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Straton de Lampsaque

Straton (en grec ancien ÎŁÏ„ÏÎŹÏ„Ï‰Îœ) est un philosophe aristotĂ©licien de la GrĂšce antique. Il fut le deuxiĂšme scholarque du LycĂ©e, de 288 Ă  270 av. J.-C., aprĂšs ThĂ©ophraste. Son surnom, le « Physicien », semble provenir moins de l’importance relative de la physique dans son Ɠuvre que de l'originalitĂ© qu'il a su montrer dans ce domaine par sa doctrine et surtout par sa mĂ©thode d'examen. L’historien Polybe de MĂ©galopolis prĂ©cise dans Histoires[1] qu’il Ă©tait plus habile Ă  rĂ©futer ses adversaires qu’à dĂ©fendre ses propres thĂšses.

Straton
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Aristote, Théophraste, et Straton de Lampsaque.
Alias
« Le Physicien »
Naissance 338 av. J.-C.
Lampsaque (GrĂšce)
DĂ©cĂšs vers 269 av. J.-C.
AthĂšnes (GrĂšce)
Nationalité grecque
Profession

Biographie

Originaire de Lampsaque, fils d’un certain ArcĂ©silas, nĂ© sans doute vers 338, il n'est pas impossible qu’il ait pu connaĂźtre Épicure pendant sa pĂ©riode d’enseignement Ă  Lampsaque, vers 312. Straton devient le disciple de ThĂ©ophraste au LycĂ©e, sans doute vers 310. Au sein de l'Ă©cole d'Aristote, il est probable qu'il frĂ©quenta un condisciple Érasistrate, futur mĂ©decin Ă  Alexandrie. Il est le prĂ©cepteur du futur roi PtolĂ©mĂ©e II en Égypte, Ă  la cour d’Alexandrie[2], fonction qu’il occupe Ă  partir de 300, et qu’il cĂšde au poĂšte PhilĂ©tas vers 294. Ce poste auprĂšs des autoritĂ©s lagides implique qu’avant 300, il est suffisamment apprĂ©ciĂ© parmi les disciples de ThĂ©ophraste pour ĂȘtre recommandĂ© par l’école d’Aristote. Peut-ĂȘtre DĂ©mĂ©trios de PhalĂšre ne fut-il pas Ă©tranger Ă  l’introduction de Straton dans le milieu royal d’Égypte. À son dĂ©part, pour le remercier de ses services, son ancien Ă©lĂšve offre Ă  Straton la somme considĂ©rable de 80 talents, selon la chronique d'Apollodore d'AthĂšnes. En Égypte, Straton fit la connaissance vers 288 d'Aristarque de Samos, d’une trentaine d'annĂ©es son cadet, qui deviendra son Ă©lĂšve[3], il rencontra peut-ĂȘtre le gĂ©omĂštre Euclide et plus sĂ»rement les mĂ©decins HĂ©rophile, et Érasistrate de CĂ©os, autre auditeur de ThĂ©ophraste[4]. Vers 288, il regagne AthĂšnes pour assumer la direction de l’école pĂ©ripatĂ©ticienne fondĂ©e par Aristote, charge qu’il assume pendant dix-huit ans. Sa mort survient vers 269. DiogĂšne LaĂ«rce[5] nous a conservĂ© le testament par lequel Straton lĂ©gua Ă  l’école pĂ©ripatĂ©ticienne non seulement la vaisselle pour les banquets, les nappes et les coupes pour la boisson, mais aussi les ouvrages d’études — sans doute aussi les Ă©crits des autres Ă©coles philosophiques — mais attribua la propriĂ©tĂ© de ses propres ouvrages Ă  sa propre famille.

Philosophie

Physique

La pensĂ©e s’explique par la transmission Ă  l’ñme des mouvements extĂ©rieurs. Les qualitĂ©s sont principe de tout ; le principe de tous les phĂ©nomĂšnes est l’activitĂ© sans but, le hasard ; Straton nie la nĂ©cessitĂ© de toute intervention divine[6]. Il pose en principe qu’il n’y a « pas de force sans matiĂšre »[7] ; sĂ©parant « impression physique » et phĂ©nomĂšne de conscience, l’ñme sent et les organes sensoriels n’ont pas de conscience. ConsidĂ©rer la sensation dans l’organe revient Ă  tort Ă  le faire siĂ©ger lĂ  oĂč se trouve sa cause extĂ©rieure. L’activitĂ© de la conscience est condition du psychique. Straton de Lampsaque mit en exergue les Ă©lĂ©ments naturalistes contenus dans la doctrine d’Aristote, contrairement Ă  son maĂźtre qui avait conclu Ă  l’existence d’un Premier moteur : il abandonne aussi bien la tĂ©lĂ©ologie que la mĂ©taphysique, et reconstruit la physique d’Aristote sur une base dĂ©mocritĂ©enne, attribuant Ă  la matiĂšre et Ă  ses qualitĂ©s le caractĂšre du « bon artisan Â»[8] - [9].

La nature du Lieu

Son prĂ©dĂ©cesseur, ThĂ©ophraste, a dĂ©fini le lieu comme un des principes de la dialectique ; Straton l’a dĂ©fini comme « la dimension intĂ©rieure commune du contenant et du contenu »[10].

La nature du temps

Selon l’opinion platonicienne d’HestiĂ©e, le temps est « le mouvement des astres les uns par rapport aux autres. »[11] ; Platon avait dĂ©fini le temps comme le « mouvement du soleil, sa course »[12] et ThĂ©ophraste comme un accident du mouvement, lui-mĂȘme consĂ©quence nĂ©cessaire de toute activitĂ© ; Straton quant Ă  lui l’a dĂ©crit comme « la quantitĂ© des actions »[13].

Histoire naturelle

Strabon rapporte un passage d’ÉratosthĂšne selon lequel Straton pensait que les eaux, aprĂšs une sĂ©cheresse, pouvaient se retirer au point de laisser des quantitĂ©s de dĂ©tritus marins Ă  des distances considĂ©rables ; Xanthos de Lydie Ă©tait de cet avis Ă©galement, et il allait jusqu’à penser que c’était l’un de ces phĂ©nomĂšnes de retrait des eaux qui avait crĂ©Ă© la proximitĂ© du Pont-Euxin avec Byzance[14].

Astronomie et Cosmologie

La terre est immobile au centre du monde, parce qu'elle est le plus lourd des corps. Il sembla dĂ©montrer cette position ainsi[15] : il n'existe pas dans le cosmos de lieu naturel ; le monde est fini et a un centre ; les sens et la raison attestent de la chute des corps lourds ; il faut donc admettre que les corps les plus lourds se dĂ©placent vers le centre du monde ; les corps les plus lĂ©gers seront repoussĂ©s Ă  la pĂ©riphĂ©rie (image du bois dans l'eau qui flotte) ; dĂšs lors la Terre est au centre du monde[16]. Par suite de la pesanteur universelle, la partie supĂ©rieure du monde est formĂ©e des corps les moins lourds, et moins denses, c'est-Ă -dire les astres. Ces corps cĂ©lestes se meuvent autour de la terre et empruntent aussi leur lumiĂšre au moins en partie au Soleil. Straton rejetait la thĂ©orie d'Aristote de l’Éther. Plus proche de la terre, le ciel est de nature ignĂ©e[17], ce qui explique les Ă©clairs, le tonnerre et la chute de la foudre, les tempĂȘtes ou encore les vents chauds (« brĂ»lants »)

MĂ©taphysique

Sa conception de l’ñme

L’ñme est matĂ©rielle. Straton a combattu l’idĂ©e de l’ñme comme Platon la dĂ©montre dans son PhĂ©don, et AristoxĂšne suivra dans cette voie[18]. Straton et ThĂ©ophraste ont rĂ©duit Ă  des mouvements les Ă©nergies de l’ñme ; l’ñme n’est que l’ensemble des pensĂ©es dĂ©coulant des sensations. Pour lui, sans pensĂ©e, aucune sensation ne peut se percevoir. L’inverse est aussi vrai. Selon Straton, dans le PhĂ©don, Platon n’a fait que dĂ©montrer que l’ñme est immortelle, donc qu’elle existe, mais pas du tout qu’elle continuera Ă  exister ; lorsque le corps n’est plus, rien ne l’empĂȘche d’ĂȘtre dĂ©truite par la mort ; elle n’est immortelle qu’en tant qu’elle apporte la vie. Il plaçait le siĂšge de la pensĂ©e dans l’espace entre les sourcils. Sa thĂ©orie n’admettait aucune possibilitĂ© d’immortalitĂ©, ou de survivance de l’ñme ; il s’évertua ainsi Ă  mettre en piĂšces les arguments avancĂ©s par Platon dans son PhĂ©don pour accrĂ©diter la thĂšse de l’immortalitĂ© de l’ñme. Olympiodore le Jeune, dans une scholie sur l’ouvrage de Platon, a conservĂ© les objections qu’il avait soulevĂ©es sur ce thĂšme :

  • Si la rĂ©miniscence existe, l’ñme aurait eu connaissance des choses de tout temps, et pourtant les faits ne le montrent pas. Il faut un commencement premier au savoir.
  • Si l’ñme est immortelle, alors tout animal est immortel, car son Ăąme, Ă©tant son principe vital, ne disparaĂźt pas. Pourtant la mort est un fait, et rend l’animal inanimĂ© jusqu’à la dissolution.
  • Si l’ñme est immortelle, alors par exemple l’ñme d’une plante — qui est conforme Ă  sa nature propre — ne peut disparaĂźtre. Ainsi tout ĂȘtre naturel gĂ©nĂ©rĂ© par la nature serait indestructible. Les faits ne le montrent pas.
  • Il existe un mouvement de transformation linĂ©aire des ĂȘtres : un homme est d’abord jeune, puis vieillit inexorablement, jusqu’à sa fin. L’inverse par contre ne se produit pas. Il y a un mouvement vers la dĂ©gradation des choses. De mĂȘme, un organe de chair peut devenir nourriture, mais non l’inverse.

Il fait partie des aristotéliciens qui ne penchent pas vers le matérialisme, mais vers un platonisme qui sépare l'ùme du corps[19].

Sa conception du monde

La crĂ©ation du Monde n’était pas l’ouvrage des dieux ni d’aucun dĂ©miurge, mais plutĂŽt l’Ɠuvre de la nature par l’entremise des forces du hasard et du mouvement. L’évolution du monde et sa complexitĂ© provient du jeu permanent des Ă©lĂ©ments naturels. Il pense que la Terre se tient immobile au centre du Monde[20]. Straton rejette la thĂ©orie atomiste de DĂ©mocrite concernant la forme des atomes et leur absence de qualitĂ©, la qualifiant de « fantasmagorie ». En raison de sa croyance en la division infinie de la matiĂšre, Straton pensait que celle-ci Ă©tait inapte Ă  permettre la crĂ©ation de formes particuliĂšres atomiques selon le modĂšle d’Épicure (atomes plus ou moins gros, de formes diverses, crochus). Il admettait cependant l’existence de corpuscules microscopiques interagissant entre le vide discontinu. Le vide existe dans le domaine microscopique mais la matiĂšre sans cesse en mouvement avait vocation Ă  occuper l'espace partout. Le mouvement de ces Ă©lĂ©ments naturels Ă  travers le vide expliquerait Ă  ses yeux des phĂ©nomĂšnes comme la diffraction de la lumiĂšre dans l’eau. Il remarqua aussi que le feu consume et rarĂ©fie l’air. Plutarque, Strabon et surtout Simplicios nous ont laissĂ© quelques tĂ©moignages de ses dĂ©couvertes en la matiĂšre.

Ses recherches des forces agissant sur le monde

Il chercha à mieux définir les concepts du temps, de la pesanteur et du vide par diverses expériences techniques. Certaines furent assez célÚbres pour avoir été citées par Héron d'Alexandrie dans le Livre Premier de ses Pneumatiques. S'il ne cherche aucune explication du vide ou de la pesanteur, il aurait reconnu la proportionnalité de la pesanteur à la masse, la loi d'accélération croissante de certains phénomÚnes naturels[21].

Strabon fait aussi rĂ©fĂ©rence Ă  ses recherches gĂ©ologiques concernant les empreintes fossiles, l'Ă©rosion, la dynamique du mouvement de l'eau et des terres. Il Ă©crit notamment[22] : « Comment se peut-il qu’en des lieux qui se trouvent au milieu de terres et que deux ou trois mille stades sĂ©parent de la mer, on rencontre en maints endroits une foule de coquilles, d'huĂźtres et de chĂ©ramides, de mĂȘme que des lacs stagnants dont l'eau est salĂ©e (...) » Puis plus loin : « Les diffĂ©rences de niveau de mers proviendraient de ce qu’un mĂȘme fond tantĂŽt se soulĂšve et tantĂŽt s’abaisse ; la mer alors s’élĂšve ou s’abaisse en mĂȘme temps que ce fond ; lorsqu’elle est soulevĂ©e, elle inonde les rĂ©gions riveraines ; lorsqu’elle s’abaisse, elle rentre dans son lit ». C’est ainsi que Straton soutenait qu’auparavant, la MĂ©diterranĂ©e, la mer Noire, c’est-Ă -dire le Pont-Euxin et l’ocĂ©an ne communiquaient pas entre eux, et que des mouvements terrestres ultĂ©rieurs ont conduit Ă  la rupture des isthmes qui sĂ©paraient ces Ă©tendues marines.

Ce philosophe avait perçu la dynamique des mouvements terrestres en entamant l’examen du cycle de l’érosion et de la sĂ©dimentation, et ses consĂ©quences sur l’évolution gĂ©odynamique du globe. Les idĂ©es de Straton de Lampsaque sur le comblement prĂ©visible du lac MĂ©otide (mer d'Azov) et du Pont-Euxin, anticipent ainsi de maniĂšre remarquable les conceptions uniformitaristes du dĂ©but du XIXe siĂšcle.

Son influence sur les débats de son temps

Straton avait publiĂ© un ouvrage Sur les examen des dĂ©couvertes, dirigĂ© contre Éphore de CymĂ©, qui relatait les inventions importantes de ses prĂ©dĂ©cesseurs, ainsi que les propos des sages anciens, comme les Sept sages.

Selon Marcel Dubois dans son ouvrage sur Strabon, il influença les recherches gĂ©ographiques d’ÉratosthĂšne, ainsi que Posidonios. Aristarque, son ami et Ă©lĂšve, semble avoir suivi les idĂ©es de son maĂźtre sur la thĂ©orie des couleurs. NĂ©anmoins, certains savants pensent qu'Épicure entama une polĂ©mique avec lui. Il sut aussi prendre ses distances avec le modĂšle scientifique d'Aristote.

Ses Ă©crits

Il est l'auteur de nombreux ouvrages perdus. L'analogie de beaucoup de ses titres avec ceux d'Aristote et de Théophraste montre qu'il se situe en général dans la ligne de l'école péripatéticienne. C'est dans cette mouvance que DiogÚne Laërce le classe. Le doxographe fournit un catalogue :

  • De la royautĂ©, trois livres
  • De la justice, trois livres
  • Du bien, deux livres
  • Des dieux, trois livres

À partir de lĂ , on n'a plus d'indications sur le nombre de livre, on suppose que les prochains traitĂ©s ne font qu'un seul livre.

  • Des inventions, citĂ© dans les Stromates de ClĂ©ment d'Alexandrie[23]
  • Du vide (l’existence du vide y Ă©tait admise contrairement aux thĂ©ories d'Aristote)
  • Du temps
  • Des couleurs
  • De la sensation (peut-ĂȘtre le traitĂ© pseudo-aristotĂ©licien prĂ©servĂ© sous le titre ΠΔρ᜶ ÎŹÎșÎżÏ…ÏƒÏ„áż¶Îœ)
  • De l'antĂ©rieur et du postĂ©rieur (qui discutait des problĂšmes soulevĂ©s par Aristote dans ses CatĂ©gories selon Simplicios)
  • Examen de dĂ©couverte[24].
  • Du ciel, ouvrage sur la crĂ©ation du monde sans doute suivant en cela Aristote.

Ce catalogue comporte plusieurs problĂšmes, du fait que Du mouvement (citĂ© par Simplicios) et De l'ĂȘtre n'y figurent pas alors que des sources les authentifient et que des traitĂ©s manquent, car des notions gĂ©ophysiques de Straton ne semblent pas provenir de ces traitĂ©s. Des savants remarquent dans le livre de DiogĂšne qu'un quart des ouvrages portent le mĂȘme titre que ceux de ThĂ©ophraste. De mĂȘme, le nombre total de lignes, 332 420, semble douteux, car un nombre total de lignes est Ă©galement donnĂ© pour Aristote et ThĂ©ophraste mais le nombre de lignes par livre donnerait un Ă©cart bien trop important[25].

Notes et références

  1. Polybe, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne] XII 25 c.
  2. DiogÚne Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres [détail des éditions] (lire en ligne) Livre V.
  3. Stobée, EclogÊ physicÊ et ethicÊ, I.
  4. DiogÚne Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres [détail des éditions] (lire en ligne) V, 2, 57.
  5. DiogÚne Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres [détail des éditions] (lire en ligne), V, 62.
  6. Rodier 1890, p. 55.
  7. Rodier 1890, p. 93.
  8. Werner Jaeger, Aristote, Fondements pour une histoire de son Ă©volution, Ă©ditions L’Éclat, 1997, p. 350 et 401.
  9. (en) Jonathan Israel, Enlightenment Contested : Philosophy, Modernity, and the Emancipation of Man, Oxford University Press, 2006, p. 454.
  10. Rodier 1890, p. 78, d’aprĂšs StobĂ©e, EclogĂŠ physicĂŠ et ethicĂŠ.
  11. Stobée, EclogÊ PhysicÊ, IX, § 40 (Traduction de Marie-Nicolas Bouillet).
  12. Brisson 2008, p. 288.
  13. Rodier 1890, p. 75.
  14. Strabon, Géographie [détail des éditions] [lire en ligne], Livre I.
  15. Georges Rodier, La Physique de Straton de Lampsaque
  16. Recueil doxographique Placita I, 4.
  17. Rodier 1890, p. 86, d’aprĂšs Jean StobĂ©e, EclogĂŠ physicĂŠ et ethicĂŠ.
  18. Cicéron, De la nature des dieux.
  19. Joseph Moreau 1962, p. 269-271.
  20. Scholie Ă  Saint Basile oxon : III, 413.
  21. Gille Bertrand, Histoire des techniques, École pratique des hautes Ă©tudes, 4e section, Sciences historiques et philologiques. Annuaire 1974-1975, 1975, pp. 697-728. [www.persee.fr/doc/ephe_0000-0001_1974_num_1_1_6036 Lire en ligne].
  22. Strabon, Géographie [détail des éditions] [lire en ligne] : Livre I, 3.
  23. Pellegrin 2014, p. 2829.
  24. ouvrage dirigĂ© contre l’historien Éphore de CymĂ© selon Pline l'Ancien, Histoire naturelle [dĂ©tail des Ă©ditions] [lire en ligne], VII.
  25. DiogÚne Laërce, Vies et doctrines des philosophes illustres, Le livre de poche, coll. « La PochothÚque », 1999, p. 619-622 (numérotation : V, 59-60).

Bibliographie

Sources

Études

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