & G.Forst.
  • Camerium moluccanum (L.) Kuntze
  • Camirium cordifolium Gaertn.
  • Camirium oleosum Reinw. ex Blume
  • Dryandra oleifera Lam.
  • Jatropha moluccana L.
  • Mallotus moluccanus (L.) MĂŒll.Arg.
  • Manihot moluccana (L.) Crantz
  • Ricinus dicoccus Roxb.
  • Rottlera moluccana (L.) Scheff.
  • Telopea perspicua Sol. ex Seem.

Étymologie

En 1805, Carl Ludwig Willdenow a dĂ©crit et nommĂ© l’espĂšce Aleurites moluccana[7] dans une rĂ©Ă©dition de Species plantarum oĂč Carl LinnĂ© l’avait introduite en 1735 sous le nom Jatropha moluccana[8].

L’épithĂšte spĂ©cifique moluccana fut corrigĂ©e en moluccanus car le nom de genre Aleurites est masculin.

Le nom de genre Aleurites est un emprunt au grec ancien áŒ„Î»Î”Ï…ÏÎżÎœ aleuron « farine » (de froment)[9].

L’épithĂšte spĂ©cifique moluccanus renvoie au toponyme latin Insulae Moluccae, les Moluques, un archipel situĂ© dans l’Est de l’IndonĂ©sie.

Le terme de bancoule est un emprunt à l'indonésien Bengkulu, nom d'une ville et province de Sumatra, par l'intermédiaire du hollandais benkoelen.

Description

Panicule de fleurs blanchĂątres

C'est un arbre Ă  feuilles persistantes, Ă  croissance rapide pouvant atteindre 20 m de haut, avec une Ă©corce gris-brun[10]. Les jeunes rameaux sont densĂ©ment pubĂ©rulents, d’un gris-brun puis presque glabres Ă  maturitĂ©. Les poils sont Ă©toilĂ©s. Le bois est jaune clair, mou et lisse[5].

Ses grandes feuilles peuvent avoir jusqu'Ă  23 cm de longueur. Elles ont une forme globalement ovale Ă  elliptique-lancĂ©olĂ©e, de 14–20 cm de long sur 7–17 cm de large, souvent 3-5 lobĂ©es, mais ont des bordures irrĂ©guliĂšrement dentĂ©es et/ou ondulĂ©es, avec 2 glandes adaxiales discoĂŻdes, et apex acuminĂ©. Elles sont portĂ©es par un pĂ©tiole de 6-12 (-22) cm de longueur[10] - [11]. L’arbre est reconnaissable par son feuillage gris verdĂątre argentĂ©, particuliĂšrement ornemental[1].

L'inflorescence est une panicule terminale, trÚs ramifiées, de petites fleurs blanchùtres, monoïque. Les fleurs mùles comportent des pétales oblongs-spatulés, blanc jaunùtre, à 15-20 étamines sur 4 rangs. Les fleurs femelles ont le calice et les pétales semblables à ceux des fleurs mùles et un ovaire densément pubérulent avec 2 styles.

Les fruits sont des drupes sphĂ©riques, charnues, qui mesurent environ 4–5 cm de diamĂštre et contiennent une ou deux graines. Ces graines sont olĂ©agineuses et peuvent contenir 60 % d'huile[11], appelĂ©e huile de bancoulier. On appelle ces fruits noix de bancoulier.

La floraison peut en gĂ©nĂ©ral avoir lieu toute l'annĂ©e, et des fleurs et des fruits de tous les stades de dĂ©veloppement peuvent ĂȘtre prĂ©sents sur un arbre. Les fruits ont besoin de 3 Ă  4 mois pour se dĂ©velopper et mĂ»rir. En Nouvelle-CalĂ©donie, la floraison et la fructification ont lieu tout le long de l'annĂ©e avec un pic entre dĂ©cembre et fĂ©vrier. Aux Petites Antilles, la floraison a lieu en septembre-dĂ©cembre puis fĂ©vrier-juin[5].

  • Reflets argentĂ©s d'Aleurites moluccanus (HawaĂŻ)
    Reflets argentés d'Aleurites moluccanus (Hawaï)
  • Groupe de bancouliers (Honolulu)
    Groupe de bancouliers (Honolulu)
  • Inflorescence
    Inflorescence

Distribution et habitat

Depuis l’antiquitĂ©, l’aire de rĂ©partition d’Aleurites moluccanus va de l’Inde Ă  la Chine, en passant par toute l’Asie du Sud-Est, jusqu’à la PolynĂ©sie et la Nouvelle-ZĂ©lande.

Important sur le plan culturel pour les PolynĂ©siens, l’arbre a Ă©tĂ© transportĂ© Ă  l’époque prĂ©historique dans l’Asie du Sud-Est et l’OcĂ©anie. Ces transferts anciens rendent difficile la distinction entre l'aire de rĂ©partition naturelle de l'espĂšce et les zones oĂč elle a Ă©tĂ© introduite par l'homme. L’espĂšce semble originaire des rĂ©gions indo-malaisiennes et avoir Ă©tĂ© introduite dans l’antiquitĂ© dans les Ăźles du Pacifique[1]. AprĂšs le XVIe siĂšcle, elle a Ă©tĂ© introduite en culture dans de nombreux pays tropicaux et subtropicaux avec au moins 700 mm de prĂ©cipitations et une saison sĂšche n’excĂ©dant pas cinq mois[12]. Mais elle est le plus prospĂšre dans les rĂ©gions recevant plus de 2 000 mm de prĂ©cipitations[1].

Il est devenu l’arbre national d’HawaĂŻ sous le nom de kukui. Il est trĂšs frĂ©quent dans les rues de Hong Kong. En Afrique, il est cultivĂ© Ă  petite Ă©chelle, par exemple en R.D. du Congo, en Tanzanie, en Ouganda, aux Comores, Ă  Madagascar et en Afrique du Sud (Kwazulu-Natal et Mpumalanga)[12]. Il est prĂ©sent au BrĂ©sil et dans de nombreuses Ăźles des CaraĂŻbes. Aux Antilles françaises, il est cultivĂ© çà et lĂ , et parfois persistant[5].

Il nécessite une humidité importante, et des températures tropicales, mais n'est guÚre exigeant sur la qualité du sol.

En Nouvelle-CalĂ©donie, il est prĂ©sent en forĂȘt mĂ©sophile humide plus ou moins secondarisĂ©es et dans les formations sclĂ©rophylles[2]. À La RĂ©union, le bancoule est naturalisĂ© dans plusieurs localitĂ©s de l'Ăźle et en particulier dans la forĂȘt de Saint-Philippe et Ă  Piton Saint-Leu. Il est prĂ©sent Ă  basse altitude souvent en bordure des ravines et en milieux forestiers perturbĂ©s. Aleurites moluccanus est une espĂšce classĂ©e comme potentiellement envahissante Ă  La RĂ©union[4].

Utilisations

À travers toute la PolynĂ©sie, le bancoulier est nommĂ© dans les langues locales par des termes dont la racine signifie « lumiĂšre » en raison de l’usage des graines et de l’huile qui en est tirĂ©e pour l’éclairage[1].

Noix de bancoule et huile de noix de bancoule

Le bancoulier (Aleurites moluccanus) est cultivĂ© dans les pays tropicaux pour sa noix, fortement laxative crue mais pouvant cependant ĂȘtre consommĂ©e grillĂ©e. Au Vanuatu, des noix de bancoulier d’un certain type, sont consommĂ©es sans effets toxiques apparents. L’analyse nutritionnelle de la graine Ă  l’intĂ©rieur de la coquille trĂšs dure donne[12]:

Analyse des graines de bancoulier (g pour 100 g)
ÉnergieEauProtĂ©inesLipidesGlucidesFibresCendres
2 675 kJ5-88-2260-627-182-33-4

De l’huile est obtenue en pressant l’amande (la graine) de la noix de bancoule avec un rendement de 42 %[13] Ă  60 %[14]. Cette huile est gĂ©nĂ©ralement appelĂ©e en français huile de noix de bancoule, mais on trouve aussi huile de kukui (d’aprĂšs le terme utilisĂ© Ă  HawaĂŻ et dans l’aire linguistique maori) ou candlenut oil en anglais mais en aucun cas huile de tung – celle-ci est extraite d’une autre espĂšce d’Aleurites : l’Aleurites fordii.

L’extraction par solvant de l’huile de noix de bancoule donne une huile jaune clair (densitĂ© 0,92 g·cm-3) alors que l’huile obtenue par pressage, donne une huile plus foncĂ©e.

L’huile de noix de bancoule contient 15 % d’acide olĂ©ique (C18:1, un omĂ©ga-9), 40 % d’acide linolĂ©ique (C18:2, un omĂ©ga-6), et 30 % d’acide alpha-linolĂ©nique (C13:3, un omĂ©ga-3) soit un taux Ă©levĂ© d’acides gras insaturĂ©s (85 %)[15].

L’analyse de cette huile tirĂ©e de noix de bancoule provenant de PolynĂ©sie (HawaĂŻ, Tonga) a donnĂ© des rĂ©sultats semblables[16]:

Acides gras (en %) de la noix de bancoule du Pacifique[16]
a. palmitiquea. stĂ©ariquea. olĂ©ique ω9a. linolĂ©ique ω6a. α-linolĂ©nique ω3
62-315-1840-4330-33

Les profils en acides gras sont semblables sur tous les spĂ©cimens et sont restĂ©s stables durant 10 ans.

Les noix de bancoule et l’huile qui en est extraite rancissent rapidement, en raison de l’insaturation des liaisons. Elles doivent ĂȘtre conservĂ©es au rĂ©frigĂ©rateur ou au congĂ©lateur.

La toxicité est attribuée à une toxalbumine semblables à celle du ricin commun.

L’huile de noix de bancoule ressemble Ă  l’huile de lin mais ses qualitĂ©s pour l’industrie de la peinture sont moindre. L’huile de noix de bancoule est fabriquĂ©e en Nouvelle-CalĂ©donie, HawaĂŻ, PolynĂ©sie, en Asie du Sud et en Chine ainsi que dans les CaraĂŻbes oĂč l’arbre a Ă©tĂ© introduit. Elle est utilisĂ©e dans la production de peinture, de rĂ©sine, de savon, de produits cosmĂ©tiques et en mĂ©decine traditionnelle.

Pendant des siĂšcles, l’huile a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour l’éclairage. On enfilait plusieurs amandes bien sĂšches sur une tige vĂ©gĂ©tale (nervure de feuille de cocotier, Ă©clat de bambou) fixĂ©e verticalement. AprĂšs avoir enflammĂ© l’amande supĂ©rieure, les amandes se consumaient les unes aprĂšs les autres, si rĂ©guliĂšrement qu’on pouvait les employer pour mesurer le temps durant la nuit[17]. À La RĂ©union, pendant la Grande Guerre, faute de pĂ©trole, les graines de bancoulier ont aussi servi Ă  l’éclairage. On utilisait une mĂšche de raphia et des graines sĂ©chĂ©es au soleil. Le bois servait Ă  la construction de barques[4]. L’huile de noix de bancoule est considĂ©rĂ©e comme un laxatif puissant.

Cosmétique

À HawaĂŻ, l’huile de noix de bancoule Ă©tait exportĂ©e au XIXe siĂšcle. RĂ©cemment, des produits de beautĂ© ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s Ă  partir de cette huile, appelĂ©e localement kukui nut oil[1]. Cette huile est rĂ©putĂ©e efficace contre l’eczĂ©ma, la peau sĂšche et le vieillissement de la peau.

En Nouvelle-CalĂ©donie, des flacons de 10 ml d’huile de noix de bancoule sont disponibles en ligne. L’huile calmante et rĂ©gĂ©nĂ©rante est rĂ©putĂ©e soulager les lĂ©sions eczĂ©mateuses sĂšches ou les plaques de psoriasis. Elle est aussi utilisĂ©e pour dĂ©mĂȘler les cheveux secs et abĂźmĂ©s. Elle entre dans des cosmĂ©tiques[n 1].

Teinture, tatouage

Dans la culture kanak en Nouvelle-CalĂ©donie, la teinture noire issue de la noix est utilisĂ©e pour enduire les sculptures de la grande case. Elle symbolise la protection des ancĂȘtres pour les guerriers et les danseurs qui s'en enduisent le corps[18] - [2].

En PolynĂ©sie, des teintures fabriquĂ©es Ă  partir de diverses parties de l'arbre Ă©taient utilisĂ©es pour teindre des vĂȘtements en tapa (Ă©corce vĂ©gĂ©tale battue), des pirogues et dans le tatouage[12].

Cuisine

Vers de bancoule en train de dégorger dans du coco rùpé

Les noix de bancoule sont utilisĂ©es dans la cuisine indonĂ©sienne ou malaisienne. Elles sont pilĂ©es ou broyĂ©es en une pĂąte avant d’ĂȘtre ajoutĂ©es aux currys, ragoĂ»ts et sauces pour agir comme exhausteur de goĂ»t et Ă©paississant[19]. En IndonĂ©sie, les tourteaux produit Ă  la suite d’un pressage sont consommĂ©s comme en-cas, appelĂ© dage kemiri.

Liste de plats indonĂ©siens pouvant contenir de la noix de bancoule comme condiment: Ayam bakar (poulet), Ayam goreng (poulet), Bumbu (mĂ©lange d’épices, pĂąte d’assaisonnement), Kepiting saus Padang (crabe sauce padang), Bogor laksa (soupe), Ikan bakar (poisson grillĂ©), Laksa (soupe de nouilles), Plecing kangkung (mets Ă©picĂ© de Lombok), Rawon (soupe noire) , Semur (ragoĂ»t de viande braisĂ©e), Sop saudara (soupe de bƓuf).

À HawaĂŻ, le poke qui Ă©tait mangĂ© par les premiers HawaĂŻens indigĂšnes Ă©tait constituĂ© de morceaux de poisson du rĂ©cif crus, fraĂźchement pĂȘchĂ©s, salĂ©s puis aromatisĂ©s avec des algues fraiches (limu) et des noix de bancoule broyĂ©es (inamona). Actuellement la sauce des poke recourt Ă  un grand choix d’assaisonnements : sauce de soja, huile de sĂ©same, mayonnaise, piments ou inamona (des noix de bancoule Ă©crasĂ©es et grillĂ©es)[20].

En Nouvelle-CalĂ©donie, les souches en dĂ©composition du bancoulier abritent des vers comestibles appelĂ©s « vers de bancoule ». Il s’agit d’Agrianome fairmairei, la larve d'une espĂšce d'insectes colĂ©optĂšres de la famille des Cerambycidae. Les larves peuvent atteindre cm de long sur cm de diamĂštre. Le vers de bancoule est comestible, Ă  l'exception de la tĂȘte[4]. Le fouillage et la consommation de ces vers donnent lieu Ă  une fĂȘte annuelle Ă  Farino, en Nouvelle-CalĂ©donie. Il est dĂ©gustĂ© aprĂšs l'avoir fait dĂ©gorger quelques jours dans de la noix de coco rĂąpĂ©e.

MĂ©decine traditionnelle

En IndonĂ©sie, la graine est utilisĂ©e comme drogue laxative, les noyaux sont utilisĂ©s en cataplasmes pour traiter les maux de tĂȘte, les fiĂšvres, les ulcĂšres, les articulations enflĂ©es et la constipation, l'Ă©corce est utilisĂ©e pour traiter la dysenterie, et les feuilles bouillies sont appliquĂ©es en extĂ©rieur pour traiter les maux de tĂȘte et la gonorrhĂ©e[12].

En Polynésie, toutes les parties de la plante (feuilles, graines, fleurs et écorces) ont été utilisées en médecine traditionnelle.

À La RĂ©union, les feuilles chauffĂ©es avec un fer Ă  repasser, sont appliquĂ©es sur les articulations rendues douloureuses par de l’arthrose. La noix Ă©tait recommandĂ©e pour l’estomac et les troubles intestinaux chez l’enfant, pour l'asthme, la mauvaise haleine, des lĂ©sions cutanĂ©es et des ulcĂšres, pour le ventre gonflĂ©[4].

Une grande prudence est recommandĂ©e pour l’usage en mĂ©decine traditionnelle de cette espĂšce dont toutes les parties sont toxiques[1].

Biogazole

L’étude des propriĂ©tĂ©s thermiques des esters mĂ©thyliques et Ă©thyliques de l’huile de noix de bancoule a montrĂ© que cette huile peut contribuer Ă  la production de biogazole[13].

Arbre

Le bancoulier est couramment plantĂ© le long des rues dans les villages et villes. C’est le cas dans les rues de Hong Kong oĂč il est utilisĂ© comme arbre d’alignement.

Lorsque le bois est disponible en abondance, il est utilisĂ© pour la sculpture et la fabrication de meubles, de petits ustensiles, objets d'artisanat et d'allumettes. Il convient Ă  la pĂąte Ă  papier[12]. En Nouvelle-CalĂ©donie, le bois est utilisĂ© pour fabriquer des charpentes[2]. C’est un bois trĂšs lĂ©ger, facile Ă  travailler qui a Ă©tĂ© utilisĂ© par les HawaĂŻens pour faire des canoĂ«s lĂ©gers mais Ă  vie courte[1].

  • Planches de bancoulier, Lombok, IndonĂ©sie
    Planches de bancoulier, Lombok, Indonésie
  • Plateaux, coupes en bois de bancoulier, Lombok
    Plateaux, coupes en bois de bancoulier, Lombok
  • Fabrication de plat Ă  fruits, Lombok
    Fabrication de plat Ă  fruits, Lombok
  • Artisanat en bancoulier, Lombok
    Artisanat en bancoulier, Lombok

Notes

  1. voir la publicité Huile de noix de bancoule 10 ml

Références

  1. Craig R. Elevitch, Harley I. Manner, « Aleurites moluccana (kukui), april 2006, Species Profiles for Pacific Island Agroforestry » (consulté le )
  2. Faune et Flore de Nouvelle-Calédonie Endemia.nc, « Aleurites moluccana (L.) Willd. » (consulté le )
  3. R. Antoine, JPM Brenan, G. Mangenot, Flore des Mascareignes, La RĂ©union, Maurice, Rodrigues, SURI, ORSTOM, KEW, , 118 p.
  4. Mi-aime-a-ou, « Aleurites moluccanus (L.) Willd, Bancoule, Bancoulier » (consulté le )
  5. Jacques Fournet, Flore illustrée des phanérogames de Guadeloupe et de Martinique, Gondwana éditions, Cirad,
    Tome 1 (ISBN 2-87614-489-1) ; Tome 2 (ISBN 2-87614-492-1).
  6. (en) Référence The Plant List : Aleurites moluccanus (L.) Willd (source : KewGarden WCSP)
  7. Carl von Linné, KL Willdenow, et al., Species plantarum :exhibentes plantas rite cognitas,..., Berolini :Impensis G.C. Nauk, (lire en ligne)
  8. Carl von Linné, Lars Salvius, Species plantarum :exhibentes plantas rite cognitas,..., Holmiae :Impensis Laurentii Salvii, (lire en ligne)
  9. Alain Rey (direction), Marianne Tomi, Tristan Hordé, Chantal Tanet, Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, Tomes I et II, Le Robert,
  10. (en) Référence Chinese Plant Names : Aleurites moluccana (Linn.) Willd.
  11. Juan-Alberto Rodriguez PĂ©rez, Flore exotique dans les Ăźles Canaries, Leon, Espagne, Editorial Everest, , 236 p. (ISBN 84-241-4668-9), p. 13
  12. PROTA, « Aleurites moluccanus (L.) Willd. » (consulté le )
  13. MĂĄrcia RP Cabral, Silvanice AL dos Santos et al., « Chemical composition and thermal properties of methyl and ethyl esters prepared from Aleurites moluccanus (L.) Willd (Euphorbiaceae) nut oil », Industrial Crops and Products, vol. 85,‎ , p. 109-116 (lire en ligne)
  14. Nik Norulaini, Rahmad Setia Budi, Anuar Omar, MD Zaidul, LS et Mohd Omar AK, « Major chemical constitents of candle nut oil extract using supercritical carbon dioxide », Malaysian Journal of Pharmaceutical Sciences, vol. 2, no 1,‎ , p. 61-72 (lire en ligne)
  15. Aswati Mindaryani, « Expoxidation of candlenut oil », 2010 International Conference on Chemistry and Chemical Engineering,‎ (lire en ligne)
  16. H. Ako, N. Kong, A. Brown, « Fatty acid proïŹles of kukui nut oils over timeand from different sources », Industrial Crops and Products, vol. 22,‎ , p. 169-174 (lire en ligne)
  17. PHYTO MAGAZINE N° 13, « Le bancoulier ou noyer des Moluques » (consulté le )
  18. Emmanuel Kasarhérou, Béalo Wedoye, Roger Boulay, Claire Merleau-Ponty, Guide des plantes du chemin kanak, Nouméa, Agence de développement de la culture kanak, , 77 p. (ISBN 9782909407760), p. 68-69
  19. Food Science, History and much more Culinary Lore, « What are Candlenuts In Southeast Asian Cooking? » (consulté le )
  20. Azlin Bloor, « Ahi Poke Recipe (Hawaiian Raw Tuna with Inamona) » (consulté le )

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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