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Thibaud l'Ancien

Thibaud de Tours, plus connu comme Thibaud l'Ancien ou le Vieux (aussi écrit Thibaut, Thibauld, Theobald ou encore Tetbald ; né avant 890 – † 940 ou avant 943), fut un vicomte fidèle des Robertiens au début du Xe siècle.

Thibaud l'Ancien
Fonctions
Vicomte de Blois
avant 922 –
Prédécesseur Garnegaud
Successeur Thibaud Ier de Blois
Vicomte de Tours
avant 909 –
Prédécesseur Foulques Ier d'Anjou
Successeur Thibaud Ier de Blois
Biographie
Dynastie Thibaldiens
Surnom l'Ancien
Date de naissance vers 890
Date de décès 940 ou avant 943
SĂ©pulture Saint-Martin de Tours
Père Incertain
Mère Incertaine
Conjoint Richilde
Enfants Thibaud Ier de Blois
Richard de Blois
Mère de Drogon de Bretagne

En tant que père du fondateur de la dynastie des Thibaldiens, le comte Thibaud Ier, il est l'ancêtre commun de l'ensemble des membres de la maison de Blois qui régna, entre autres, sur la cité blésoise jusqu'au XIVe siècle, sur la Champagne dès 1037, sur l'Angleterre, ainsi que sur la Navarre à partir de 1234.

Biographie

Il aurait d'abord été investi vicomte de Blois dès l'an 906, après la mort de Garnegaud.

Politiquement proche des Robertiens et particulièrement du duc Hugues le Grand, Thibaud aurait ensuite été nommé vicomte de Tours en 908[1] - [2] - [3], en remplacement de Foulques Ier d'Anjou, transféré à Nantes pour assurer la sécurité de la marche de Bretagne à la suite du décès du roi Alain Ier, survenu également en 906[4]. Thibaud est en effet cité dans une charte datée du 30 octobre 909 officialisant le transfert de propriété du titre[5]. Par cet acte, il aurait également acquis la propriété de l'abbaye de Marmoutier, que lui et sa famille aideront tout au long du siècle[6]. Si son fils aîné est né vers 910, il se serait marié avec Richilde à cette même période.

En 941, il aurait décidé de céder Tours à son fils[7] - [8]. Il semble ensuite être resté à Blois jusqu'à sa mort, en 943.

Origines possibles de Thibaud

Thibaud, vicomte de Chartres en 904

Selon les chroniqueurs Guillaume de Jumièges (XIe siècle) et Aubry de Trois-Fontaines (XIIIe siècle), appuyés par Jacques Flach[9], Thibaud aurait acquis Chartres dès 904 en succédant au normand Hasting[10]. Néanmoins, la rencontre entre Thibaud et le chef normand paraît aujourd'hui « invraisemblable » selon René Merlet[11] et Jules Lair[12], car peu probable au vu des dates, à moins qu'il y ait confusion avec Rollon.

Plus encore, à ce moment-là, ce Thibaud aurait déjà été nommé vicomte de Tours auparavant (probablement avant l'arrivée de Foulques Ier, mentionné comme vicomte dans une charte de 898)[5], avant de s'aventurer vers Saumur en l'an 900[10].

Thibaud, vicomte de Tours en 905

Pour d'autres, Thibaud aurait tout simplement hérité de la vicomté de Tours de son père, Garnegaud, mort vers 905. Ce Thibaud ne serait pas décédé en 943 mais plutôt entre 957 et 960[13], mais il est plus probable qu'il s'agisse là d'une mention de son petit-fils, Thibaud de Blois, mort prématurément au combat entre 958[10] et 962[14].

Thibaud, comte de Blois en 920

Pendant l'Ancien Régime, d'autres ont également considéré que Thibaud se soit directement élevé comte de Blois en 920 lors des guerres civiles de Charles III le Simple sous le nom de Thibaud Ier, jusqu'à sa mort en 959. Son fils, le Tricheur, n'aurait alors pas eu besoin de « tricher » car il lui aurait simplement succédé sous le nom de Thibaud II (décalant ainsi la numérotation des comtes jusqu'à Thibaut VII)[15]. S'il s'agit du conte national, certainement éloigné de la réalité, ces dates ne sont pas choisies au hasard car elles résonnent avec la nomination de Thibaud l'Ancien à Tours en 909 puis avec les conquêtes du Tricheur entre 958 et 960 et la mort de son fils ces années-là.

Thibaud l'Ancien tel que Thibaud le Tricheur

Enfin, certains auteurs confondent les personnages de Thibaud l’Ancien et de son fils, le Tricheur. Pour ceux-là, il n'y aurait eu qu'un seul Thibaud, né vers 860 et mort vers 970. Ce Thibaud aurait été comte de Blois dès 924[16], après la mort du roi Robert Ier survenue l'année précédente[17], et aurait gagné son double surnom du Vieux Tricheur entre 956 et 960 en conquérant les comtés de Tours, de Chartres et de Châteaudun au détriment du jeune Hugues Capet[18].

Pour appuyer cette thèse, l'historien Louis de La Saussaye mentionne une charte signée en 924 par le roi Raoul par laquelle il concède la chapelle Saint-Lubin, alors en contrebas du château, aux moines de Saint-Laumer, signalant de fait que le Vieux Tricheur aurait été comte dès cette année-là[19].

Lorsque Louis de La Saussaye évoque la légende de la Chasse Infernale de Thibaud le Tricheur[20], le maléfique esprit serait également celui de l'Ancien ainsi que celui de Champagne[21], en référence à son descendant, Thibaut IV[22].

L'argument d'un unique Thibaud, principalement porté par Ferdinand Lot, a entre autres été critiqué par Joseph Depoin[13]. Dépassant les cent ans au Xe siècle, Thibaud le Vieux aurait trop bien porté son nom.

Ses origines, également, sont très contestées. Le manque de traces écrites datant de la période divise les historiens cherchant à identifier les ancêtres de Thibaud[23]. Le prénom étant communément utilisé dans cette famille, il est légitime de relier certaines mentions entre elles au profit d'autres, potentiellement véridiques[24].

Néanmoins, Thibaud l'Ancien est très vraisemblablement bien à différencier de son prédécesseur, Garnegaud, et de son fils, Thibaud Ier, devenu comte. De l'autre côté, ses liens avec Ingon et Gerlon sont de plus en plus contestés, car rapportés à des figures légendaires ou plus anciennes[24].

Thibaud tel que descendant d'Ingon

Dans sa chronique, le moine de Saint-Bertin présente un dénommé Gerlon, alors seigneur de Blois, comme étant le père de Thibaud. Plus tard, le moine Richer détaille qu'un palefrenier, nommé Ingon, s'était fait remarquer par le roi Eudes en 892 lors d'une bataille contre des Normands[25], près de Montpensier[26]. Plus précisément, il aurait été le porte-étendard du roi et aurait tué Catillus[27]. En récompense, le roi lui aurait alors offert la forteresse de Blois, dont le gardien aurait été tué par des pirates[28]. Ingon aurait alors épousé la veuve de l'ancien châtelain[13] (pratique courante à l'époque), mais serait mort l'année suivante, laissant un fils Gerlon à qui le roi offrit une éducation via un tuteur[25], possiblement appelé Garnegaud. Gerlon ne serait nul autre que le neveu de Rollon et pourrait ainsi être un simple surnom de Thibaud l'Ancien, ou n'être que le prédécesseur de Thibaud sans qu'il n'y ait de réelle filiation[10]. Le chroniqueur Glaber rapporte une histoire similaire, mais en faisant d'Ingon un guerrier dénommé Hasteing, d'origine champenoise ou bourguignonne[14], qui aurait rejoint les Normands, et dont le fils Thibaud se serait retourné contre en s'alliant aux Francs[23]. Cependant, il a été montré que les figurent de Gerlon et Ingon pouvaient correspondre à d'autres personnes décrites ci-dessous ou qu'elles relevaient simplement de la légende locale[24] - [29] - [30] - [31].

|→ Ingon de Blois, seigneur de Blois (†890) (existence contestée)
   X ???
   |
   |→ Gerlon de Blois, seigneur de Blois (existence contestée)
      X ???
      |
      |→ Thibaud l'Ancien, vicomte de Tours puis de Blois (v.890- †943) (filiation incertaine)

Thibaud tel que descendant de comtes locaux

Certains historiens le veulent fils d'un certain Eudes de Chartres, aussi appelé Odo ou Garnegaud, parent d'un Theobald II de Chartres (qui aurait lui-même chassé Hasting et ainsi conquis le Chartrain[24]), et tous deux descendraient du comte Gérold Ier de Vintzgau et seraient, par conséquent, apparentés à Charlemagne[Note 1]. En effet, Charlemagne ayant élevé son beau-frère Adrien comte d'Orléans au début du IXe siècle, ce dernier a ensuite cédé ses droits sur Orléans à Eudes, qui les a ensuite transféré à son fils, Guillaume. Néanmoins, Guillaume finit par être exécuté en 866 pour trahison contre le roi, et son fils, Théobald, finit déshérité. Père de deux enfants, son fils aîné Théobald, second du nom aurait racheté en 886 le comté de Chartres au chef normand Hasting. Mourant sans descendance, Théobald II aurait légué Chartres à son frère cadet, prénommé Eudes, Odón ou Garnegaud. Les ancêtres de Thibaud auraient ainsi les pleins droits sur de nombreux fiefs de la région depuis plusieurs générations, en particulier depuis que le premier comte de Blois, Guillaume, est le fils d'Adrien d'Orléans.

|→ Gérold Ier de Vintzgau, comte d'Anglachgau et Kraichgau (v.730- †784)
  X Emma d'Alémanie
  |
  |→ Hildegarde de Vintzgau (758- †783)
  |  X Charlemagne, empereur d'Occident, avec postérité
  |  
  |→ Adrien d'Orléans, comte d'Orléans (760- †821) (filiation incertaine)
     X Waldrade 
     |
     |→ Eudes d'Orléans, comte d'Orléans (v.790- †834)
       X Engeltrude de FĂ©zensac
       |
       |→ Guillaume d'Orléans, comte d'Orléans (829- †866) (filiation incertaine)
          X Bernarde de Gothie
          |
          |→ Theobald Ier d'Orléans, déchu du comté d'Orléans à la suite de la mise à mort de son supposé père (845- †871)
            X Richilde de Vermandois, fille possible d'Herbert Ier de Vermandois
            |
            |→ Theobald II de Chartres, qui aurait racheté le comté de Chartres en 886, sans postérité (v.865- †)
            |
            |→ Eudes de Chartres ou Garnegaud (v.868- †906), comte de Chartres (existence contestée)
               X Rothilde de Tours
               |
               |→ Thibaud l'Ancien, vicomte de Tours puis de Blois (v.890- †943) (filiation incertaine)

Thibaud tel que descendant de yarls normands

Pour d'autres, Thibaud serait le fils d'un normand Tetbold apparenté à Rollon. D'origine normande, Tetbold aurait d'abord été investi comte de Tours par les rois Louis III et Carloman II[10]. À l'abbaye de Marmoutier, il aurait rencontré Hugues l'Abbé, après quoi il aurait pu convaincre le chef viking Hasting de lui vendre le comté de Chartres, bien qu'il ait fini par s'en emparer[32]. Ainsi, au vu des dates, ce Tetbolt pourrait être le père de Thibaud mais, bien qu'il y ait confusion entre Garnegaud ou Théobald quant à son identité, cette théorie peut se rejoindre aux sources des autres présentées dans cet article[10].

|→ Tetbold (ou Théobald ou Garnegaud), comte de Tours puis Chartres (existence contestée)
   X ???
   |
   |→ Thibaud l'Ancien, vicomte de Chartres, Tours puis Blois (v.890- †943) (filiation incertaine)

La mère de Thibaud telle qu'affiliée à Robert le Fort

Des historiens considèrent que les terres de Blois auraient été acquises par Thibaud grâce à la dot de sa mère (ou de sa femme), prénommée Richilde, et qui serait la sœur[33] (ou bien la fille[34] - [35]) du comte Robert le Fort. Pour ceux-là, Thibaud l'Ancien et son fils ne serait que la même personne qui aurait été fait comte de Blois dès 924[16] - [36].

Néanmoins, les liens directs entre Thibaud et Robert le Fort furent réfutés par Henri d'Arbois de Jubainville[10] - [25].

Thibaud tel que descendant de comtes bourguignons

Arrivé sur les bords de la Loire inférieure au début du Xe siècle, il serait de haute extraction franco-bourguignonne, apparentée au bosonide Hugues d'Arles, devenu roi d'Italie, et au père de celui-ci Thibaud d'Arles.

Thibaud tel que descendant de comtes de Troyes

Une sixième hypothèse voudrait qu'il soit fils d'un Richard de Troyes, mais aucun comte de ce nom n'est connu dans cette région ; il pourrait s'agir d'une confusion avec son fils Richard, à qui il a concédé des terres pour la construction d'une abbaye à proximité de Troyes.

Mariage et descendance

Controverse sur l'identité de son épouse

Thibaud aurait épousé une noble du nom de Richilde (née vers 890 – morte en 942[37]), mais les historiens ne parviennent pas à correctement l'identifier. Il peut s'agir de :

Pour certains, l'une de ces Richilde pourrait également s'avérer être la mère de Thibaud, dont Richilde de Bourges[13]. Qu'elle fusse été mère ou épouse de Thibaud (voire deux personnes homonymes), la présence d'une Richilde de Bourges au sein de la famille aurait dans tous les cas pu contribuer à la nomination de Richard de Blois à l'archéveché de Bourges[13].

Descendance

Avec Richilde, Thibaud a eu comme enfants[3] :

Tous trois furent les premiers représentants de la maison de Blois, mais seul l'aîné Thibaud a eu une descendance viable.

Notes et références

Notes

  1. L'historien Karl Ferdinand Werner a confirmé l'origine rhénane de Robert le Fort en s'appuyant sur le témoignage de Région de Prüm.

Références

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  11. René Merlet, Introduction à la publication de l'ouvrage du Dudon de Saint-Quentin, t. XXIII, Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, , p. 69-74.
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Bibliographie

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