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Synagogue de Bad Wildungen (1914-1938)

La synagogue de Bad Wildungen a été construite en 1914 et comme la majorité des synagogues en Allemagne, elle sera détruite par les nazis en 1938.

La synagogue en 1914, vue du côté ouest

Bad Wildungen est une ville de l'arrondissement de Waldeck-Frankenberg dans le district de Cassel du Land de Hesse. Située à 40 km au sud-ouest de Cassel, elle compte actuellement un peu plus de 17 500 habitants.

Histoire de la communauté juive

Le XVIIIe et XIXe siècle

Des Juifs habitent la ville déjà au XVe siècle: des documents de 1425/1426 et de 1427/1428 en font état, mais on ignore leur nombre.

Ce n'est qu'au XVIIIe siècle qu'est de nouveau mentionnée leur présence, tout d'abord de deux ou trois familles pas plus. C'est de cette période que date la légende de la Source des Juifs. Le prince Charles-Auguste de Waldeck-Pyrmont (1704-1763) confère des lettres de protection aux Juifs, s'ils peuvent prouver posséder une fortune d'au moins 1 000 thalers.

En 1814, les Juifs de la principauté de Waldeck, obtiennent le même statut que les autres citoyens et l'argent de protection (Schutsgeld) qui leur était demandé, est supprimé. C'est à partir de ce moment-là que la population juive de la ville se développe, passant de 3 familles en 1802, à 29 personnes en 1826, 24 personnes en 1847 (soit 1,2 % de la population totale de la ville de 1 980 habitants), à 66 personnes en 1871 (soit 3,0 % de la population de 2 180 habitants), à 77 en 1880 (3,3 % de 2 340), à 60 en 1895 (soit 1,5% de 3 237 habitants, pour atteindre 111 en 1905, puis 119 en 1910 (soit 3,0 % de la population totale de la ville de 3 960 habitants). Une communauté juive est fondée en 1877.

Le XXe siècle avant le nazisme

Pendant la Première Guerre mondiale, la communauté juive perd trois de ses enfants, tombés au front.

Du point de vue religieux, la communauté juive s'organise autour d'une synagogue, inaugurée en 1914, d'une école religieuse, d'un bain rituel (Mikvé) et d'un cimetière. Elle embauche un enseignant pour l'école, qui sert en même temps d'officiant à la synagogue, de chantre et d'abatteur rituel (Shohet). En 1884[1] et 1885[2], le salaire offert par la communauté juive est de 600 marks de fixe auquel se rajoute entre 400 et 500 marks pour la Shehita (abattage rituel). Elle a alors de grandes difficultés pour pourvoir le poste[3].

En tant que station thermale, renommée pour ses eaux pétillantes et gazeuses, riches en fer, magnésium et acide carbonique, Bad Wildungen accueille une importante clientèle nationale et internationale, dont de nombreux Juifs. Deux hôtels strictement cachères accueillent ces curistes juifs: l'Hotel Germania de Gerson Krittenstein au 12 Hufelandstraße, et le Palasthotel de Berthold Baruch au 29 Brunnenallee.

En 1903, le journal Korbacher Zeitung annonce le décès du baron de Rothschild de Paris lors d'une cure à Wildungen et le rapatriement de son corps en France[4].

En 1928, l'hôtel cachère Germania accueille le feld-maréchal Abdul Rachman Khan d'Afghanistan, l'un des compagnons du roi Amanullah Khan, qui suit une cure pour ses reins. Il se voit obligé de choisir un hôtel cachère où il est sûr qu'on n'y mangera pas de porc, interdit par l'Islam. Il dit montrer beaucoup d'intérêt pour la religion et les coutumes juives, et assiste plusieurs fois à des offices religieux se déroulant à l'hôtel[5].

Le docteur juif Marc, médecin du district et conseiller sanitaire, est particulièrement apprécié par la population; après son décès, le conseil municipal, nomme une rue à son nom. Cette rue débaptisée par les nazis en 1938 et renommée Goecke-Straße, reprendra le nom de Dr-Marc-Straße après la guerre. En plus, à la mémoire de ce médecin, une tour de pierre située sur la Helenental et offrant une très belle vue sur la vallée et sur Bad Wildungen, porte le nom de Dr Marc-Turm.

En 1924, la communauté juive compte 152 membres, soit 2,8% de la population de 5 396 habitants. Les responsables de la communauté sont Adolf Hammerschlag, Sally Hirsch et Leopold Marx. Jusqu'en 1933, l'enseignant, officiant et sho'het est Jonas Hecht. Il enseigne la religion à 12 élèves. Il sera suivi par Hermann Stern, qui quittera son poste en 1938 pour s'installer à Wiesbaden. Le nom de son successeur qui a emménagé seulement deux semaines avant la nuit de Cristal n'est pas connu.

Plusieurs associations charitables aident les plus pauvres: Chewra Gemilus Chesed, association de bienfaisance, fondée en 1902 et dirigée en 1924 par Isaak Hirsch avec 24 membres, et en 1932 par Jonas Hecht avec 32 membres; le Israelitischer Frauenverein (Association des femmes israélites) pour les personnes dans le besoin et les malades, dirigée en 1924 par Mathilde Katz avec 30 membres et en 1932 par I. Katz avec 30 membres; le Jüdischer Jugendbund (Union de la jeunesse juive), dirigée en 1924 par Jonas Hecht avec 20 membres.

En 1932, le président de la communauté est Sally Hirsch, avec Leopold Marx et Max Oppenheimer comme vice-présidents.

La période nazie

En 1933, à l'arrivée au pouvoir des nazis, 150 Juifs, représentant 35 familles, vivent à Bad Wildungen. Au cours des années suivantes, en raison du boycott économique, de la marginalisation croissante et de la répression, plusieurs familles vont quitter la ville, soit pour s'installer dans des grandes villes allemandes, soit pour émigrer.

Le a lieu un premier attentat contre la maison du marchand Kaufmann, situé sur l'Eselspfad. En , tous les hommes juifs de Bad Wildungen, de plus de 16 ans sont obligés de défiler dans la ville, sous les crachats et les insultes de la population. La marche débute aux thermes et se termine dans la vieille ville en passant par la Brunnenallee. Dans les années suivantes, les actions antisémites de la part des nazis vont un peu se calmer, afin de ne pas effrayer les curistes étrangers.

Lors de la nuit de Cristal, du au , la synagogue est entièrement détruite par le feu, les entreprises et les maisons juives sont pillées et saccagées. De nombreux Juifs sont molestés et certains blessés grièvement. La plupart des hommes juifs sont arrêtés et transférés au camp de concentration de Buchenwald. En octobre/novembre 1939, les 67 derniers Juifs restés à Bad Wildungen, sont envoyés dans des centres de regroupement à Cassel, et de là, en 1941 et 1942, dans trois convois, envoyés vers les camps de la mort.

Le mémorial de Yad Vashem[6] de Jérusalem et le Gedenkbuch - Opfer der Verfolgung der Juden unter der nationalsozialistischen Gewaltherrschaft in Deutschland 1933-1945[7] (Livre commémoratif – Victimes des persécutions des Juifs sous la dictature nazie en Allemagne 1933-1945) répertorient 62 habitants nés ou ayant vécu longtemps à Bad Wildungen parmi les victimes juives du nazisme.

Après la Seconde Guerre mondiale

En 1945, après la Seconde Guerre mondiale, une petite communauté juive se reconstitue à Bad Wildungen pendant deux ou trois ans, principalement formée de personnes déplacées, mais qui quitteront la ville dès 1947-1948.

Entre novembre 2006 et avril 2008[8] - [9], 75 Stolpersteine (ou pierres d'achoppement) sont posées en ville lors de trois cérémonies à la mémoire des victimes du nazisme. Ces Stolpersteine, œuvre de l'artiste Gunter Demnig, sont incrustées sur le trottoir devant le dernier domicile connu de la personne, et indique son nom, sa date de naissance et si connue, sa date de décès. En février 2012, une autre pierre est posée dans la Lindenstraße à la mémoire de Lane (Laura) Mannheim, fille de Margaret Mannheim, âgée de quatre ans, déportée et assassinée au ghetto de Riga[10], dont le nom avait été oublié parmi les victimes.

En décembre 2009, l'historien Johannes Grötecke, originaire de Bad Wildungen, reçoit la Lettre d'honneur du Land de Hesse[11] des mains du maire de la ville, Volker Zimmermann, au nom du Premier ministre de Hesse, Roland Koch, et du sous-préfet Helmut Eichenlaub[12]. Cette distinction récompense ses recherches depuis plus de vingt ans sur les citoyens juifs de Bad Wildungen sous le Troisième Reich.

La légende de la Source des Juifs

Histoire véridique ou légende ?, celle-ci nous est racontée dans la revue Der Israelit du :

« Dans l'ancienne principauté de Waldeck, dans les gorges pittoresques du Kellerwald, se trouvent un certain nombre de sources de valeur inestimable pour l'humanité souffrante. Ce sont les sources de Bad Wildungen. Son eau est utilisée pour boire ou se baigner, et est dirigée vers les thermes et les installations de bain. Les curistes ne viennent pas uniquement de toutes les parties de l'Allemagne, mais aussi d'autres pays européens et des États-Unis, envoyés par leur médecin pour y trouver un remède contre les infections rénales et de la vessie et ces sources sont connues sous les noms de source Hélène, source George-Victor et source du Roi. Cependant on connait à peine la Source des Juifs, dont l'eau fournit les établissements de bains, bien qu'elle jaillisse dans le parc, juste à côté du kiosque à musique et qu'elle soit décorée d'une jolie figure en bronze. Voici l'histoire qui est à l'origine du nom de cette fontaine:
Il y a plusieurs centaines d'années, un pauvre colporteur juif allait le long de la vallée de l'Eder et s'approchait de la ville de Nieder-Wildungen. Désirant franchir un ruisseau, il se mit à la recherche de l'endroit le plus approprié, et vit alors par hasard de l'eau qui jaillissait. Prenant son gobelet, il en but et la trouva d'une saveur particulière. Comme des perles, les bulles remontaient du fond du gobelet jusqu'à la surface, et un rare sentiment de bien-être envahit tout son corps d'homme souffreteux. Il remercia alors chaleureusement le Tout-Puissant pour tout ce qu'il a créé pour préserver la vie, et alla raconter le miracle de la source aigre de Wildungen à tous ses amis et connaissances qu'il avait dans le voisinage.
Peu à peu, la nouvelle se propagea parmi les Juifs de la région, et bientôt, ils connurent les vertus curatives de l'eau pour les calculs rénaux et vésicaux. De nombreux pèlerins se rendirent régulièrement à cette source pour trouver un soulagement et la guérison en se baignant et en buvant de l'eau.
Les visites à cette source ne pouvaient rester longtemps secrètes au reste de la population non-juive. Personne ne croyait aux raisons données, et quand quelqu'un tomba malade par la jouissance excessive de l'eau, on accusa les Juifs de l'avoir empoisonnée. Plusieurs Juifs riches furent arrêtés et emprisonnés. Seuls les pauvres qui s'étaient rendus à la source furent laissés libres. Les parents des malheureux prisonniers sont allés demander conseil au rabbin qui leur répondit de façon pieuse: "Faites du bien, et vous les sauverez de la mort". Ils ont donc pris de leur richesse, et en ont donné par poignée entière là où se trouvait la pauvreté et la misère.
Le comte de Waldeck devant qui l'affaire fut présentée, fit examiner l'eau et confirma ses vertus médicinales. Les Juifs emprisonnés furent alors libérés. La source fut magnifiquement aménagée et depuis lors est appelée la source ou la fontaine aux Juifs, ou la source des près. »

Histoire de la synagogue

La première salle de prière

Une première salle de prière est installée en 1890 dans un bâtiment, situé dans la Hintergasse (actuellement la Waisenhausgasse), construit en 1704 et utilisé jusqu'en 1850 comme orphelinat. Jusqu'à l'inauguration de la nouvelle synagogue, les offices se déroulent dans ce bâtiment qui n'appartient pas à la communauté mais est uniquement loué.

La nouvelle synagogue

Quand dans les années 1910, le nombre d'habitants juifs augmente fortement, la communauté décide, avec l'aide financière de riches curistes, de construire une nouvelle synagogue. Le coût de la synagogue est estimé à 50 000 marks. Un concours d'architectes est organisé et six projets sont proposés[13] - [14]. Le projet de l'architecte Ernst Cohn est finalement retenu. La nouvelle synagogue construite 11 rue Dürrer Hagen au sud-ouest de la vieille ville, est terminée en juillet 1914. Le , au lendemain du déclenchement de la Première Guerre mondiale, se déroule dans la synagogue un service d'action de grâces pour l'empereur, pour l'empire, ainsi que pour les troupes mobilisées et pour la victoire de nos armes[15] . Le premier office régulier se tient le , mais en raison des circonstances, aucune cérémonie d'ouverture n'est prévue[16].

Vue aérienne de la ville de Bad Wildungen, prise vers 1925 du sud-sud-ouest, avec la synagogue au premier plan.

Bien que la communauté ne compte à l'époque qu'un maximum de 152 membres, la synagogue permet d'accueillir jusqu'à 200 fidèles, ce qui permet d'accueillir de nombreux curistes juifs. La synagogue est considérée comme « l'un des plus beaux et des plus insolites lieux de prière juif construits dans une petite ville allemande ». Bâtie à flanc de coteau, assez isolée, avec un dôme, elle est visible de loin en venant du sud. Elle a l'air impressionnante, massive et de style oriental. L'architecte Ernst Cohn, membre de lAteliers für Architektur und Kunstgewerbe J. Bremenkamp & Ernst Cohn d'Essen, est influencé par Edmund Körner, l'architecte de l'ancienne synagogue d'Essen inaugurée en 1913, qui sera avec la synagogue Hourva de Jérusalem, un modèle pour la synagogue de Bad Wildungen. Le style architectural monumental est l'expression d'un judaïsme ascendant et en pleine confiance en son devenir dans la société de l'Empire. Ce style se retrouve dans les synagogues d'Offenbach-sur-le-Main (inaugurée en 1916), de Ratisbonne (inaugurée en 1912), de Mayence (inaugurée en 1912) et de Görlitz (inaugurée en 1911), toutes situées dans des villes beaucoup plus importantes que Bad Wildungen.

Par un escalier et un porche, on atteint le vestibule, puis la salle circulaire surmontée d'une coupole, avec les galeries à l'étage supérieure pour les femmes. Dans la pièce principale, se trouve la Bimah et l'Arche Sainte. Le dôme, recouvert d'une feuille de cuivre qui le fait briller par beau temps et le rend visible de loin, mesure douze mètres de diamètre. La synagogue est renommée pour ses vitraux. Les six fenêtres rectangulaires du bas représentent les six jours de la création. Les six hautes fenêtres de la partie supérieure de la salle circulaire représentent chacune deux des douze fils d'Isaac, les ancêtres des douze tribus d'Israël, l'un dans la partie ronde de la partie supérieure de la fenêtre et l'autre dans la partie ronde de la fenêtre rectangulaire en dessous. Dans neuf autres fenêtres rondes, on retrouve les symboles habituels de l'art juif. Seules quelques photographies simples en noir et blanc de ces fenêtres nous sont parvenues[17].

En soubassement, se trouvent l'appartement du professeur et chantre de la communauté, composé d'un salon, d'une salle à manger, d'une cuisine et d'une chambre à coucher, une école, des bureaux et des salles de réunion. C'est dans ces salles que se déroulent les réunions de la communauté, des associations caritatives juives et du conseil de la synagogue. Au sous-sol, se trouvent deux caves, la buanderie, le chauffage et le bain rituel (Mikvé[18]).

En 1925, la synagogue fait l'objet d'une tentative avortée de cambriolage[19].

Ruines de la synagogue après la nuit de Cristal

La destruction de la synagogue

Lors de la nuit de Cristal du au , la synagogue est totalement détruite par le feu, et les ruines seront rasées peu de temps après. Les pompiers arrivés sur les lieux de l'incendie, ne sont autorisés qu'à protéger les bâtiments voisins.

« Le , vers 23 heures, des hommes en civil des SA et quelques filles de la BDM (Ligue des jeunes filles allemandes) pénètrent avec effraction dans la synagogue, et détruisent tout le mobilier... Le logement du jeune professeur juif, arrivé seulement depuis deux semaines est complètement détruit…Les pompiers, alertés secrètement vers 4 heures sont chargés de surveiller le bâtiment, … mais ne doivent pas intervenir. Leur seule activité se limite à la protection des bâtiments voisins[20]… »

D'après un témoin de l'époque, un rouleau de Torah a pu être sauvé par un fidèle qui a pu par la suite s'enfuir avec en Bolivie. Le lendemain de l'incendie, la communauté juive est forcée à remettre le terrain de la synagogue à la ville de Bad Wildungen qui en contrepartie se charge de déblayer les ruines[21]. Le , le dôme est démoli.

Plaque commémorative placée en 1985 dans la rue Dürrer Hagen

Après la Seconde Guerre mondiale

Après 1945, Selma Hammerschlag, rescapée du ghetto de Theresienstadt, retourne temporairement à Bad Wildungen et prend l'initiative d'arranger la place de la synagogue et d'ériger une stèle commémorative. Il est prévu d'y aménager une zone plantée avec un ensemble de sentiers étroits. Mais en 1953, la ville transforme le terrain en parcelle constructible et vend le terrain à un particulier. La stèle érigée en 1946 est alors transférée au cimetière juif. L'inscription en allemand sur la stèle, qui se trouvait auparavant à l'emplacement de la synagogue, devient alors incompréhensible:

« À la mémoire éternelle des victimes de la communauté israélite de Bad Wildungen, qui perdirent leur vie de façon atroce dans les camps de concentration entre 1933 et 1945. Pour l'amour que leur vouent les survivants. À cet emplacement se tenait la synagogue juive, qui fut détruite dans la nuit terrible du [22] »

En 1985, une plaque commémorative est apposée par la ville dans une niche du mur situé sur le côté opposé de la rue où se trouvait la synagogue, avec l'inscription en allemand :

« En souvenir de la synagogue de la communauté juive de Bad Wildungen, détruite le , et à nos concitoyens juifs qui ont péri ou ont dû quitter leur maison, à une période funeste de l'histoire allemande[23] »

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Synagoge (Bad Wildungen) » (voir la liste des auteurs).
  1. (de): Magazine Der Israelit du 24 juillet 1884
  2. (de): Magazine Der Israelit du 18 juin 1885
  3. (de): Magazsine Der Israelit du 25 juin 1885
  4. (de): Revue Frankfurter Israelitisches Familienblatt du 24 juillet 1903
  5. (de): Revue Der Israelit du 5 juillet 1928
  6. (en): Base de données des victimes de la Shoah; Mémorial de Yad Vashem.
  7. (de): Recherche de noms de victimes dans le Gedenbuch; Archives fédérales allemandes.
  8. (de): Waldeckische Landeszeitung: Aktion "Stolperstein" - zweite Verlegung; journal du 5 mars 2007
  9. (de): Waldeckische Landeszeitung: Ohne Tritt kein Glanz; journal du 22 octobre 2008
  10. (de): Ein Stoperstein fehlt noch; HNA.de (Hessische/Niedersächsische Allgemeine); 22 février 2012
  11. (de): Ehrenbrief des Landes Hessen (de)
  12. (de): Waldeckische Allgemeine Ehrenbrief des Landes für Heimatforscher Geschichte der jüdischen Mitbürger im Dritten Reich in Bad Wildungen erforscht Bad Wildungen; journal du 12 décembre 2009
  13. (de): Revue Frankfurter Israelitisches Familienblatt du 15 août 1913
  14. (de) : Revue Allgemeine Zeitung des Judentums du 19 septembre 1913
  15. (de): Journal Wildunger Zeitung du 6 août 1914
  16. (de): Journal Waldeckische Zeitung du 22 septembre 1914.
  17. (de): Harold Hammer-Schenk: Synagogen in Deutschland. Geschichte einer Baugattung im 19. und 20. Jahrhundert; Hambourg; 1981; volume I page 488
  18. (de): Manfred Hülsebruch: Die Mikwe von Bad Wildungen. Ein etwas anderer Forschungsbericht; conférence du 20 février 2013 dans le cadre du Waldeckischer Geschichtsverein e.V. Bezirksgruppe Bad Wildungen (association d'histoire de la région de Waldeck; section Bad Wildungen)
  19. (de): Revue Jüdisch-liberalen Zeitung du 23 octobre 1925
  20. (de): Felix Pusch: Handschriftliche Aufzeichnungen; archives du Musée municipal de Bad Wildungen
  21. (de): Copie de la négociation entre le maire Rudolf Sempf et le représentant de la communauté juive Leopold Marx; archives municipales de Bad Wildungen
  22. (de): Zum ewigen Gedenken an die Opfer der Israelitischen Gemeinde Bad Wildungen, die in den Jahren 1933-1945 ihr Leben in KZ-Lagern qualvoll lassen mussten. In Liebe gewidmet von den Überlebenden. An dieser Stelle stand die jüdische Synagoge, die in der Schreckensnacht am 9. November 1938 zerstört wurde
  23. (de): Zum Gedenken an die Synagoge der jüdischen Gemeinde Bad Wildungen, zerstört am 9. November 1938, und an unsere jüdischen Mitbürger, die in verhängnisvoller Zeit deutscher Geschichte umkamen oder ihre Heimat verlassen mussten

Voir aussi

Bibliographie

  • (de) Bad Wildungen (Kreis Waldeck-Frankenberg); Jüdische Geschichte / Synagoge; site Alemannia-Judaica
  • (de) Paul Arnsberg: Die jüdischen Gemeinden in Hessen; 2 tomes; Societäts Verlag; Francfort-sur-le-Main; 1971 et 1972; (ISBN 3797302134 et 978-3797302137) et (ASIN B0081D51AC)
  • (de) Volker Berbüsse: Ein Gotteshaus im Stil der neuen Monumentalität; in: Waldeckische Landeszeitung;
  • (de) Volker Berbüsse et Johannes Grötecke: Spurensicherung. Zur Geschichte der jüdischen Gemeinde in Bad Wildungen; discours d'inauguration de l'exposition le , à la maison de la jeunesse de la Kirchplatz
  • (de) Volker Berbüsse: Geschichte der Juden in Waldeck: Emanzipation und Antisemitismus vor 1900; éditeur: Kommission für die Geschichte der Juden in Hessen; 1990; (ISBN 3921434130 et 978-3921434130)
  • (de) Volker Berbüsse: Geschichte der Juden und der jüdischen Gemeinde; in: Bad Wildungen. Die Geschichte von Stadt und Bad; éditeur: Magistrat der Stadt Bad Wildungen; 1992
  • (de) Johannes Grötecke: Bad Wildunger Juden und ihre Schicksale 1933 bis 1945; in: Geschichtsblätter für Waldeck; tome 77; 1989
  • (de) Johannes Grötecke: Bäder-Antisemitismus in Bad Wildungen;
  • (de) Heike Luesse et Werner Bley: Studie zur Geschichte Bad Wildungens im Nationalsozialismus. Spurensicherung und Forschungsansätze; Cassel; 1990
  • (de) Thea Altaras: Synagogen und jüdische rituelle Tauchbäder in Hessen. Was geschah seit 1945?; éditeur: Langewiesche; Königstein; mise à jour 2007; (ISBN 3784577946 et 978-3784577944)
  • (he) Pinkas Hakehillot: Encyclopédie des communautés juives de leur fondation jusqu'à après la Shoah. Allemagne volume III: Hesse - Hesse-Nassau – Francfort; éditeur: Yad Vashem; 1992; pages: 384 à 386
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