Accueil🇫🇷Chercher

Émerainville

Émerainville est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Émerainville
Émerainville
La mairie annexe de Malnoue.
Blason de Émerainville
Blason
Émerainville
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Torcy
Intercommunalité Communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne
Maire
Mandat
Alain Kelyor (RE)
2020-2026
Code postal 77184
Code commune 77169
DĂ©mographie
Gentilé Émerainvillois
Population
municipale
7 667 hab. (2020 en augmentation de 1,79 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 404 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 48′ 39″ nord, 2° 37′ 25″ est
Altitude Min. 83 m
Max. 113 m
Superficie 5,46 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pontault-Combault
Législatives Dixième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Émerainville
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Émerainville
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Émerainville
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
Voir sur la carte administrative d'ĂŽle-de-France
Émerainville
Liens
Site web mairie-emerainville.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
    Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
    1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.
    Play Pause Stop Précédent Suivant Select

    SituĂ©e Ă  25 km au sud-est de Paris[Carte 1]. Ville « champignon », la commune entre dans le pĂ©rimètre de la « ville nouvelle » de Marne-la-VallĂ©e en 1982. Deux quartiers forment la commune : Le Bourg et Malnoue.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 83 mètres Ă  113 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 108 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© très faible[2].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier d'Émerainville.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau :

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,44 km[6].

    La commune est baignée par quelques étangs dont ceux du Bois de Célie et de la Malnoue Nord.

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].

    La commune fait partie du SAGE « Marne Confluence », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE couvre la partie aval du bassin versant de la Marne Ă  cheval sur les dĂ©partements de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Au total, ce sont 52 communes qui sont concernĂ©es, pour une superficie de 270 km2[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat Marne Vive, qualifiĂ© de « structure porteuse », un syndicat mixte crĂ©Ă© en 1993[9].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,4 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,2 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 702 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 2,1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,3 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[12]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Orly-Athis-Mons, qui se trouve Ă  20 km Ă  vol d'oiseau[13], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă  11,7 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  12,1 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal d'Émerainville comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] - [17] - [Carte 2], les « Bois Saint-Martin » (287,26 ha), couvrant 5 communes dont 2 en Seine-et-Marne, 1 dans la Seine-Saint-Denis et 2 dans le Val-de-Marne[18] ; et les « Parc de la Malnoue et bois de CĂ©lie » (164,75 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[19] et un ZNIEFF de type 2[Note 3] - [17], les « Bois de Saint-Martin et bois de CĂ©lie » (892,6 ha), couvrant 6 communes dont 4 en Seine-et-Marne, 1 dans la Seine-Saint-Denis et 1 dans le Val-de-Marne[20].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Émerainville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [21] - [22] - [23]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[24] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[25] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27] - [28].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte "é lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[29] (source : le fichier Fantoir).

    Elle comprend deux pôles de vie séparés par des bois et des étangs : Émerainville proprement dit en limite nord de Pontault-Combault et Malnoue en limite sud de Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (60,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,7% ), zones urbanisées (29,1% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,2% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (9,8% ), prairies (4,2 %)[30].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[31] - [32] - [Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[33]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 2 877 dont 48,5 % de maisons et 51,2 % d'appartements.

    Parmi ces logements, 97 % étaient des résidences principales et 2,9 % des logements vacants[Note 7].

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 65,8 % contre 32,4 % de locataires[34] dont, 20,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 1,7 % logés gratuitement.

    Voies de communication

    La commune est enclavée entre l’autoroute de l'Est au nord, la route nationale 104 (la Francilienne) à l'est, et la voie ferrée du RER E au sud-ouest.

    Transports ferroviaires

    La commune est desservie par la gare d'Émerainville - Pontault-Combault sur la branche E4 du RER E.

    Transports en commun

    La commune est desservie par les lignes 212, 312 et 421 du réseau de bus RATP, par la ligne 20e du réseau de bus de Marne-la-Vallée par la ligne C du réseau de bus Sit'bus.

    Transports aériens

    L'aérodrome de Lognes-Émerainville est le premier aérodrome français d'aviation légère privée. Il est exploité par la société Aéroports de Paris[35].

    Toponymie

    Panneau d'entrée.

    Attestations anciennes

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Hemeri vers 1172[36] et 1220[37] ; Esmeriacum en 1361 (Lebeuf)[38] ; Hemeriacum au XIVe siècle (Tablette de cire de Philippe le Bel) ; Ecclesia Sancti Eligii de Emery en 1525[39] ; Emery en Brie en 1540[40], en 1558[41], en 1771[42] et en l'an IX[43].

    L'appellatif ville n’a été ajouté que sous le Premier Empire.

    Histoire

    Une abbaye bénédictine de moniales y est fondée au XIIe siècle, citée pour la première fois en 1129 lorsque des moniales d'Argenteuil arrivent au monastère. Sous le vocable de Notre-Dame, elle s'appela d'abord Notre-Dame du Fontel dit le Bois-aux-Dames, puis abbaye de la Malnoue à partir de 1460. Unie en 1772 aux Ursulines de Versailles, elle disparaît à la Révolution.

    Aujourd’hui, cette ancienne seigneurie s’appelle Émerainville, près de Paris. Le premier château d’Hemery a appartenu au XVIe siècle à Christophe de Thou, procureur et conseiller au parlement, ami de François d’Amboise, avocat du roi.

    L’ancienne église d’Hemery était rattachée au château et dépendait de l’église de Croissy. L’église actuelle d’Émerainville n’a été édifiée qu’en 1896, mais elle renferme à l’intérieur un fauteuil ayant appartenu à la sœur de Louis XVI. Ce fauteuil lui avait été offert par la comtesse Diane de Polignac, sa première dame d’honneur, qui avait racheté le château d’Hemery, les terres de Courcerin et les terres de Malnoue.

    Politique et administration

    Liste des maires

    L'hĂ´tel de ville.
    Liste des maires successifs[44]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1874 1911 Henry Bourdon
    1912 1926 Auguste Legemble
    1926 1929 Pierre Guyollot
    1929 1931 Pierre Moulin
    1931 1934 Gaston David
    1935 1943 Pierre Guyollot
    1943 1959 Charles Bras
    1960 - Alexis Philippe Maire par intérim
    1960 mars 1977 Germaine Bras
    mars 1977 1993 Pierre Andrieu PS
    1993 juin 1995 Yvon Magagnosc PS
    juin 1995 En cours Alain Kelyor[45] RPR
    puis UMP/LR
    puis DVD[46]
    puis RE
    Expert-comptable
    10e vice-président de la CA Paris - Vallée de la Marne (2016 → )


    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[47].

    Jumelages

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [48] - [49].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune d'Émerainville est assurée par la communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne (CAPVM) pour la collecte et . Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [50] - [51] - [52]. La station d'épuration Equalia est quant à elle gérée par le SIA de Marne-la-Vallée (SIAM) qui a délégué la gestion à une entreprise privée, VEOLIA, dont le contrat arrive à échéance le [50] - [53].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[54]. La communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne (CAPVM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[50] - [55].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne (CAPVM) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [50] - [56].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].

    En 2020, la commune comptait 7 667 habitants[Note 9], en augmentation de 1,79 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    215225207215208216236221201
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    220213210212199255232223209
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    183220220221216230201182210
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3616217432 4536 7667 0276 9936 9817 492
    2014 2019 2020 - - - - - -
    7 5327 6597 667------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement et Ă©quipements culturels

    La médiathèque.

    Santé

    • Voir l'annuaire des professionnels de la santĂ© sur le site de la commune[62].

    Sports

    La piscine.

    Différentes structures sportives sont présentes à Émervainville comme des gymnases, une piscine, un stade, une halle des sports.

    Deux gymnases sont présentes dont sont celui nommé en l'honneur de Guy Drut situé à Malnoue. L'autre, le gymnase Jaques Anquetil est localisé dans le bourg. Le stade est appelé en l'honneur de Dominique Rocheteau.

    MĂ©dias

    En 2003, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[63].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux[Note 10] de la commune Ă©tait de 2 663 (dont 70 % imposĂ©s), reprĂ©sentant 7 028 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 25 360 euros[64], le 1er dĂ©cile[Note 11] Ă©tant de 13 330 euros avec un rapport interdĂ©cile de 3[Note 12].

    Emploi

    En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 4 316, occupant 3 583 actifs rĂ©sidants (dont 10,7 % dans la commune de rĂ©sidence et 89,3 % dans une commune autre que la commune de rĂ©sidence).

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71 % contre un taux de chômage de 7,6 %. Les 21,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,4 % de retraités ou préretraités et 5,9 % pour les autres inactifs[65].

    Entreprises et commerces

    Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 622 dont 33 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 103 dans la construction, 195 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 32 dans l’Information et communication, 25 dans les activités financières et d'assurance, 10 dans les activités immobilières, 130 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 54 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 40 étaient relatifs aux autres activités de services[66].

    Les services centraux de l'entreprise Ponticelli Frères sont situés à Émerainville, sur le site de Malnoue.

    En 2020, 108 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 82 individuelles.

    Au , la commune disposait de 84 chambres d’hôtels dans un établissement et ne possédait aucun terrain de camping[67].

    Culture locale et patrimoine

    Restes des douves du premier château d'Émerainville dans le parc Denis le Camus.
    Le château de Malnoue en 2015.

    Monuments et lieux remarquables

    La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[68] :

    Autres lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    • Le Bois rĂ©gional de CĂ©lie, 109 hectares.
    • Le Parc Denis Le Camus (classĂ©e en rĂ©serve naturelle rĂ©gionale en 2002), 19 hectares[76].

    Patrimoine culturel

    • Cette commune a l'originalitĂ© d'avoir un quartier dont les rues ont Ă©tĂ© baptisĂ©es par des enfants dans les annĂ©es 70[77]. Certains habitants habitent donc dans des rues aux noms originaux comme la rue du Lapin-Vert, la rue de la FĂ©e, allĂ©e des Lutins, allĂ©e du Temps Qui Passe[77], etc.
    • Une locomotive Ă©lectrique, modèle BB 26000 de la SNCF porte le nom d’Émerainville, son numĂ©ro est 26043.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    d’hermine à la cotice ondée d’azur, à l’écusson d’argent aux trois coqs hardis de gueules brochant sur le tout.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Émerainville », p. 124–128
    • Émerainville-Malnoue de 1900 Ă  nos jours, Maury Imprimeur, (ISBN 2-9506051-0-9)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. hors communautés et sans abris .
    11. Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .
    12. Le rapport interdĂ©cile met en relation le 1er et le 9e dĂ©ciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
    • Cartes
    1. « Localisation de Émerainville, » sur Géoportail (consulté le 14 mai 2020)..
    2. « Zones ZNIEFF d'Émerainville » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
    3. « Émerainville - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    5. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).

    Références

    1. « Émerainville » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    2. « Plan séisme consulté le ».
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'eau 01 de la Commune de Champs-sur-Marne (F6642000) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 02 de la Commune d'Emerainville (F6646202) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Commune d'Emerainville (F6646002) » (consulté le ).
    6. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 12 juillet 2018
    7. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
    8. « SAGE Marne Confluence - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
    9. « le syndicat Marne Vive - membres », sur /www.marne-vive.com, (consulté le ).
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Émerainville et Athis-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique d'Orly-Athis-Mons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    15. « Station météorologique d'Orly-Athis-Mons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    16. « Station météorologique d'Orly-Athis-Mons - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    17. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Émerainville », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF les « Bois Saint-Martin » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF les « Parc de la Malnoue et bois de Célie » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF les « Bois de Saint-Martin et bois de Célie » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    25. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    26. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    27. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    29. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
    30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    31. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur www.institutparisregion.fr (consulté le ).
    32. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur www.iau-idf.fr (consulté le ).
    33. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    34. Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 15 mai 2020
    35. « Aérodrome de Lognes - Emerainville », sur le site de l'union des aéroports français (consulté le ).
    36. Longnon, I, p. 45.
    37. Archives nationales, LL 46, fol. 47 v°.
    38. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 188.
    39. Longnon, Pouillés de Sens, p. 448.
    40. Archives nationales, Y 86, fol. 108 v°.
    41. Archives nationales, X1a 1590, fol. 361.
    42. Archives nationales, Q1 1417.
    43. « Émerainville », sur http://www.genea77-shage.info (consulté en ).
    44. [PDF] Les maires d'Émerainville de l'an II à nos jours, sur mairie-emerainville.fr
    45. « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur um77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en ).
    46. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    47. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Émerainville, consultée le 26 octobre 2017
    48. « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le ).
    49. « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
    50. « Commune d'Émerainville - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    51. « CA Paris-Vallée de la Marne (CAPVM) - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    52. « CA Paris-Vallée de la Marne (CAPVM) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    53. « SIA de Marne-la-Vallée (SIAM) », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    54. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
    55. « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    56. « CA Paris-Vallée de la Marne (CAPVM) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    58. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    59. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    61. Un «village africain» indésirable. A Émerainville, le Clos d'Emery sous le choc d'une opération policière musclée, NIDAM ABDI, liberation.fr, 18 mars 1996
    62. « les professionnels de la santé », sur http://www.mairie-emerainville.fr (consulté en ).
    63. Palmarès des Villes Internet sur le site de l’association. Consulté le 01/10/2009.
    64. Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le .
    65. Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le .
    66. Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2020», consultée le .
    67. Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le .
    68. « Plateforme ouverte du Patrimoine », sur Ministère de la Culture (culture.gouv.fr) consulté le .
    69. Notice no IA77000247, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    70. Notice no IA77000248, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    71. Notice no IA77000249, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    72. « Les objets classés de l'église », base Palissy, ministère français de la Culture.
    73. « Château d’Émerainville », sur http://fr.topic-topos.com (consulté en ).
    74. « Château de Malnoue », sur http://fr.topic-topos.com (consulté en ).
    75. « Historique de la commune », sur http://www.mairie-emerainville.fr (consulté en ).
    76. « Réserve naturelle : Parc Denis le Camus », sur http://www.mairie-emerainville.fr (consulté en ).
    77. « Tu seras bienvenue chez moi : épisode 3/4 du podcast Chez nous - chacun cherche son chez soi », sur France Culture (consulté le )
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.