Statistiques démographiques sur l'orientation sexuelle
Les études démographiques sur l'orientation sexuelle varient considérablement, et les estimations de la communauté LGBT sont l'objet de controverses et de débats.
L'obtention d'un nombre précis est difficile pour une variété de raisons. L'une des principales raisons de la différence dans les résultats statistiques concernant l'homosexualité et la bisexualité est liée à la nature des questions de recherche. La plupart des études sur l'orientation sexuelle sont discutées. La plupart des études énumérées ci-dessous reposent sur des données auto-déclarées, ce qui pose des défis pour les chercheurs dont leurs recherches portent sur les sujets délicats.
Plus important encore, les études tendent à poser deux séries de questions :
- Examiner l'auto-dĂ©claration dâexpĂ©riences sexuelles avec le mĂȘme sexe ainsi que les attractions
- Examiner l'auto-déclaration d'identification personnelle comme homosexuels ou bisexuels.
De moins en moins d'individus s'identifient comme homosexuels ou bisexuels, bien qu'ils aient dĂ©clarĂ© avoir eu des expĂ©riences sexuelles ou une attirance pour une personne du mĂȘme sexe. Plusieurs Ă©tudes sur l'orientation sexuelle dans les pays tendent Ă fournir un point de vue similaire. Des tableaux comparant plusieurs villes des Ătats-Unis font partie de ces donnĂ©es. Cependant, puisque de nombreuses personnes n'arrivent pas Ă s'identifier Ă l'extĂ©rieur de la norme hĂ©tĂ©rosexuelle ou Ă dĂ©finir leur sexualitĂ© dans leurs propres termes, il est difficile de saisir pleinement la taille de la population LGBT. Le type de sondage utilisĂ© et le type de paramĂštres lors de l'Ă©tude peuvent Ă©galement affecter la rĂ©ponse que le sujet donne.
L'incidence en rapport avec la prévalence
Une autre distinction importante peut ĂȘtre faite entre ce que les statisticiens mĂ©dicaux appellent l'incidence et la prĂ©valence. Par exemple, mĂȘme si deux Ă©tudes s'accordent sur un critĂšre commun pour la dĂ©finition d'une orientation sexuelle, une Ă©tude peut considĂ©rer cela comme s'appliquant Ă toute personne qui a rĂ©pondu ne serait-ce qu'une seule fois Ă ces critĂšres au cours de sa vie, tandis qu'une autre peut ne regarder que ceux qui entrent sous ces critĂšres sur l'annĂ©e de l'enquĂȘte. Selon l'American Psychological Association, l'orientation sexuelle fait rĂ©fĂ©rence Ă un « comportement durable, affectif, amoureux et/ou comprenant les attractions sexuelles pour les hommes, les femmes ou les deux sexes », ainsi que « la perception de l'identitĂ© basĂ©e sur les attractions, les comportements, et l'appartenance Ă une communautĂ© de personnes qui partagent ces attractions »[1]. Par consĂ©quent, une personne peut ĂȘtre cĂ©libataire et pourtant encore s'identifier comme bisexuel ou homosexuel, basĂ© sur ses inclinations romantiques[2].
La perception occidentale de l'homosexualité par rapport à celle du reste du monde
Le terme par lequel une population est qualifié de « gay » en Occident n'est pas un terme descriptif qui est reconnu par tous les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH) dans le reste du monde. Alors que le terme "gay" est de plus en plus ouvert et discuté, le monde du HSH se compose d'une population diversifiée qui, souvent, peut réagir différemment selon la façon dont les communications dans les milieux cliniques sont encadrées. « Gay » est généralement utilisé pour décrire une orientation sexuelle, alors que « HSH » décrit un comportement[3].
Certains hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes ne se qualifieront pas avec le terme « gay » ou homosexuel, et ne considĂšrent pas les relations sexuelles avec d'autres hommes comme une activitĂ© sexuelle, un terme qu'ils rĂ©servent pour les relations sexuelles avec les femmes. Cela est particuliĂšrement vrai chez les personnes provenant de cultures non occidentales. NĂ©anmoins, il est commun aux Ătats-Unis. Des termes tels que le HSH ou « l'amour du mĂȘme sexe » sont souvent utilisĂ©s Ă la place du mot gay. Les hommes en Afrique et en AmĂ©rique latine peuvent s'engager dans des relations sexuelles avec d'autres hommes tout en se considĂ©rant toujours rĂ©fĂ©rence comme « hĂ©tĂ©rosexuel », une situation connue sous le nom de « down-low »[4]. Il en est de mĂȘme pour des hommes qui se livrent Ă des activitĂ©s homosexuelles dans l'armĂ©e, dans des Ă©coles et universitĂ©s rĂ©servĂ©es Ă un seul sexe, ou en prison; la plupart d'entre eux ne se considĂšrent pas gay, mais s'engagent pourtant sexuellement avec des membres de leur propre sexe afin de satisfaire leurs dĂ©sirs, exercer leur pouvoir, gagner des faveurs, ou pour d'autres raisons[5].
Il y a un manque d'information sur les comportements sexuels dans la plupart des pays en développement. Les rares sources disponibles indiquent que, bien que l'auto-identification comme homosexuel se produise relativement rarement, la prévalence du comportement homosexuel est plus élevée. Ces hommes ne sont pas pris en considération dans certaines études de l'identité sexuelle ce qui peut conduire à une sous-déclaration et des inexactitudes[6].
L'importance de disposer de données démographiques fiables
Des données fiables sur la taille de la communauté gay et lesbienne de la population seraient trÚs utile pour éclairer les politiques publiques[7]. Par exemple, les données démographiques permettrait de calculer les coûts et les avantages de partenariat domestique des prestations, ou sur l'impact de la légalisation de l'adoption homoparentale. En outre la connaissance de la taille de la « de la population gay et lesbienne est prometteuse pour aider les chercheurs en sciences sociales à comprendre un large éventail de questions importantes, questions sur la nature générale du travail des choix sur le marché, sur l'accumulation de capital humain, sur la spécialisation au sein des ménages, sur la discrimination, et sur les décisions concernant l'emplacement géographique. »
Les rapports Kinsey
Deux des plus cĂ©lĂšbres Ă©tudes dĂ©mographiques de l'orientation sexuelle humaine sont le travail du Docteur Alfred Kinsey, Sexual Behavior in The Human Male (le Comportement Sexuel chez l'Homme (1948)) et Sexual Behavior in the Human Female (le Comportement Sexuel chez la Femme (1953)). Ces Ă©tudes ont utilisĂ© un spectre de sept points pour dĂ©finir le comportement sexuel, de 0 pour complĂštement hĂ©tĂ©rosexuel Ă 6 pour complĂštement homosexuel. Kinsey a conclu qu'un petit pourcentage de la population est ou a Ă©tĂ© bisexuel Ă un degrĂ© plus ou moins grand (tombant sur l'Ă©chelle de 1 Ă 5). Il a Ă©galement indiquĂ© que 37 % des hommes aux Ătats-Unis avaient atteint l'orgasme par le contact avec un autre mĂąle aprĂšs l'adolescence et 13 % des femmes qui avait atteint l'orgasme par le contact avec une autre femme[8].
Ses résultats ont toutefois été contestés, en particulier en 1954 par une équipe composée de John Tukey, Frederick Mosteller et William G. Cochran, qui soutient que l'essentiel du travail de Kinsey se fonde sur des échantillons arbitraires plutÎt que sur des échantillons aléatoires, et donc aurait été vulnérable aux biais[9].
Paul Gebhard, ancien collĂšgue de Kinsey et successeur en tant que directeur de l'Institut Kinsey[10], consacra des annĂ©es Ă examiner les donnĂ©es de Kinsey et Ă trier ce qu'il a affirmĂ© ĂȘtre ses prĂ©tendus contaminants. En 1979, Gebhard (avec Alan B. Johnson) a conclu qu'aucune des estimations initiales de Kinsey n'ont Ă©tĂ© significativement affectĂ©e par la partialitĂ©, et de trouver que 36,4 % des hommes s'Ă©taient engagĂ©s Ă la fois dans des activitĂ©s hĂ©tĂ©rosexuelles et homosexuelles, par opposition aux 37 % de Kinsey.
RĂ©sultats modernes des enquĂȘtes
Les critiques rĂ©centes de ces Ă©tudes ont suggĂ©rĂ© que, en raison de leur dĂ©pendance Ă l'Ă©gard de l'auto-identification, ils peuvent avoir un dĂ©nombrement incomplet de la prĂ©valence rĂ©elle des personnes avec une histoire de comportement ou de dĂ©sir Ă l'Ă©gard d'une personne de mĂȘme sexe.
Afrique du Sud
Une étude de marché réalisée en 2012 par Lunch Box Media, sur les profils de consommateurs homosexuels, a constaté que la communauté LGBT sud-africaine était d'environ à 4 900 000.
En 2016 un rapport intitulé : « Progressive Prudes: A Survey of Attitudes towards Homosexuality and Gender Non-Conformity in South Africa », produit par l'Other Foundation et le Conseil de recherches en sciences humaines, a publié les résultats suivants : environ 430 000 hommes et 2 800 000 femmes se présentaient avec une identité sexuelle autre qu'hétérosexuelle, 530 000 hommes et femmes de tous les groupes de population, à la fois d'habitations rurales et urbaines et de tous groupes d'ùge, s'auto-identifiaient comme homosexuels ou bisexuels avec des proportions similaires à celles observées dans d'autres pays à travers le monde.
2015
Selon Yougov[11], voici comment les adultes allemands sont répartis le long de l'échelle de Kinsey (selon l'ùge) :
Catégorie d'ùge | Hétérosexualité exclusivement | Prédominance hétérosexuelle, homosexualité
juste occasionnelle |
Prédominance hétérosexuelle, homosexualité plus qu'occasionnelle | Autant hétérosexuel qu'
homosexuel |
Prédominance homosexuelle, hétérosexualité plus qu'occasionnelle | Prédominance homosexuelle, hétérosexualité juste occasionnelle | Homosexualité exclusivement | Ne sais pas |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Tous les adultes | 63 % | 10 % | 5 % | 4 % | 1 % | 1 % | 3 % | 13 % |
Les adultes ùgés de 18 à 24 ans | 45 % | 20 % | 11 % | 5 % | 1 % | 2 % | 2 % | 13 % |
2016
Dans une enquĂȘte en face Ă face reprĂ©sentatives Ă l'Ă©chelle nationale, avec plus de 2 500 Allemands (dont 55 % de femmes), il a Ă©tĂ© constatĂ© que 86 % des hommes et 82 % des femmes s'identifiaient comme exclusivement hĂ©tĂ©rosexuels, 3 % des hommes et 4 % des femmes comme principalement hĂ©tĂ©rosexuels, 1 % de chaque sexe se dĂ©claraient comme bisexuels, et 1,5 % principalement ou exclusivement homosexuels. D'autres orientations sexuelles ont Ă©tĂ© signalĂ©s par 3 % des hommes et 4 % des femmes. Un pour cent de chaque sexe Ă©tait incertain. Quatre pour cent des hommes et 7 % des femmes n'ont donnĂ© aucune rĂ©ponse[12].
Une enquĂȘte portant uniquement sur les femmes a rĂ©vĂ©lĂ© que 5 % des femmes allemandes s'identifiaient comme homo - ou bisexuelles.
2001-2002
L'enquĂȘte la plus grande et la plus complĂšte en Australie a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par entretien tĂ©lĂ©phonique avec 19307 rĂ©pondants ĂągĂ©s entre 16 et 59 ans en 2001/2002. L'Ă©tude a constatĂ© que 97,4 % des hommes s'identifiaient comme Ă©tant hĂ©tĂ©rosexuels, 1,6 % comme homosexuels et 0,9 % comme bisexuels. Pour les femmes, 97,7 % se sont identifiĂ©es comme des hĂ©tĂ©rosexuelles, 0,8 % comme des lesbiennes et 1,4 % comme bisexuels. NĂ©anmoins, 8,6 % des hommes et 15,1 % des femmes ont dĂ©clarĂ© avoir soit des sentiments d'attirance pour le mĂȘme sexe ou avoir eu certaines expĂ©riences sexuelles avec le mĂȘme sexe[13]. Dans l'ensemble, 8,6 % des femmes et 5,9 % des hommes ont dĂ©clarĂ© avoir eu certaines expĂ©riences homosexuelles au cours de leur vie ; ces chiffres ont chutĂ© Ă 5,7 % et 5,0 % respectivement lorsque les expĂ©riences sexuelles non gĂ©nitales ont Ă©tĂ© exclues[14]. La moitiĂ© des hommes et les deux tiers des femmes qui ont eu une expĂ©rience sexuelle avec une personne de mĂȘme sexe se sont considĂ©rĂ©es comme Ă©tant hĂ©tĂ©rosexuelles, plutĂŽt que d'homosexuelles[15].
2012-2013
Une mise Ă jour de l'Ă©tude ci-dessus; elle emploie la mĂȘme mĂ©thode, a un Ă©chantillon plus large (20,055 rĂ©pondants), et d'Ă©largissement de la tranche d'Ăąge (16-69). L'Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© que 96,5 % de l'ensemble de l'Ă©chantillon (96,8 % des hommes et 96,3 % des femmes) s'identifiaient comme des hĂ©tĂ©rosexuels, une baisse par rapport aux rĂ©sultats de 2003 (97,5 %)[16]. Les homosexuels reprĂ©sentaient 1,9 % de la population masculine et de 1,2 % de la population fĂ©minine, une diffĂ©rence non significative entre les sexes. Les bisexuels reprĂ©sentaient 1,3 % de la population masculine et 2,2 % de la population fĂ©minine. Les femmes Ă©taient significativement plus susceptibles que les hommes Ă s'identifient comme bisexuelles, et moins susceptibles de se dĂ©clarer exclusivement homosexuelles ou reporter des attractions et expĂ©riences exclusivement avec le mĂȘme sexe. De mĂȘme, plus de femmes ont signalĂ© avoir eu des expĂ©riences et attractions envers de mĂȘme sexe. Il apparaĂźt que 9 % des hommes et 19 % des femmes reconnaissent avoir eu dans le passĂ© des attractions et des expĂ©riences avec une personne de mĂȘme sexe. Plus de femmes s'identifiaient comme lesbiennes ou bisexuelles par rapport Ă 2001-02. L'identitĂ© homosexuelle/gay Ă©tait plus frĂ©quente chez les hommes ayant fait des Ă©tudes universitaires et vivant dans des villes, et beaucoup moins frĂ©quente chez les hommes avec des emplois de col bleu. La bisexualitĂ© chez les hommes et les femmes a Ă©tĂ© plus frĂ©quente chez les rĂ©pondants de moins de 20 ans. La bisexualitĂ© masculine est Ă©galement surreprĂ©sentĂ©e parmi les hommes dans leur soixantaine[17].
2006-2014
Dans des entretiens avec 180 000 australiens ùgés de 14 ans ou plus, Roy Morgan Research étudia en trois différentes vagues, de trois ans, la part des australiens qui se considÚrent comme homosexuels. Les résultats sont présentés ci-dessous selon l'ùge et la vague; le total des résultats par vagues sont affichés dans la derniÚre colonne.
Vague | Part des Australiens se considĂ©rant eux-mĂȘmes comme homosexuels | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
14-19 | 20s | 30s | 40 | 50+ | TOTAL | ||
2006-2008 | 2,9 % | 4,4 % | 2,5 % | 2,4 % | 1,3 % | 2,4 % | |
2009-2011 | 4,0 % | 5,7 % | 3,8 % | 2,7 % | 1,6 % | 3,1 % | |
2012-2014 | 4,6 % | 6,5 % | 4,2 % | 2,8 % | 1,7 % | 3,4 % |
Dans la derniÚre vague, 4,1 % des hommes et 2,8 % des femmes s'identifiaient comme homosexuels. Les hommes étaient plus nombreux que les femmes parmi les homosexuels dans tous les groupes d'ùge. Pour les deux sexes, la part s'identifiant comme homosexuelle dans la derniÚre vague a été la plus élevé dans le groupe des 20-29 ans (hommes : de 7,6 %, femmes : 5,5 %)[18].
2013
Dans une enquĂȘte d'Ibope auprĂšs d'un Ă©chantillon de 2 363 BrĂ©siliens, utilisateurs d'internet, pondĂ©rĂ©s pour ĂȘtre cohĂ©rent avec la reprĂ©sentativitĂ© nationale, 83 % des BrĂ©siliens se dĂ©clarent hĂ©tĂ©rosexuels, 7 % homosexuels, 5 % bisexuels, 1 % autres, et 4 % ont refusĂ© de rĂ©vĂ©ler leur orientation. Deux fois plus d'hommes d'utilisateurs d'internet que femmes s'identifiaient comme gay ou bisexuels (16 % contre 8 %). Les personnes ĂągĂ©es de 18 Ă 29 ans Ă©taient les plus susceptibles de s'identifier comme des non-hĂ©tĂ©rosexuels (15 %), suivis de ceux ĂągĂ©s de 30-49 (10 %). Seulement 5 % de la population ĂągĂ©e de 50 ans ou plus se considĂ©raient comme gay ou bisexuels. Parmi les non-hĂ©tĂ©rosexuels, 42 % ont dit qu'ils n'avaient pas de religion, comparativement Ă 13 % de la population hĂ©tĂ©rosexuelle. La Classe B (classe moyenne) avait le pourcentage le plus Ă©levĂ© de non-hĂ©tĂ©rosexuels (14 %), suivie par la Classe A (classe supĂ©rieure, 11 %). Les Classes C et D (classes moyennes infĂ©rieures et classes infĂ©rieures) comprenaient 10 % d'homosexuels et de bisexuels. Parmi les rĂ©gions brĂ©siliennes, le nord du BrĂ©sil a le plus faible pourcentage de non-hĂ©tĂ©rosexuels (2 %). Toutes les autres rĂ©gions ont des pourcentages supĂ©rieurs Ă 10 %, la rĂ©gion du centre-ouest avait la dĂ©claration la plus Ă©levĂ© (14 %)[19].
1988
Une étude portant sur 5 514 universités et facultés met en évidence que parmi les étudiants de moins de 25 ans, 1 % étaient homosexuels, et 1 % étaient bisexuels[20].
2012
Lors d'un sondage téléphonique par réponse vocale interactive auprÚs d'environ 2 700 Canadiens, 5,3 % se sont identifiés comme homosexuels, bisexuels ou transgenres. Les Canadiens ùgés de 18 à 34 ans étaient beaucoup plus susceptibles de s'identifier comme des LGBT (11,1 %) que ceux des autres catégories étudiées (2,6 à 3,4 %)[21].
2003-2014 â The Canadian Community Health Survey
2016
Une enquĂȘte portant uniquement sur les femmes a rĂ©vĂ©lĂ© que 8 % des femmes canadiennes s'identifiaient comme homo - ou bisexuelles.
1992
Une enquĂȘte alĂ©atoire constata que 2,7 % des 1 373 hommes qui ont rĂ©pondu Ă leur questionnaire avait eu des expĂ©riences ou rapports homosexuels[28].
2016
Une enquĂȘte portant sur les femmes uniquement a rĂ©vĂ©lĂ© que 6 % des femmes espagnoles s'identifiaient comme homo - ou bisexuelles.
2017 l'enquĂȘte BarĂłmetro Control
La sixiĂšme Ă©dition de l'enquĂȘte sur le comportement sexuel du BarĂłmetro Control, effectuĂ©e en 2017, reprĂ©sentative de la population espagnole ĂągĂ©s de 18 Ă 35 ans, a rĂ©vĂ©lĂ© que 89 % des jeunes Espagnols adultes s'identifiaient comme hĂ©tĂ©rosexuels, 6 % des hommes et 3 % des femmes comme homosexuels, et 2 % comme bisexuels[29].
Ătats-Unis
1992
Une Ă©tude portant sur 20 055 personnes a conclu que 4,1 % des hommes et 2,6 % des femmes ont eu au moins une relation sexuelle avec une personne du mĂȘme sexe au cours de leur vie[31] - [32].
2011
Lors d'une enquĂȘte, Ă l'Ă©chelle nationale en ligne sur 7 841 adultes français, rĂ©alisĂ©e par l'IFOP au dĂ©but de l'annĂ©e 2011, 6,6 % des rĂ©pondants se sont identifiĂ©s comme homosexuels (3,6 %) ou bisexuels (3 %), et 90,8 % comme hĂ©tĂ©rosexuels. Par rapport Ă la population hĂ©tĂ©rosexuelle, la population homosexuelle Ă©tait beaucoup plus susceptibles d'ĂȘtre de sexe masculin, cĂ©libataire et vivant seul ainsi qu'ĂągĂ©s de moins de 65 ans. Les homosexuels ont plus de chances d'ĂȘtre Ă©conomiquement actif et travaillant dans les « professions intellectuelles supĂ©rieures » mais avaient, en moyenne, un plus petit revenu de mĂ©nages. Ils Ă©taient Ă©galement plus susceptibles d'ĂȘtre rĂ©sidant dans les grandes villes, en particulier dans la rĂ©gion de Paris. Les bisexuels de la population avait moins de diffĂ©rences statistiquement significatives avec la population hĂ©tĂ©rosexuelle, ressemblant aux hĂ©tĂ©rosexuels sur certaines mesures, aux homosexuels sur d'autres, ou d'ĂȘtre Ă un point intermĂ©diaire sur encore quelques autres. Cependant, ils Ă©taient plus susceptibles d'ĂȘtre ĂągĂ©s de 18 Ă 24 ans que les deux autres groupes. Comme les homosexuels, ils sont aussi plus susceptibles d'ĂȘtre cĂ©libataires[33].
Dans un autre sondage IFOP portant sur 9 515 adultes français rĂ©alisĂ© plus tard cette mĂȘme annĂ©e, 6,5 % de l'Ă©chantillon s'identifiaient comme homosexuels (3 %) ou bisexuels (3,5 %). Parmi les LGB, les hommes Ă©taient plus nombreux que les femmes avec un rapport de plus de 2 pour 1[34].
2014
Selon une enquĂȘte auprĂšs d'environ 10 000 rĂ©pondants[35], l'IFOP estimait que 90 % des français Ă©taient hĂ©tĂ©rosexuels, 3 % s'identifiaient comme bisexuels, et 4 % d'entre eux se considĂ©raient eux-mĂȘmes homosexuels. Deux pour cent disaient ne pas avoir adoptĂ© une dĂ©finition de leur sexualitĂ©, et 1 % ne souhaitent pas rĂ©pondre. Plus de femmes que d'hommes Ă©taient hĂ©tĂ©rosexuels (93 % contre 86 %), tandis que plus d'hommes que de femmes s'identifient comme homosexuels (7 % contre 1 %) et, dans une moindre mesure, bisexuels (4 % contre 2 %). Une identitĂ© homosexuelle ou bisexuelle a Ă©tĂ© plus frĂ©quente chez les personnes ĂągĂ©es de 18 Ă 49 (9 %) que chez celles ĂągĂ©es de 50 Ă 64 ans (6 %) ou de plus de 65 ans (4 %). Plus de cĂ©libataires que de gens en relation s'identifiaient comme des homo - ou bisexuels (11 % contre 6 %). Une identitĂ© LGB est Ă©galement plus frĂ©quente chez les personnes qui ont eu plus de 10 partenaires sexuels ou aucun par rapport Ă ceux qui ont eu des niveaux intermĂ©diaires d'expĂ©rience sexuelle. Les catholiques sont plus susceptibles de s'identifier comme hĂ©tĂ©rosexuels (91 %) que les personnes qui ont dit avoir une autre religion ou aucune religion (88 % chacun)[36].
2016
Une enquĂȘte portant sur les femmes seulement a rĂ©vĂ©lĂ© que 4 % des femmes françaises s'identifient comme homo - ou bisexuelles. Dans la catĂ©gorie des femmes ĂągĂ©es de moins de 25 ans, 9 % s'identifient comme bisexuelles et 1 % comme lesbiennes[37].
2016 enquĂȘte sur Paris
Dans une enquĂȘte reprĂ©sentative sur les rĂ©sidents de Paris, l'IFOP a rĂ©vĂ©lĂ© que 79 % des hommes et 90 % des femmes s'identifient comme hĂ©tĂ©rosexuels, 13 % des hommes et 1 % des femmes sont homosexuels, 6 % des hommes et 4 % des femmes se considĂ©raient comme bisexuels[38].
2019
L'IFOP, dans une enquĂȘte nationale sur la perception de l'homosexualitĂ© et des personnes LGBT dans la sociĂ©tĂ©, estime Ă 3,2 % le nombre de personnes s'identifiant comme homosexuelles, 4,8 % comme bisexuelles assumĂ©es (0,9 % non assumĂ©es), 82,7 % comme hĂ©tĂ©rosexuelles exclusives, 5,6 % comme hĂ©tĂ©rosexuelles attirĂ©es par des personnes du mĂȘme sexe et 2,8 % ne dĂ©finissant pas leur orientation mais attirĂ©es par le sexe opposĂ©[39].
2006
Une Ă©tude des rĂ©ponses de 7 441 personnes, menĂ©e par l'ESRI, a constatĂ© que 2,7 % des hommes et 1,2 % des femmes s'auto-identifiaient comme homosexuels ou bisexuels. Une question basĂ©e sur une variante de l'Ă©chelle de Kinsey constata que 5,3 % des hommes et 5,8 % des femmes ont signalĂ© une attirance homosexuelle. Sur les personnes interrogĂ©es, 7,1 % des hommes et 4,7 % des femmes ont signalĂ© une expĂ©rience homosexuelle Ă un certain moment dans leur vie au moment de l'Ă©tude. Il a Ă©galement constatĂ© que 4,4 % des hommes et 1,4 % des femmes ont signalĂ© une « expĂ©rience gĂ©nitale de mĂȘme sexe » (le sexe oral ou anal, ou tout autre contact avec les organes gĂ©nitaux) dans leur vie au moment de l'Ă©tude[40]. L'Ă©tude a Ă©tĂ© commandĂ©e et publiĂ©e par la Crisis Pregnancy Agency, en partenariat avec le MinistĂšre de la SantĂ© et de l'Enfance.
2012
Dans un Ă©chantillon reprĂ©sentatif de la population juive israĂ©lienne ĂągĂ©e de 18 Ă 44 ans, il a Ă©tĂ© constatĂ© que 11,3 % des hommes et 15,2 % de femmes s'auto-dĂ©claraient attirĂ©s par le mĂȘme sexe, 10,2 % et 8,7 % ont signalĂ© des rencontres durables avec une personne de mĂȘme sexe, quand respectivement 8,2 % et 4,8 % s'auto-identifiaient comme des hommes homo - ou bisexuels et lesbiennes ou bisexuelles. Une identitĂ© non-hĂ©tĂ©rosexuelle Ă©tait plus frĂ©quente Ă Tel-Aviv que dans d'autres parties du pays et, parmi les hommes; il a Ă©galement Ă©tĂ© corrĂ©lĂ©e avec le plus jeune Ăąge[41].
2015
Dans une Ă©tude employant l'Ă©chelle de Kinsey, 4,5 % des non-religieux israĂ©liens se sont placĂ©s aux points 5 ou 6 sur l'Ă©chelle, indiquant une orientation homosexuelle avec une attraction sexuelle mineure ou inexistante envers le sexe opposĂ© , et 91,5 % se sont placĂ©s aux points 0 ou 1, ce qui indique une orientation hĂ©tĂ©rosexuelle avec une attraction mineure ou inexistante envers le mĂȘme sexe. Dans la catĂ©gorie des jeunes adultes, ĂągĂ©s de 18 Ă 24 ans, 7,4 %, se sont placĂ©s sur l'Ă©chelle aux points 5 ou 6, et de 80 % aux points 0 ou 1. Par rapport Ă l'ensemble de la population, plus de jeunes adultes se sont eux-mĂȘmes placĂ©s sur le point 3 de l'Ă©chelle de Kinsey, ce qui signifie une attirance Ă©gale envers les deux sexes (de 4,2 % contre 1 %), et sur le point 2, ce qui signifie une orientation plutĂŽt hĂ©tĂ©rosexuelle avec des attractions homosexuelles majeures (7,4 % contre 2,3 %). Point 4 de l'Ă©chelle de Kinsey, indiquant principalement de l'orientation homosexuelle avec des attractions hĂ©tĂ©rosexuelles majeures, contenait une proportion similaire de jeunes adultes et de tous les adultes (de 1,1 % contre 0,7 %, respectivement)[42].
2011
Une enquĂȘte alĂ©atoire portant sur 7 725 Italiens (18-74 ans), menĂ©e par l'Institut National de la Statistique, entre juin et dĂ©cembre 2011 avec technique CAPI[43] a trouvĂ© que 2,4 % de la population s'est dĂ©clarĂ© ĂȘtre homosexuel ou bisexuel, 77 % hĂ©tĂ©rosexuels, 0,1 % transgenre, 4 % ont dĂ©clarĂ© ĂȘtre « autres », et 15,6 % n'ont pas rĂ©pondu. Une longue enquĂȘte, comprenant toutes les personnes qui, au cours de leur vie, sont tombĂ©es amoureuses ou sont avec une personne de mĂȘme sexe, ou qui ont eu des rapports sexuels avec une personne de mĂȘme sexe, augmenta le pourcentage Ă 6,7 % de la population. Plus d'hommes que de femmes, plus de rĂ©sidents du nord que du sud, plus les jeunes que les personnes plus ĂągĂ©es se sont identifiĂ©s comme homosexuels. Les membres de 7 725 familles, rĂ©parties sur 660 municipalitĂ©s italiennes ont pris part Ă l'enquĂȘte[44].
2016
Une enquĂȘte portant sur les femmes seulement a rĂ©vĂ©lĂ© que 1 % des femmes italiennes s'identifiaient comme lesbiennes ou bisexuelles.
2015
La nouvelle estimation de Dentsu de la population LGBT du Japon était de 7,6 % pour les personnes ùgées de 20 à 59 ans[46].
2017
Selon une étude représentative sur le plan national organisé par Kantar TNS, 88 % des Mexicains masculins ùgés de 18 à 30 ans s'identifiaient comme hétérosexuels, 6 % comme homosexuels, 5 % comme bisexuels, et 1 % comme autres[47].
2007
Lors un sondage anonyme portant sur 8 000 Ă©lĂšves d'Ă©cole du secondaire en Nouvelle-ZĂ©lande, menĂ©e par l'UniversitĂ© d'Auckland, 0,9 % des personnes interrogĂ©es ont indiquĂ© une attirance exclusive pour le mĂȘme sexe, 3,3 % pour les deux sexes et 1,8 % pour aucun des deux[48].
La Dunedin Multidisciplinary Health and Development Study est une Ă©tude prospective qui a examinĂ© les changements dans le comportement sexuel, l'attraction, et l'identitĂ© parmi environ 1 000 nĂ©o-zĂ©landais nĂ©s en 1972 ou 1973. Les Ă©chantillons ont d'abord Ă©tĂ© interrogĂ©s en 1993, alors ĂągĂ©s de 21 ans, et, Ă nouveau, Ă l'Ăąge de 26, 32 et 38, en 2010-2011. L'Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© une forte diminution de la proportion de femmes qui ont auto-dĂ©clarĂ©s une attraction exclusivement hĂ©tĂ©rosexuelles Ă partir de l'Ăąge de 21 ans (88,3 %) Ă l'Ăąge de 26 ans (82,5 %), mais une petite augmentation Ă l'Ăąge de 32 ans (84,2 %) et Ă nouveau Ă 38 (87,6 %). En revanche, chez les hommes, la part d'auto-dĂ©claration d'attraction exclusivement hĂ©tĂ©rosexuelles est restĂ©e globalement stable entre les Ăąges de 21 (94,9 %) et 32 (94,2 %), avec une lĂ©gĂšre baisse Ă l'Ăąge de 38 ans (92,9 %). L'identitĂ© sexuelle Ă©tait la seule Ă ĂȘtre Ă©valuĂ©e Ă l'Ăąge de 32 et 38. Ă l'Ăąge de 32 ans, de 0,9 % des femmes et 1,3 % des hommes s'auto-identifiaient comme homosexuels, 2,9 % des femmes et 1,7 % des hommes comme bisexuels. En outre, 1,5 % des femmes et 2,2 % des hommes s'identifiaient comme « autres ». Ă l'Ăąge de 38 ans, 1,1 % des femmes et 1,7 % des hommes s'auto-identifiaient comme homosexuels, 2,6 % des femmes et 3 % des hommes comme bisexuels et, 1,1 % de femmes et 0,2 % d'hommes s'identifiaient comme « autres ». Alors que l'attraction sexuelle a changĂ© plus pour les femmes que pour les hommes, les changements chez les hommes Ă©taient plus systĂ©matiquement vers une tendance Ă plus d'homosexualitĂ©, tandis que les changements chez les femmes, passĂ© l'Ăąge de 26 ans s'est produite Ă©galement dans les deux directions (c'est-Ă -dire, Ă la fois vers une attraction plus et moins hĂ©tĂ©rosexuels). Les chercheurs ont discutĂ© de plusieurs facteurs derriĂšre les changements; les effets Ă©tant liĂ©s Ă l'Ăąge, aux effets culturels, Ă l'homosexualitĂ©, en particulier le fait que l'homosexualitĂ© fĂ©minine soit devenue de plus en plus socialement acceptable en Occident dans les annĂ©es 1990 et 2000[49].
Selon les résultats de la cinquiÚme vague de la New Zealand Attitudes and Values Study, qui a interrogé plus de 14 000 personnes au sujet de leur orientation sexuelle, 94,2 % des Néo-Zélandais s'identifiaient comme hétérosexuels, 2,6 % en tant que qu'homosexuels, 1,8 % comme bisexuels, 0,6 %, comme bicurieux, 0,5 %, comme pan-sexuelle, et 0,3 % comme asexuels[50]. Aucune différences significative entre les sexes n'ont été trouvées dans la part des néo-Zélandais s'identifiant comme hétérosexuels (94,1 % des hommes et 94,4 % des femmes) ou pan-sexuelle (0,5 % des hommes et des femmes), mais les hommes étaient plus susceptibles de s'identifier en tant qu'homosexels (3,5 %) que les femmes (1,8 %), et les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de s'identifier comme bisexuels (2,1 % contre 1,5 %), bicurieux (0,7 % contre 0,4 %) ou asexuels (0,4 % contre 0,1 %). Les femmes de toutes les catégories non hétérosexuelles étaient significativement plus jeunes que les femmes de catégorie hétérosexuelle. Les hommes des catégories homosexuelle, bisexuelle et bicurieuse ont également été significativement plus jeunes que les hommes hétérosexuels[51].
1988
Dans une enquĂȘte alĂ©atoire de 6300 NorvĂ©giens, 3,5 % des hommes et 3 % des femmes ont rapportĂ© qu'ils avaient eu une expĂ©rience homosexuelle au cours de leur vie[52].
2003
Dans un sondage anonyme portant sur 1 971 étudiants masculins du secondaire réalisé en 2003, 1 % d'auto-déclaré avoir déjà eu un petit ami, et 2 % étaient tombés amoureux avec un homme.
2001
Dans Ă©tude rĂ©alisĂ©e en personne par l'EnquĂȘte Nationale NĂ©erlandaise de la MĂ©decine GĂ©nĂ©rale, auprĂšs de 4 229 hommes, avec une rĂ©ponse valable Ă la question de l'orientation sexuelle, 1,5 % s'auto-identifiaient comme homosexuels, 0,6 % comme des bisexuels et 97,9 % comme hĂ©tĂ©rosexuels. Sur les 5 282 femmes, 1,5 % s'auto-identifiaient comme lesbiennes, 1,2 % comme bisexuelles, et 97,3 % comme hĂ©tĂ©rosexuelles[53].
2009
Sur un Ă©chantillon reprĂ©sentatif Ă l'Ă©chelle nationale, en ligne, auprĂšs de 3 145 hommes et 3 283 femmes, 3,6 % des hommes et 1,4 % des femmes s'identifiaient comme homosexuels. Un autre 5,5 % des hommes et 7,4 % des femmes s'identifiaient comme bisexuels. L'auto-identification a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e sur une Ă©chelle de 5 points, et toutes les trois options non exclusives ont Ă©tĂ© combinĂ©es pour l'auto-identification bisexuelle. Une attirance homosexuelle est plus rĂ©pandue que l'orientation homo - ou bisexuelle. Chez les hommes, 9,9 % ont dĂ©clarĂ© au moins une certaine attirance homosexuelle (4,2 % exclusivement). Chez les femmes, elles Ă©taient 10,9 % (1,5 % exclusivement), dont un grand groupe rapportait des attractions principalement hĂ©tĂ©rosexuelles. Chez hommes, 3,6 % avaient eu des rapports sexuels avec des hommes dans les six derniers mois et 2,0 %, avec des hommes et des femmes. Pour les femmes, ces pourcentages Ă©taient de 1,6 % et 0,8 % respectivement. L'auto-identification homosexuelle ou bisexuelle, sans attraction pour le mĂȘme sexe Ă©tait presque inexistante. Cependant, tous les hommes et toutes les femmes qui se sentaient attirĂ©s par leur propre sexe ne s'identifiaient comme homosexuels ou bisexuels. Les comportements sexuels envers le mĂȘme sexe se produisaient chez les hommes et chez les femmes qui n'ont rapportĂ© aucune attirance homosexuelle ou une identification homo - ou bisexuelle, surtout lorsque le comportement sexuel durable Ă©tait considĂ©rĂ©[54].
2016
Une enquĂȘte portant seulement sur les femmes a rĂ©vĂ©lĂ© que 8 % des NĂ©erlandaises s'identifiaient comme homo - ou bisexuelles[55].
Philippines
Une Ă©tude sur la sexualitĂ© et la fertilitĂ© des jeunes adultes (Young Adult Fertility and Sexuality Survey) rĂ©alisĂ©e en 2002 par l'Institut des Populations de l'UniversitĂ© des Philippines et la Fondation des Recherches DĂ©mographiques et du DĂ©veloppement constata qu'environ 11 % des jeunes sexuellement actifs ĂągĂ©s de 15â24 ans ont eu des rapports sexuels avec une personne du mĂȘme sexe. Parmi eux, 87 % Ă©taient des hommes ayant eu des rapports sexuels avec des hommes[56].
Pologne
Une recherche sur des adultes volontaires polonais a montrĂ© que diffĂ©rentes mĂ©thodes d'enquĂȘtes produisaient d'importantes diffĂ©rences dans la proportion des gens qui admettent l'attraction homosexuelle. Dans les sondages sur papier, 6 % des personnes interrogĂ©es ont rapportĂ© une attraction de mĂȘme sexe, comparĂ©s aux 12 % des rĂ©pondants en ligne. Il n'y avait pas d'autres diffĂ©rences significatives quant aux autres aspects de la vie sexuelle, et les deux ensembles de volontaires Ă©taient du mĂȘme Ăąge, avaient une Ă©ducation similaire et vivaient dans un mĂȘme emplacement gĂ©ographique[57].
Royaume-Uni
1992
Une étude sur 8 337 hommes britanniques trouva que 6,1 % ont eu une « expérience homosexuelle » et que 3,6 % ont eu « plus d'un partenaire homosexuel »[58]
2005
La TrĂ©sorerie et MinistĂšre du Commerce et de l'Industrie de Sa MajestĂ© a rĂ©alisĂ© un sondage pour aider le gouvernement Ă analyser les rĂ©percussions financiĂšres de la Loi sur les Partenariats Civils (tels que les pensions, l'hĂ©ritage et les avantages fiscaux). Ils ont conclu qu'il y avait 3,6 millions de personnes homosexuelles dans en Grande-Bretagne â environ 6 % de la population totale, soit 1 personne sur 16,66[59].
2008
Dans une enquĂȘte auprĂšs d'environ 1 000 britanniques rĂ©alisĂ© Ă l'aide d'un questionnaire auto-rempli, 2 % de l'Ă©chantillon total s'Ă©taient identifiĂ©s comme bisexuels, 4 % comme homosexuels, et 92 % comme hĂ©tĂ©rosexuels[60].
2009
Dans un sondage en ligne avec plus de 75 000 panĂ©listes YouGov en Grande-Bretagne, 90,9 % se sont identifiĂ©s comme hĂ©tĂ©rosexuels, 5,8 % comme homo - ou bisexuels, 1,3 % ont choisi de ne pas donner une rĂ©ponse et 2,1 % ont donnĂ© d'autres raisons[61]. L'Ă©chantillon a Ă©tĂ© recrutĂ© pour correspondre Ă l'ensemble de la population britannique selon les variables dĂ©mographiques telles que l'Ăąge, le sexe, le statut d'emploi et la classification socio-Ă©conomique. Chez les hommes, environ 89 % se sont identifiĂ©s comme des hĂ©tĂ©rosexuels, 5,5 % se sont identifiĂ©s comme homosexuels, et 2,5 % comme des bisexuels. Les femmes hĂ©tĂ©rosexuelles constituaient autour de 93 % de toutes les femmes, les lesbiennes 1,4 %, et les femmes bisexuelles 2,3 %. Un peu plus de 2 $ de chaque sexe s'identifiaient comme « autres », et un peu plus de 1 % ne veulent pas d'indiquer d'orientation sexuelle. Les non-hĂ©tĂ©rosexuels ont tendance Ă ĂȘtre plus jeunes, et cela a Ă©tĂ© particuliĂšrement le cas pour les femmes bisexuelles et les hommes homosexuels, dont la moyenne d'Ăąge est de 32 et 36 ans respectivement, comparativement Ă une moyenne de 47 ans chez les hĂ©tĂ©rosexuels. Les minoritĂ©s ethniques ont une moindre tendance Ă s'identifier comme homosexuels que les Blancs (1,4 % contre 3,5 %), mais sont plus susceptibles de prĂ©fĂ©rer ne pas divulguer leur orientation sexuelle (7,5 % contre 0,9 %). Les minoritĂ©s sexuelles ont tendance Ă se concentrer davantage dans certaines parties du pays, Londres en particulier, oĂč 27 % des homosexuels tous sexes confondus, ainsi que les 19 % des personnes bisexuelles ont pris rĂ©sidence, comparativement aux seuls 14 % hĂ©tĂ©rosexuels. Le statut d'emploi est aussi en corrĂ©lation avec l'orientation sexuelle ; les hommes homosexuels sont plus susceptibles que les hĂ©tĂ©rosexuels de travailler Ă plein-temps (trois quarts contre 57 %), et il en Ă©tait de mĂȘme chez les femmes (lesbiennes : 58 %, femmes hĂ©tĂ©rosexuelles : 41 %). De mĂȘme, les hommes homosexuels (73 %) et les lesbiennes (66 %) Ă©taient surreprĂ©sentĂ©s parmi les classes supĂ©rieures (classes ABC1), mais la diffĂ©rence entre les hĂ©tĂ©rosexuels et les bisexuelles (54 % contre 58 %) n'Ă©tait pas statistiquement significative. Les personnes LGB â en particulier les lesbiennes â ont Ă©galement eu, en moyenne de meilleures rĂ©ussites scolaires.
L'Ă©tude a fait valoir la nĂ©cessitĂ© de fournir un anonymat assurĂ© aux rĂ©pondants, afin de mesurer la vĂ©ritable dimension de la population non-hĂ©tĂ©rosexuelle, comme il est moins probable pour les personnes LGB que les hĂ©tĂ©rosexuels de divulguer qu'ils leur vĂ©ritable orientation sexuelle lors d'une entrevue en personne que dans une enquĂȘte en ligne auto-administrĂ©e[62].
2010
Une enquĂȘte reprĂ©sentative portant sur 238 206 britanniques toutes catĂ©gories a rĂ©vĂ©lĂ© qu'un pour cent s'identifiaient comme homosexuels et 0,5 % disaient ĂȘtre bisexuels. Un autre 0,5 % s'identifiaient comme « autre », et 3 % ont rĂ©pondu « ne pas savoir » ou bien ont refusĂ© de donner une[63]. Au total, 5 % des personnes interrogĂ©es ne s'identifiaient pas comme hĂ©tĂ©rosexuelles ou autrement dit, 98,5 % ne s'identifiaient pas comme homo - ou bisexuelles. Ben Summerskill, directeur gĂ©nĂ©ral de la Gay Equality Charity Stonewall dĂ©clara :
« This is the first time that people were asked and data collection happened on doorsteps or over the phone, which may deter people from giving accurate responses â particularly if someone isn't openly gay at home. »
« C'est la premiĂšre fois que des gens se sont vus interroger et que les donnĂ©es ont Ă©tĂ© collectĂ©es au pas de la porte ou au tĂ©lĂ©phone, ce qui aurait empĂȘcher certains de donner des rĂ©ponses exactes â en particulier si quelqu'un n'Ă©tait pas tolĂ©rante envers l'homosexualitĂ© au domicile »
Stonewall travailla avec 600 employeurs de haut niveau et leur expérience a montré que les résultats allaient dans ce sens lorsque les personnes étaient interrogées sur leur orientation sexuelle comme n'importe quelle collecte d'information générale.
2014
Dans une enquĂȘte en ligne portant sur la sexualitĂ© rĂ©alisĂ© par The Observer sur la vie sexuelle des britannique, 4 % des 1 052 rĂ©pondants s'identifiaient comme homosexuels, et 4 % comme bisexuels[64].
Dans une Ă©tude Survation reprĂ©sentative Ă l'Ă©chelle nationale portant sur 1 003 femmes britanniques, 92 % se sont identifiĂ©es comme des hĂ©tĂ©rosexuelles, 1,6 % comme homosexuelles, 3,5 % comme bisexuelles, 0,3 %, comme « autres », et 2,6 % ont refusĂ© de rĂ©vĂ©ler leur orientation sexuelle. L'orientation sexuelle semble ĂȘtre liĂ©e Ă l'Ăąge. Les femmes de la GĂ©nĂ©ration Y, ĂągĂ©es de 18 Ă 34 ans, Ă©taient significativement plus susceptibles de s'identifier comme bisexuelles (6,6 %) que les femmes ĂągĂ©es de 35 Ă 54 ans (1,4 %) ou les femmes plus ĂągĂ©es (0,7 %). Les diffĂ©rences d'Ăąge Ă©taient de plus petite taille pour l'identitĂ© lesbienne, mais la tendance a Ă©tĂ© la mĂȘme, avec 1,9 % de jeunes femmes s'identifiant comme lesbiennes, contre 1,6 % d'Ăąge moyen et 1,3 % pour les femmes ĂągĂ©es. IdentitĂ© hĂ©tĂ©rosexuelle suivit le schĂ©ma inverse, ayant l'occurrence la plus Ă©levĂ©e chez les femmes plus ĂągĂ©es (95,3 %) et la plus faible chez les post-boomers (89,1 %). L'identitĂ© sexuelle est Ă©galement fortement corrĂ©lĂ©e avec l'absence d'enfants, avec 9,6 % des femmes sans enfants s'identifiant comme homo - ou bisexuelles, contre 3,6 % des femmes ayant des enfants mineurs, et 0,5 % des femmes ayant des enfants adultes[65].
2015
Dans un sondage Yougov portant sur 1 632 adultes, 5,5 % se sont identifiés comme homosexuels, 2,1 % comme bisexuels et 88,7 % comme hétérosexuels[66]. En étant demandé de se placer sur l'échelle de Kinsey, 72 % de tous les adultes, et 46 % des adultes ùgés de 18 à 24 ans, a choisi un score de zéro, ce qui signifie qu'ils identifiaient comme totalement hétérosexuels. Quatre pour cent de l'échantillon total, et 6 % des jeunes adultes, affichÚrent un score de six, ce qui signifie une identité totalement homosexuelle[67].
2011-2016 EnquĂȘte IntĂ©grĂ©e des MĂ©nages
Année | Hétérosexuel | Gay/lesbienne | Bisexuel | Autre | Ne sait pas/Refus/Pas de réponse |
---|---|---|---|---|---|
2009[69] | 94,2 % | 0,9 % | 0,5 % | 0,5 % | 3,8 % |
2010 | 94,0 % | 1,0 % | 0,5 % | 0,4 % | 4,3 % |
2011 | 93,9 % | 1,1 % | 0,4 % | 0,3 % | 4,2 % |
2012 | 94,4 % | 1,1 % | 0,5 % | 0,3 % | 3,8 % |
2013 | 93,6 % | 1,1 % | 0,5 % | 0,3 % | 4,5 % |
2014 | 93,8 % | 1,1 % | 0,5 % | 0,3 % | 4,3 % |
2015 | 93,7 % | 1,1 % | 0,6 % | 0,4 % | 4,1 % |
2016 | 93,4 % | 1,2 % | 0,8 % | 0,5 % | 4,1 % |
Dans toutes les années, il a été observé qu'une identité LGB est plus commune aux résidents de Londres et ceux ùgés de moins de 35 ans. L'identité homosexuelle en 2016 a été plus de deux fois plus fréquente chez les hommes (1,7 %) que chez les femmes (0,7 %), tandis que l'identité bisexuelle était plus fréquente chez les femmes (0,9 %) que les hommes (0,6 %).
2016
Une enquĂȘte portant sur les femmes uniquement a rĂ©vĂ©lĂ© que 4 % des femmes britanniques s'identifiaient comme homo - ou bisexuelles.
2017
Dans un sondage Survation sur les adultes ùgés de 40 à 70, 92,5 % se sont identifiés comme des hétérosexuels, 3,5 % en tant qu'homosexuels, 2,4 % comme bisexuels, 0,5 % comme autres et 1 % ne voulaient pas révéler leur orientation sexuelle. Les moins de 60 ans étaient moins susceptibles de s'identifier comme hétérosexuels que les 60-70 ans. Une identité homosexuelle était plus fréquente chez les hommes (6,1 %) que chez les femmes (1 %), et l'inverse était vrai de l'hétérosexualité (hommes : 89,9 %, femmes : 95 %). Aucune différence significative n'a été trouvée parmi ceux qui s'identifiaient comme bisexuels (2,4 % contre 2,5 %). Londres avait une proportion plus élevée de personnes d'ùge moyen ou ùgées s'identifiant comme homosexuelles (8 %) ou bisexuelles (6 %) que les autres régions du pays[70].
Selon une étude représentative sur le plan national, organisée par Kantar TNS, 87 % des hommes britanniques ùgés de 18 à 30 ans s'identifiaient comme hétérosexuels, 7 % comme homosexuels, 5 % comme bisexuels, et de 2 % comme autres.
2017 EnquĂȘte gĂ©nĂ©rationnelle de la BBC
Un sondage Ipsos MORI pour le compte de la BBC[71] a trouvé que les britanniques ùgés de 16 à 22 ans (aussi appelée Génération Z) ont moins de chances d'identifier comme étant exclusivement hétérosexuels (66 %) que ceux qui appartiennent à la Génération Y (71 %), la Génération X (85 %), ou les Baby-Boomers (88 %). Au sein de la Génération Z, il y avait plusieurs différences importantes entre les sexes dans l'identité sexuelle : les jeunes hommes étaient plus susceptibles de s'identifier comme complÚtement hétérosexuel que les jeunes femmes (73 % contre 59 %) tandis que les jeunes femmes avaient plus de chances de s'identifier non exclusivement hétérosexuelles (19 %) et bisexuelles (14 %) que les jeunes hommes (10 % et 5 %, respectivement). Il n'y a pas eu de différences entre les sexes dans la portion s'identifiant comme principalement ou exclusivement homosexuelle (5 % pour chaque sexe), mais pour la Génération Z, les hommes étaient beaucoup plus susceptibles de refuser de divulguer leur orientation sexuelle (7 %) par rapport à leurs homologues féminins (3 %). Il y avait significativement plus de jeunes Blancs s'identifiant comme étant exclusivement homosexuels (3 %) que ceux des minorités ethniques (0 %) mais aucune autre différence ethnique n'a été trouvée. Les jeunes se considérant comme exclusivement heterosexuels étaient également moins susceptibles de se présenter comme assez ou trÚs actif dans la vie politique, mais ils étaient plus susceptibles de croire qu'ils jouissaient d'une meilleure vie que les post-boomers.
Chez les adultes plus ùgés, il n'y avait aucune différence significative dans la proportion des hommes (82 %) et des femmes (80 %) qui s'identifiaient comme étant exclusivement hétérosexuels. Mais plus de femmes que d'hommes s'identifiaient comme plutÎt hétérosexuels (11 % contre 6 %), tandis que plus d'hommes que de femmes s'identifiaient comme étant exclusivement homosexuels (4 % contre 2 %) et comme plutÎt homosexuels (2 % contre 0,4 %). Les hétérosexuels exclusifs étaient plus susceptibles d'avoir voté « Leave » lors du référendum au Royaume-Uni de 2016 pour quitter l'Union Européenne, alors que les personnes plutÎt hétérosexuelles et homosexuelles exclusivement ont été surreprésentées parmi les électeurs du « Remain »[72].
2003
Dans un sondage anonyme portant sur 1 978 Ă©tudiants masculins du secondaire, rĂ©alisĂ© en 2003, les rĂ©pondants ont rĂ©pondu Ă une question sur l'attirance homosexuelle par le choix d'un nombre sur l'Ă©chelle de Likert s'Ă©talant sur 5 points (1 = pas du tout et 5 = Ă©levĂ©e). Ceux qui ont marquĂ© le nombre 5 composaient 4 % de l'Ă©chantillon et ceux qui ont marquĂ© les numĂ©ros 3 ou 4, prĂ©sentĂ© par les chercheurs comme une auto-dĂ©claration d'une « certaine » attraction pour le mĂȘme sexe reprĂ©sentaient 7 % de l'Ă©chantillon[73].
Suisse
En 2017, une Ă©tude estime, aprĂšs enquĂȘte en ligne, que 3,2 % des hommes avaient eu un rapport sexuel avec un autre homme[74].
En 2018, une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par le CHUV et l'USZ, a rĂ©vĂ©lĂ© que 4,6 % des jeunes hommes Ă©taient attirĂ©s par les personnes du mĂȘme sexe. Les jeunes femmes Ă©taient 1,8 % Ă ĂȘtre uniquement ou fortement attirĂ©s par les femmes[75]
MĂ©thodes
Mode d'enquĂȘte, et biais de dĂ©claration de l'orientation sexuelle
Selon plusieurs sources universitaires[76] - [77] certains organismes de sondage[78] et groupes de recherche organisant des Ă©tudes de marchĂ©[79], la population qui s'identifie comme LGBT et/ou qui a eu des relations sexuelles avec le mĂȘme sexe peut ĂȘtre sous-estimĂ©e dans les sondages qui emploient des intervieweurs en face Ă face ; les contextes couvrant mieux l'anonymat et la confidentialitĂ© (questionnaires en ligne et entretiens par Serveur vocal interactif seraient prĂ©fĂ©rables au enquĂȘtes plus traditionnelles pour mesurer la taille de la population non hĂ©tĂ©rosexuelle[80].
Aux Etats-Unis, oĂč l'on a relativement confiance dans le secret mĂ©dical et dans le contexte d'une volontĂ© de rĂ©soudre les disparitĂ©s sanitaires dont sont victimes les personnes LGBT, la plupart des patients LGBT et hĂ©tĂ©rosexuels estiment que rĂ©vĂ©ler leur orientation sexuelle dans le contexte mĂ©dical et dans le dossier de santĂ© Ă©lectroniques (DSE) est utile et acceptable (avec cependant quelques diffĂ©rences selon l'Ăąge)[80].
Des chercheurs britanniques avec la troisiĂšme vague de la National Survey of Sexual Attitudes and Lifestyles (NATSAL) a abordĂ© cette question dans une de leurs Ă©tudes. Les intervieweurs ont recueilli des donnĂ©es sur le comportement sexuel Ă partir d'un Ă©chantillon de plus de 15 000 sujets Ă leur domicile. Cependant, une partie des rĂ©pondants ont acceptĂ© de remplir un questionnaire en ligne, leur posant les mĂȘmes questions que lors du questionnaire en face Ă face. Le questionnaire devait ĂȘtre pris avec un ou deux mois d'intervalle aprĂšs la premiĂšre entrevue. Les donnĂ©es ci-dessous ont Ă©tĂ© extraites Ă partir du mĂȘme groupe de 202 hommes et 325 femmes qui ont donnĂ© des informations Ă propos d'expĂ©rience sexuelle avec le mĂȘme sexe lors du face Ă face, puis ont complĂ©tĂ© le questionnaire en ligne plus tard. Les chiffres illustres Ă quel point les rĂ©ponses peuvent varier selon les modes de l'enquĂȘte et Ă quel point la diffĂ©rence entre les mĂ©thodes d'enquĂȘte peut ĂȘtre significative ou non lorsqu'il s'agit de fournir de l'information[81].
Les donnĂ©es partielles de la NATSAL-3 | Tout expĂ©rience sexuelle avec une personne de mĂȘme sexe | Tout rapport sexuel avec le une personne de mĂȘme sexe (expĂ©rience avec un contact gĂ©nital) | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Face-à -Face | En ligne | Différence statistiquement significative entre les méthodes? | Face-à -Face | En ligne | Différence statistiquement significative entre les méthodes? | |
Les hommes | 11,4 % | 17,3 % | Oui | 9,9 % | 13,5 % | Oui |
Les femmes | 14,5 % | 19,7 % | Oui | 9,2 % | 10,5 % | Non |
Les chercheurs d'autres pays ont produit des rĂ©sultats similaires. En Pologne, par exemple, il a Ă©tĂ© trouvĂ© dans une expĂ©rience que l'auto-dĂ©claration d'attraction envers le mĂȘme sexe Ă©tait deux fois plus frĂ©quente lors d'un questionnaire en ligne que lors d'un questionnaire papier, malgrĂ© le fait que le groupe qui a rĂ©pondu Ă des questions en ligne et celui qui a rempli le formulaire papier Ă©taient similaires sur toutes les variables dĂ©mographiques et sur tous les autres aspects de leur sexualitĂ©. Dans les annĂ©es 1990, une expĂ©rience a Ă©tĂ© faite aux Ătats-Unis oĂč il a Ă©tĂ© constatĂ© que les adolescents masculins Ă©taient beaucoup plus susceptibles de reconnaĂźtre avoir eu des expĂ©riences avec le mĂȘme sexe lorsqu'une mĂ©thodologie impliquait l'interface avec un ordinateur par rapport aux questionnaires papier[82].
Les Ratios de proportions
En gĂ©nĂ©ral, la plupart des recherches sont d'accord que le nombre de personnes qui ont eu de multiples expĂ©riences sexuelles avec le mĂȘme sexe soit moindre que le nombre de personnes qui ont eu une seule expĂ©rience de ce genre ; que le nombre de personnes qui s'identifient comme Ă©tant exclusivement homosexuels soit infĂ©rieur au nombre de personnes qui ont eu de multiples expĂ©riences homosexuelles.
Changer au fil du temps
En outre, des changements peuvent se produire dans les rapports sur la prĂ©valence de l'homosexualitĂ©. Par exemple, l'Institut pour les Recherches Sexuelles de Hambourg a menĂ© une enquĂȘte sur le comportement sexuel des jeunes en 1970 et l'a rĂ©pĂ©tĂ© en 1990. Alors qu'en 1970, 18 % des garçons ĂągĂ©s de 16 et 17 ans ont rapportĂ© avoir eu au moins une expĂ©rience sexuelle avec une personne de mĂȘme sexe, le nombre avait chutĂ© Ă 2 % en 1990[83] - [84].
Les donnĂ©es de l'EnquĂȘte Sociale GĂ©nĂ©rale montre que le pourcentage d'amĂ©ricains ayant reportĂ© avoir eu principalement des partenaires de mĂȘme sexe est restĂ© stable entre 1989 et 2014. En revanche, le pourcentage de personnes dĂ©clarant avoir un jour eu un partenaire du mĂȘme sexe augmentĂ©[85]. Par contraste, la National Survey of Family Growth (en) a constatĂ© une augmentation dans la part des hommes et des femmes qui s'auto-signalaient avoir une orientation bisexuelle, dans leur Ă©tude de 2011-2013 comparĂ©e aux enquĂȘtes prĂ©cĂ©dentes[86]. De MĂȘme, dans la Seconde Ătude Australienne de la SantĂ© et des Relations Humaines, dont les donnĂ©es ont Ă©tĂ© collectĂ©es en 2012 et 2013, les chercheurs ont remarquĂ© une croissance significative de la proportion de femmes qui dĂ©claraient une orientation et une attraction bisexuelles, et une augmentation de la part d'hommes qui rapportaient une attraction exclusivement homosexuelle, par rapport aux rĂ©sultats de la PremiĂšre Ătude Australienne de la SantĂ© et des Relations Humaines, exĂ©cutĂ©e en 2001.
Dans les grandes villes
Brésil
En 2009, une enquĂȘte menĂ©e par l'UniversitĂ© de SĂŁo Paulo dans 10 capitales du BrĂ©sil, 7,8 % des hommes Ă©taient homosexuels et 2,6 % Ă©taient bisexuels, pour un total de 10,4 %, et 4,9 % des femmes Ă©taient lesbiennes et 1,4 % Ă©taient bisexuelles, pour un total de 6,3 %[87].
Parmi les hommes de la ville de Rio de Janeiro, 14,3 % Ă©taient homo - ou bisexuels. Parmi les femmes de la ville de Manaus, 10,2 % Ă©taient lesbiennes ou bisexuelles.
Rang | Ville | Pourcentage de la population urbaine |
Population LGBT | |
---|---|---|---|---|
rang | ||||
1 | Rio de Janeiro | 14,30 % | 1 | |
2 | Fortaleza | 9,35 % | 2 | |
3 | Manaus | 8,35 % | 3 | |
4 | SĂŁo Paulo | 8,20 % | 4 | |
5 | Salvador | 8,05 % | 5 | |
6 | BrasĂlia | 7,95 % | 6 | |
7 | Belo Horizonte | 6,85 % | 7 | |
8 | Curitiba | 6,55 % | 8 | |
9 | Porto Alegre | 5,95 % | 9 | |
10 | CuiabĂĄ | 5,65 % | 10 |
Ătats-Unis
Le Williams Institute Ă l'UCLA School of Law, un think tank en droit sur l'orientation sexuelle, a publiĂ© une Ă©tude en avril 2011[88] estimant, sur l'appui de ses travaux de recherche, Ă 1,7 % la proportion d'adultes amĂ©ricains qui s'identifiaient comme homosexuels, tandis qu'un autre 1,8 % s'identifiaient comme bisexuels. Sur la base de quatre enquĂȘtes nationales et deux au niveau des Ătats des Ătats-Unis, les analyses suggĂšrent qu'il existe plus de 8 millions d'adultes aux Ătats-Unis qui sont homo - ou bisexuels, soit 3,5 % de la population adulte. Parmi les hommes, 2,2 % s'identifiaient comme homosexuels et 1,4 % comme bisexuels. Parmi les femmes, 1,1 % s'identifiaient comme lesbiennes auxquelles s'ajoutaient 2,2 % comme bisexuelles.
Ces cartes montrent les listes des villes et des régions métropolitaines avec les plus populations LGB les plus importantes en termes de nombre de total de résidents homosexuels et de résidents bisexuels, fondés sur des estimations publiées en 2006 par la Williams Institute de l'UCLA School of Law[89].
Rang | Ville | Pourcentage de la population urbaine |
Population LGBT | |
---|---|---|---|---|
population | rang | |||
1 | San Francisco | 15,4 % | 94 234 | 4 |
2 | Seattle | 12,9 % | 57 993 | 9 |
3 | Atlanta | 12,8 % | 39 805 | 12 |
4 | Minneapolis | 12,5 % | 34 295 | 16 |
5 | Boston | 12,3 % | 50 540 | 10 |
6 | Sacramento | 9,8 % | 32 108 | 20 |
7 | Portland | 8,8 % | 35 413 | 14 |
8 | Denver | 8,2 % | 33 698 | 17 |
9 | Washington | 8,1 % | 32 599 | 18 |
10 | Orlando | 7,7 % | 12 508 | 36 |
Rang | Ville | Pourcentage de ville la population |
Population LGBT | |
---|---|---|---|---|
population | rang | |||
1 | New York | 6 % | 272 493 | 1 |
2 | Los Angeles | 5,6 % | 154 270 | 2 |
3 | Chicago | 5,7 % | 114 449 | 3 |
4 | San Francisco | 15,4 % | 94 234 | 4 |
5 | Phoenix | 6,4 % | 63 222 | 5 |
6 | Houston | 4,4 % | 61 976 | 6 |
7 | San Diego | 6,8 % | 61 945 | 7 |
8 | Dallas | 7,0 % | 58 473 | 8 |
9 | Seattle | 12,9 % | 57 993 | 9 |
10 | Boston | 12,3 % | 50 540 | 10 |
11 | Philadelphie | 4,2 % | 43 320 | 11 |
12 | Atlanta | 12,8 % | 39 085 | 12 |
13 | San Jose | 5,8 % | 37 260 | 13 |
Rang | Ville | LGB | Pourcentage de la population LGBT |
---|---|---|---|
1 | La Ville de New York â Northern New Jersey â Long Island, NY | 568 903 | 2,6 % |
2 | Los Angeles â Long Beach, CA â Santa Ana, CA | 442 211 | 2,7 % |
3 | ChicagoâNapervilleâJoliet, ILLINOIS | 288 478 | 3,1 % |
4 | San Francisco â Oakland â San Jose, CA | 256 313 | 3,6 % |
5 | Boston â Cambridge, MA â Quincy, MA | 201 344 | 3,4 % |
6 | Washington, DC | 191 959 | 2,5 % |
7 | Dallas â Fort Worth â Arlington, TX | 183 718 | 3,5 % |
8 | Miami â Miami Beach â Fort Lauderdale | 183 346 | 4,7 % |
9 | Atlanta â Marietta, GA â Sandy Springs, GA | 180 168 | 4,3 % |
10 | Philadelphie â Camden, NJ â Wilmington, DE | 179 459 | 2,8 % |
Voir aussi
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Demographics of sexual orientation » (voir la liste des auteurs).
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Lectures complémentaires
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