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Mouvement des jeunes socialistes (France)

mouvement politique français

Pour les articles homonymes, voir Mouvement des jeunes socialistes.

Le Mouvement des jeunes socialistes (MJS), parfois simplement désigné sous l'appellation Jeunes socialistes, est, depuis 1993 et sous sa forme actuelle, l'organisation politique des Jeunes socialistes de France. Mouvement de jeunesse autonome du Parti socialiste (PS) jusqu'en 2020, il a ses propres orientations politiques, prend position dans les grands débats politiques et participe aux campagnes électorales aux côtés des candidats socialistes[1].

Mouvement des Jeunes Socialistes
upright=Article Ă  illustrer Organisation
Histoire
Fondation
1912 (section de la SFIO)
1993 (section du PS)
Cadre
Type
Mouvement de jeunesse
Siège
99 rue Molière, Ivry-sur-Seine
Organisation
Coordinateurs
Benjamin Lucas
Coordinateurs
Eliott Pavia Ernest
Sophie Dernois
Affiliation
ECOSY
Idéologie
Progressisme
Social-démocratie
Socialisme démocratique
Social-écologie
Positionnement
Gauche Ă  centre gauche
Site web
www.jeunes-socialistes.org

L'histoire des Jeunes socialistes remonte à la création en 1912 de la section pour les jeunes de la Section française de l'Internationale ouvrière.

Sommaire

  • Histoire des Jeunes socialistes en France
    • La crĂ©ation
    • La scission
    • La renaissance
    • La victoire du Front populaire et la dissolution
    • La Seconde Guerre mondiale
    • La IVe RĂ©publique et la dĂ©colonisation
    • La Ve RĂ©publique et la fin de la SFIO
    • 1971-1992
    • Vers l’autonomie (1992-2005)
    • Perspectives (2012)
    • Positionnement par rapport Ă  la prĂ©sidence de François Hollande
    • Depuis 2017 : crise interne et restructuration
  • OpĂ©rations Internet
  • Fonctionnement du MJS
  • Liste des dirigeants
    • PrĂ©sidents de 1993 Ă  2018
    • Direction collĂ©giale de 2018 Ă  2019
  • Liste des congrès
    • Congrès d'Avignon
  • Notes et rĂ©fĂ©rences
  • Voir aussi
    • Articles connexes
    • Liens externes

Histoire des Jeunes socialistes en France

La création

Bien que la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) ait été créée en 1905, la section pour les jeunes n'est ouverte qu'en 1912 à la demande de l'Internationale socialiste. La section « Jeunes » de la SFIO regroupe de jeunes salariés et des étudiants ; ceux-ci sont adeptes des thèses anti-militaristes de Gustave Hervé. Les JS fondent leur action sur le pacifisme et l'internationalisme, gênant la SFIO qui s'inquiète de l'image que donne la jeunesse socialiste, emportée dans des événements antipatriotiques, à son électorat naissant. Les relations se tendent entre la direction du parti et la section jeune.

La Première Guerre mondiale éclate, l'antimilitarisme vacille, les grands théoriciens pacifistes rejoignent le gouvernement de l'Union sacrée contre l'Allemagne. Les Jeunes Socialistes sont muselés par le Parti. En 1915, quelques jeunes socialistes créent, avec les jeunes socialistes allemands, l'OIJS, l'Organisation internationale des jeunes socialistes (actuellement IUSY).

La scission

La Révolution russe bouleverse les rangs socialistes. Les militants de la SFIO s'enthousiasment, débattent ou bien encore prennent leurs distances. Mais les Jeunes Socialistes sont de ceux qui applaudissent la révolution bolchevique et sans surprise votent l'adhésion au l'Internationale Communiste des jeunes dès octobre 1920 : la majorité des JS deviennent communistes (75%). Malgré la création d'un comité pour l'autonomie, les effectifs des Jeunes Socialistes diminuent, l'organisation tombe dans le coma.

La renaissance

À la fin des années 1920, certains militants participent à la création des faucons rouges. Des jeunes intellectuels de gauche relancent la section jeune de la SFIO, les animateurs principaux sont Léopold Sédar Senghor, Claude Lévi-Strauss ou bien encore Georges Pompidou. En 1924 est créée la Ligue d'action universitaire républicaine et socialiste (L.A.U.R.S.) par Paul Ostaya. Mais l'organisation reste essentiellement parisienne et étudiante. Les effectifs dépassent le millier d'adhérents, le renouveau militant, impulsé par Léon Blum et Paul Faure, profite aux JS mais la direction du Parti se méfie toujours de la jeunesse et lui refuse l'autonomie.

À la suite de l'arrivée au pouvoir de Benito Mussolini en Italie et de la montée des organisations fascistes en France, les Jeunes Socialistes font de l'antifascisme leur combat prioritaire. La tentative de coup d'État menée par les ligues d'extrême-droite en juin 1934, renforce les rangs de l'organisation qui atteint le chiffre de 34 000 militants.

La victoire du Front populaire et la dissolution

En 1936, la victoire du Front populaire dirigé par Léon Blum permet aux JS d'atteindre plus de 50 000 adhérents. Mais une lutte d’orientation débute au sein de l'organisation. En effet, les trotskistes font, dès 1934, de l'entrisme au sein de la SFIO. Par ailleurs, la gauche du parti s’organise autour de Marceau Pivert qui anime le courant de la Gauche révolutionnaire au sein de la SFIO.

Les jeunes trotskistes prennent autour de Fred Zeller la direction de la fédération de la Seine (Paris) qui est la plus grosse fédération de Jeunes Socialistes. Ils éditent le journal Révolution, tiré à plus de 70 000 exemplaires.

Profitant des contestations des Jeunes Socialistes contre la pause de novembre 1936 et du refus du gouvernement de Blum d’intervenir en Espagne, les JS de la Seine organisent une manifestation avec les militants de la Gauche révolutionnaire de Pivert contre un meeting fasciste. La manifestation tourne au bain de sang, 6 manifestants sont tués par la police et une militante socialiste, Solange Demangel, est mortellement blessée (elle décède peu après). Le lendemain, les JS de la Seine titrent leur journal : « 8 milliards pour l’emprunt, 6 morts à Clichy : l’argent de la bourgeoisie se paie du sang des ouvriers. »

Les Jeunes Socialistes et les Faucons rouges sont dissous.

En 1938, la SFIO dissout la Gauche révolutionnaire et exclut Marceau Pivert du parti. Les exclus fondent le Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP), l'extrême gauche s'organise.

La Seconde Guerre mondiale

Les Jeunes Socialistes sont présents dans la Résistance comme Adolphe Coll mais les jeunes communistes sont plus actifs et l'action des JS est peu relevée.

La IVe République et la décolonisation

À la Libération, les Jeunesses socialistes sont réorganisées sous le contrôle de la SFIO. Noyautées par des militants trotskystes du PCI, les JS, qui publient Le Drapeau rouge, ont 20 000 adhérents à la fin 1945[2]. Yvan Craipeau, cadre du PCI qui a envoyé André Essel, futur PDG de la Fnac, aux JS, fait des « réunions de fraction » avec l'intégralité de la direction des JS et 3 des 12 membres de la direction du SFIO (dont le secrétaire national adjoint Yves Dechezelles)[2]. Les jeunes socialistes et les jeunes trotskystes font, en 1945-47, des stages et des camps d'été communs ; ensemble, ils prennent le contrôle des Auberges de jeunesse (40 000 adhérents à l'époque)[2].

Les JS prennent position contre la politique coloniale et particulièrement contre la guerre en Indochine, ce qui provoque de fortes tensions avec la SFIO.

1947 : Grèves aux usines Renault, manifestation des JS contre Ramadier et Jules Moch au Père Lachaise. La même année, Stéphane Just, responsable des JS pour la fédération de la Seine, en est exclu, et rejoint le PCI.

Fin 1947, le ministre de l'Intérieur Édouard Depreux ayant reçu, d'un policier, la sacoche égarée d'André Essel, la SFIO de Guy Mollet décide d'exclure les JS de la SFIO[2], qui sont suivis de la tendance de l'Action socialiste et révolutionnaire (ASR) de Dechézelles[2]. Craipeau propose une fusion avec le PCI, laquelle est refusée par la direction de ce dernier: finalement, l'ASR et les JS rejoignent le Rassemblement démocratique révolutionnaire (RDR), dirigé par Sartre et Rousset)[2].

Début des années 1950, fondation par Pierre Mauroy de la Fédération Léo-Lagrange, refondation des JS.
Pierre Mauroy, proche de Guy Mollet : JS silencieux sur l'Algérie.

Scission des Pivertistes (ex-GR) et Blumistes qui participent Ă  la fondation du Parti socialiste autonome (PSA).
Avec la création du Parti socialiste unifié (PSU) en 1960, sont créés les Étudiants socialistes unifiés (ESU).

La Ve République et la fin de la SFIO

Les JS ne sont plus très nombreux. La priorité est donnée à la Fédération Léo-Lagrange et à la prise de contrôle de l'UNEF.

Les JS sont pratiquement absents du mouvement de Mai 1968.

1971-1992

François Mitterrand autorise la refondation des JS et ES (Étudiants socialistes, dont le premier président fut Patrick Debono).

1975 : congrès de Pau, JS dirigé par le CERES (Chevènement), Édith Cresson est envoyée par Mitterrand pour purger l'organisation. Le Mouvement de la jeunesse socialiste devient une courroie de transmission du PS, le JS est dirigé par un secrétaire national à la Jeunesse nommé par le premier secrétaire du PS :

  • Édith Cresson
  • Alain Barrau
  • Jack Lang (1988)
  • Claude Bartolone
  • Jean-Marcel Bichat
  • Claude Fleutiaux

Développement organisations associatives et syndicales : Information pour les droits du soldat, SOS Racisme, UNEF-ID, FIDL.

Vers l’autonomie (1992-2005)

Michel Rocard, alors premier secrétaire du Parti socialiste, donne l'autonomie aux jeunes socialistes et les laisse créer lors du congrès d'Avignon le Mouvement des Jeunes Socialistes[3].

Sous la présidence de Benoît Hamon, le MJS serait passé de 500 à 3000 adhérents. Il développe également le mouvement sur le territoire français. Pour devenir président de cette organisation qui vient d'accéder à l'autonomie, il fait passer l'âge limite de 25 à 29 ans, alors qu'il a 26 ans[4].

En 1994, sous le gouvernement Balladur, il critique « la France en pyjama » et parvient avec un petit commando à se retrouver en pyjama sous les fenêtres du Premier ministre, marquant une série de coups médiatiques. Hamon met en place des carrés de jeunes dans les meetings afin de les rendre plus vivants[5].

Le mouvement se dote d'une orientation politique propre, d'un bureau national et d'un président, Benoît Hamon et d'un vice-président, Christophe Rouillon. Pour la première fois, la totalité des instances du MJS (locales et nationales) n'est plus désignée par le PS, mais élue directement par les adhérents du MJS. Cette autonomie, qui n'a pas été remise en cause par le PS ni par le MJS, a contribué à son développement. De moins de 1000 membres, les adhérents sont passés à environ 7500 en 2014. Le courant majoritaire du MJS est depuis sa refondation dominé par Nouvelle Gauche et les courants qui lui ont succédé[3]. Cette domination continue entretien les soupçons de fraude, que Benoît Hamon reconnaît implicitement[6].

Perspectives (2012)

Peu de temps après le Congrès de Grenoble de 2009, est lancée par les Jeunes Socialistes une série de débats et de réflexions, nommée Perspectives 2012. Selon un calendrier défini nationalement, l'ensemble des fédérations des Jeunes Socialistes sont invités à travailler sur les thèmes choisis. Ces réflexions débouchent sur la constitution de conventions nationales, traçant ainsi la ligne des Jeunes Socialistes pour les élections présidentielles de 2012[7].

Positionnement par rapport à la présidence de François Hollande

Les Jeunes Socialistes feront une campagne contre l'extension de la déchéance de la nationalité durant la présidence de François Hollande. Bien que dans un premier temps, le MJS suive la politique du gouvernement[8], des oppositions profondes ne tardent pas à apparaître[9].

En réaction à la première mouture du projet de loi El Khomri, le président des Jeunes Socialistes Benjamin Lucas affirme en février 2016 qu'il est « urgent de stopper la dérive libérale [alors que] la remise en cause du Code du travail marque une volonté de rupture »[10],[11].

Pour la primaire citoyenne de 2017, la majorité du MJS soutient la campagne de Benoît Hamon[12], certains Jeunes socialistes rejoignent quant à eux les rangs des Jeunes avec Macron.

Depuis 2017 : crise interne et restructuration

Le mouvement revendique en 2018 environ 4000 adhérents[13].

Le Canard enchaîné du 24 janvier 2018 évoque une perte de 3953 adhérents au cours du mandat de Benjamin Lucas[14], président de 2016 à 2018.

Au début de la présidence d'Emmanuel Macron, élu président de la République en mai 2017, le mouvement de jeunesse traverse une crise interne mais également avec la direction nationale du Parti[15]. Roxane Lundy, de tendance écosocialiste est élue à la présidence du mouvement le 10 février 2018 mais le scrutin, boycotté par une partie des sensibilités minoritaires du mouvement, est contesté au sein même de l'organisation, notamment par une quarantaine d'animateurs fédéraux et locaux[16],[17]. Le 23 mars, elle annonce qu'elle quitte le PS pour Génération.s avec 25 des 30 membres du bureau national et « le Mouvement des jeunes socialistes va prendre son indépendance vis-à-vis du PS », bien que la question de l'appartenance du nom du mouvement reste en suspens[18],[19]. Le 4 avril, Roxane Lundy, Thomas Kekenbosch (secrétaire général), et plus de 300 cadres nationaux du Mouvement expliquent leur choix dans une tribune sur Mediapart : « Pourquoi nous rejoignons Génération.s »[20].

Une direction collégiale est mise en place par les représentants des adhérents souhaitant rester au sein du PS et reconnue par celui-ci[21].

En mars 2019, à l'occasion d'une convention nationale à Lille, une nouvelle équipe nationale parmi laquelle deux coordinateurs nationaux, Sophie Dernois et Eliott Pavia-Ernest[22], et un porte-parole, Mehdi Chalah[23], est élue à la tête du mouvement.

En décembre 2020, le Parti socialiste engage un travail de reconstruction et une consultation interne sur le devenir des jeunes socialistes[24]. Emma Rafowicz, adjointe au Maire du 11e arrondissement de Paris, est nommée déléguée nationale du Parti socialiste en charge de la mobilisation des jeunes, avec pour mission de refonder le Mouvement des jeunes socialistes[25].

Opérations Internet

Les Jeunes Socialistes ont depuis l'université d'été de La Rochelle 2009 fait évoluer ses outils internet. Des sites satellites sont créés régulièrement en fonction de l'actualité. C'est ainsi que lorsque Brice Hortefeux apostropha un jeune militant UMP[26] en plaisantant sur ses origines, les JS lancèrent une pétition en ligne avec possibilité pour le signataire de créer une affiche personnalisée, diffusable facilement sur Internet.

Fonctionnement du MJS

À tous les échelons, ce sont les adhérents qui choisissent leurs responsables.

Les JS se réunissent en congrès tous les deux ans.

  • Le congrès national Ă©lit le prĂ©sident qui nomme le bureau national. Les dĂ©lègues se prononcent sur les modifications statutaires, votent le quitus, le bilan de l'activitĂ© ainsi que le ou les projets d'orientation. Le prĂ©sident national des JS est dès lors membre de droit du Bureau national du parti socialiste.
  • Le congrès local a lieu dans le cadre des fĂ©dĂ©rations, qui correspondent gĂ©ographiquement aux dĂ©partements. Celui-ci entĂ©rine le bilan d'activitĂ© dĂ©partemental, dĂ©bat sur le projet d'orientation, Ă©lit le collectif fĂ©dĂ©ral et vote le quitus. Au sein du collectif fĂ©dĂ©ral est alors Ă©lu un animateur fĂ©dĂ©ral, qui devient alors le responsable des jeunes socialistes du dĂ©partement. L'animateur fĂ©dĂ©ral est membre de droit du secrĂ©tariat fĂ©dĂ©ral du parti socialiste.

Au niveau des fédérations, une assemblée générale est convoquée régulièrement par le collectif fédéral. Cette assemblée générale rassemble tous les adhérents des JS d'un département. Par décision du collectif fédéral, des équipes peuvent être créés. Ces équipes, rassemblant les militants en fonction d'un secteur géographique rétrécis par rapport au département, deviennent alors le lieu de l'engagement militant.

Au niveau régional, le comité de coordination régionale (CCR) coordonne l'action des fédérations au niveau régional[27]. Il permet également de former les adhérents élus en son sein, qui doivent former à leur tour l'ensemble des adhérents.

Pour le journal Libération, le MJS est un mouvement très personnifié qui existe principalement à travers son président et non par ses fédérations locales[28].

Le quotidien Libération publie le 14 novembre 2017 les accusations d'agressions sexuelles de huit femmes contre l'ancien président du Mouvement des Jeunes Socialistes, Thierry Marchal-Beck[29].

Liste des dirigeants

Présidents de 1993 à 2018

  • BenoĂ®t Hamon (1993-1995)
  • RĂ©gis Juanico (1995-1997)
  • Hugues Nancy (1997-1999)
  • Gwenegan Bui (1999-2001)
  • Charlotte Brun (2001-2003)
  • David Lebon (2003-2005)
  • Razzy Hammadi (2005-2007)
  • Antoine DĂ©tournĂ© (2007-2009)
  • Laurianne Deniaud (2009-2011)
  • Thierry Marchal-Beck (2011-2013)[28]
  • Laura Slimani (2013-2015)
  • Benjamin Lucas (2015-2018)
  • Roxane Lundy (2018)

Direction collégiale de 2018 à 2019

(De gauche à droite) Eliott Pavia Ernest, Matthieu Jouvet, Mahaut Bertu, Pauline Blanc - Membres de la direction collégiale de 2018 à 2019

Liste des congrès

  • 1993 : Avignon
  • 1995 : OrlĂ©ans
  • 1998 : Toulon
  • 1999 : Tours
  • 2001 : Lille
  • 2003 : Lamoura
  • 2005 : Paris
  • 2007 : Bordeaux
  • 2009 : Grenoble
  • 2011 : Strasbourg
  • 2013 : Saint-Étienne[30]
  • 2015 : Lille/Bagnolet
  • 2018 : Bondy
  • 2019 : Lille

Congrès d'Avignon

Congrès constituant du mouvement politique français du MJS en 1993, à l'époque où Michel Rocard dirige le PS. Le mouvement se dote d'une orientation politique propre, d'un bureau national et d'un président, Benoît Hamon. Pour la première fois, la totalité des instances du MJS (locales et nationales) n'est plus désignée par le PS, mais élue directement par les adhérents du MJS. Cette autonomie, qui n'a pas été remise en cause par le PS ni par le MJS, a contribué à son développement. De moins de 1000 membres, les adhérents sont passés à environ 6000 selon les années.

Notes et références

  1. « Les précédents statuts », sur Les Jeunes Socialistes (consulté le 9 septembre 2019)
  2. Christophe Nick, Les Trotskistes, Fayard, 2002, p. 337 sq.
  3. Stéphane Alliès, « Benoît Hamon, vingt-cinq ans de patiente conquête », sur Mediapart, 30 janvier 2017 (consulté le 30 janvier 2017).
  4. Mariana Grépinet, « Benoît Hamon, la victoire d'un malin », sur parismatch.com, 2 février 2017
  5. Mariana Grépinet, « Benoît Hamon, itinéraire d'un malin », sur parismatch.com, 2 février 2017 (consulté le 2 février 2017)
  6. « Guillaume Balas quitte le PS : le chant du nouveau départ », Libération.fr,‎ 14 novembre 2017 (lire en ligne, consulté le 14 novembre 2017)
  7. http://www.jeunes-socialistes.fr/wp-content/uploads/2010/02/perspectives-2012_l-emploi-des-jeunes1.pdf
  8. Présidence Hollande : les jeunes socialistes évitent les sujets qui fâchent
  9. Le Mouvement des jeunes socialistes dans le viseur de l'exécutif
  10. Benjamin Lucas, « "Il est urgent de stopper la dérive libérale" : l'appel cinglant des Jeunes socialistes contre la politique du gouvernement », sur francetvinfo.fr, 29 février 2016 (consulté le 4 mars 2016)
  11. A quoi joue le Mouvement des jeunes socialistes ?
  12. Alban de Montigny, « Les jeunes socialistes, force militante de Benoît Hamon », sur la-croix.com, 29 décembre 2016 (consulté le 30 décembre 2016)
  13. Par Nicolas BerrodLe 29 avril 2018 à 09h15, « Au Mouvement des jeunes socialistes, la guerre est déclarée », sur leparisien.fr, 29 avril 2018 (consulté le 30 janvier 2020)
  14. « Lundy au soleil », Le Canard Enchainé,‎ 24 janvier 2018, p. 2
  15. Marylou Magal, « Le MJS, nouveau frondeur du Parti socialiste », Le Point,‎ 23 février 2018 (lire en ligne, consulté le 9 mars 2018)
  16. « Le Mouvement des jeunes socialistes, terrain de lutte entre le PS et Génération.s », sur Le Monde.fr (consulté le 13 février 2018)
  17. « Malgré un scrutin controversé, les Jeunes socialistes ont une nouvelle présidente », Le Huffington Post,‎ 11 février 2018 (lire en ligne, consulté le 9 mars 2018)
  18. « Scission: La direction des Jeunes socialistes rompt avec le PS pour rejoindre Benoît Hamon et Génération.s », sur www.20minutes.fr (consulté le 24 mars 2018)
  19. « Roxane Lundy : "Le Mouvement des jeunes socialistes va prendre son indépendance vis-à-vis du PS" », lemonde.fr, 23 mars 2018.
  20. Les invités de Mediapart, « Pourquoi nous rejoignons Génération·s », sur Club de Mediapart (consulté le 21 mai 2020)
  21. Nicolas Berrod, « Au Mouvement des jeunes socialistes, la guerre est déclarée », sur Le Parisien, 29 avril 2018 (consulté le 30 avril 2018)
  22. « Une Saône-et-Loirienne à la tête du Mouvement des jeunes socialistes ( MJS) », sur www.lejsl.com (consulté le 27 mars 2019)
  23. « Jeunes socialistes et port du voile : le bras de fer entre intersectionnels et universalistes », sur Marianne, 27 mars 2019 (consulté le 28 mars 2019)
  24. « Projet de réforme statutaire du PS (p.7) », sur www.huffingtonpost.fr (consulté le 18 septembre 2021)
  25. « Emma Rafowicz », sur www.huffingtonpost.fr (consulté le 18 septembre 2021)
  26. « Le dérapage de Brice Hortefeux à l'université d'été de l'UMP » [vidéo], sur lemonde.fr, 10 septembre 2009
  27. « Les Jeunes Socialistes  › Nos statuts », sur jeunes-socialistes.fr (consulté le 7 mai 2015)
  28. Laure Bretton, « Au MJS, des années d’omerta et de duplicité », sur liberation.fr, 14 novembre 2017
  29. Laure Bretton, « Harcèlement sexuel au MJS: «J’ai dû le masturber pour m’en débarrasser» », Libération.fr,‎ 14 novembre 2017 (lire en ligne, consulté le 15 novembre 2017)
  30. « Saint-Étienne accueillera le congrès des Jeunes socialistes », sur legrisou.fr, 15 septembre 2013
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Voir aussi

Articles connexes

  • ECOSY
  • Mouvement des jeunes socialistes (Belgique)
  • Mouvement international des Faucons - Internationale socialiste d'Ă©ducation
  • Parti socialiste (France)
  • Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO)
  • Union internationale de la jeunesse socialiste
  • Votation citoyenne pour La Poste

Liens externes

  • Site officiel
  • « Livre publiĂ© sur le site In Libro Veritas : "Socialisme contre social-dĂ©mocratie JS 1944-1948 »
  • IUSY
  • Agir en Jeunes Socialistes
  • Les Nouveaux Partisans
  • La Fabrique du Changement, fusion des courants GĂ©nĂ©ration ÉgalitĂ© et Jeunes Socialistes pour la RĂ©novation, ainsi que de S’ancrer Ă  Gauche courant issu de Transformer Ă  Gauche.
  • JUSTICE
  • L'Offensive Socialiste