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Statistiques démographiques sur l'orientation sexuelle

Les Ă©tudes dĂ©mographiques sur l'orientation sexuelle varient considĂ©rablement, et les estimations de la communautĂ© LGBT sont l'objet de controverses et de dĂ©bats.

L'obtention d'un nombre prĂ©cis est difficile pour une variĂ©tĂ© de raisons. L'une des principales raisons de la diffĂ©rence dans les rĂ©sultats statistiques concernant l'homosexualitĂ© et la bisexualitĂ© est liĂ©e Ă  la nature des questions de recherche. La plupart des Ă©tudes sur l'orientation sexuelle sont discutĂ©es. La plupart des Ă©tudes Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessous reposent sur des donnĂ©es auto-dĂ©clarĂ©es, ce qui pose des dĂ©fis pour les chercheurs dont leurs recherches portent sur les sujets dĂ©licats.

Plus important encore, les études tendent à poser deux séries de questions :

  1. Examiner l'auto-dĂ©claration d’expĂ©riences sexuelles avec le mĂȘme sexe ainsi que les attractions
  2. Examiner l'auto-déclaration d'identification personnelle comme homosexuels ou bisexuels.

De moins en moins d'individus s'identifient comme homosexuels ou bisexuels, bien qu'ils aient dĂ©clarĂ© avoir eu des expĂ©riences sexuelles ou une attirance pour une personne du mĂȘme sexe. Plusieurs Ă©tudes sur l'orientation sexuelle dans les pays tendent Ă  fournir un point de vue similaire. Des tableaux comparant plusieurs villes des États-Unis font partie de ces donnĂ©es. Cependant, puisque de nombreuses personnes n'arrivent pas Ă  s'identifier Ă  l'extĂ©rieur de la norme hĂ©tĂ©rosexuelle ou Ă  dĂ©finir leur sexualitĂ© dans leurs propres termes, il est difficile de saisir pleinement la taille de la population LGBT. Le type de sondage utilisĂ© et le type de paramĂštres lors de l'Ă©tude peuvent Ă©galement affecter la rĂ©ponse que le sujet donne.

L'incidence en rapport avec la prévalence

Une autre distinction importante peut ĂȘtre faite entre ce que les statisticiens mĂ©dicaux appellent l'incidence et la prĂ©valence. Par exemple, mĂȘme si deux Ă©tudes s'accordent sur un critĂšre commun pour la dĂ©finition d'une orientation sexuelle, une Ă©tude peut considĂ©rer cela comme s'appliquant Ă  toute personne qui a rĂ©pondu ne serait-ce qu'une seule fois Ă  ces critĂšres au cours de sa vie, tandis qu'une autre peut ne regarder que ceux qui entrent sous ces critĂšres sur l'annĂ©e de l'enquĂȘte. Selon l'American Psychological Association, l'orientation sexuelle fait rĂ©fĂ©rence Ă  un « comportement durable, affectif, amoureux et/ou comprenant les attractions sexuelles pour les hommes, les femmes ou les deux sexes », ainsi que « la perception de l'identitĂ© basĂ©e sur les attractions, les comportements, et l'appartenance Ă  une communautĂ© de personnes qui partagent ces attractions »[1]. Par consĂ©quent, une personne peut ĂȘtre cĂ©libataire et pourtant encore s'identifier comme bisexuel ou homosexuel, basĂ© sur ses inclinations romantiques[2].

La perception occidentale de l'homosexualité par rapport à celle du reste du monde

Le terme par lequel une population est qualifié de « gay » en Occident n'est pas un terme descriptif qui est reconnu par tous les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH) dans le reste du monde. Alors que le terme "gay" est de plus en plus ouvert et discuté, le monde du HSH se compose d'une population diversifiée qui, souvent, peut réagir différemment selon la façon dont les communications dans les milieux cliniques sont encadrées. « Gay » est généralement utilisé pour décrire une orientation sexuelle, alors que « HSH » décrit un comportement[3].

Certains hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes ne se qualifieront pas avec le terme « gay » ou homosexuel, et ne considĂšrent pas les relations sexuelles avec d'autres hommes comme une activitĂ© sexuelle, un terme qu'ils rĂ©servent pour les relations sexuelles avec les femmes. Cela est particuliĂšrement vrai chez les personnes provenant de cultures non occidentales. NĂ©anmoins, il est commun aux États-Unis. Des termes tels que le HSH ou « l'amour du mĂȘme sexe » sont souvent utilisĂ©s Ă  la place du mot gay. Les hommes en Afrique et en AmĂ©rique latine peuvent s'engager dans des relations sexuelles avec d'autres hommes tout en se considĂ©rant toujours rĂ©fĂ©rence comme « hĂ©tĂ©rosexuel », une situation connue sous le nom de « down-low »[4]. Il en est de mĂȘme pour des hommes qui se livrent Ă  des activitĂ©s homosexuelles dans l'armĂ©e, dans des Ă©coles et universitĂ©s rĂ©servĂ©es Ă  un seul sexe, ou en prison; la plupart d'entre eux ne se considĂšrent pas gay, mais s'engagent pourtant sexuellement avec des membres de leur propre sexe afin de satisfaire leurs dĂ©sirs, exercer leur pouvoir, gagner des faveurs, ou pour d'autres raisons[5].

Il y a un manque d'information sur les comportements sexuels dans la plupart des pays en développement. Les rares sources disponibles indiquent que, bien que l'auto-identification comme homosexuel se produise relativement rarement, la prévalence du comportement homosexuel est plus élevée. Ces hommes ne sont pas pris en considération dans certaines études de l'identité sexuelle ce qui peut conduire à une sous-déclaration et des inexactitudes[6].

L'importance de disposer de données démographiques fiables

Des donnĂ©es fiables sur la taille de la communautĂ© gay et lesbienne de la population seraient trĂšs utile pour Ă©clairer les politiques publiques[7]. Par exemple, les donnĂ©es dĂ©mographiques permettrait de calculer les coĂ»ts et les avantages de partenariat domestique des prestations, ou sur l'impact de la lĂ©galisation de l'adoption homoparentale. En outre la connaissance de la taille de la « de la population gay et lesbienne est prometteuse pour aider les chercheurs en sciences sociales Ă  comprendre un large Ă©ventail de questions importantes, questions sur la nature gĂ©nĂ©rale du travail des choix sur le marchĂ©, sur l'accumulation de capital humain, sur la spĂ©cialisation au sein des mĂ©nages, sur la discrimination, et sur les dĂ©cisions concernant l'emplacement gĂ©ographique. »

Les rapports Kinsey

Deux des plus cĂ©lĂšbres Ă©tudes dĂ©mographiques de l'orientation sexuelle humaine sont le travail du Docteur Alfred KinseySexual Behavior in The Human Male (le Comportement Sexuel chez l'Homme (1948)) et Sexual Behavior in the Human Female (le Comportement Sexuel chez la Femme (1953)). Ces Ă©tudes ont utilisĂ© un spectre de sept points pour dĂ©finir le comportement sexuel, de 0 pour complĂštement hĂ©tĂ©rosexuel Ă  6 pour complĂštement homosexuel. Kinsey a conclu qu'un petit pourcentage de la population est ou a Ă©tĂ© bisexuel Ă  un degrĂ© plus ou moins grand (tombant sur l'Ă©chelle de 1 Ă  5). Il a Ă©galement indiquĂ© que 37 % des hommes aux États-Unis avaient atteint l'orgasme par le contact avec un autre mĂąle aprĂšs l'adolescence et 13 % des femmes qui avait atteint l'orgasme par le contact avec une autre femme[8].

Ses rĂ©sultats ont toutefois Ă©tĂ© contestĂ©s, en particulier en 1954 par une Ă©quipe composĂ©e de John Tukey, Frederick Mosteller et William G. Cochran, qui soutient que l'essentiel du travail de Kinsey se fonde sur des Ă©chantillons arbitraires plutĂŽt que sur des Ă©chantillons alĂ©atoires, et donc aurait Ă©tĂ© vulnĂ©rable aux biais[9].

Paul Gebhard, ancien collĂšgue de Kinsey et successeur en tant que directeur de l'Institut Kinsey[10], consacra des annĂ©es Ă  examiner les donnĂ©es de Kinsey et Ă  trier ce qu'il a affirmĂ© ĂȘtre ses prĂ©tendus contaminants. En 1979, Gebhard (avec Alan B. Johnson) a conclu qu'aucune des estimations initiales de Kinsey n'ont Ă©tĂ© significativement affectĂ©e par la partialitĂ©, et de trouver que 36,4 % des hommes s'Ă©taient engagĂ©s Ă  la fois dans des activitĂ©s hĂ©tĂ©rosexuelles et homosexuelles, par opposition aux 37 % de Kinsey.

RĂ©sultats modernes des enquĂȘtes

Les critiques rĂ©centes de ces Ă©tudes ont suggĂ©rĂ© que, en raison de leur dĂ©pendance Ă  l'Ă©gard de l'auto-identification, ils peuvent avoir un dĂ©nombrement incomplet de la prĂ©valence rĂ©elle des personnes avec une histoire de comportement ou de dĂ©sir Ă  l'Ă©gard d'une personne de mĂȘme sexe.

Afrique du Sud

Une Ă©tude de marchĂ© rĂ©alisĂ©e en 2012 par Lunch Box Media, sur les profils de consommateurs homosexuels, a constatĂ© que la communautĂ© LGBT sud-africaine Ă©tait d'environ Ă  4 900 000.

En 2016 un rapport intitulĂ© : « Progressive Prudes: A Survey of Attitudes towards Homosexuality and Gender Non-Conformity in South Africa », produit par l'Other Foundation et le Conseil de recherches en sciences humaines, a publiĂ© les rĂ©sultats suivants : environ 430 000 hommes et 2 800 000 femmes se prĂ©sentaient avec une identitĂ© sexuelle autre qu'hĂ©tĂ©rosexuelle, 530 000 hommes et femmes de tous les groupes de population, Ă  la fois d'habitations rurales et urbaines et de tous groupes d'Ăąge, s'auto-identifiaient comme homosexuels ou bisexuels avec des proportions similaires Ă  celles observĂ©es dans d'autres pays Ă  travers le monde.

2015

Selon Yougov[11], voici comment les adultes allemands sont répartis le long de l'échelle de Kinsey (selon l'ùge) :

L'orientation sexuelle des Allemands (N = 1,122)
Catégorie d'ùge Hétérosexualité exclusivement Prédominance hétérosexuelle, homosexualité

juste occasionnelle

Prédominance hétérosexuelle, homosexualité plus qu'occasionnelle Autant hétérosexuel qu'

homosexuel

Prédominance homosexuelle, hétérosexualité plus qu'occasionnelle Prédominance homosexuelle, hétérosexualité juste occasionnelle Homosexualité exclusivement Ne sais pas
Tous les adultes 63 % 10 % 5 % 4 % 1 % 1 % 3 % 13 %
Les adultes ùgés de 18 à 24 ans 45 % 20 % 11 % 5 % 1 % 2 % 2 % 13 %

2016

Dans une enquĂȘte en face Ă  face reprĂ©sentatives Ă  l'Ă©chelle nationale, avec plus de 2 500 Allemands (dont 55 % de femmes), il a Ă©tĂ© constatĂ© que 86 % des hommes et 82 % des femmes s'identifiaient comme exclusivement hĂ©tĂ©rosexuels, 3 % des hommes et 4 % des femmes comme principalement hĂ©tĂ©rosexuels, 1 % de chaque sexe se dĂ©claraient comme bisexuels, et 1,5 % principalement ou exclusivement homosexuels. D'autres orientations sexuelles ont Ă©tĂ© signalĂ©s par 3 % des hommes et 4 % des femmes. Un pour cent de chaque sexe Ă©tait incertain. Quatre pour cent des hommes et 7 % des femmes n'ont donnĂ© aucune rĂ©ponse[12].

Une enquĂȘte portant uniquement sur les femmes a rĂ©vĂ©lĂ© que 5 % des femmes allemandes s'identifiaient comme homo - ou bisexuelles.

2001-2002

L'enquĂȘte la plus grande et la plus complĂšte en Australie a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par entretien tĂ©lĂ©phonique avec 19307 rĂ©pondants ĂągĂ©s entre 16 et 59 ans en 2001/2002. L'Ă©tude a constatĂ© que 97,4 % des hommes s'identifiaient comme Ă©tant hĂ©tĂ©rosexuels, 1,6 % comme homosexuels et 0,9 % comme bisexuels. Pour les femmes, 97,7 % se sont identifiĂ©es comme des hĂ©tĂ©rosexuelles, 0,8 % comme des lesbiennes et 1,4 % comme bisexuels. NĂ©anmoins, 8,6 % des hommes et 15,1 % des femmes ont dĂ©clarĂ© avoir soit des sentiments d'attirance pour le mĂȘme sexe ou avoir eu certaines expĂ©riences sexuelles avec le mĂȘme sexe[13].  Dans l'ensemble, 8,6 % des femmes et 5,9 % des hommes ont dĂ©clarĂ© avoir eu certaines expĂ©riences homosexuelles au cours de leur vie ; ces chiffres ont chutĂ© Ă  5,7 % et 5,0 % respectivement lorsque les expĂ©riences sexuelles non gĂ©nitales ont Ă©tĂ© exclues[14]. La moitiĂ© des hommes et les deux tiers des femmes qui ont eu une expĂ©rience sexuelle avec une personne de mĂȘme sexe se sont considĂ©rĂ©es comme Ă©tant hĂ©tĂ©rosexuelles, plutĂŽt que d'homosexuelles[15].

2012-2013

Une mise Ă  jour de l'Ă©tude ci-dessus; elle emploie la mĂȘme mĂ©thode, a un Ă©chantillon plus large (20,055 rĂ©pondants), et d'Ă©largissement de la tranche d'Ăąge (16-69). L'Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© que 96,5 % de l'ensemble de l'Ă©chantillon (96,8 % des hommes et 96,3 % des femmes) s'identifiaient comme des hĂ©tĂ©rosexuels, une baisse par rapport aux rĂ©sultats de 2003 (97,5 %)[16]. Les homosexuels reprĂ©sentaient 1,9 % de la population masculine et de 1,2 % de la population fĂ©minine, une diffĂ©rence non significative entre les sexes. Les bisexuels reprĂ©sentaient 1,3 % de la population masculine et 2,2 % de la population fĂ©minine. Les femmes Ă©taient significativement plus susceptibles que les hommes Ă  s'identifient comme bisexuelles, et moins susceptibles de se dĂ©clarer exclusivement homosexuelles ou reporter des attractions et expĂ©riences exclusivement avec le mĂȘme sexe. De mĂȘme, plus de femmes ont signalĂ© avoir eu des expĂ©riences et attractions envers de mĂȘme sexe. Il apparaĂźt que 9 % des hommes et 19 % des femmes reconnaissent avoir eu dans le passĂ© des attractions et des expĂ©riences avec une personne de mĂȘme sexe. Plus de femmes s'identifiaient comme lesbiennes ou bisexuelles par rapport Ă  2001-02. L'identitĂ© homosexuelle/gay Ă©tait plus frĂ©quente chez les hommes ayant fait des Ă©tudes universitaires et vivant dans des villes, et beaucoup moins frĂ©quente chez les hommes avec des emplois de col bleu. La bisexualitĂ© chez les hommes et les femmes a Ă©tĂ© plus frĂ©quente chez les rĂ©pondants de moins de 20 ans. La bisexualitĂ© masculine est Ă©galement surreprĂ©sentĂ©e parmi les hommes dans leur soixantaine[17].

2006-2014

Dans des entretiens avec 180 000 australiens ĂągĂ©s de 14 ans ou plus, Roy Morgan Research Ă©tudia en trois diffĂ©rentes vagues, de trois ans, la part des australiens qui se considĂšrent comme homosexuels. Les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s ci-dessous selon l'Ăąge et la vague; le total des rĂ©sultats par vagues sont affichĂ©s dans la derniĂšre colonne.

RĂ©sultats de la Roy Morgan Research
Vague Part des Australiens se considĂ©rant eux-mĂȘmes comme homosexuels
14-19 20s 30s 40 50+ TOTAL
2006-2008 2,9 % 4,4 % 2,5 % 2,4 % 1,3 % 2,4 %
2009-2011 4,0 % 5,7 % 3,8 % 2,7 % 1,6 % 3,1 %
2012-2014 4,6 % 6,5 % 4,2 % 2,8 % 1,7 % 3,4 %

Dans la derniÚre vague, 4,1 % des hommes et 2,8 % des femmes s'identifiaient comme homosexuels. Les hommes étaient plus nombreux que les femmes parmi les homosexuels dans tous les groupes d'ùge. Pour les deux sexes, la part s'identifiant comme homosexuelle dans la derniÚre vague a été la plus élevé dans le groupe des 20-29 ans (hommes : de 7,6 %, femmes : 5,5 %)[18].

2013

Dans une enquĂȘte d'Ibope auprĂšs d'un Ă©chantillon de 2 363 BrĂ©siliens, utilisateurs d'internet, pondĂ©rĂ©s pour ĂȘtre cohĂ©rent avec la reprĂ©sentativitĂ© nationale, 83 % des BrĂ©siliens se dĂ©clarent hĂ©tĂ©rosexuels, 7 % homosexuels, 5 % bisexuels, 1 % autres, et 4 % ont refusĂ© de rĂ©vĂ©ler leur orientation. Deux fois plus d'hommes d'utilisateurs d'internet que femmes s'identifiaient comme gay ou bisexuels (16 % contre 8 %). Les personnes ĂągĂ©es de 18 Ă  29 ans Ă©taient les plus susceptibles de s'identifier comme des non-hĂ©tĂ©rosexuels (15 %), suivis de ceux ĂągĂ©s de 30-49 (10 %). Seulement 5 % de la population ĂągĂ©e de 50 ans ou plus se considĂ©raient comme gay ou bisexuels. Parmi les non-hĂ©tĂ©rosexuels, 42 % ont dit qu'ils n'avaient pas de religion, comparativement Ă  13 % de la population hĂ©tĂ©rosexuelle. La Classe B (classe moyenne) avait le pourcentage le plus Ă©levĂ© de non-hĂ©tĂ©rosexuels (14 %), suivie par la Classe A (classe supĂ©rieure, 11 %). Les Classes C et D (classes moyennes infĂ©rieures et classes infĂ©rieures) comprenaient 10 % d'homosexuels et de bisexuels. Parmi les rĂ©gions brĂ©siliennes, le nord du BrĂ©sil a le plus faible pourcentage de non-hĂ©tĂ©rosexuels (2 %). Toutes les autres rĂ©gions ont des pourcentages supĂ©rieurs Ă  10 %, la rĂ©gion du centre-ouest avait la dĂ©claration la plus Ă©levĂ© (14 %)[19].

1988

Une Ă©tude portant sur 5 514 universitĂ©s et facultĂ©s met en Ă©vidence que parmi les Ă©tudiants de moins de 25 ans, 1 % Ă©taient homosexuels, et 1 % Ă©taient bisexuels[20].

2012

Lors d'un sondage tĂ©lĂ©phonique par rĂ©ponse vocale interactive auprĂšs d'environ 2 700 Canadiens, 5,3 % se sont identifiĂ©s comme homosexuels, bisexuels ou transgenres. Les Canadiens ĂągĂ©s de 18 Ă  34 ans Ă©taient beaucoup plus susceptibles de s'identifier comme des LGBT (11,1 %) que ceux des autres catĂ©gories Ă©tudiĂ©es (2,6 Ă  3,4 %)[21].

2003-2014 — The Canadian Community Health Survey

The Canadian Community Health Survey
années Gay/lesbienne Bisexuels Total
2003[22] 1 % 0,7 % 1,7 %
2005[23] 1,1 % 0,8 % 1,9 %
2007[24] — — 2,1 %
2009[25] 1,1 % 0,9 % —
2012[26] 1,3 % 1,1 % —
2014[27] 1,7 % 1,3 % —

2016

Une enquĂȘte portant uniquement sur les femmes a rĂ©vĂ©lĂ© que 8 % des femmes canadiennes s'identifiaient comme homo - ou bisexuelles.

1992

Une enquĂȘte alĂ©atoire constata que 2,7 % des 1 373 hommes qui ont rĂ©pondu Ă  leur questionnaire avait eu des expĂ©riences ou rapports homosexuels[28].

2016

Une enquĂȘte portant sur les femmes uniquement a rĂ©vĂ©lĂ© que 6 % des femmes espagnoles s'identifiaient comme homo - ou bisexuelles.

2017 l'enquĂȘte BarĂłmetro Control

La sixiĂšme Ă©dition de l'enquĂȘte sur le comportement sexuel du BarĂłmetro Control, effectuĂ©e en 2017, reprĂ©sentative de la population espagnole ĂągĂ©s de 18 Ă  35 ans, a rĂ©vĂ©lĂ© que 89 % des jeunes Espagnols adultes s'identifiaient comme hĂ©tĂ©rosexuels, 6 % des hommes et 3 % des femmes comme homosexuels, et 2 % comme bisexuels[29].

États-Unis

[30]

1992

Une Ă©tude portant sur 20 055 personnes a conclu que 4,1 % des hommes et 2,6 % des femmes ont eu au moins une relation sexuelle avec une personne du mĂȘme sexe au cours de leur vie[31] - [32].

2011

Lors d'une enquĂȘte, Ă  l'Ă©chelle nationale en ligne sur 7 841 adultes français, rĂ©alisĂ©e par l'IFOP au dĂ©but de l'annĂ©e 2011, 6,6 % des rĂ©pondants se sont identifiĂ©s comme homosexuels (3,6 %) ou bisexuels (3 %), et 90,8 % comme hĂ©tĂ©rosexuels. Par rapport Ă  la population hĂ©tĂ©rosexuelle, la population homosexuelle Ă©tait beaucoup plus susceptibles d'ĂȘtre de sexe masculin, cĂ©libataire et vivant seul ainsi qu'ĂągĂ©s de moins de 65 ans. Les homosexuels ont plus de chances d'ĂȘtre Ă©conomiquement actif et travaillant dans les « professions intellectuelles supĂ©rieures » mais avaient, en moyenne, un plus petit revenu de mĂ©nages. Ils Ă©taient Ă©galement plus susceptibles d'ĂȘtre rĂ©sidant dans les grandes villes, en particulier dans la rĂ©gion de Paris. Les bisexuels de la population avait moins de diffĂ©rences statistiquement significatives avec la population hĂ©tĂ©rosexuelle, ressemblant aux hĂ©tĂ©rosexuels sur certaines mesures, aux homosexuels sur d'autres, ou d'ĂȘtre Ă  un point intermĂ©diaire sur encore quelques autres. Cependant, ils Ă©taient plus susceptibles d'ĂȘtre ĂągĂ©s de 18 Ă  24 ans que les deux autres groupes. Comme les homosexuels, ils sont aussi plus susceptibles d'ĂȘtre cĂ©libataires[33].

Dans un autre sondage IFOP portant sur 9 515 adultes français rĂ©alisĂ© plus tard cette mĂȘme annĂ©e, 6,5 % de l'Ă©chantillon s'identifiaient comme homosexuels (3 %) ou bisexuels (3,5 %). Parmi les LGB, les hommes Ă©taient plus nombreux que les femmes avec un rapport de plus de 2 pour 1[34].

2014

Selon une enquĂȘte auprĂšs d'environ 10 000 rĂ©pondants[35], l'IFOP estimait que 90 % des français Ă©taient hĂ©tĂ©rosexuels, 3 % s'identifiaient comme bisexuels, et 4 % d'entre eux se considĂ©raient eux-mĂȘmes homosexuels. Deux pour cent disaient ne pas avoir adoptĂ© une dĂ©finition de leur sexualitĂ©, et 1 % ne souhaitent pas rĂ©pondre. Plus de femmes que d'hommes Ă©taient hĂ©tĂ©rosexuels (93 % contre 86 %), tandis que plus d'hommes que de femmes s'identifient comme homosexuels (7 % contre 1 %) et, dans une moindre mesure, bisexuels (4 % contre 2 %). Une identitĂ© homosexuelle ou bisexuelle a Ă©tĂ© plus frĂ©quente chez les personnes ĂągĂ©es de 18 Ă  49 (9 %) que chez celles ĂągĂ©es de 50 Ă  64 ans (6 %) ou de plus de 65 ans (4 %). Plus de cĂ©libataires que de gens en relation s'identifiaient comme des homo - ou bisexuels (11 % contre 6 %). Une identitĂ© LGB est Ă©galement plus frĂ©quente chez les personnes qui ont eu plus de 10 partenaires sexuels ou aucun par rapport Ă  ceux qui ont eu des niveaux intermĂ©diaires d'expĂ©rience sexuelle. Les catholiques sont plus susceptibles de s'identifier comme hĂ©tĂ©rosexuels (91 %) que les personnes qui ont dit avoir une autre religion ou aucune religion (88 % chacun)[36].

2016

Une enquĂȘte portant sur les femmes seulement a rĂ©vĂ©lĂ© que 4 % des femmes françaises s'identifient comme homo - ou bisexuelles. Dans la catĂ©gorie des femmes ĂągĂ©es de moins de 25 ans, 9 % s'identifient comme bisexuelles et 1 % comme lesbiennes[37].

2016 enquĂȘte sur Paris

Dans une enquĂȘte reprĂ©sentative sur les rĂ©sidents de Paris, l'IFOP a rĂ©vĂ©lĂ© que 79 % des hommes et 90 % des femmes s'identifient comme hĂ©tĂ©rosexuels, 13 % des hommes et 1 % des femmes sont homosexuels, 6 % des hommes et 4 % des femmes se considĂ©raient comme bisexuels[38].

2019

L'IFOP, dans une enquĂȘte nationale sur la perception de l'homosexualitĂ© et des personnes LGBT dans la sociĂ©tĂ©, estime Ă  3,2 % le nombre de personnes s'identifiant comme homosexuelles, 4,8 % comme bisexuelles assumĂ©es (0,9 % non assumĂ©es), 82,7 % comme hĂ©tĂ©rosexuelles exclusives, 5,6 % comme hĂ©tĂ©rosexuelles attirĂ©es par des personnes du mĂȘme sexe et 2,8 % ne dĂ©finissant pas leur orientation mais attirĂ©es par le sexe opposĂ©[39].

2006

Une Ă©tude des rĂ©ponses de 7 441 personnes, menĂ©e par l'ESRI, a constatĂ© que 2,7 % des hommes et 1,2 % des femmes s'auto-identifiaient comme homosexuels ou bisexuels. Une question basĂ©e sur une variante de l'Ă©chelle de Kinsey constata que 5,3 % des hommes et 5,8 % des femmes ont signalĂ© une attirance homosexuelle. Sur les personnes interrogĂ©es, 7,1 % des hommes et 4,7 % des femmes ont signalĂ© une expĂ©rience homosexuelle Ă  un certain moment dans leur vie au moment de l'Ă©tude. Il a Ă©galement constatĂ© que 4,4 % des hommes et 1,4 % des femmes ont signalĂ© une « expĂ©rience gĂ©nitale de mĂȘme sexe » (le sexe oral ou anal, ou tout autre contact avec les organes gĂ©nitaux) dans leur vie au moment de l'Ă©tude[40]. L'Ă©tude a Ă©tĂ© commandĂ©e et publiĂ©e par la Crisis Pregnancy Agency, en partenariat avec le MinistĂšre de la SantĂ© et de l'Enfance.

2012

Dans un Ă©chantillon reprĂ©sentatif de la population juive israĂ©lienne ĂągĂ©e de 18 Ă  44 ans, il a Ă©tĂ© constatĂ© que 11,3 % des hommes et 15,2 % de femmes s'auto-dĂ©claraient attirĂ©s par le mĂȘme sexe, 10,2 % et 8,7 % ont signalĂ© des rencontres durables avec une personne de mĂȘme sexe, quand respectivement 8,2 % et 4,8 % s'auto-identifiaient comme des hommes homo - ou bisexuels et lesbiennes ou bisexuelles. Une identitĂ© non-hĂ©tĂ©rosexuelle Ă©tait plus frĂ©quente Ă  Tel-Aviv que dans d'autres parties du pays et, parmi les hommes; il a Ă©galement Ă©tĂ© corrĂ©lĂ©e avec le plus jeune Ăąge[41].

2015

Dans une Ă©tude employant l'Ă©chelle de Kinsey, 4,5 % des non-religieux israĂ©liens se sont placĂ©s aux points 5 ou 6 sur l'Ă©chelle, indiquant une orientation homosexuelle avec une attraction sexuelle mineure ou inexistante envers le sexe opposĂ© , et 91,5 % se sont placĂ©s aux points 0 ou 1, ce qui indique une orientation hĂ©tĂ©rosexuelle avec une attraction mineure ou inexistante envers le mĂȘme sexe. Dans la catĂ©gorie des jeunes adultes, ĂągĂ©s de 18 Ă  24 ans, 7,4 %, se sont placĂ©s sur l'Ă©chelle aux points 5 ou 6, et de 80 % aux points 0 ou 1. Par rapport Ă  l'ensemble de la population, plus de jeunes adultes se sont eux-mĂȘmes placĂ©s sur le point 3 de l'Ă©chelle de Kinsey, ce qui signifie une attirance Ă©gale envers les deux sexes (de 4,2 % contre 1 %), et sur le point 2, ce qui signifie une orientation plutĂŽt hĂ©tĂ©rosexuelle avec des attractions homosexuelles majeures (7,4 % contre 2,3 %). Point 4 de l'Ă©chelle de Kinsey, indiquant principalement de l'orientation homosexuelle avec des attractions hĂ©tĂ©rosexuelles majeures, contenait une proportion similaire de jeunes adultes et de tous les adultes (de 1,1 % contre 0,7 %, respectivement)[42].

2011

Une enquĂȘte alĂ©atoire portant sur 7 725 Italiens (18-74 ans), menĂ©e par l'Institut National de la Statistique, entre juin et dĂ©cembre 2011 avec technique CAPI[43] a trouvĂ© que 2,4 % de la population s'est dĂ©clarĂ© ĂȘtre homosexuel ou bisexuel, 77 % hĂ©tĂ©rosexuels, 0,1 % transgenre, 4 % ont dĂ©clarĂ© ĂȘtre « autres », et 15,6 % n'ont pas rĂ©pondu. Une longue enquĂȘte, comprenant toutes les personnes qui, au cours de leur vie, sont tombĂ©es amoureuses ou sont avec une personne de mĂȘme sexe, ou qui ont eu des rapports sexuels avec une personne de mĂȘme sexe, augmenta le pourcentage Ă  6,7 % de la population. Plus d'hommes que de femmes, plus de rĂ©sidents du nord que du sud, plus les jeunes que les personnes plus ĂągĂ©es se sont identifiĂ©s comme homosexuels. Les membres de 7 725 familles, rĂ©parties sur 660 municipalitĂ©s italiennes ont pris part Ă  l'enquĂȘte[44].

2016

Une enquĂȘte portant sur les femmes seulement a rĂ©vĂ©lĂ© que 1 % des femmes italiennes s'identifiaient comme lesbiennes ou bisexuelles.

2012

Une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par le groupe Dentsu a estimĂ© que 5,2 % des Japonais sont LGBT[45].

2015

La nouvelle estimation de Dentsu de la population LGBT du Japon Ă©tait de 7,6 % pour les personnes ĂągĂ©es de 20 Ă  59 ans[46].

2017

Selon une étude représentative sur le plan national organisé par Kantar TNS, 88 % des Mexicains masculins ùgés de 18 à 30 ans s'identifiaient comme hétérosexuels, 6 % comme homosexuels, 5 % comme bisexuels, et 1 % comme autres[47].

2007

Lors un sondage anonyme portant sur 8 000 Ă©lĂšves d'Ă©cole du secondaire en Nouvelle-ZĂ©lande, menĂ©e par l'UniversitĂ© d'Auckland, 0,9 % des personnes interrogĂ©es ont indiquĂ© une attirance exclusive pour le mĂȘme sexe, 3,3 % pour les deux sexes et 1,8 % pour aucun des deux[48].

La Dunedin Multidisciplinary Health and Development Study est une Ă©tude prospective qui a examinĂ© les changements dans le comportement sexuel, l'attraction, et l'identitĂ© parmi environ 1 000 nĂ©o-zĂ©landais nĂ©s en 1972 ou 1973. Les Ă©chantillons ont d'abord Ă©tĂ© interrogĂ©s en 1993, alors ĂągĂ©s de 21 ans, et, Ă  nouveau, Ă  l'Ăąge de 26, 32 et 38, en 2010-2011. L'Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© une forte diminution de la proportion de femmes qui ont auto-dĂ©clarĂ©s une attraction exclusivement hĂ©tĂ©rosexuelles Ă  partir de l'Ăąge de 21 ans (88,3 %) Ă  l'Ăąge de 26 ans (82,5 %), mais une petite augmentation Ă  l'Ăąge de 32 ans (84,2 %) et Ă  nouveau Ă  38 (87,6 %). En revanche, chez les hommes, la part d'auto-dĂ©claration d'attraction exclusivement hĂ©tĂ©rosexuelles est restĂ©e globalement stable entre les Ăąges de 21 (94,9 %) et 32 (94,2 %), avec une lĂ©gĂšre baisse Ă  l'Ăąge de 38 ans (92,9 %). L'identitĂ© sexuelle Ă©tait la seule Ă  ĂȘtre Ă©valuĂ©e Ă  l'Ăąge de 32 et 38. À l'Ăąge de 32 ans, de 0,9 % des femmes et 1,3 % des hommes s'auto-identifiaient comme homosexuels, 2,9 % des femmes et 1,7 % des hommes comme bisexuels. En outre, 1,5 % des femmes et 2,2 % des hommes s'identifiaient comme « autres ». À l'Ăąge de 38 ans, 1,1 % des femmes et 1,7 % des hommes s'auto-identifiaient comme homosexuels, 2,6 % des femmes et 3 % des hommes comme bisexuels et, 1,1 % de femmes et 0,2 % d'hommes s'identifiaient comme « autres ». Alors que l'attraction sexuelle a changĂ© plus pour les femmes que pour les hommes, les changements chez les hommes Ă©taient plus systĂ©matiquement vers une tendance Ă  plus d'homosexualitĂ©, tandis que les changements chez les femmes, passĂ© l'Ăąge de 26 ans s'est produite Ă©galement dans les deux directions (c'est-Ă -dire, Ă  la fois vers une attraction plus et moins hĂ©tĂ©rosexuels). Les chercheurs ont discutĂ© de plusieurs facteurs derriĂšre les changements; les effets Ă©tant liĂ©s Ă  l'Ăąge, aux effets culturels, Ă  l'homosexualitĂ©, en particulier le fait que l'homosexualitĂ© fĂ©minine soit devenue de plus en plus socialement acceptable en Occident dans les annĂ©es 1990 et 2000[49].

Selon les rĂ©sultats de la cinquiĂšme vague de la New Zealand Attitudes and Values Study, qui a interrogĂ© plus de 14 000 personnes au sujet de leur orientation sexuelle, 94,2 % des NĂ©o-ZĂ©landais s'identifiaient comme hĂ©tĂ©rosexuels, 2,6 % en tant que qu'homosexuels, 1,8 % comme bisexuels, 0,6 %, comme bicurieux, 0,5 %, comme pan-sexuelle, et 0,3 % comme asexuels[50]. Aucune diffĂ©rences significative entre les sexes n'ont Ă©tĂ© trouvĂ©es dans la part des nĂ©o-ZĂ©landais s'identifiant comme hĂ©tĂ©rosexuels (94,1 % des hommes et 94,4 % des femmes) ou pan-sexuelle (0,5 % des hommes et des femmes), mais les hommes Ă©taient plus susceptibles de s'identifier en tant qu'homosexels (3,5 %) que les femmes (1,8 %), et les femmes Ă©taient plus susceptibles que les hommes de s'identifier comme bisexuels (2,1 % contre 1,5 %), bicurieux (0,7 % contre 0,4 %) ou asexuels (0,4 % contre 0,1 %). Les femmes de toutes les catĂ©gories non hĂ©tĂ©rosexuelles Ă©taient significativement plus jeunes que les femmes de catĂ©gorie hĂ©tĂ©rosexuelle. Les hommes des catĂ©gories homosexuelle, bisexuelle et bicurieuse ont Ă©galement Ă©tĂ© significativement plus jeunes que les hommes hĂ©tĂ©rosexuels[51].

1988

Dans une enquĂȘte alĂ©atoire de 6300 NorvĂ©giens, 3,5 % des hommes et 3 % des femmes ont rapportĂ© qu'ils avaient eu une expĂ©rience homosexuelle au cours de leur vie[52].

2003

Dans un sondage anonyme portant sur 1 971 Ă©tudiants masculins du secondaire rĂ©alisĂ© en 2003, 1 % d'auto-dĂ©clarĂ© avoir dĂ©jĂ  eu un petit ami, et 2 % Ă©taient tombĂ©s amoureux avec un homme.

2001

Dans Ă©tude rĂ©alisĂ©e en personne par l'EnquĂȘte Nationale NĂ©erlandaise de la MĂ©decine GĂ©nĂ©rale, auprĂšs de 4 229 hommes, avec une rĂ©ponse valable Ă  la question de l'orientation sexuelle, 1,5 % s'auto-identifiaient comme homosexuels, 0,6 % comme des bisexuels et 97,9 % comme hĂ©tĂ©rosexuels. Sur les 5 282 femmes, 1,5 % s'auto-identifiaient comme lesbiennes, 1,2 % comme bisexuelles, et 97,3 % comme hĂ©tĂ©rosexuelles[53].

2009

Sur un Ă©chantillon reprĂ©sentatif Ă  l'Ă©chelle nationale, en ligne, auprĂšs de 3 145 hommes et 3 283 femmes, 3,6 % des hommes et 1,4 % des femmes s'identifiaient comme homosexuels. Un autre 5,5 % des hommes et 7,4 % des femmes s'identifiaient comme bisexuels. L'auto-identification a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e sur une Ă©chelle de 5 points, et toutes les trois options non exclusives ont Ă©tĂ© combinĂ©es pour l'auto-identification bisexuelle. Une attirance homosexuelle est plus rĂ©pandue que l'orientation homo - ou bisexuelle. Chez les hommes, 9,9 % ont dĂ©clarĂ© au moins une certaine attirance homosexuelle (4,2 % exclusivement). Chez les femmes, elles Ă©taient 10,9 % (1,5 % exclusivement), dont un grand groupe rapportait des attractions principalement hĂ©tĂ©rosexuelles. Chez hommes, 3,6 % avaient eu des rapports sexuels avec des hommes dans les six derniers mois et 2,0 %, avec des hommes et des femmes. Pour les femmes, ces pourcentages Ă©taient de 1,6 % et 0,8 % respectivement. L'auto-identification homosexuelle ou bisexuelle, sans attraction pour le mĂȘme sexe Ă©tait presque inexistante. Cependant, tous les hommes et toutes les femmes qui se sentaient attirĂ©s par leur propre sexe ne s'identifiaient comme homosexuels ou bisexuels. Les comportements sexuels envers le mĂȘme sexe se produisaient chez les hommes et chez les femmes qui n'ont rapportĂ© aucune attirance homosexuelle ou une identification homo - ou bisexuelle, surtout lorsque le comportement sexuel durable Ă©tait considĂ©rĂ©[54].

2016

Une enquĂȘte portant seulement sur les femmes a rĂ©vĂ©lĂ© que 8 % des NĂ©erlandaises s'identifiaient comme homo - ou bisexuelles[55].

Philippines

Une Ă©tude sur la sexualitĂ© et la fertilitĂ© des jeunes adultes (Young Adult Fertility and Sexuality Survey) rĂ©alisĂ©e en 2002 par l'Institut des Populations de l'UniversitĂ© des Philippines et la Fondation des Recherches DĂ©mographiques et du DĂ©veloppement constata qu'environ 11 % des jeunes sexuellement actifs ĂągĂ©s de 15–24 ans ont eu des rapports sexuels avec une personne du mĂȘme sexe. Parmi eux, 87 % Ă©taient des hommes ayant eu des rapports sexuels avec des hommes[56].

Pologne

Une recherche sur des adultes volontaires polonais a montrĂ© que diffĂ©rentes mĂ©thodes d'enquĂȘtes produisaient d'importantes diffĂ©rences dans la proportion des gens qui admettent l'attraction homosexuelle. Dans les sondages sur papier, 6 % des personnes interrogĂ©es ont rapportĂ© une attraction de mĂȘme sexe, comparĂ©s aux 12 % des rĂ©pondants en ligne. Il n'y avait pas d'autres diffĂ©rences significatives quant aux autres aspects de la vie sexuelle, et les deux ensembles de volontaires Ă©taient du mĂȘme Ăąge, avaient une Ă©ducation similaire et vivaient dans un mĂȘme emplacement gĂ©ographique[57].

Royaume-Uni

L'identité sexuelle au Royaume-Uni, 2012.

1992

Une Ă©tude sur 8 337 hommes britanniques trouva que 6,1 % ont eu une « expĂ©rience homosexuelle » et que 3,6 % ont eu « plus d'un partenaire homosexuel »[58]

2005

La TrĂ©sorerie et MinistĂšre du Commerce et de l'Industrie de Sa MajestĂ© a rĂ©alisĂ© un sondage pour aider le gouvernement Ă  analyser les rĂ©percussions financiĂšres de la Loi sur les Partenariats Civils (tels que les pensions, l'hĂ©ritage et les avantages fiscaux). Ils ont conclu qu'il y avait 3,6 millions de personnes homosexuelles dans en Grande-Bretagne â€“ environ 6 % de la population totale, soit 1 personne sur 16,66[59].

2008

Dans une enquĂȘte auprĂšs d'environ 1 000 britanniques rĂ©alisĂ© Ă  l'aide d'un questionnaire auto-rempli, 2 % de l'Ă©chantillon total s'Ă©taient identifiĂ©s comme bisexuels, 4 % comme homosexuels, et 92 % comme hĂ©tĂ©rosexuels[60].

2009

Dans un sondage en ligne avec plus de 75 000 panĂ©listes YouGov en Grande-Bretagne, 90,9 % se sont identifiĂ©s comme hĂ©tĂ©rosexuels, 5,8 % comme homo - ou bisexuels, 1,3 % ont choisi de ne pas donner une rĂ©ponse et 2,1 % ont donnĂ© d'autres raisons[61]. L'Ă©chantillon a Ă©tĂ© recrutĂ© pour correspondre Ă  l'ensemble de la population britannique selon les variables dĂ©mographiques telles que l'Ăąge, le sexe, le statut d'emploi et la classification socio-Ă©conomique. Chez les hommes, environ 89 % se sont identifiĂ©s comme des hĂ©tĂ©rosexuels, 5,5 % se sont identifiĂ©s comme homosexuels, et 2,5 % comme des bisexuels. Les femmes hĂ©tĂ©rosexuelles constituaient autour de 93 % de toutes les femmes, les lesbiennes 1,4 %, et les femmes bisexuelles 2,3 %. Un peu plus de $ de chaque sexe s'identifiaient comme « autres », et un peu plus de 1 % ne veulent pas d'indiquer d'orientation sexuelle. Les non-hĂ©tĂ©rosexuels ont tendance Ă  ĂȘtre plus jeunes, et cela a Ă©tĂ© particuliĂšrement le cas pour les femmes bisexuelles et les hommes homosexuels, dont la moyenne d'Ăąge est de 32 et 36 ans respectivement, comparativement Ă  une moyenne de 47 ans chez les hĂ©tĂ©rosexuels. Les minoritĂ©s ethniques ont une moindre tendance Ă  s'identifier comme homosexuels que les Blancs (1,4 % contre 3,5 %), mais sont plus susceptibles de prĂ©fĂ©rer ne pas divulguer leur orientation sexuelle (7,5 % contre 0,9 %). Les minoritĂ©s sexuelles ont tendance Ă  se concentrer davantage dans certaines parties du pays, Londres en particulier, oĂč 27 % des homosexuels tous sexes confondus, ainsi que les 19 % des personnes bisexuelles ont pris rĂ©sidence, comparativement aux seuls 14 % hĂ©tĂ©rosexuels. Le statut d'emploi est aussi en corrĂ©lation avec l'orientation sexuelle ; les hommes homosexuels sont plus susceptibles que les hĂ©tĂ©rosexuels de travailler Ă  plein-temps (trois quarts contre 57 %), et il en Ă©tait de mĂȘme chez les femmes (lesbiennes : 58 %, femmes hĂ©tĂ©rosexuelles : 41 %). De mĂȘme, les hommes homosexuels (73 %) et les lesbiennes (66 %) Ă©taient surreprĂ©sentĂ©s parmi les classes supĂ©rieures (classes ABC1), mais la diffĂ©rence entre les hĂ©tĂ©rosexuels et les bisexuelles (54 % contre 58 %) n'Ă©tait pas statistiquement significative. Les personnes LGB — en particulier les lesbiennes — ont Ă©galement eu, en moyenne de meilleures rĂ©ussites scolaires.

L'Ă©tude a fait valoir la nĂ©cessitĂ© de fournir un anonymat assurĂ© aux rĂ©pondants, afin de mesurer la vĂ©ritable dimension de la population non-hĂ©tĂ©rosexuelle, comme il est moins probable pour les personnes LGB que les hĂ©tĂ©rosexuels de divulguer qu'ils leur vĂ©ritable orientation sexuelle lors d'une entrevue en personne que dans une enquĂȘte en ligne auto-administrĂ©e[62].

2010

Une enquĂȘte reprĂ©sentative portant sur 238 206 britanniques toutes catĂ©gories a rĂ©vĂ©lĂ© qu'un pour cent s'identifiaient comme homosexuels et 0,5 % disaient ĂȘtre bisexuels. Un autre 0,5 % s'identifiaient comme « autre », et 3 % ont rĂ©pondu « ne pas savoir » ou bien ont refusĂ© de donner une[63]. Au total, 5 % des personnes interrogĂ©es ne s'identifiaient pas comme hĂ©tĂ©rosexuelles ou autrement dit, 98,5 % ne s'identifiaient pas comme homo - ou bisexuelles. Ben Summerskill, directeur gĂ©nĂ©ral de la Gay Equality Charity Stonewall dĂ©clara :

« This is the first time that people were asked and data collection happened on doorsteps or over the phone, which may deter people from giving accurate responses – particularly if someone isn't openly gay at home. »

« C'est la premiĂšre fois que des gens se sont vus interroger et que les donnĂ©es ont Ă©tĂ© collectĂ©es au pas de la porte ou au tĂ©lĂ©phone, ce qui aurait empĂȘcher certains de donner des rĂ©ponses exactes – en particulier si quelqu'un n'Ă©tait pas tolĂ©rante envers l'homosexualitĂ© au domicile »

Stonewall travailla avec 600 employeurs de haut niveau et leur expérience a montré que les résultats allaient dans ce sens lorsque les personnes étaient interrogées sur leur orientation sexuelle comme n'importe quelle collecte d'information générale.

2014

Dans une enquĂȘte en ligne portant sur la sexualitĂ© rĂ©alisĂ© par The Observer sur la vie sexuelle des britannique, 4 % des 1 052 rĂ©pondants s'identifiaient comme homosexuels, et 4 % comme bisexuels[64].

Dans une Ă©tude Survation reprĂ©sentative Ă  l'Ă©chelle nationale portant sur 1 003 femmes britanniques, 92 % se sont identifiĂ©es comme des hĂ©tĂ©rosexuelles, 1,6 % comme homosexuelles, 3,5 % comme bisexuelles, 0,3 %, comme « autres », et 2,6 % ont refusĂ© de rĂ©vĂ©ler leur orientation sexuelle. L'orientation sexuelle semble ĂȘtre liĂ©e Ă  l'Ăąge. Les femmes de la GĂ©nĂ©ration Y, ĂągĂ©es de 18 Ă  34 ans, Ă©taient significativement plus susceptibles de s'identifier comme bisexuelles (6,6 %) que les femmes ĂągĂ©es de 35 Ă  54 ans (1,4 %) ou les femmes plus ĂągĂ©es (0,7 %). Les diffĂ©rences d'Ăąge Ă©taient de plus petite taille pour l'identitĂ© lesbienne, mais la tendance a Ă©tĂ© la mĂȘme, avec 1,9 % de jeunes femmes s'identifiant comme lesbiennes, contre 1,6 % d'Ăąge moyen et 1,3 % pour les femmes ĂągĂ©es. IdentitĂ© hĂ©tĂ©rosexuelle suivit le schĂ©ma inverse, ayant l'occurrence la plus Ă©levĂ©e chez les femmes plus ĂągĂ©es (95,3 %) et la plus faible chez les post-boomers (89,1 %). L'identitĂ© sexuelle est Ă©galement fortement corrĂ©lĂ©e avec l'absence d'enfants, avec 9,6 % des femmes sans enfants s'identifiant comme homo - ou bisexuelles, contre 3,6 % des femmes ayant des enfants mineurs, et 0,5 % des femmes ayant des enfants adultes[65].

2015

Dans un sondage Yougov portant sur 1 632 adultes, 5,5 % se sont identifiĂ©s comme homosexuels, 2,1 % comme bisexuels et 88,7 % comme hĂ©tĂ©rosexuels[66]. En Ă©tant demandĂ© de se placer sur l'Ă©chelle de Kinsey, 72 % de tous les adultes, et 46 % des adultes ĂągĂ©s de 18 Ă  24 ans, a choisi un score de zĂ©ro, ce qui signifie qu'ils identifiaient comme totalement hĂ©tĂ©rosexuels. Quatre pour cent de l'Ă©chantillon total, et 6 % des jeunes adultes, affichĂšrent un score de six, ce qui signifie une identitĂ© totalement homosexuelle[67].

2011-2016 EnquĂȘte IntĂ©grĂ©e des MĂ©nages

Identité sexuelle en Grande-Bretagne[68]
Année Hétérosexuel Gay/lesbienne Bisexuel Autre Ne sait pas/Refus/Pas de réponse
2009[69] 94,2 % 0,9 % 0,5 % 0,5 % 3,8 %
2010 94,0 % 1,0 % 0,5 % 0,4 % 4,3 %
2011 93,9 % 1,1 % 0,4 % 0,3 % 4,2 %
2012 94,4 % 1,1 % 0,5 % 0,3 % 3,8 %
2013 93,6 % 1,1 % 0,5 % 0,3 % 4,5 %
2014 93,8 % 1,1 % 0,5 % 0,3 % 4,3 %
2015 93,7 % 1,1 % 0,6 % 0,4 % 4,1 %
2016 93,4 % 1,2 % 0,8 % 0,5 % 4,1 %

Dans toutes les annĂ©es, il a Ă©tĂ© observĂ© qu'une identitĂ© LGB est plus commune aux rĂ©sidents de Londres et ceux ĂągĂ©s de moins de 35 ans. L'identitĂ© homosexuelle en 2016 a Ă©tĂ© plus de deux fois plus frĂ©quente chez les hommes (1,7 %) que chez les femmes (0,7 %), tandis que l'identitĂ© bisexuelle Ă©tait plus frĂ©quente chez les femmes (0,9 %) que les hommes (0,6 %).

2016

Une enquĂȘte portant sur les femmes uniquement a rĂ©vĂ©lĂ© que 4 % des femmes britanniques s'identifiaient comme homo - ou bisexuelles.

2017

Dans un sondage Survation sur les adultes ĂągĂ©s de 40 Ă  70, 92,5 % se sont identifiĂ©s comme des hĂ©tĂ©rosexuels, 3,5 % en tant qu'homosexuels, 2,4 % comme bisexuels, 0,5 % comme autres et 1 % ne voulaient pas rĂ©vĂ©ler leur orientation sexuelle. Les moins de 60 ans Ă©taient moins susceptibles de s'identifier comme hĂ©tĂ©rosexuels que les 60-70 ans. Une identitĂ© homosexuelle Ă©tait plus frĂ©quente chez les hommes (6,1 %) que chez les femmes (1 %), et l'inverse Ă©tait vrai de l'hĂ©tĂ©rosexualitĂ© (hommes : 89,9 %, femmes : 95 %). Aucune diffĂ©rence significative n'a Ă©tĂ© trouvĂ©e parmi ceux qui s'identifiaient comme bisexuels (2,4 % contre 2,5 %). Londres avait une proportion plus Ă©levĂ©e de personnes d'Ăąge moyen ou ĂągĂ©es s'identifiant comme homosexuelles (8 %) ou bisexuelles (6 %) que les autres rĂ©gions du pays[70].

Selon une étude représentative sur le plan national, organisée par Kantar TNS, 87 % des hommes britanniques ùgés de 18 à 30 ans s'identifiaient comme hétérosexuels, 7 % comme homosexuels, 5 % comme bisexuels, et de 2 % comme autres.

2017 EnquĂȘte gĂ©nĂ©rationnelle de la BBC

Un sondage Ipsos MORI pour le compte de la BBC[71] a trouvĂ© que les britanniques ĂągĂ©s de 16 Ă  22 ans (aussi appelĂ©e GĂ©nĂ©ration Z) ont moins de chances d'identifier comme Ă©tant exclusivement hĂ©tĂ©rosexuels (66 %) que ceux qui appartiennent Ă  la GĂ©nĂ©ration Y (71 %), la GĂ©nĂ©ration X (85 %), ou les Baby-Boomers (88 %). Au sein de la GĂ©nĂ©ration Z, il y avait plusieurs diffĂ©rences importantes entre les sexes dans l'identitĂ© sexuelle : les jeunes hommes Ă©taient plus susceptibles de s'identifier comme complĂštement hĂ©tĂ©rosexuel que les jeunes femmes (73 % contre 59 %) tandis que les jeunes femmes avaient plus de chances de s'identifier non exclusivement hĂ©tĂ©rosexuelles (19 %) et bisexuelles (14 %) que les jeunes hommes (10 % et 5 %, respectivement). Il n'y a pas eu de diffĂ©rences entre les sexes dans la portion s'identifiant comme principalement ou exclusivement homosexuelle (5 % pour chaque sexe), mais pour la GĂ©nĂ©ration Z, les hommes Ă©taient beaucoup plus susceptibles de refuser de divulguer leur orientation sexuelle (7 %) par rapport Ă  leurs homologues fĂ©minins (3 %). Il y avait significativement plus de jeunes Blancs s'identifiant comme Ă©tant exclusivement homosexuels (3 %) que ceux des minoritĂ©s ethniques (0 %) mais aucune autre diffĂ©rence ethnique n'a Ă©tĂ© trouvĂ©e. Les jeunes se considĂ©rant comme exclusivement heterosexuels Ă©taient Ă©galement moins susceptibles de se prĂ©senter comme assez ou trĂšs actif dans la vie politique, mais ils Ă©taient plus susceptibles de croire qu'ils jouissaient d'une meilleure vie que les post-boomers.

Chez les adultes plus ĂągĂ©s, il n'y avait aucune diffĂ©rence significative dans la proportion des hommes (82 %) et des femmes (80 %) qui s'identifiaient comme Ă©tant exclusivement hĂ©tĂ©rosexuels. Mais plus de femmes que d'hommes s'identifiaient comme plutĂŽt hĂ©tĂ©rosexuels (11 % contre 6 %), tandis que plus d'hommes que de femmes s'identifiaient comme Ă©tant exclusivement homosexuels (4 % contre 2 %) et comme plutĂŽt homosexuels (2 % contre 0,4 %). Les hĂ©tĂ©rosexuels exclusifs Ă©taient plus susceptibles d'avoir votĂ© « Leave » lors du rĂ©fĂ©rendum au Royaume-Uni de 2016 pour quitter l'Union EuropĂ©enne, alors que les personnes plutĂŽt hĂ©tĂ©rosexuelles et homosexuelles exclusivement ont Ă©tĂ© surreprĂ©sentĂ©es parmi les Ă©lecteurs du « Remain »[72].

2003

Dans un sondage anonyme portant sur 1 978 Ă©tudiants masculins du secondaire, rĂ©alisĂ© en 2003, les rĂ©pondants ont rĂ©pondu Ă  une question sur l'attirance homosexuelle par le choix d'un nombre sur l'Ă©chelle de Likert s'Ă©talant sur 5 points (1 = pas du tout et 5 = Ă©levĂ©e). Ceux qui ont marquĂ© le nombre 5 composaient 4 % de l'Ă©chantillon et ceux qui ont marquĂ© les numĂ©ros 3 ou 4, prĂ©sentĂ© par les chercheurs comme une auto-dĂ©claration d'une « certaine » attraction pour le mĂȘme sexe reprĂ©sentaient 7 % de l'Ă©chantillon[73].

Suisse

En 2017, une Ă©tude estime, aprĂšs enquĂȘte en ligne, que 3,2 % des hommes avaient eu un rapport sexuel avec un autre homme[74].

En 2018, une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par le CHUV et l'USZ, a rĂ©vĂ©lĂ© que 4,6 % des jeunes hommes Ă©taient attirĂ©s par les personnes du mĂȘme sexe. Les jeunes femmes Ă©taient 1,8 % Ă  ĂȘtre uniquement ou fortement attirĂ©s par les femmes[75]

MĂ©thodes

Mode d'enquĂȘte, et biais de dĂ©claration de l'orientation sexuelle

Selon plusieurs sources universitaires[76] - [77] certains organismes de sondage[78] et groupes de recherche organisant des Ă©tudes de marchĂ©[79], la population qui s'identifie comme LGBT et/ou qui a eu des relations sexuelles avec le mĂȘme sexe peut ĂȘtre sous-estimĂ©e dans les sondages qui emploient des intervieweurs en face Ă  face ; les contextes couvrant mieux l'anonymat et la confidentialitĂ© (questionnaires en ligne et entretiens par Serveur vocal interactif seraient prĂ©fĂ©rables au enquĂȘtes plus traditionnelles pour mesurer la taille de la population non hĂ©tĂ©rosexuelle[80].

Aux Etats-Unis, oĂč l'on a relativement confiance dans le secret mĂ©dical et dans le contexte d'une volontĂ© de rĂ©soudre les disparitĂ©s sanitaires dont sont victimes les personnes LGBT, la plupart des patients LGBT et hĂ©tĂ©rosexuels estiment que rĂ©vĂ©ler leur orientation sexuelle dans le contexte mĂ©dical et dans le dossier de santĂ© Ă©lectroniques (DSE) est utile et acceptable (avec cependant quelques diffĂ©rences selon l'Ăąge)[80].

Des chercheurs britanniques avec la troisiĂšme vague de la National Survey of Sexual Attitudes and Lifestyles (NATSAL) a abordĂ© cette question dans une de leurs Ă©tudes. Les intervieweurs ont recueilli des donnĂ©es sur le comportement sexuel Ă  partir d'un Ă©chantillon de plus de 15 000 sujets Ă  leur domicile. Cependant, une partie des rĂ©pondants ont acceptĂ© de remplir un questionnaire en ligne, leur posant les mĂȘmes questions que lors du questionnaire en face Ă  face. Le questionnaire devait ĂȘtre pris avec un ou deux mois d'intervalle aprĂšs la premiĂšre entrevue. Les donnĂ©es ci-dessous ont Ă©tĂ© extraites Ă  partir du mĂȘme groupe de 202 hommes et 325 femmes qui ont donnĂ© des informations Ă  propos d'expĂ©rience sexuelle avec le mĂȘme sexe lors du face Ă  face, puis ont complĂ©tĂ© le questionnaire en ligne plus tard. Les chiffres illustres Ă  quel point les rĂ©ponses peuvent varier selon les modes de l'enquĂȘte et Ă  quel point la diffĂ©rence entre les mĂ©thodes d'enquĂȘte peut ĂȘtre significative ou non lorsqu'il s'agit de fournir de l'information[81].

National Survey of Sexual Attitudes and Lifestyles
Les donnĂ©es partielles de la NATSAL-3 Tout expĂ©rience sexuelle avec une personne de mĂȘme sexe Tout rapport sexuel avec le une personne de mĂȘme sexe (expĂ©rience avec un contact gĂ©nital)
Face-à-Face En ligne Différence statistiquement significative entre les méthodes? Face-à-Face En ligne Différence statistiquement significative entre les méthodes?
Les hommes 11,4 % 17,3 % Oui 9,9 % 13,5 % Oui
Les femmes 14,5 % 19,7 % Oui 9,2 % 10,5 % Non

Les chercheurs d'autres pays ont produit des rĂ©sultats similaires. En Pologne, par exemple, il a Ă©tĂ© trouvĂ© dans une expĂ©rience que l'auto-dĂ©claration d'attraction envers le mĂȘme sexe Ă©tait deux fois plus frĂ©quente lors d'un questionnaire en ligne que lors d'un questionnaire papier, malgrĂ© le fait que le groupe qui a rĂ©pondu Ă  des questions en ligne et celui qui a rempli le formulaire papier Ă©taient similaires sur toutes les variables dĂ©mographiques et sur tous les autres aspects de leur sexualitĂ©. Dans les annĂ©es 1990, une expĂ©rience a Ă©tĂ© faite aux États-Unis oĂč il a Ă©tĂ© constatĂ© que les adolescents masculins Ă©taient beaucoup plus susceptibles de reconnaĂźtre avoir eu des expĂ©riences avec le mĂȘme sexe lorsqu'une mĂ©thodologie impliquait l'interface avec un ordinateur par rapport aux questionnaires papier[82].

Les Ratios de proportions

En gĂ©nĂ©ral, la plupart des recherches sont d'accord que le nombre de personnes qui ont eu de multiples expĂ©riences sexuelles avec le mĂȘme sexe soit moindre que le nombre de personnes qui ont eu une seule expĂ©rience de ce genre ; que le nombre de personnes qui s'identifient comme Ă©tant exclusivement homosexuels soit infĂ©rieur au nombre de personnes qui ont eu de multiples expĂ©riences homosexuelles.

Changer au fil du temps

En outre, des changements peuvent se produire dans les rapports sur la prĂ©valence de l'homosexualitĂ©. Par exemple, l'Institut pour les Recherches Sexuelles de Hambourg a menĂ© une enquĂȘte sur le comportement sexuel des jeunes en 1970 et l'a rĂ©pĂ©tĂ© en 1990. Alors qu'en 1970, 18 % des garçons ĂągĂ©s de 16 et 17 ans ont rapportĂ© avoir eu au moins une expĂ©rience sexuelle avec une personne de mĂȘme sexe, le nombre avait chutĂ© Ă  2 % en 1990[83] - [84].

Les donnĂ©es de l'EnquĂȘte Sociale GĂ©nĂ©rale montre que le pourcentage d'amĂ©ricains ayant reportĂ© avoir eu principalement des partenaires de mĂȘme sexe est restĂ© stable entre 1989 et 2014. En revanche, le pourcentage de personnes dĂ©clarant avoir un jour eu un partenaire du mĂȘme sexe augmentĂ©[85]. Par contraste, la National Survey of Family Growth (en) a constatĂ© une augmentation dans la part des hommes et des femmes qui s'auto-signalaient avoir une orientation bisexuelle, dans leur Ă©tude de 2011-2013 comparĂ©e aux enquĂȘtes prĂ©cĂ©dentes[86]. De MĂȘme, dans la Seconde Étude Australienne de la SantĂ© et des Relations Humaines, dont les donnĂ©es ont Ă©tĂ© collectĂ©es en 2012 et 2013, les chercheurs ont remarquĂ© une croissance significative de la proportion de femmes qui dĂ©claraient une orientation et une attraction bisexuelles, et une augmentation de la part d'hommes qui rapportaient une attraction exclusivement homosexuelle, par rapport aux rĂ©sultats de la PremiĂšre Étude Australienne de la SantĂ© et des Relations Humaines, exĂ©cutĂ©e en 2001.

Dans les grandes villes

Brésil

En 2009, une enquĂȘte menĂ©e par l'UniversitĂ© de SĂŁo Paulo dans 10 capitales du BrĂ©sil, 7,8 % des hommes Ă©taient homosexuels et 2,6 % Ă©taient bisexuels, pour un total de 10,4 %, et 4,9 % des femmes Ă©taient lesbiennes et 1,4 % Ă©taient bisexuelles, pour un total de 6,3 %[87].

Parmi les hommes de la ville de Rio de Janeiro, 14,3 % Ă©taient homo - ou bisexuels. Parmi les femmes de la ville de Manaus, 10,2 % Ă©taient lesbiennes ou bisexuelles.

Classement des dix villes du Brésil selon la place de la population LGB
Rang Ville Pourcentage
de la population urbaine
Population LGBT
rang
1 Rio de Janeiro 14,30 % 1
2 Fortaleza 9,35 % 2
3 Manaus 8,35 % 3
4 SĂŁo Paulo 8,20 % 4
5 Salvador 8,05 % 5
6 BrasĂ­lia 7,95 % 6
7 Belo Horizonte 6,85 % 7
8 Curitiba 6,55 % 8
9 Porto Alegre 5,95 % 9
10 CuiabĂĄ 5,65 % 10

États-Unis

Le Williams Institute Ă  l'UCLA School of Law, un think tank en droit sur l'orientation sexuelle, a publiĂ© une Ă©tude en avril 2011[88] estimant, sur l'appui de ses travaux de recherche, Ă  1,7 % la proportion d'adultes amĂ©ricains qui s'identifiaient comme homosexuels, tandis qu'un autre 1,8 % s'identifiaient comme bisexuels. Sur la base de quatre enquĂȘtes nationales et deux au niveau des États des États-Unis, les analyses suggĂšrent qu'il existe plus de 8 millions d'adultes aux États-Unis qui sont homo - ou bisexuels, soit 3,5 % de la population adulte. Parmi les hommes, 2,2 % s'identifiaient comme homosexuels et 1,4 % comme bisexuels. Parmi les femmes, 1,1 % s'identifiaient comme lesbiennes auxquelles s'ajoutaient 2,2 % comme bisexuelles.

Pourcentage des Adultes LGBT par État en 2012.
Les villes avec le plus haut pourcentage de LGBT en 2006.

Ces cartes montrent les listes des villes et des régions métropolitaines avec les plus populations LGB les plus importantes en termes de nombre de total de résidents homosexuels et de résidents bisexuels, fondés sur des estimations publiées en 2006 par la Williams Institute de l'UCLA School of Law[89].

En tĂȘte de classement par pourcentage :
Rang Ville Pourcentage
de la population urbaine
Population LGBT
population rang
1 San Francisco 15,4 % 94 234 4
2 Seattle 12,9 % 57 993 9
3 Atlanta 12,8 % 39 805 12
4 Minneapolis 12,5 % 34 295 16
5 Boston 12,3 % 50 540 10
6 Sacramento 9,8 % 32 108 20
7 Portland 8,8 % 35 413 14
8 Denver 8,2 % 33 698 17
9 Washington 8,1 % 32 599 18
10 Orlando 7,7 % 12 508 36
En tĂȘte de classement par le nombre total de la population :
Rang Ville Pourcentage
de ville
la population
Population LGBT
population rang
1 New York 6 % 272 493 1
2 Los Angeles 5,6 % 154 270 2
3 Chicago 5,7 % 114 449 3
4 San Francisco 15,4 % 94 234 4
5 Phoenix 6,4 % 63 222 5
6 Houston 4,4 % 61 976 6
7 San Diego 6,8 % 61 945 7
8 Dallas 7,0 % 58 473 8
9 Seattle 12,9 % 57 993 9
10 Boston 12,3 % 50 540 10
11 Philadelphie 4,2 % 43 320 11
12 Atlanta 12,8 % 39 085 12
13 San Jose 5,8 % 37 260 13
Les grandes régions métropolitaines par la population totale :
Rang Ville LGB Pourcentage de la population LGBT
1 La Ville de New York – Northern New Jersey – Long Island, NY 568 903 2,6 %
2 Los Angeles – Long Beach, CA – Santa Ana, CA 442 211 2,7 %
3 Chicago–Naperville–Joliet, ILLINOIS 288 478 3,1 %
4 San Francisco – Oakland – San Jose, CA 256 313 3,6 %
5 Boston – Cambridge, MA – Quincy, MA 201 344 3,4 %
6 Washington, DC 191 959 2,5 %
7 Dallas – Fort Worth – Arlington, TX 183 718 3,5 %
8 Miami – Miami Beach – Fort Lauderdale 183 346 4,7 %
9 Atlanta – Marietta, GA – Sandy Springs, GA 180 168 4,3 %
10 Philadelphie – Camden, NJ – Wilmington, DE 179 459 2,8 %

Voir aussi

Références

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Lectures complémentaires

  • Diamond M, « Homosexuality and bisexuality in different populations », Arch Sex Behav, vol. 22, no 4,‎ , p. 291–310 (PMID 8368913, DOI 10.1007/BF01542119)

Voir Aussi

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