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Sommet du G20 de 2009 (États-Unis)

Le G20 de Pittsburgh de est un forum du G20 programmé les et à Pittsburgh, en Pennsylvanie, avec l'objectif de renforcer la coordination internationale[1] - [2].

Sommet du G20 de 2009 (États-Unis)
Illustration.

Type Conférence diplomatique
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Localisation David L. Lawrence Convention Center, Pittsburgh (Pennsylvanie)
Date et
Participant(s) Groupe des vingt, pays invités et six organisations internationales

Contexte

Barack Obama et Cristina Kirchner (présidente de l'Argentine) au G20 de Pittsburgh.

Sur proposition des États-Unis, soutenus par les participants au G20 lors de sa dernière réunion à Londres[3], le G20 se réunit de nouveau, à Pittsburgh, en Pennsylvanie, le 24 et , afin de réformer les régulations bancaires et financières, de faire face aux séquelles de la crise des subprimes[4], et de se préparer à la reprise modérée ou à la faible croissance indiquée par les différentes organisations compétentes.

Il devait s'agir notamment d'élargir les dernières réformes sur les paradis fiscaux du dernier G20, exceptionnellement le système de gouvernance du G20, favoriser la transparence, intégrer le dispositifs de bonus-malus, et légiférer sur des règles de provisionnement en fonds propres pour les banques. D'autre part, il s'agissait de réguler des hedge funds puis des instruments dérivés, sur la surveillance des agences de notation.

Ces divers objectifs avaient été ré-affirmés peu de temps auparavant par le Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements, réuni à Mexico le 1er et , et qui avait notamment élaboré le projet de Modèle de convention de l'OCDE sur l'échange de renseignements en matière fiscale[5].

À la suite de cette réunion du Forum, Angel Gurría, le secrétaire général de l'OCDE, déclarait :

« Nous assistons à rien de moins qu’une révolution. En s’attaquant aux défis posés par le côté obscur des systèmes fiscaux, la campagne en faveur d’une transparence fiscale mondiale est en plein essor. Nous nous sommes dotés des moyens institutionnels de poursuivre cette campagne. Face à la crise, l’opinion publique internationale attend beaucoup et ne tolérera aucun écart ; nous devons nous montrer à la hauteur de ces attentes[6]. »

Cependant, ce G20 éviterait l'essentiel, c'est-à-dire le sujet de la monnaie[7], car se profilerait derrière une guerre des changes[8].

Positions des différents États

Les États-Unis et le Royaume-Uni restent hésitants et partagés sur les initiatives du couple franco-allemand, afin de sauvegarder la compétitivité des grandes places financières respectives. Néanmoins, en raison de la crise des subprimes depuis 2007, de l'affaiblissement des banques, et de la mobilisation de l’opinion publique, les gouvernements des États-Unis et de la Grande-Bretagne tendent à rejoindre les initiatives du couple franco-allemand[9] sous coalition européenne ou de l'UE[9]. Néanmoins, les États-Unis proposent d'accroître les fonds propres des banques, présentés comme des garanties, parce qu'ils ont plus aisément accès aux fonds propres que l'Europe, afin d'éviter la régulation des risques, notamment les primes des intermédiaires financiers.

Sur proposition de Cristina Kirchner, présidente de l'Argentine, ce G20 accueille en tant que participant l'Organisation internationale du travail (OIT)[10].

Conclusions, décisions

  • Dans le domaine de l'environnement, avant le lancement des dĂ©bats, suivant l'appel de grandes ONG qui ont dĂ©noncĂ© les subventions de la banque mondiale continuant Ă  encourager les Ă©nergies fossiles, les États-Unis par la voix de Mike Froman (conseiller national adjoint Ă  la sĂ©curitĂ© nationale) ont invitĂ© les pays du G20 Ă  supprimer les subventions publiques allouĂ©es au secteur des Ă©nergies fossiles, afin de lutter plus vite et plus efficacement contre les dĂ©règlements climatiques, pour une meilleure sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique, efficience Ă©nergĂ©tique, pour la santĂ© publique et de l'environnement, mais aussi pour relancer l’économie par le dĂ©veloppement des Ă©nergies propres et sĂ»res et des Ă©conomies d'Ă©nergie, très productrices d'emploi[11].
  • Dans le domaine de la sĂ©curitĂ© nuclĂ©aire et de la lutte contre la prolifĂ©ration, trois chefs d'État (amĂ©ricain, français et britannique) ont conjointement dĂ©noncĂ© la construction secrète par l'IRAN dans une base militaire souterraine situĂ©e près de la ville de Qom d'une seconde usine d'enrichissement de l'uranium (d'une capacitĂ© d'environ 3 000 centrifugeuses selon les informations disponibles en ), et dont la taille et la configuration ne sont pas selon le prĂ©sident amĂ©ricain compatible avec un usage civil (L'Iran aurait reconnu par courrier Ă  l'AIEA l'existence de cette usine le 21 sept 2009[12].

Participants

Liste des participants officiels[13]:

États

N.B. Les pays marqués d'un * ne sont pas de membres reconnus du G20[14]

Organisations RĂ©gionales

Organisations Internationales

Notes et références

Lien externe

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