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Ultraviolence (album)

Ultraviolence est le quatriĂšme album studio de l'auteure-compositrice-interprĂšte amĂ©ricaine Lana Del Rey sorti le 13 juin aux États-Unis et le en France. D'abord rejetant l'idĂ©e d'un autre disque aprĂšs son album Born to Die, devenu un succĂšs planĂ©taire, elle commence finalement Ă  travailler sur son successeur en 2013. Dan Auerbach collabore fortement sur l'album, bien que les producteurs Paul Epworth, Greg Kurstin, Daniel Heath et Rick Nowels contribuent Ă©galement Ă  la crĂ©ation du projet.

Ultraviolence
Description de l'image Ultraviolence Logo.png.
Album de Lana Del Rey
Sortie 16 juin 2014
Enregistré 2013-2014
Easy Eye Sound (Nashville)
The Bridge (Glendale, Californie)
Electric Lady (New York)
Echo (Los Angeles)
The Church (Londres)
The Green Building (Santa Monica, Californie)
Durée 51:24
Langue anglais, quelques mots d'espagnol
Genre
Producteur Dan Auerbach, Paul Epworth, Greg Kurstin, Daniel Heath et Rick Nowels
Label Polydor, Interscope

Albums de Lana Del Rey

Singles

  1. West Coast
    Sortie : 14 avril 2014
  2. Shades of Cool
    Sortie : 26 mai 2014
  3. Ultraviolence
    Sortie : 4 juin 2014
  4. Brooklyn Baby
    Sortie : 8 juin 2014
  5. Black Beauty
    Sortie : 23 novembre 2014

À sa sortie, Ultraviolence est bien reçu par la critique. Ceux-ci louent le lyrisme, la cohĂ©sion, la production et la performance vocale de la chanteuse. L'album est frĂ©quemment classĂ© parmi les meilleurs albums de l'annĂ©e ainsi que la dĂ©cennie, Metacritic le citant comme le treiziĂšme album de l'annĂ©e 2014[1].

C'est un succĂšs mondial, faisant ses dĂ©buts Ă  la premiĂšre place dans onze pays – dont les États-Unis au Billboard Hot 100 – avec des ventes Ă  plus de 182 000 exemplaires la premiĂšre semaine. C'est l'album qui fait le meilleur dĂ©marrage de la carriĂšre de l'artiste.

Pour promouvoir l'album, cinq singles sortent – West Coast, Shades of Cool, Ultraviolence, Brooklyn Baby et Black Beauty[2]. La chanteuse se lance dans une tournĂ©e, nommĂ©e The Endless Summer Tour, avec des concerts oĂč participent notamment Courtney Love et Grimes.

Contexte

AprÚs la sortie de Born to Die en 2012, Lana Del Rey rejette l'idée de sortir un nouvel album, car elle aurait « déjà dit tout [ce qu'elle] voulait dire »[3]. Cependant, en février 2013, elle commence à travailler sur un nouveau projet. Elle déclare à propos de ce nouvel album qu'il est « plus dépouillé mais toujours cinématographique et sombre. Je travaille dessus trÚs lentement mais j'aime tout ce que je fais. J'ai écrit à Santa Monica et je sais comment le disque sonne. Maintenant je n'ai plus qu'à le finir »[4]. Cependant, par la suite, elle se montre « découragé[e], oui. Je ne sais pas lesquelles mettre sur ce disque. Mais je suppose que je peux simplement les assembler et voir ce qui se passe »[5]. Elle ajoute vouloir écrire des chansons « discrÚtes et dépouillées » et travailler avec Dan Heath ainsi que Barrie-James O'Neill, son compagnon de l'époque, et qu'elle aimerait travailler également avec Lou Reed[4].

En octobre, elle dit que « quand les gens me posent des questions Ă  ce sujet, je dois juste ĂȘtre honnĂȘte - je ne sais vraiment pas. Je ne veux pas dire « oui, dĂ©finitivement - le suivant est meilleur que celui-ci » parce que je n'ai pas encore trouvĂ© le prochain. Ma muse est trĂšs volage. Elle ne vient qu'Ă  moi de temps en temps, ce qui est ennuyeux »[6].

Elle publie une photo, en janvier 2014, de Dan Auerbach et d'elle avec comme légende « Moi et Dan Auerbach sommes ravis de vous présenter Ultraviolence ». Selon certaines rumeurs, les deux travailleraient dans un studio d'enregistrement à Nashville, les deux s'étant rencontrés à New York alors qu'elle pensait le disque terminé[7]. Les deux devaient initialement travailler ensemble pendant trois jours, mais finirent par passer six semaines à enregistrer l'album complet[8].

Au propos de Lana Del Rey, Dan Auerbach dĂ©clare par la suite qu'« elle m'a impressionnĂ© tous les jours. Il y avait des moments oĂč elle se battait, contre moi. Je pouvais sentir qu'elle ne voulait peut-ĂȘtre pas qu'on pense qu'elle n'Ă©tait pas en contrĂŽle de ce qu'elle faisait, car je suis sĂ»r que c'est vraiment difficile d'ĂȘtre une femme dans la musique. Alors on s'est un peu fĂąchĂ©s, mais Ă  la fin de la journĂ©e on dansait ensemble sur les chansons »[9].

À la sortie de l'album, l'artiste rĂ©affirme sa rĂ©ticence antĂ©rieure Ă  faire un autre album, « je veux dire, je me sens toujours comme ça, mais avec cet album, j'avais moins l'impression de devoir raconter mes voyages et plus comme si je devais juste raconter des extraits de mon passĂ© rĂ©cent »[3].

ThĂšmes, inspirations et contenu

Ultraviolence est qualifié de rock psychédélique[10], de dream pop[11], de rock[12], avec des pointes de blues, de soft rock et d'indie rock[13] - [12].

La premiÚre chanson de l'album, Cruel World, est la chanson la plus longue de l'album. Lana Del Rey la considÚre comme son morceau préféré. C'est une chanson de rupture, avec des guitares rock et une réverbération du style des années 70.

La chanson qui donne son titre à l'album, Ultraviolence, fait directement référence à He Hit Me (And It Felt Like a Kiss) des Crystals dans le refrain[14].

Shades of Cool est décrite par Consequence of Sound comme « une ballade lente et légÚrement sombre marquée par des guitares réverbérées, de légÚres atmosphÚres et la voix de Lana Del Rey qui alterne entre un murmure étouffé et des lamentations éphémÚres. »[15]

La chanson Brooklyn Baby est écrite par la chanteuse avec une pensée directe à Lou Reed. Elle était censée travailler avec lui et est partie pour New York afin de le rencontrer, mais le chanteur décÚde le jour de son arrivée[3]. Les paroles « Et mon petit ami est dans un groupe / Il joue de la guitare pendant que je chante du Lou Reed »[16] sont une référence directe.

West Coast est une chanson au tempo divisé en deux avec un couplet aux résonnances rock psychédélique et un refrain surf music au tempo plus lent. Musicalement, sa composition est construite autour de batterie reggae, des riffs de guitare influencés par le blues et s'inspire de la musique indie rock.

Sad Girl parle du fait d'ĂȘtre « l'autre femme » dans une liaison. Elle Ă©crit Money Power Glory en rĂ©action Ă  son ascension vers la gloire. Elle affirme, Ă  propos de l'Ă©criture de la chanson, avoir Ă©tĂ© « plus sardonique. Du genre, si tout ce que les mĂ©dias m'autorisent Ă  avoir c'est de l'argent, beaucoup d'argent, alors merde... ce que je voulais c'Ă©tait quelque chose de simple : la communautĂ© et le respect d'un Ă©crivain. »[3]

Interrogée sur la signification de la chanson Fucked My Way Up to the Top, Lana Del Rey déclare que c'est « un commentaire, genre « Je sais ce que tu penses de moi » et j'y fais allusion. Vous savez, j'ai couché avec beaucoup d'hommes dans cette industrie, mais aucun d'entre eux ne m'a aidé à obtenir des contrats. Ce qui est ennuyeux. »[17]

Notation des critiques
Score cumulé
SiteNote
Metacritic74/100[18]

RĂ©ception

Ultraviolence reçoit des critiques positives à sa sortie. Selon Metacritic, l'album a une note moyenne de 74 sur 100 basée sur 35 critiques, indiquant des « critiques généralement favorables [18] ».

Alexis Petridis du Guardian, Ă©crit que « Chaque refrain raisonne, les mĂ©lodies sont uniformĂ©ment belles, et elles montent et descendant, pour mieux dĂ©montrer la confiance accrue de Lana Del Rey en sa voix. Tout est si bien fait que tout l'album se dĂ©roule dans un mĂȘme rythme somnambule. »[29] Tony Clayton-Lea du Irish Times note que ce « qui semble certain, c'est que quoi qu'elle soit vraiment, ou quoi quelle fasse dans le milieu qu'elle a choisi, elle est la meilleure dans ce domaine. »[30] Mike Diver de Cash commente que « malgrĂ© tous ses aigus inspirĂ©s des graves, Ultraviolence [...] va jusqu'Ă  reflĂ©ter, bien que peut-ĂȘtre par coĂŻncidence, cette Ă©poque : en noir et blanc ». Le critique juge l'album comme possĂ©dant « une beautĂ© meurtrie, juste en deçà du statut classique »[31]. Mark Richardson de Pitchfork dĂ©clare que l'album est un disque « d'un concept humain », faisant rĂ©fĂ©rence Ă  la personnalitĂ© supposĂ©e de la chanteuse. Il estime que l'album est « magnifique et riche », et beaucoup plus cohĂ©rent que son prĂ©dĂ©cesseur, Born to Die. The Independent donne 3 Ă©toiles sur 5 Ă  l'album et le critique Hugh Montgomery estime qu'« il y a un mĂ©lange quasi transgressif de passivitĂ© dĂ©sespĂ©rĂ©e et de sexualitĂ© qui traverse les chansons »[32].

Kyle Anderson d'Entertainment Weekly affirme que « Stanley Kubrick aurait adorĂ© Lana Del Rey – une renarde trĂšs stylisĂ©e qui romance le fatalisme Ă  des niveaux quasi pornographiques, crĂ©ant des moments fantastiquement dĂ©cadents de mĂ©lodrame de film noir. C'est un esthĂ©tique qui exige un engagement total de la part de l'artiste et de l'auditeur, et il serait difficile d'accepter si elle ne livrait pas un cinĂ©ma aussi pleinement rĂ©alisĂ©. » Il ajoute Ă©galement qu'« Ultraviolence fusionne magistralement ces Ă©lĂ©ments et complĂšte le rĂ©cit de rĂ©demption d'une chanteuse dont l'arc d'Ă©vasion Ă  contrecoup sur Born to Die en 2012 en a fait un rĂ©cit Ă©difiant sur le battage mĂ©diatique de l'industrie musicale. » Dans Rolling Stone, Caryn Ganz donne une critique positique, considĂ©rant l'album comme « une exploration mĂ©lancolique Ă  travers une romance vouĂ©e Ă  l'Ă©chec, des dĂ©pendances incorrigibles, des rĂȘves amĂ©ricains Ă©ssoufflĂ©s ». Elle dit aussi qu'« [il] enveloppe le dĂ©sir, la violence et la tristesse dans un paquet serrĂ© que Lana Del Rey ne semble pas toujours sĂ»r de savoir comment dĂ©baller »[33]. Le magazine amĂ©ricain le classe Ă  la troisiĂšme place des meilleurs albums pop de l'annĂ©e 2014 : « Ultraviolence est considĂ©rĂ© comme une dĂ©claration radicale d'une pop star en 2014 – elle est principalement produite par Dan Auerbach, qui s'appuie sur la guitare Ă©lectrique et d'autres instruments live, et aucun de ses onze morceaux ne ressemble Ă  un hit radio. »[34] Justin Charity du magazine Complex note que « l'album est une affaire de blues, avec des insinuations maussades dĂ©versant sanglantes et audacieuses » Le critique l'a Ă©galement qualifiĂ© d' « intime »[35]. Alexandra Molotkow, Ă©crivant dans The Globe and Mail salue l'album comme « plus vivant, nuancĂ© et mĂ»r que [son premier] Born to Die »[36].

Liste des pistes

No TitreAuteur Durée
1. Cruel WorldLana Del Rey; Blake Stranathan 6:39
2. UltraviolenceLana Del Rey; Daniel Heath 4:11
3. Shades of CoolLana Del Rey; Rick Nowels 5:42
4. Brooklyn BabyLana Del Rey; Barrie O’Neill 5:51
5. West CoastLana Del Rey; Rick Nowels 4:16
6. Sad GirlLana Del Rey; Rick Nowels 5:17
7. Pretty When You CryLana Del Rey; Blake Stranathan 3:54
8. Money Power GloryLana Del Rey; Greg Kurstin 4:30
9. Fucked My Way Up to the TopLana Del Rey; Daniel Heath 3:32
10. Old MoneyLana Del Rey; Daniel Heath; Nino Rota; Robbie Fitzsimmons 4:31
11. The Other WomanJessie Mae Robinson 3:01
51:24

Classements

Voir aussi

Notes et références

  1. (en) « Best of 2014: Music Critic Top Ten Lists », sur Metacritic (consulté le )
  2. (de) « Black Beauty », sur www.universal-music.de (consulté le )
  3. (en-GB) Tim Jonze et @timjonze, « Lana Del Rey: 'I wish I was dead already' », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le )
  4. (en-GB) « Lana Del Rey says her second album will be 'spiritual' », BBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  5. « Interview: Lana Del Rey on the Leaks, the Imitators & the Haters « Radio.com News », sur web.archive.org, (consulté le )
  6. (en-GB) David Renshaw, « Lana Del Rey names new album 'Ultraviolence' », sur NME, (consulté le )
  7. (en-US) Seth says, « [RUMOR MILL] Lana Del Rey Recording in Nashville; Dan Auerbach Producing? », sur No Country For New Nashville, (consulté le )
  8. « Lana Del Rey Talks ‘Ultraviolence,’ Touring & More « 96.5 TIC FM – Hartford’s Best Variety », sur web.archive.org, (consultĂ© le )
  9. (en) David Renshaw, « The Black Keys’ Dan Auerbach admits he and Lana Del Rey ‘bumped heads’ making her new album », sur nme.com,
  10. (en-US) CondĂ© Nast, « _Vogue’_s Fall Music Guide: The 12 Albums You Need This Season », sur Vogue, (consultĂ© le )
  11. « Lana Del Rey - Ultraviolence : Reviews : Culture Collide », sur web.archive.org, (consulté le )
  12. (en-GB) Al Horner, « Lana Del Rey - 'Ultraviolence' », sur NME, (consulté le )
  13. (en-US) Chris Kelly, « Ultraviolence », sur Fact Magazine, (consulté le )
  14. « Lana Del Rey Ultraviolence interview @ Versailles w/ Laura Leishman » (consulté le )
  15. (en-US) Chris Coplan, « Listen: Lana Del Rey's new song "Shades of Cool" », sur Consequence, (consulté le )
  16. (en) « Lana Del Rey Drops 'Brooklyn Baby' For All Of Us Hipsters », sur MTV (consulté le )
  17. Dana Droppo, « Lana Del Rey Interview: Against the Grain 2014 Cover Story », sur Complex.com (consulté le )
  18. (en) « Reviews for Ultraviolence by Lana Del Rey », sur Metacritic (consulté le )
  19. Fred Thomas, « Ultraviolence – Lana Del Rey », sur AllMusic (consultĂ© le )
  20. Kenneth Partridge, « Lana Del Rey, 'Ultraviolence': Track-by-Track Album Review », Billboard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  21. James Hall, « Lana Del Rey, Ultraviolence, review: 'dark and cinematic' », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  22. Kyle Anderson, « Ultraviolence », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  23. Alexis Petridis, « Lana Del Rey: Ultraviolence review – great songs about awful, boring people », sur The Guardian, (consultĂ© le )
  24. Randall Roberts, « Lana Del Rey's 'Ultraviolence': Defiant seduction from pop instigator », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  25. Laura Snapes, « Lana Del Rey – 'Ultraviolence' » [archive du ], sur NME, (consultĂ© le )
  26. Mark Richardson, « Lana Del Rey: Ultraviolence », sur Pitchfork, (consulté le )
  27. Caryn Ganz, « Lana Del Rey: Ultraviolence », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  28. Dan Weiss, « Lana Del Rey Beats the Internet, Nods to Pink Floyd on 'Ultraviolence' », sur Spin, (consulté le )
  29. (en-GB) Alexis Petridis, « Lana Del Rey: Ultraviolence review – great songs about awful, boring people », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le )
  30. (en) « Album review: Lana Del Rey’s Ultraviolence », sur The Irish Times (consultĂ© le )
  31. (en-GB) Clash Magazine Music News, Reviews & Interviews et Mike Diver, « Lana Del Rey - Ultraviolence », sur Clash Magazine Music News, Reviews & Interviews, (consulté le )
  32. (en) « lana del rey ultraviolence, album review »
  33. (en) « Lana Del Rey "Ultraviolence", critique »
  34. (en) « lana del rey fought to get her radical ultraviolence »
  35. (en) « Lana Del Rey’s Retro, Western, Death-Defying “Ultraviolence” », sur Complex (consultĂ© le )
  36. (en-CA) Alexandra Molotkow, « Lana Del Rey and the fantasy of surrender », The Globe and Mail,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  37. (de) Charts.de – Lana Del Rey – Ultraviolence. GfK Entertainment. PhonoNet GmbH.
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  40. (nl) Ultratop.be – Lana Del Rey – Ultraviolence. Ultratop 200 albums. Ultratop et Hung Medien / hitparade.ch.
  41. Ultratop.be – Lana Del Rey – Ultraviolence. Ultratop 200 albums. Ultratop et Hung Medien / hitparade.ch.
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  43. (da) Danishcharts.com – Lana Del Rey – Ultraviolence. Tracklisten. Hung Medien.
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  48. Lescharts.com – Lana Del Rey – Ultraviolence. SNEP. Hung Medien.
  49. (hu) [zene.slagerlistak.hu/top-40-album-dvd-es-valogataslemez-lista/2014/25 Top 40 album-, DVD- Ă©s vĂĄlogatĂĄslemez-lista – 2014. 25. hĂ©t]. Mahasz. Magyar HanglemezkiadĂłk SzövetsĂ©ge.
  50. (en) GfK Chart-Track. Irish Albums Chart. Irish Recorded Music Association.
  51. (en) Charts.org.nz – Lana Del Rey – Ultraviolence. RIANZ. Hung Medien.
  52. (en) Norwegiancharts.com – Lana Del Rey – Ultraviolence. VG-lista. Hung Medien.
  53. (nl) Dutchcharts.nl – Lana Del Rey – Ultraviolence. Mega Album Top 100. Hung Medien.
  54. (pl) Oficjalna lista sprzedaĆŒy. OLIS. ZPAV.
  55. (en) Portuguesecharts.com – Lana Del Rey – Ultraviolence. AFP. Hung Medien.
  56. (cs) ČNS IFPI. Note: InsĂ©rer annĂ©esemaine dans la liste dĂ©roulante. HitparĂĄda – Albums Top100 OficiĂĄlnĂ­. IFPI Czech Republic.
  57. (en) Swedishcharts.com – Lana Del Rey – Ultraviolence. Sverigetopplistan. Hung Medien.
  58. (en) Swisscharts.com – Lana Del Rey – Ultraviolence. Schweizer Hitparade. Hung Medien.
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