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Vraignes-en-Vermandois

Vraignes-en-Vermandois est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Vraignes-en-Vermandois
Vraignes-en-Vermandois
La rue menant de la mairie Ă  l'Ă©glise et au monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Somme
Arrondissement PĂ©ronne
Intercommunalité CC de la Haute Somme
Maire
Mandat
Maryse Fagot
2020-2026
Code postal 80240
Code commune 80812
DĂ©mographie
Gentilé Vraignois
Population
municipale
137 hab. (2020 en diminution de 9,87 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 32 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 53â€Č 16″ nord, 3° 03â€Č 58″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 103 m
Superficie 4,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction PĂ©ronne
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de PĂ©ronne
LĂ©gislatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Vraignes-en-Vermandois
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Vraignes-en-Vermandois
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Vraignes-en-Vermandois

    GĂ©ographie

    Description

    Carte de la commune.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Vraignes-en-Vermandois
    Bouvincourt-en-Vermandois Hancourt
    EstrĂ©es-Mons Vraignes-en-Vermandois PƓuilly
    Monchy-Lagache Tertry

    Nature du sol et du sous-sol

    Le sol de la commune est de nature argileuse. À l'est, le sous-sol est pierreux.

    Relief, paysage, végétation

    Le relief de la commune est uniformĂ©ment plat sur la plus grande partie du territoire constituĂ© par un plateau. À l'est, se trouvent quelques petites collines.

    Hydrographie

    Aucun cours d'eau ne traverse la commune. Un ancien ruisseau existait Ă  l'est, il rejoignait l'Omignon. La nappe souterraine est situĂ©e Ă  30 mĂštres en dessous du niveau du sol.

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique.

    Urbanisme et aménagement du territoire

    La commune présente un habitat groupé.

    Activité économique et de services

    L'activité économique de la commune est encore dominée par l'agriculture.

    Voies de communication et transports

    Vraignes est situé sur la route départementale reliant Roisel à Nesle. Au sud, le territoire communal est traversé par la route reliant Amiens à Saint-Quentin, dite « Chaussée Brunehaut ».

    Transports en commun

    En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 49, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Vraignes-en-Vermandois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de PĂ©ronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (93,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (93,7 %), zones urbanisĂ©es (6,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Dans les documents anciens, on trouve plusieurs formes pour désigner Vraignes : Verina, VerrinaÊ, Verringues, Verrignes, Vraine. Le sens du nom pourrait venir du terme Werres signifiant, combat ou du terme roman verres désignant la toison des brebis, ou étable à verrats[9].

    Histoire

    Carte de Cassini du secteur
    (vers 1750)

    Moyen Âge

    L'abbaye Saint-Barthélémy possédait la terre de Vraignes. En 1191, la présence d'une métairie est signalée dans un document écrit pour une transaction entre l'Abbaye Saint-Barthélemy de Noyon et Rainaud de Magny.

    Un prieuré de la congrégation d'Arrouaise existait à Vraignes[9].

    Époque moderne

    En 1660, Nicolas de Lille devint prieur à Vraignes et le resta pendant plus de trente ans. L'abbaye Saint-Barthélémy de Noyon et le marquis d'Havrincourt étaient seigneurs de Vraignes au XVIIIe siÚcle[9].

    PremiĂšre Guerre mondiale

    De 1914 à 1917, Vraignes fut occupée par l'armée allemande jusqu'à son repli sur la ligne Hindenburg en février 1917. La commune repassa sous domination allemande de mars à septembre 1918.

    Entre-deux-guerres

    AprÚs l'armistice, ThérÚse Papillon, infirmiÚres aux armées pendant la Grande Guerre, arriva à Vraignes et se mit dix-huit mois au service des populations sinistrées de l'Est du département de la Somme avant de s'installer à l'abbaye de Valloires pour y fonder un établissement pour enfants.

    La reconstruction du village de Vraignes détruit pendant la guerre fut supervisée par l'architecte Louis Faille chargé de la reconstruction du canton de Roisel.

    Seconde Guerre mondiale

    Le , au sud du territoire de la commune de Vraignes-en-Vermandois, en bordure de la route Amiens-Saint-Quentin, des résistants prisonniers des Allemands furent sommairement exécutés, un seul parvint à survivre. Onze résistants FTPF de Guise (Aisne), détenus à Saint-Quentin (Aisne) furent transférés à Péronne et de là, sous prétexte de manque de place, redirigés vers Saint-Quentin. Arrivés au sud du village de Vraignes, au lieu-dit « la Vallée perdue », les Allemands les firent descendre du camion qui les transportait et les abattirent. Deux prisonniers parvinrent à s'enfuir, l'un d'eux fut mortellement blessé, le second survécut et put faire le récit de cette tragédie.

    Un monument a été érigé sur le lieu de la fusillade avec cette dédicace gravée : « La commune de Vraignes à la Mémoire des victimes de la barbarie nazie le »[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 José Plaquet
    mars 2008[11] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Maryse Fagot Nouveau Centre ConseillĂšre rĂ©gionale de Picardie puis des Hauts-de-France (2010 → )
    RĂ©Ă©lue pour le mandat 2020-2026[12] - [13]

    Population et société

    DĂ©mographie

    Population antérieure : 52 feux en 1469 ; 30 feux en 1670 ; 40 feux en 1699 ; 42 feux en 1701 ; 57 en 1724 ; 44 en 1760 ; 78 feux en 1772[14].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[16].

    En 2020, la commune comptait 137 habitants[Note 3], en diminution de 9,87 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    316324324331350320329327313
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    312322324295300270294267253
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    264266258201199195209199198
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    192154146150145148162162144
    2020 - - - - - - - -
    137--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Le village n'a plus d'Ă©cole.

    En 2020, l'aspect financier est gĂ©rĂ© par le syndicat scolaire de la Haute Somme (Sisco) concernant huit communes : Bernes, PƓuilly, Hancourt, Hervilly-Montigny, HesbĂ©court, Vraignes-en-Vermandois, Villers-Faucon et Roisel. Le syndicat a la responsabilitĂ© de deux sites, avec deux classes maternelles Ă  Bernes, et surtout neuf classes Ă  Roisel, trois en maternelle et six en primaire[19].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre.
    • Mairie.
    • Monument aux morts.
    • Calvaire.
    • Statue Ă  la Vierge, devant l'Ă©glise. L'inscription « Ă€ JĂ©sus par Marie, 1954 Â»[20].
    • Monument Ă  Hector Crinon : un premier buste, dĂ©truit lors de la guerre 1914-1918, Ɠuvre du sculpteur Georges Tattegrain, a Ă©tĂ© inaugurĂ© le 5 juin 1892[21]. Un second buste en pierre, Ɠuvre du sculpteur Pierre Bazin, a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© en 1972.
    • La via Francigena qui part de Canterbury (Royaume-Uni) et mĂšne Ă  Rome traverse le village [22].
    • La nef de l'Ă©glise et le monument aux morts, la statue de la Vierge.
      La nef de l'Ă©glise et le monument aux morts, la statue de la Vierge.
    • Le clocher de l'Ă©glise.
      Le clocher de l'Ă©glise.
    • La mairie.
      La mairie.
    • Calvaire Ă  la sortie sud du village.
      Calvaire Ă  la sortie sud du village.
    • Monument aux rĂ©sistants assassinĂ©s.
      Monument aux résistants assassinés.

    Personnalités liées à la commune

    • Hector Crinon (1807-1870), haricotier, sculpteur sur bois et poĂšte d'expression picarde, est nĂ© et dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Vraignes. En 1863, il a Ă©crit en picard : Les Satires picardes.

    Sobriquet des habitants

    Blason populaire : pour leurs tenues excentriques et colorées, les habitants sont affublés du surnom collectif « chés djais huppÚs d'Vrainne » (les geais huppés de Vraignes)[23].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • AbbĂ© Paul Decagny, Roisel et ses environs, reprint partiel de Histoire de l'arrondissement de PĂ©ronne, Paris, Le Livre d'Histoire, 1990.
    • David de Sousa, Palettes et ciseaux, artistes de la Haute-Somme au XIXe siĂšcle, Folio 7, PĂ©ronne, 2012.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Les horaires des lignes » Lignes du réseau Trans'80 », sur trans80.hautsdefrance.fr).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    9. Paul Decagny, L'arrondissement de PĂ©ronne, ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, J. Quentin, , 607 p. (lire en ligne).
    10. « Maitron », sur univ-paris1.fr (consulté le ).
    11. [xls] « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    12. « Municipales 2020: Maryse Fagot Ă  nouveau candidate Ă  Vraignes-en-Vermandois », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « AprĂšs deux mandats de maire dans la commune de 160 habitants, et aussi de conseillĂšre rĂ©gionale des Hauts-de-France, Maryse Fagot a toujours autant d’enthousiasme et d’énergie. Elle briguera un troisiĂšme mandat en mars ».
    13. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    14. « Géographie historique du département de la Somme : état religieux, administratif et féodal des communes et de leurs dépendances. Tome 2 / par Gaëtan de Witasse... », sur Gallica, 1902-1919 (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. « Roisel claque la porte du syndicat scolaire », Courrier picard,‎ , p. 20.
    20. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 260 (ASIN B000WR15W8).
    21. « Le Monde illustré », sur Gallica, (consulté le ).
    22. Romain Michelot, « La via Francigena a le potentiel de Saint-Jacques : Le chemin de pĂšlerinage qui part de Canterbury pour rallier Rome passe par la Somme et l'Aisne. Il est maintenant rĂ©fĂ©rencĂ© dans un guide. », Courrier picard,‎ , p. 8.
    23. Le Courrier picard, Ă©dition d'Abbeville, 22 novembre 2013, page XII, d'aprĂšs Alcius Ledieu, Blasons populaires, 1903
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