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1560 en France

Évènements principaux

Le roi François II
dessin de François Clouet (BnF)

Évènements

Janvier

Élisabeth de France, fille de France
Son mariage avec le roi d’Espagne ouvre une période d’accalmie dans les relations belliqueuses entre la France et l’Espagne


FĂ©vrier

Mars

Le château d'Amboise au XVIe siècle,
gravure de Jacques Androuet du Cerceau.
Le château sera en grande partie détruit sous le Premier Empire. Les bâtiments d’où la cour avait pu assister aux exécutions des conjurés n’existent plus.
Le cardinal Charles de Lorraine, dessin de François Clouet.
  • 2 mars : arrivĂ©e de La Renaudie, chef de la conjuration, dans le VendĂ´mois. Il s’installe dans la demeure d’un complice situĂ©e Ă  quelques lieux au nord d’Amboise oĂą se trouve la cour[13].
  • 3 mars : les Guise reçoivent du cardinal de Granvelle et du duc de Savoie des avertissements prĂ©occupants sur le dĂ©clenchement imminent d’un complot. Ils prennent une sĂ©rie de mesures pour garantir la sĂ©curitĂ© de la cour dont l’envoi de patrouilles dans la rĂ©gion aux alentours du château[14].
  • 5 mars : attente anxieuse par la cour du dĂ©clenchement de la conjuration. Les gentilshommes veillent au château pendant toute la nuit. Le cardinal de Lorraine aurait, dit-on, revĂŞtu par sĂ©curitĂ© une cotte de mailles. LassĂ©e d’attendre un complot qui ne se dĂ©clenche pas, la cour va relâcher sa vigilance après le [15].
  • 8 mars : signature de l’Édit d’Amboise adoucissant les mesures contre les protestants. Il accorde un pardon gĂ©nĂ©ralisĂ© Ă  toutes les personnes condamnĂ©es pour hĂ©rĂ©sie (l’édit est enregistrĂ© par le parlement de Paris le )[16].
  • 9 mars : le roi part chasser et les deux reines (Catherine de MĂ©dicis et Marie Stuart) font une excursion au château de Chenonceau. La cour semble ne plus croire Ă  l'imminence d'une action violente et relâche sa vigilance[17].
  • 10 mars : premières arrestations opĂ©rĂ©es dans la rĂ©gion de petites troupes d’hommes Ă  pied rencontrĂ©es par les patrouilles[18]. Elles vont se multiplier les jours suivants et permettre aux Guise, par l’interrogatoire des prisonniers, de comprendre le but des conjurĂ©s.
  • 11 mars : retour des reines au château d’Amboise après leur excursion Ă  Chenonceau[19]..
  • 14 mars : rencontre fortuite et accrochage dans un faubourg de Tours entre le comte de Sancerre chargĂ© par le roi de la sĂ©curitĂ© de la ville et le baron de Castelnau responsable des forces rebelles du secteur ouest. L’incident met la cour en alarme dans la nuit du 14 et [20].
  • 15 mars :
    • envoi par le roi Ă  Tours du marĂ©chal de Saint-AndrĂ© avec un corps armĂ© de 300 cavaliers pour assurer la sĂ©curitĂ© de la ville[21].
    • arrestation par le duc de Nemours de trois acteurs importants de la conjuration, Castelnau, Mazères et Raunay, après le siège de leur repaire Ă  Noizay, situĂ© non loin d’Amboise. Leur capture mettait le projet des conjurĂ©s en Ă©chec[22]. Ă€ l’annonce de cette nouvelle, Maligny, agent du prince de CondĂ© et personnage clĂ© du complot, s’enfuit d’Amboise[23];
    • arrivĂ©e du prince de CondĂ© et du sieur d’Andelot Ă  la cour[24].
  • 16 mars :
    • amnistie gĂ©nĂ©rale de toutes les personnes emprisonnĂ©es pour fait de religion ; le roi signe un règlement spĂ©cial sous forme de lettres patentes ordonnant Ă  tous les officiers de justice et Ă  tous les Ă©vĂŞques de France, la libĂ©ration des prisonniers et l'arrĂŞt des procĂ©dures judiciaires. Il accorde aussi Ă  tous ses sujets le droit de requĂŞte collective[25];
    • opĂ©ration menĂ©e par le duc d’Aumale et le duc de Nemours pour la capture des troupes armĂ©es regroupĂ©es dans la forĂŞt d’Amboise. Des petites bandes de dix Ă  vingt personnes, gĂ©nĂ©ralement de pauvre condition, se laissent arrĂŞter sans combattre. Ils sont amenĂ©s au roi ou au chancelier qui Ă©coutent leur dolĂ©ance, leur donnent de l’argent et les renvoient chez eux[26]. La clĂ©mence de la cour s’explique par le fait qu’elle pense en avoir fini avec la conjuration. Elle ignore encore qu’un deuxième regroupement de conjurĂ©s se tient du cĂ´tĂ© d’OrlĂ©ans sous la responsabilitĂ© de Chandieu et qui l’attaque le lendemain.
  • 17 mars :
    • attaque manquĂ©e d’Amboise par les forces rebelles du secteur est regroupĂ©es du cĂ´tĂ© d’OrlĂ©ans ; le duc de Guise est nommĂ© lieutenant-gĂ©nĂ©ral du royaume[27].
    • dĂ©but des exĂ©cutions. L’effroi suscitĂ© par l’assaut de la demeure du roi, entraĂ®ne une rĂ©pression sanglante des conjurĂ©s qui dure plusieurs jours[27].
L'exécution des conjurés d'Amboise,
gravure de Tortorel et Perrissin, 1569-1570.
  • 18 mars :
    • mort de La Renaudie au cours d’un affrontement avec une patrouille royale dans la forĂŞt de Château-Renault[28];
    • arrivĂ©e Ă  la cour du duc et de la duchesse de Lorraine. InvitĂ© par le roi quelques semaines plus tĂ´t, pour des parties de chasse, Charles III de Lorraine amenait des rebelles fait prisonniers sur le passage de son escorte[29].
  • 20 mars : Le roi accompagne les reines en excursion au château de Chenonceau et emmène son beau-frère le duc de Lorraine Ă  la chasse[30].
  • 21 mars :
    • les trois frères, Coligny, Andelot et le cardinal de Châtillon quittent la cour. Au cours de leur entrevue avec Catherine de MĂ©dicis, Andelot dĂ©nonce le mauvais gouvernement des Guise. Il criait si fort que Catherine dut lui ordonner de parler plus bas[30];
    • le cardinal de Lorraine Ă©crit au pape pour l’informer de la nĂ©cessitĂ© de rĂ©former l’Église de France[31].
  • 24 mars : publication d’une proclamation de la reine d’Angleterre contre le gouvernement des Guise mais compromettant en France les princes du sang[32].
  • 25 mars : rĂ©ception par la cour de l’ambassadeur du dey d’Alger[33].
  • 27 mars : dĂ©capitation du baron de Castelnau, de Mazères et de Raunay, chefs des conjurĂ©s d’Amboise[34].
  • 28 mars : dĂ©cès du chancelier François Olivier. Jean de Morvillier est appelĂ© Ă  lui succĂ©der mais craignant les difficultĂ©s de la tâche, il rejette cette proposition[35].
  • 31 mars :
    • arrestation du sieur de Vaux[36], Ă©cuyer du prince de CondĂ©. On l’accuse d’avoir facilitĂ© la fuite de Maligny, homme de main du prince. Ce dernier Ă©tait recherchĂ© partout par les Guise, seul moyen pour eux de trouver des papiers compromettants pour accuser et arrĂŞter son maĂ®tre[37] ;
    • entrĂ©e solennelle de François II et Marie Stuart au château de Chenonceau oĂą la reine Catherine donne une fĂŞte somptueuse[38];
    • envoi aux parlements d’un texte circulaire par lequel le roi[39] :
      • Ă©nonce sa volontĂ© de rĂ©unir un concile national pour rĂ©former l'Église de France.
      • confirme l’amnistie des protestants faite le .
      • encourage la rĂ©pression des sĂ©ditieux, des prĂ©dicateurs, des pamphlĂ©taires et de toutes assemblĂ©es illicites.

Avril

Le château de Chenonceau avant les travaux lancés par Catherine de Médicis
La cour y fait plusieurs séjours au printemps 1560
La reine Catherine de MĂ©dicis
huile sur bois d’après François Clouet
Son influence s'accroît au gouvernement après le constat d’échec de la politique répressive menée par les Guise. Elle est déterminante dans la nouvelle politique de conciliation menée par le roi.
Le roi de Navarre Antoine de Bourbon
huile sur bois du XVIe siècle
Son statut de premier prince sang fait de lui un opposant idéal au gouvernement des Guise. Sa cour à Nérac devient un lieu de regroupement de tous les mécontents du régime.

Mai

  • 4 mai : dĂ©part du roi pour Montbazon et Chinon. Il est invitĂ© par le duc et la duchesse de Montpensier Ă  visiter leur château de Champigny, situĂ© non loin de Chinon. Il y rencontre la vieille duchesse de Montpensier âgĂ©e de 78 ans (elle Ă©tait la sĹ“ur du connĂ©table de Bourbon)[47].
  • 7 mai : signature par le roi de l’édit de Romorantin, interdisant les assemblĂ©es privĂ©es et publiques des protestants pour cĂ©lĂ©brer leur culte. Il remet le jugement de crime d’hĂ©rĂ©sie aux tribunaux Ă©piscopaux (ce qui revient Ă  donner une tacite libertĂ© de conscience aux rĂ©formĂ©s), la punition des assemblĂ©es aux tribunaux royaux, et empĂŞche l’inquisition de s’établir en France. Il est enregistrĂ© Ă  contre-cĹ“ur par le Parlement le 16 juillet[48] - [49].
  • 18 mai : la cour s’installe pendant quelques jours au château de Loches[50].
  • vers le 20 mai : arrivĂ©e de Michel de L’Hospital Ă  la cour (il revient de Nice)[51].


Juin

  • 6 juin : le roi est Ă  Blois[53].
  • 19 juin : rejet par le parlement de Paris de l’Édit de Romorantin[54].
  • 23 juin : arrestation de Martin Lhomme, maĂ®tre imprimeur parisien, parce qu’il possĂ©dait parmi d’autres ouvrages compromettants, un exemplaire du Tigre[55].
  • 30 juin : signature des lettres de provision nommant Michel de L’Hospital, chancelier de France (enregistrĂ©es le )[56].


Juillet

  • 5 juillet : intervention du chancelier de L’Hospital devant le parlement de Paris pour faire enregistrer l’Édit de Romorantin[58]. L’édit est enregistrĂ© le .
  • 13 juillet : condamnation Ă  mort par le parlement de Paris de Martin Lhomme, imprimeur parisien chez qui on a retrouvĂ© un exemplaire de l'Epistre envoiĂ©e au Tigre de France. Il est exĂ©cutĂ© par pendaison deux jours plus tard sur la place Maubert (le )[59]. Robert Dehors, un commerçant, sera pendu 4 jours après pour avoir montrĂ© de la compassion au passage du cortège qui emmenait Martin Lhomme au supplice[60].
  • 22 juillet : installation de la cour Ă  Fontainebleau[61].


  • De retour d’Italie, le marĂ©chal de Brissac est accueilli par la cour Ă  Dampierre chez le cardinal de Lorraine. Il y dĂ©barque accompagnĂ© d’une cinquantaine de gentilshommes ou de capitaines[62].
  • L’amiral de Coligny, en mission en Normandie, fait cĂ©lĂ©brer publiquement le culte protestant dans son logis, marquant par lĂ  une Ă©tape supplĂ©mentaire dans son engagement religieux[63].

Août

  • DĂ©but aoĂ»t : arrivĂ©e de ThĂ©odore de Bèze Ă  la cour de NĂ©rac. Ce serait sous son influence que Jeanne d’Albret allait les mois suivants se convertir radicalement au protestantisme[64].
  • 5 aoĂ»t : enregistrement de l’« Edit des secondes noces » signĂ© en juillet (obligeant notamment les veuves Ă  rĂ©partir Ă©quitablement leur hĂ©ritage afin de ne pas lĂ©ser les enfants issus d’un premier mariage au moment d’un second mariage)[65].
  • 16 aoĂ»t : arrivĂ©e Ă  la cour du connĂ©table[66] accompagnĂ© de ses fils, de son beau-frère le comte de Villars, de ses trois neveux et d’une suite de 800 gentilshommes[67].
  • 20 aoĂ»t : crĂ©ation par le roi du gouvernement de Touraine-Anjou-Maine et du gouvernement de l’OrlĂ©anais-Berry qu’il confie respectivement Ă  deux princes catholiques de la maison de Bourbon : le duc de Montpensier et le prince de La Roche-sur-Yon[68].
  • 21 aoĂ»t : ouverture de l’assemblĂ©e des notables. Le roi de Navarre et son frère le prince de CondĂ© s’illustrent par leur absence alors qu’ils y avaient Ă©tĂ© conviĂ©s et que l’idĂ©e d’un pouvoir partagĂ© venait d’eux[61].
  • 23 aoĂ»t : lecture des requĂŞtes des protestants de Normandie dĂ©posĂ©es par Coligny, lors de l’assemblĂ©e des notables[61].
  • 26 aoĂ»t : clĂ´ture de l’assemblĂ©e des notables[61] ; plusieurs dĂ©cisions importantes sont prises :
    • arrĂŞt des exĂ©cutions contre les protestants;
    • dĂ©cision de rĂ©unir les Ă©vĂŞques pour dĂ©cider et prĂ©parer la tenue d’un concile national pour la rĂ©forme de l’Église de France;
    • convocation des États gĂ©nĂ©raux.
  • 29 aoĂ»t : arrestation de Jacques de La Sague (agent du prince de CondĂ©) qui fait des rĂ©vĂ©lations compromettant les deux princes, Navarre et CondĂ©[69].
  • 30 aoĂ»t :
    • arrestation Ă  Paris du vidame de Chartres. Il est incarcĂ©rĂ© Ă  la Bastille[70];
    • annulation par le parlement de Paris de la condamnation du conseiller Louis du Faur (suite de l’affaire de la mercuriale de )[71].
  • 31 aoĂ»t :
    • dĂ©part de Crussol[72] envoyĂ© par le roi auprès du roi de Navarre pour lui commander d’amener son frère le prince de CondĂ© Ă  la cour;
    • convocation du ban et de l’arrière-ban ; ordre est donnĂ© aux gouverneurs et aux officiers royaux de rejoindre leur poste, exception faite pour le duc de Guise et le connĂ©table appelĂ©s Ă  demeurer Ă  la cour pour conseiller le roi ; levĂ©es d’hommes, recrutement des mercenaires Ă  l’étranger et redistribution des compagnies d’ordonnance sur le territoire[73].

Septembre

La ville de Lyon au XVIe siècle
gravure de Franz Hogenberg
Le maréchal de Saint-André
huile sur bois du XVIe siècle
Cet ancien favori du roi Henri II s’illustre par son zèle à rétablir l’autorité du jeune roi dans les provinces.

Octobre

Gravure représentant l'hôtel Groslot au XIXe siècle
Le prince Louis de Condé
huile sur bois du XVIe siècle
Ses nombreuses intrigues ont raison de la patience du roi qui entend en finir avec lui.

Novembre

  • 1er novembre : arrestation Ă  OrlĂ©ans de plusieurs officiers de justice dont JĂ©rĂ´me Groslot, dans la maison duquel le roi s’est installĂ©[100].
  • Vers le 2 novembre : arrestation de Madeleine de Mailly, dame de Roye, belle-mère du prince de CondĂ© et grande dame de la cour, accusĂ©e d’avoir cachĂ© pendant quelques jours Maligny. Elle est emmenĂ©e au château de Saint-Germain-en-Laye[101].
  • 7 novembre : arrivĂ©e Ă  la cour de RenĂ©e de France, grand-tante protestante du roi.
  • 13 novembre : dĂ©but de l’instruction judiciaire contre le prince de CondĂ©. Il est interrogĂ© par le chancelier Michel de l’Hospital et des commissaires du parlement de Paris (parmi lesquels Christophe De Thou)[61].
  • 16 novembre :
    • condamnation Ă  mort de JĂ©rĂ´me Groslot. Celui-ci parvient Ă  s’évader la veille de son exĂ©cution prĂ©vue le 17[102];
    • de retour de chasse dans les environs d’OrlĂ©ans, le roi ressent un mal de tĂŞte[103].
  • 17 novembre : le roi touche les Ă©crouelles Ă  l’église Saint-Aignan. Alors qu’il assiste aux VĂŞpres en la chapelle du monastère des Jacobins, il tombe en syncope. DĂ©but de la maladie du roi[104].
  • 26 novembre : condamnation Ă  mort du prince de CondĂ© par une cour de justice composĂ©e par les Guise (information donnĂ©e par des sources favorables aux protestants). L’arrĂŞt semble n’avoir jamais Ă©tĂ© signĂ©[105].

DĂ©cembre

Le jeune roi Charles IX
peint par François Clouet

Naissances en 1560

  • x

Décès en 1560

  • x

Notes et références

  1. Frank Lestringant, Le Brésil d'André Thevet : les singularités de la France antarctique (1557), Editions Chandeigne, , 382 p. (ISBN 978-2-906462-31-1, présentation en ligne)
  2. Benigno Cacérès, Si le tabac m'était conté..., La Découverte (ISBN 9782348063596, présentation en ligne)
  3. Alphonse de Ruble, Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret, suite de Le mariage de Jeanne d'Albret, Adolphe Labitte, 1881-1886 (lire en ligne), tome second, p. 86-88.
  4. Alphonse de Ruble 1881-1886, p. 89.
  5. Noël Didier, « Paul de Foix à la mercuriale de 1559, son procès, ses idées religieuses », in Mélanges d'archéologie et d'histoire, année 1939, tome 56, p. 424
  6. La démission de Coligny est acceptée entre le 13 et le 20 janvier 1560. Les Guise n’ont pas satisfait le désir de Coligny de voir le prince de Condé lui succéder à la tête de ce gouvernement. Jules Delaborde, Gaspard de Coligny, amiral de France, Paris, Sandoz et Fischbacher, 1879-1882, p. 413. C'est la reine Catherine qui vraisemblablement a permis la nomination de Brissac. Les historiens protestants ont préféré voir dans cette nomination la main des Guise qui cherchaient à s’attacher Brissac. Charles Marchand, Charles Ier de Cossé, comte de Brissac et maréchal de France, 1507-1563, Paris, E. Champion, 1889, p. 473. Brissac ne devait revenir d'Italie qu'en juin.
  7. Alphonse de Ruble, Le traité de Cateau-Cambrésis (2 et 3 avril 1559), Paris, Éditions Labitte & Émile-Paul, 1889, p. 223 et Charles Rahlenbeck, Metz et Thionville sous Charles-Quint, Paris, Sandoz et Fischbaker, 1881, p. 343-345.
  8. Jean-Hippolyte Mariéjol, Catherine de Médicis, Nouveau Monde éditions, , 633 p. (ISBN 978-2-36583-399-8, présentation en ligne)
  9. Lucien Romier, La Conjuration d'Amboise. L'aurore sanglante de la liberté de conscience, le règne et la mort de François II, Paris, Librairie académique Perrin et Cie, 1923, p. 93.
  10. L’amiral se trouvait alors chez lui à Châtillon-sur-Loing. Lucien Romier, op. cit, p. 79 et 89 et Liliane Crété, Coligny, Paris, Fayard, 1985, p. 145.
  11. Lucien Romier, op. cit, p. 93.
  12. Lucien Romier, op. cit, p. 93 et Liliane Crété, Coligny, Paris, Fayard, 1985, p. 145.
  13. L’endroit probablement situé non loin de Château-Renault reste inconnu des historiens. C’est de là que La Renaudie devait donner les derniers ordres et non loin de là, qu’il devait mourir. Lucien Romier, op. cit, p. 85-86.
  14. Lucien Romier, op. cit, p. 96.
  15. Lucien Romier, op. cit, p. 97-100.
  16. Joseph Lecler, Histoire de la tolérance au siècle de la réforme, Albin Michel, 1994, p. 431.
  17. Lucien Romier, op. cit, p. 97-98.
  18. Arlette Jouanna, La France du XVIe siècle, 1483-1598, Presses Universitaires de France, , 720 p. (ISBN 978-2-13-064294-7, présentation en ligne)
  19. Lucien Romier, op. cit, p. 97.
  20. Sur la réception du rapport envoyé par Sancerre. L’alarme entraîna une contre-attaque immédiate de la cour alors que les rebelles du secteur ouest n’avaient pas encore terminé de rassembler leurs troupes éparpillées un peu partout dans la région (Lucien Romier, op. cit, p. 104-115).
  21. Lucien Romier, op. cit, p. 105.
  22. Le baron de Castelnau était censé avec La Renaudie pénétrer dans le château et prendre le roi en otage. La Renaudie était semble-t-il arrivé trop tard pour le secourir quand il était assiégé dans Noizay. L’expédition de Nemours à Noizay est parfois, selon les sources, datée au 16 mars. Alphonse de Ruble, Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret, suite de Le mariage de Jeanne d'Albret, Tome second, Paris, Adolphe Labitte, 1881-1886, p. 167-169.
  23. Maligny, agent du prince de Condé avait été envoyé à Amboise pour préparer la venue de son maître. Alphonse de Ruble, op. cit, p. 203-203.
  24. Lucien Romier, op. cit, p. 103-107 et Liliane Crété, Coligny, Paris, Fayard, 1985, p. 145.
  25. Lucien Romier, op. cit, p. 166.
  26. Alfred Baudrillart, Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques, vol. 2, Letouzey et Ané, (présentation en ligne)
  27. Pierre Rain, Les chroniques des châteaux de la Loire, BnF collection ebooks, , 328 p. (ISBN 978-2-346-04517-4, présentation en ligne)
  28. Michel Duchein, Marie Stuart : La femme et le mythe, Fayard, , 624 p. (ISBN 978-2-213-64774-6, présentation en ligne)
  29. Lucien Romier, op. cit, p. 115 et Alphonse de Ruble, op. cit, p. 187.
  30. Lucien Romier, op. cit, p. 117.
  31. Lucien Romier, op. cit, p. 153 et 157.
  32. Gabriele Haug-Moritz et Lothar Schilling, Médialité et interprétation contemporaine des premières guerres de Religion, Walter de Gruyter GmbH & Co KG, (ISBN 978-3-11-034722-7, présentation en ligne)
  33. Lucien Romier, op. cit, p. 123.
  34. Jean Lestocquoy, Correspondance des nonces en France : Lorenzo Lenzi, Sebastiano Gualterio, Unité pontificale grègorienne, , 392 p. (ISBN 978-88-7652-496-7, présentation en ligne)
  35. Gustave Baguenault de Puchesse, Jean de Morvillier, évêque d'Orléans, garde des sceaux de France, 1506-1577, Genève, Slatkine - Megariotis reprints, 1977, p. 118-119. En donnant la date du 30 mars, l'auteur se trompe dans la date de décès du chancelier Olivier. L'erreur a été corrigée par les ouvrages qui l'ont suivi depuis.
  36. Lucien Romier, op. cit, p. 122.
  37. Joseph-Louis Ripault Desormeaux, Histoire de la maison de Bourbon, Imprimerie royale, (présentation en ligne)
  38. Alphonse de Ruble, op. cit, p. 208-209.
  39. Lucien Romier, op. cit, p. 153-157 ; 167.
  40. Lucien Romier évoque l’incertitude de cette date et propose plutôt la date du 31 mars (Lucien Romier, op. cit, p. 181). Loris Petris, Michel de L'Hospital, La plume et la tribune : Michel de L'Hospital et ses discours (1559-1562), Librairie Droz, 2002, p. 16 ; G. Baguenault de Puchesse, op. cit, p. 120 ; la Société de l'École des chartes, Bibliothèque de l'École des chartes, tome 151 (volumes 1 à 10), Librairie Droz, 1993.
  41. Il s’agit de la scène au cours de laquelle le prince de Condé se dit prêt à défendre son honneur par un duel avec celui qui persisterait à l’accuser. Lucien Romier, op. cit, p. 124-125 et Alphonse de Ruble, op. cit, p. 211. Ruble donne la date du 3 mars mais Romier démontre pourquoi il se trompe.
  42. Lucien Romier, op. cit, p. 127.
  43. Les Guise avait également lancé en vain des recherches pour retrouver Maligny, son agent. Romier, op. cit, p. 129.
  44. Ivan Gobry, François II : Fils d’Henri II 1559-1560, Pygmalion, , 252 p. (ISBN 978-2-7564-0863-7, présentation en ligne)
  45. Lucien Romier, op. cit, p. 128.
  46. Alphonse de Ruble, op. cit, p. 215-216.
  47. Romier, op. cit, p. 128.
  48. Ivan Gobry, op. cit, p. 145.
  49. Michel Figeac, Les affrontements religieux en Europe : Du début du XVIe siècle au milieu du XVIIe siècle, Éditions Sedes, , 400 p. (ISBN 978-2-301-00117-7, présentation en ligne)
  50. Jusqu’au 23 mai. Romier, op. cit, p. 128.
  51. Romier, op. cit, p. 181.
  52. Sa date de rédaction et de son impression est totalement inconnue, mais se situe entre les évènements d'Amboise et l'arrestation le 23 juin d'un libraire qui l'avait en sa possession. Charles Read, Le Tigre de 1560, Paris, Académie des bibliophiles, 1875, p. 139.
  53. Lucien Cramer, La seigneurie de Genève et la maison de Savoie de 1559 à 1605 : Le règne d'Emmanuel-Philibert, 1559-1580, vol. 2, A. Kündig, (présentation en ligne)
  54. Loris Petris, La plume et la tribune. Michel de L'Hospital et ses discours (1559-1562), Genève, Droz, 2002, p. 20.
  55. Charles Read, op. cit, p. 17.
  56. Loris Petris, op. cit, p. 16.
  57. Après l'avoir fui à Bordeaux, les deux princes se laissèrent rencontrer par le maréchal au Mas-d'Agenais. Ruble, op. cit, p. 309-310.
  58. Loris Petris, op. cit., p. 20.
  59. Plusieurs personnes avaient été arrêtées en même temps que lui, dont sa femme et ses aides. Charles Read, Op. cit, p. 17.
  60. F. Puaux, Histoire de la Réformation française, vol. 2, Paris, M. Lévy, (présentation en ligne)
  61. Loris Petris, La plume et la tribune : Michel de L'Hospital et ses discours (1559-1562) ; suivi de l’édition du De initiatione Sermo (1559) et des Discours de Michel de L'Hospital (1560-1562), vol. 1, Librairie Droz, , 610 p. (ISBN 978-2-600-00646-0, présentation en ligne)
  62. Si Brissac fait son retour en France en juin 1560, ce n’est qu’au début de juillet, que la cour se trouve à Dampierre. Brissac ramenait également avec lui les banquiers et marchands créditeurs de l’armée. Charles Marchand, Charles Ier de Cossé, comte de Brissac et maréchal de France, 1507-1563, Paris, E. Champion, 1889, p. 475-478.
  63. Jules Delaborde, Gaspard de Coligny, amiral de France, Paris, Sandoz et Fischbacher, 1879-1882, p. 460.
  64. Théodore de Bèze était de retour à Genève à la fin de l’année. Paul-F. Geisendorf, Théodore de Bèze, Genève, éd. Labor et Fides, 1949, p. 120.
  65. Jean Baptiste Denisart, Armand Gaston Camus et Jean-Baptiste-François Bayard, Collection de décisions nouvelles et de notions relatives à la jurisprudence, vol. 7, Desaint, (présentation en ligne)
  66. Archiv Für Reformationsgeschichte : Archive for Reformation History, vol. 1, Verlagshaus Gerd Mohn, (présentation en ligne)
  67. Joseph-Louis Ripault Desormeaux, Histoire de la Maison de Bourbon, vol. 3, Imprimerie royale, (présentation en ligne)
  68. Jean Duquesne, Dictionnaire des gouverneurs de province, Éd. Christian, Paris, 2003, p. 19.
  69. Alphonse de Ruble, Antoine de..., op. cit., p. 322-327.
  70. Un document compromettant signé de sa main avait été trouvé sur Jacques de La Sague. Voir Alphonse de Ruble, Antoine de..., op. cit., p. 325 et 328.
  71. Sylvie Daubresse, Le parlement de Paris ou la voix de la raison : (1559-1589), Genève : Droz, 2005, p. 77 et Noël Didier, Paul de Foix..., op. cit., p. 426
  72. Jean Lestocquoy, op. cit, p. 254.
  73. Romier, La conjuration..., op. cit., p. 233-234.
  74. Il retrouvera le roi quelques jours plus tard Ă  Saint-Germain-en-Laye (L. Romier, op. cit, p. 236).
  75. Le roi passa par Vincennes et la reine-mère par son chateau de Montceaux. Lucien Romier, La conjuration..., op. cit., p. 234-236.
  76. Jacques Auguste de Thou et Nicolas Rigault, Histoire Universelle, vol. 2, Scheurleer, (présentation en ligne)
  77. Alain Dufour, Théodore de Bèze : poète et théologien, Genève, Librairie Droz, , 272 p. (ISBN 978-2-600-00540-1 et 2-600-00540-4, présentation en ligne)
  78. Lucien Romier, La conjuration..., op. cit., p. 235-236.
  79. Théodore de Bèze, Histoire ecclésiastique des églises réformées au royaume de France, vol. 1, Remy, (présentation en ligne)
  80. Il devait être ultérieurement innocenté (Alphonse de Ruble, Antoine de..., op. cit., p. 334). Sur ce personnage, voir la note infra, ainsi que la notice biographique dans Jean Paul Barbier, Ma bibliothèque poétique, Librairie Droz, 1994, p. 106. Présentation en ligne.
  81. Lucien Romier, La conjuration..., op. cit., p. 241.
  82. Lucien Romier, La conjuration..., op. cit., p. 238.
  83. Romier, La conjuration..., op. cit., p. 246.
  84. Le procès-verbal de son arrestation est publié dans Louis Paris, Négociations, lettres et pièces diverses relatives au règne de François II, tirées du portefeuille de Sébastien de l'Aubespine, évêque de Limoges, Paris, imprimerie royale, « Collection de documents inédits sur l’histoire de France », 1841, p. 568. Présentation en ligne
  85. Lucien Romier, La conjuration..., op. cit., p. 242.
  86. Octave Noël, Histoire de la ville de Poissy depuis ses origines jusqu’à nos jours, Marchand, (présentation en ligne)
  87. L’assemblée a lieu à Poissy, car le château de Saint-Germain ne possède pas de salle suffisamment grande. Sur cet évènement, voir Lucien Romier, La conjuration..., op. cit., p. 242, ou Alphonse de Ruble, Antoine de..., op. cit., p. 331-332
  88. Lucien Romier, op. cit, p. 243.
  89. Jules Delaborde, « Antoine de Croy, prince de Porcien », in Bulletin historique et littéraire de la Société de l'histoire du protestantisme français, tome XVII, Paris, 1869, p. 136 ; et Ariane Boltanski, Les Ducs de Nevers et l'État royal : Genèse d'un compromis (ca 1550 - ca 1600), Genève, Droz, collection « Travaux Humanisme Renaissance », 2006, p. 27.
  90. Jules Delaborde, op. cit., p. 130-134.
  91. Lucien Romier, op. cit, p. 243-244.
  92. Il avait en vain plaidé la cause du vidame de Chartres. La reine-mère avait elle-même essuyé l’humeur autoritaire de son fils. Voir Lucien Romier, op. cit, p. 245.
  93. Lucien Romier, op. cit, p. 246.
  94. Jean Lestocquoy, op. cit, p. 272.
  95. François Lebrun et Joseph Avril, Histoire des diocèses de France. Le Diocèse d'Angers, vol. 13, Éditions Beauchesne, , 307 p. (ISBN 978-2-7010-1018-2, présentation en ligne)
  96. Alphonse de Ruble, op. cit., p. 394-395. Louis Paris, Négociations, lettres et pièces diverses relatives au règne de François II, tirées du portefeuille de Sébastien de l’Aubespine, évêque de Limoges, Paris, imprimerie royale, « Collection de documents inédits sur l’histoire de France », 1841, p. 583.
  97. Joseph Vaissète, Histoire générale du Languedoc avec des notes et les pièces justificativesn, vol. 8, Toulouse, J. B. Paya, (présentation en ligne)
  98. DĂ©saccord des historiens sur la date. Voir Alphonse de Ruble, op. cit., p. 397. Lucien Romier fait entrer les princes Ă  la date du 31. Voir Lucien Romier, op. cit, p. 268.
  99. Le détail de cette arrestation nous est connu par la correspondance du prince de Gonzague. Voir Lucien Romier, op. cit, p. 269.
  100. Alphonse baron de Ruble, Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret : suite de la mariage de Jeanne d'Albret, vol. 2, A. Labitte, (présentation en ligne)
  101. Lucien Romier, op. cit., p. 270. Ancienne première dame de la reine Éléonore, elle est aussi la sœur de l'amiral de Coligny et la nièce du connétable. Voir Rosine A. Lambin, Femmes de paix : la coexistence religieuse et les dames de la noblesse en France, 1520-1630, Éditions L'Harmattan, 2003, p. 233.
  102. Le roi était sorti de la ville pour ne pas être présent à l’exécution. Alphonse de Ruble, op. cit., p. 404. Voir également Louis Paris, op. cit., p. 733.
  103. Jacques Delbauwe, De quoi sont-ils vraiment morts ?, Pygmalion, , 420 p. (ISBN 978-2-7564-1099-9, présentation en ligne)
  104. Eugène Defrance, Catherine de Médicis, Primento, , 313 p. (ISBN 978-2-335-04286-3, présentation en ligne)
  105. Alphonse de Ruble, op. cit, p. 429.
  106. Pierre-Hyacinthe Morice de Beaubois et François Tresvaux du Fraval, L'église de Bretagne depuis ses commencements jusqu'à nos jours, Paris, Méquignon junior, (présentation en ligne)
  107. Jean Baptiste Honoré Raymond Capefigue, Catherine de Médicis mère des rois François II, Charles IX et Henri III, Amyot, (présentation en ligne)
  108. Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français, vol. 22, Droz, (présentation en ligne)
  109. D. T. Emmanuel, Quatre jours dans Orléans, Gatineau, (présentation en ligne)
  110. Louis Moreri, Desaint et Saillant, Nouveau supplement au grand dictionnaire historique, vol. 2, Paris, Jacques Vincent, Jean Baptiste Coignard, Pierre-Gilles Le Mercier, Jean-Thomas Hérissant, (présentation en ligne)
  111. Louis Dussieux, Généalogie de la maison de Bourbon : de 1256 à 1871, Lecoffre fils et cie, (présentation en ligne)
  112. Jean Lestocquoy, op. cit, p. 292.
  113. Lucien Romier, op. cit, p. 261.
  114. Ecole nationale des chartes, Testament de François de Vendome, vidame de Chartres », in Bibliothèque de l'Ecole nationale des chartes, Paris, 1849, tome premier, p. 336.
  115. Noël Didier, op. cit, p. 428.
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