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4e rĂ©giment de tirailleurs marocains

Le 4e Régiment de Tirailleurs Marocains ou (4e R.T.M.) est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française, appartenant à l'Armée d'Afrique.

4e régiment de tirailleurs marocains
Image illustrative de l’article 4e rĂ©giment de tirailleurs marocains
Insigne régimentaire du 4e Régiment de Tirailleurs Marocains

Création 1er janvier 1929
Dissolution 30 juin 1964
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment de tirailleurs
RĂŽle Infanterie
Ancienne dénomination 64e régiment de tirailleurs marocains
Devise En avant avec joie
Inscriptions
sur l’emblùme
Maroc 1925-1934
Abruzzes 1944
Garigliano 1944
Belfort 1944
Germersheim 1945
Indochine 1947-1954
Guerres Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
FourragĂšres Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918 avec olive aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1939-1945
DĂ©corations Croix de guerre 1939-1945
trois palmes
Mérite Militaire Chérifien
Commandant Colonel Barthélémy

En activité entre 1920 et 1964, le 4e R.T.M. se distingue durant la Seconde Guerre mondiale tout d'abord lors de la bataille de France en mai-, puis lors de la campagne d'Italie en 1944 (bataille du Monte Cassino) au sein du corps expéditionnaire français du général Juin et enfin lors des campagnes de France (libération de Belfort et poche de Colmar) et d'Allemagne de 1944 à 1945 ; il est cité trois fois à l'ordre de l'Armée au cours du conflit.

Création et différentes dénominations

Le 4e Régiment de Tirailleurs Marocains existait au début de la guerre 1914/18, il a participé à la bataille de Vimy dont il a pris le mont, mais faute de renfort fut décimé par l'armée allemande. Il a fallu attendre 1917, que les canadiens aprÚs d'ùpres batailles et beaucoup de tués et de blessés reprennent Vimy. Un monument dédié au 4e RTM exposé à l'entrée du mont Vimy retrace son épopée.

  • 64e rĂ©giment de tirailleurs marocains, crĂ©Ă© le .
  • renumĂ©rotation 4e rĂ©giment de tirailleurs marocains le par dĂ©cision ministĂ©rielle du .
  • Dissous en 1964, conversion 110e rĂ©giment d'infanterie motorisĂ©e.

Chefs de corps

Entre-deux-guerres

  • Lieutenant-colonel Gansily, de Ă 
  • Colonel Georges, de Ă 
  • Colonel Duffour, de Ă 
  • Colonel Dulac, d' Ă 
  • Colonel Dumesnil, d' Ă 
  • Colonel Beuajean, de Ă 
  • Colonel Groener, de Ă 
  • Colonel Bernard, de Ă 
  • Colonel Mellier, de Ă 

Seconde Guerre mondiale

  • Colonel Beucler, de Ă 
  • Lieutenant-colonel LesĂ©nĂ©chal, de Ă 
  • Colonel Bacque, de Ă 
  • Colonel Schmidt, de Ă 
  • Colonel Laparra, d' Ă 
  • Colonel Bridot, d' Ă 
  • Lieutenant-colonel Clair, de Ă  [1]

Guerre d'Indochine

  • Colonel Jay, de Ă 
  • Colonel Guigard, de Ă 
  • Colonel Berthelot, de Ă 
  • Colonel ChrĂ©tien, de Ă 

Forces Françaises en Allemagne

  • Colonel Turnier, d' Ă 
  • Colonel de la Brosse, de Ă 
  • Colonel Amarre, d' Ă 
  • Colonel Bicaise, d' Ă 
  • Colonel BarthĂ©lĂ©my, d' Ă  .

Historique du 4e régiment de tirailleurs marocains

Le 64e R.T.M. est formé en 1920, mais ses trois bataillons avaient servi pendant la PremiÚre Guerre mondiale. Levé à Sidi Ali le , le 8e Bataillon de Tirailleurs Marocains avait combattu, au sein du 1er R.M.T.M., à Verdun, en 1916 et 1917, ainsi que sur l'Aisne en 1918. Les 10e et 11e Bataillons de Tirailleurs Marocains, levés le , étaient en France, de à .

Le 4e R.T.M. a été créé le par changement de numéro.

Le , le 4e R.T.M. perd son 1er bataillon, muté au 6e R.T.M. et reçoit à la place le 2e bataillon de ce régiment.

Pacification du Maroc 1921-1932

Tunique de grande tenue de commandant du 4e RTM, de 1930-1931.

De 1929 à 1932, d'avril à octobre, le 4e R.T.M. participe aux opérations de pacification du Maroc, la guerre du Rif.

De 1921 à 1934, 109 officiers, sous-officiers et tirailleurs ont été tués.

Seconde Guerre mondiale

À la mobilisation de 1939, le 4e R.T.M. dĂ©barquĂ© Ă  Marseille est dirigĂ© vers Bourges, oĂč il reçoit matĂ©riel et armement[2].

Campagne de France 1940

En , le 4e R.T.M. prend position sur la Sarre, au sud-est de Forbach. Le , l'ennemi déclenche son offensive. Les Allemands, plusieurs fois repoussés, réussissent leur percée vers la Champagne. Le , le 4e R.T.M. assure, en deuxiÚme position, la défense du canal de l'Aisne à la Marne. Le dans la région de Reims, le 4e R.T.M., pris sous une attaque aérienne, subit de lourdes pertes. Les 15 et , 80 sous-officiers et tirailleurs sont tués.

À la fin de la campagne de France, le 4e R.T.M. n'existe plus en tant qu'unitĂ© combattante.

Pour sa conduite héroïque le régiment est cité à l'Ordre de l'Armée.

Le 4e R.T.M. est dissous au camp de La Courtine, son dépÎt de guerre continuant de fonctionner à Taza.

Afrique du Nord 1940-1943

Le 4e R.T.M. est reconstitué, le . L'armée américaine débarque en Afrique du Nord, le .

Campagne d'Italie (21 novembre 1943 - 22 août 1944)

Le 4e R.T.M. est intégré à la 2e division d'infanterie marocaine du général Dody qui fait partie du corps expéditionnaire français en Italie.

Le 4e R.T.M. part de Bizerte, le . Le convoi transportant les premiers éléments (colonel Laparra, 3e bataillon et détachement autos des 1er et 2e bataillons) arrive le 21 à 11 heures à Bagnoli. La deuxiÚme partie du régiment débarque le , les derniers éléments du régiment rejoignent l'ensemble trois jours aprÚs. Le , la montée en ligne commence.

Le , premiers engagements, sur les monts de Castelnuovo. Le , l'ennemi dĂ©clenche un coup de main sur le front de la 5e compagnie commandĂ©e par le capitaine Petit, il est arrĂȘtĂ© et refoulĂ© par une contre-attaque des tirailleurs. La bataille du mont Castelnuovo occasionne des pertes importantes au 4e R.T.M. (25 tuĂ©s, 34 blessĂ©s et 9 disparus).

Du au , une attaque en liaison avec le 7e R.T.A. est effectuée afin d'enlever les pentes nord du massif de Monna Casale.

À partir du mois de mars, le 4e R.T.M. est mis au repos, rĂ©pit bien mĂ©ritĂ© avant les grandes batailles qui se dessinent Ă  l'horizon.

La bataille du Garigliano, sous les ordres du général Juin, dont voici l'ordre du jour : "Une grande bataille dont le sort peut hùter la victoire définitive et la libération de notre patrie s'engage aujourd'hui. La lutte sera générale, implacable et poursuivie avec la derniÚre énergie. Appelés à l'honneur d'y porter nos couleurs, vous vaincrez, comme vous avez déjà vaincu, en pensant à la France martyre qui vous attend et vous regarde". Au soir du , tous les objectifs du régiment sont atteints, la région de Cantalupo est sous contrÎle des forces alliés, le 4e R.T.M. a atteint le mont Monte San Paolino. Les combats ont été trÚs durs, les corps à corps nombreux et les pertes sévÚres.

Le , la 2e D.I.M. défile dans Rome avec une délégation du 4e R.T.M. Le drapeau est porté par le lieutenant Montuis. La campagne d'Italie est terminée pour le 4e R.T.M. Elle a fait apparaßtre l'excellente qualité de l'outil forgé patiemment en Afrique du Nord, la valeur des hommes, Français et Marocains, leur bravoure, leur dévouement, leur camaraderie. Elle a abouti à de magnifiques victoires qui permirent à l'armée française de s'affirmer vis-à-vis des Alliés. Comme l'a écrit le général de Gaulle : "AprÚs Keren, Bir-Hakeim, le Fezzan, la Tunisie, la gloire de nos troupes d'Italie rendait sa chance à la France".

Campagne de France (26 août 1944 - 30 mars 1945)

La nouvelle du débarquement des forces alliées en Provence, le , est immédiatement connue et le 4e R.T.M., attend avec impatience de rejoindre. Le 4e R.T.M. quitte l'Italie, le à 18 heures, neuf mois aprÚs y avoir débarqué. Le débarquement du 4e R.T.M. au moyen de L.C.I. qui font la navette entre les Liberty Ships s'effectue dans la baie de Cavalaire et le golfe de Saint-Tropez, au cours de la nuit du 25 et de la matinée du , sans aucune difficulté.

Le , la 2e D.I.M. reçoit du gĂ©nĂ©ral De Lattre, commandant l'armĂ©e (B), l'ordre de faire mouvement vers l'Est. Briançon libĂ©rĂ©e par les FFI a Ă©tĂ© reprise par l'ennemi. À partir du , le dispositif d'attaque est progressivement mis en place. AprĂšs diverses batailles, le 4e R.T.M. renforcĂ© par des tabors, des FFI, a libĂ©rĂ© divers villages Ă  proximitĂ© de Briançon. Le , aprĂšs des combats trĂšs meurtriers, le 4e R.T.M. libĂšre la ville de Briançon.

Le régiment remonte du sud-est à l'est de la France, se heurtant à différents détachements ennemis.

Du au , en compagnie d'autres régiments, aprÚs de difficiles combats, la ville de Belfort est libérée par le 4e R.T.M. Le au matin, toute la population belfortaine émue et recueillie assiste, place de la République, à l'envoi des couleurs par le général Carpentier, commandant la 2e D.I.M.

AprÚs la libération de plusieurs villes d'Alsace, entre autres Masevaux, Lauw, Oberfeld, Willer et surtout Thann, le 2e bataillon du 4e R.T.M. est cité à l'ordre de la 1re armée.

Composition du 4e RTM[3]
  • Chef de corps : Colonel Bridot et Lieutenant-colonel Clair. Lieutenant-colonel adjoint : lieutenant-colonel Langlet. Chef d’état-major : chef de bataillon Clair
  • Bataillons :
    • 1/4e : chef de bataillon Thevenot ; chef de bataillon Cuenoud
    • 2/4e : chef de bataillon Daillier ; chef de bataillon de Widerspach Thor
    • 3/4e : chef de bataillon Latourette ; chef de bataillon Henri Brunel ( Ă  partir du 5 janvier 1945)
Opérations

Le , le Rhin est franchi par le 3e bataillon du 4e R.T.M. DĂ©bute la campagne d'Allemagne que l'on pourrait qualifier de "campagne parmi les plus rapides et les plus brillantes" qui, en moins d'un mois, amĂšne l'armĂ©e française des bords du Rhin Ă  Stuttgart, au cƓur du Wurtemberg, puis sur les rives du Danube aux portes de l'Autriche.

Le , le général de Gaulle décore le drapeau du 4e R.T.M. de la croix de guerre 1939-1945, le régiment venant de recevoir une citation à l'ordre de l'armée : « Splendide unité de combat a rompu le front le front allemand en enlevant de haute lutte, le 14 et le , les positions fortifiées de Marvelise et Gémonval ».

L'ensemble du 4e R.T.M. est finalement regroupé, le , à Taza (Maroc).

Bilan des pertes

Les pertes du 4e RTM sont de 182 tuĂ©s, 52 disparus et 307 blessĂ©s entre mai et et de 772 tuĂ©s, 211 disparus et 2 620 blessĂ©s de Ă  [4].

Guerre d'Indochine 1947-1954

Le , un dĂ©tachement quitte Taza (Maroc) pour l'ExtrĂȘme-Orient. CommandĂ© par le capitaine Henry, il comprend 7 officiers, 250 sous-officiers et hommes de troupe. L'ensemble, sous l'appellation Bataillon de marche du 4e R.T.M., commandĂ© par le chef de bataillon Pothier. Ce premier envoi sera suivi par beaucoup d'autres, pendant toute la phase française de la guerre d'Indochine.

Le , le II/4e R.T.M. est à son tour désigné pour l'Indochine, sous les ordres du chef de bataillon Devillers, assisté du capitaine Morel.

Le bataillon Nicolas du 4e rĂ©giment de tirailleurs marocains (I/4e R.T.M.) participe Ă  la Bataille de Điện BiĂȘn Phủ.

Cadres et troupes, en grande partie volontaires, étaient dans leur quasi-totalité des anciens du CEF d'Italie, de la 1re armée ou des FFI.

Des dix-sept bataillons de marche mis sur pied par les sept rĂ©giments de tirailleurs marocains pour rejoindre le corps expĂ©ditionnaire français en ExtrĂȘme-Orient, quatre ont Ă©tĂ© constituĂ©s par des Ă©lĂ©ments du 4e R.T.M.

Le bataillon de marche est cité 3 fois à l'ordre de l'armée au cours du conflit.

Forces Françaises en Allemagne

  • Jusqu'en 1964, le 4e R.T.M. tient garnison Ă  Donaueschingen (RFA), avec, de 1956 Ă  1962, un bataillon Ă  Reutlingen oĂč s'effectent les classes ainsi que la sĂ©lection des E.O.R.
  • Le 4e R.T.M. est dissous par dĂ©cision ministĂ©rielle no 5876/EMAT/I.O.S en date du . Le procĂšs-verbal de dissolution a Ă©tĂ© transcrit le par l'intendant militaire AndrĂ© Druoton.

Faits d'armes faisant particuliÚrement honneur au régiment

Quand l'armée française franchit le Rhin, le , le 4e R.T.M. est en pointe. C'est un groupe du 4e R.T.M. que porte la toute premiÚre embarcation, à 6 h 30, hauteur de Germersheim, celui du sergent-chef Dubin, accompagné des tirailleurs Fluixa, Maigrot, Mozziconacci, Tizioli, Troupel, et de quelques autres[2].

Traditions

Drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :

FourragĂšre aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 avec olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945

Devise

En avant avec Joie

DĂ©corations

  • Croix de guerre 1939-1945, avec trois citations Ă  l'ordre de l'ArmĂ©e (3 palmes).
  • FourragĂšre aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 avec une olive aux couleurs du ruban Croix de guerre 1939-1945.
  • MĂ©rite Militaire ChĂ©rifien.

Le bataillon de marche Pothier, constitué à partir du 4e RTM, est cité 3 fois à l'ordre de l'armée au cours de la guerre d'Indochine.

Citations collectives

Composition du régiment

Au cours de la campagne de libĂ©ration de 1943 Ă  1945, un rĂ©giment de tirailleurs nord-africains comporte un peu plus de 3 000 hommes (dont prĂšs de 500 officiers et sous-officiers) et 200 vĂ©hicules. La proportion de MaghrĂ©bins atteint 69 % pour le rĂ©giment, 74 % pour le bataillon, 79 % pour la compagnie de fusiliers-voltigeurs, 52 % pour la compagnie antichar et 36 % pour la compagnie de canons d'infanterie[6].

Conformément au tableau d'effectifs et de dotations no 5465 EMGG/ 1-0 en date du , le 4e R.T.M. comprenait, au moment du départ en Italie :

  • l'Ă©tat-major du rĂ©giment (colonel Laparra, lieutenant-colonel Thouvenin, commandant en second ; chef de bataillon Demange, chef d'Ă©tat-major; capitaine Gaudy et lieutenant North, officiers de renseignements; lieutenant Greso, aspirant KoeberlĂ©; mĂ©decin capitaine Lenoir, mĂ©decin-chef du rĂ©giment) ;
  • une compagnie hors rang (capitaine Guary) comprenant 8 sections : services de la compagnie, Ă©tat-major du rĂ©giment, transmissions, reconnaissance et observation, ravitaillement et approvisionnement, service auto, service sanitaire, pionniers ;
  • une compagnie antichar (C.A.C.) (capitaine Vieillard), avec une section de commandement et 3 sections de 4 canons de 57 chacune ;
  • une compagnie de canons d'infanterie (C.C.I.) (capitaine Convert), dotĂ©e de 6 canons de 105 mm tractĂ©s, rĂ©partis en 2 sections ;
  • 3 bataillons comprenant chacun :
    • une compagnie de commandement (C.B.),
    • une compagnie d'accompagnement (C.A.) comprenant 5 ofïŹciers, 25 sous-officiers, 25 caporaux, 122 tirailleurs soit 177 hommes
    • 3 compagnies de fusiliers voltigeurs (F.V.) comprenant chacune 4 ofïŹciers, 23 sous-officiers, 29 caporaux, 131 tirailleurs soit 187 hommes

L'effectif total du rĂ©giment Ă©tait de 3 109 hommes se dĂ©composant comme suit :

  • 91 officiers,
  • 406 sous-ofïŹciers,
  • 2 612 tirailleurs ;

Il y avait en tout 131 véhicules (jeeps, Dodge et G.M.C.).

Personnalités ayant servi au 4e R.T.M

  • Mohamed Oufkir, gĂ©nĂ©ral et homme politique marocain
  • Robert GuĂ©don, fondateur de Combat Zone Nord, avait fait campagne au Rif avec le 4e R.T.M.
  • Le gĂ©nĂ©ral Verhaeghe et le gĂ©nĂ©ral Henry, alors lieutenants, ont libĂ©rĂ© le village de Lauw (Alsace) en 1944.
  • Serge Fantinel, pendant la bataille de Dien Bien Phu, malgrĂ© de sĂ©rieuses blessures, a dĂ©fendu, avec sa section, les positions de Eliane 2 et Lily 2, avant de succomber et d'ĂȘtre fait prisonnier des Viets. Du bataillon, il n'est restĂ© que 3 survivants.
  • AndrĂ© Auzet, militaire de carriĂšre nĂ© le Ă  Marseille et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Thal-Marmoutier (Bas-Rhin). Il dĂ©buta comme simple soldat au 4e R.T.M. Il gravit chaque Ă©chelon de la hiĂ©rarchie militaire et finit chef de bataillon en 1979. MĂ©daillĂ© Militaire, Officier dans l'Ordre National du MĂ©rite, Croix de guerre des T.O.E. avec trois citations, titulaire de la MĂ©daille coloniale et la MĂ©daille CommĂ©morative d'Indochine et d'A.F.N., bĂ©nĂ©ficiaire d'un Dahir de satisfaction de l'Ouissam Alaouite, il porta la fourragĂšre du 4e R.T.M. tout au long de sa carriĂšre.

Quelques-uns des nombreux tirailleurs ayant reçu la Médaille Militaire[7] :

  • M. Arhbal (Mouloud), de nationalitĂ© marocaine, ancien sergent du 4e rĂ©giment de tirailleurs marocains, 4 citations et 2 blessure de guerre.
  • M. Boukhriss (Mohammed), de nationalitĂ© marocaine, ancien sergent du 4e rĂ©giment de tirailleurs marocains, 3 citations et 1 blessure de guerre.
  • M. El Baouchi (Mohamed), de nationalitĂ© marocaine, ancien caporal du 4e rĂ©giment de tirailleurs marocains, 1 citation et 1 blessure de guerre.
  • M. Benhafid (M'hammed), de nationalitĂ© marocaine, ancien tirailleur de 1re classe du 4e rĂ©giment de tirailleurs marocains, 2 citations.
  • M. Tahar Ben Ahmed Dardar, ancien tirailleur (Taza) (1re classe) 4e RĂ©giment de Tirailleurs marocains - 1 citation, blessure de guerre -

Sources et bibliographie

  • Jean Verhaeghe, L'histoire d'un rĂ©giment de Tirailleurs Marocains, le 4e RTM, SHAT (Service historique de l'ArmĂ©e de terre, Vincennes), 1er juillet 1989.
  • Pierre Dailler et Maurice Henry, Les Bataillons de Marche en Indochine (1947-1954), le 4e RTM, SHAT.
  • Eric de Fleurian, 4e RTM sur le site Les tirailleurs d'hier et d'aujourd'hui, en ligne

Notes et références

  1. Louis Emile André Clair (1901-1965), né à Annecy le 6 mars 1901, officier dans les tirailleurs marocains. Il participe à la campagne d'Italie en 1944, puis à la Libération de la France en 1944-1945 et enfin, comme colonel du 4e RTM de février 1945 à novembre 1946, à la campagne d'Allemagne. Il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur en 1959. Il meurt à Angers le 22 juin 1965. Source : Registre matricule de Louis Emile André Clair, cÎte 1 R 860-1921, archives de Haute-Savoie
  2. Jean Verhaeghe, L'histoire d'un régiment de Tirailleurs Marocains, le 4e RTM
  3. Eric de Fleurian, 4e RTM sur le site Les tirailleurs d'hier et d'aujourd'hui, [en ligne
  4. Jean Verhaeghe, L'histoire d'un régiment de Tirailleurs Marocains, le 4e RTM, SHAT, p. 205
  5. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  6. Paul Gaujac, Le Corps expéditionnaire français en Italie, Histoire et Collections, 2003, p. 33
  7. DĂ©cret NOR : PREX0004518D, du 6 portant concession de la MĂ©daille militaire.

Annexes

Liens externes

Articles connexes

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