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Louis de Lorraine (1527-1578)

Louis Ier de Lorraine, également appelé Louis de Guise, né à Joinville le , mort à Paris le [1], fut cardinal de Guise.

Louis Ier de Lorraine-Guise
Image illustrative de l’article Louis de Lorraine (1527-1578)
Louis, cardinal de Guise.
Avers de médaille, 1578, Musée des beaux-arts de la ville de Paris.
Biographie
Naissance
à Joinville
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Ordre religieux Ordre de Saint-Benoît
Décès
à Paris
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal

par le pape Jules III
Titre cardinalice Cardinal-diacre puis cardinal-prêtre de S. Tommaso in Parione
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
par le card. Charles de Lorraine-Guise
Prince-archevêque (titre personnel) de Metz
Archevêque de Sens
(démissionne)
Évêque d'Albi
(démissionne)
Évêque de Troyes

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Il était fils de Claude de Lorraine, premier duc de Guise et d'Antoinette de Bourbon-Vendôme, grand-tante d'Henri IV. Il avait plusieurs frères dont les plus célèbres sont :

Destiné à être ecclésiastique, il fut évêque de Troyes à 18 ans. Il fut ensuite pourvu de l'évêché d'Albi et de l'archevêché de Sens dont il se démit en faveur du cardinal Pellevé. Devenu cardinal en 1552, il fut nommé quelque temps après évêque de Metz.

Il s'occupa avec zèle de l'administration des diocèses qui lui furent confiés et mit fin aux procès qui existaient entre son oncle le Cardinal de Lorraine et les consuls de la ville d'Albi. En 1553, il obtint un arrêt du grand-conseil, par lequel ses officiers devaient présider, à Albi, toutes les assemblées publiques, voir, examiner et clore les comptes des consuls et des receveurs de tailles[2].

Pierre de L'Estoile disait de lui : « C'était un bon homme, peu remuant ». Dans les actes de cette époque il est désigné sous les titres de « Illustrissime prince, Loys, Cardinal de Guise, évesque d'Albi, abbé commendataire des abbayes de Saint-Germain d'Auxerre[n 1], de Trois-Fontaines, de la Buxière, de Saint-Victor près de Paris, etc... »[2]

Il participa au conclave de 1559 qui dura six mois et qui marqua l'élection du pape Pie IV. Il y fut un acteur important des intrigues menées par la France pour tenter de faire élire un pape pro-français[4].

Il sacra Henri III roi de France à Reims le dimanche 13 février 1575.

Il fut aussi surnommé le cardinal des bouteilles.

Il se démit de l'évêché d'Albi en 1561 en faveur du cardinal Laurent Strozzi et mourut en 1578. Il avait pour premier grand-vicaire Roger de Cominge, abbé de Beaulieu, Combe-Longue et prieur de Nidauzel.

Il fut :

Armoiries

De Lorraine-Guise
Coupé et parti en 3, au premier fascé de gueules et d'argent (qui est de Hongrie), au second d'azur semé de lys d'or et au lambel de gueules (qui est d'Anjou ancien ou de Naples), au troisième d'argent à la croix potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes du même (qui est de Jérusalem), au quatrième d'or aux quatre pals de gueules (qui est d'Aragon), au cinquième parti d'azur semé de lys d'or et à la bourdure de gueules (qui est d'Anjou moderne), au sixième d'azur au lion contourné d'or, armé, lampassé et couronné de gueules (qui est de Gueldre), au septième d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules (qui est de Gueldre), au huitième d'azur semé de croisettes d'or et aux deux bar d'or (qui est de Bar). Sur le tout d'or à la bande de gueules chargé de trois alérions d'argent (qui est de Lorraine). Le tout brisé d'un lambel de gueules.[5]

Ascendance

Notes et références

Notes

  1. En 1567 l'abbaye Saint-Germain est gravement endommagée par les huguenots qui prennent Auxerre en septembre de cette année-là. Toutes les ressources de l'abbaye, même sur de nombreuses années, n'auraient pas suffi pour les réparations - et elles sont tenues par leur abbé commendataire Louis de Lorraine. Fort heureusement, celui-ci guigne l'évêché de Metz et, le 15 mars 1567 (1568 selon la façon actuelle de compter les dates), permute sa commende de l'abbatiat de Saint-Germain avec le siège épiscopal de Metz détenu par François de Baucaire qui, devenu ainsi abbé de Saint-Germain, consacre toute sa manse abbatiale et même plus à restaurer les lieux réguliers et l'église de l'abbaye Saint-Germain. Mais même cela ne suffit pas pour restaurer les beaux vitraux détruits, et après lui il reste encore beaucoup à faire[3].

Références

  1. Mémoires 1864.
  2. Clément Compayré, Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais, et l'ancien diocèse de Lavaur
  3. [Leclerc 1841] Leclerc, « Abbaye de Saint-Germain (p. 3-37) », dans Annuaire historique du Département de l'Yonne (3e partie, section 1 « Sciences et Arts »), Auxerre, éd. Perriquet, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 27.
  4. Ruble 1889, p. 101-117.
  5. Bunel 1997, p. Maison de Lorraine, branches cadettes.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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