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Hu Jintao

Hu Jintao (chinois simplifiĂ© : èƒĄé”Šæ¶› ; pinyin : HĂș Jǐntāo [ xǔ tɕìntÊ°ĂĄu][1]), nĂ© le Ă  Taizhou, Jiangsu (Ă  environ 300 km Ă  l’ouest de Shanghai), est un homme d'État chinois.

Hu Jintao
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Illustration.
Hu Jintao en 2012.
Fonctions
Président de la république populaire de Chine
–
(9 ans, 11 mois et 27 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection 15 mars 2008
Vice-président Zeng Qinghong
Xi Jinping
Premier ministre Zhu Rongji
Wen Jiabao
Prédécesseur Jiang Zemin
Successeur Xi Jinping
Secrétaire général du Parti communiste chinois
–
(10 ans)
Élection
RĂ©Ă©lection
Prédécesseur Jiang Zemin
Successeur Xi Jinping
Président de la Commission militaire centrale du Parti communiste chinois
–
(8 ans, 1 mois et 27 jours)
Prédécesseur Jiang Zemin
Successeur Xi Jinping
PrĂ©sident de la Commission militaire centrale de l'État
–
(8 ans et 1 jour)
Prédécesseur Jiang Zemin
Successeur Xi Jinping
Vice-président de la république populaire de Chine
–
(5 ans)
Élection
Président Jiang Zemin
Prédécesseur Rong Yiren
Successeur Zeng Qinghong
Secrétaire du Parti communiste chinois de la Région autonome du Tibet
–
(3 ans, 10 mois et 18 jours)
Prédécesseur Wu Jinghua
Successeur Chen Kuiyuan
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Taizhou (Jiangsu), Chine
Nationalité Chinois
Parti politique Parti communiste chinois
Conjoint Liu Yongqing
Enfants Hu Haifeng
Hu Haiqing
DiplÎmé de Université Tsinghua
Religion Athée
RĂ©sidence Zhongnanhai

Hu Jintao
Secrétaires généraux du Parti communiste chinois
Présidents de la république populaire de Chine

Il est secrétaire général du PCC du au et président de la république populaire de Chine du au , en ayant été réélu le par l'Assemblée nationale populaire.

Biographie

Origines et Ă©tudes

NĂ© dans une famille de commerçants du centre de l'Anhui (son clan ancestral Ă©tant originaire du district de Jixi[2]), Hu Jintao effectue ses Ă©tudes dans le dĂ©partement d’hydro-Ă©lectricitĂ© Ă  l’universitĂ© Tsinghua de PĂ©kin.

Parcours politique

Il adhĂšre au parti communiste en 1964 et alterne ensuite des sĂ©jours dans la capitale et dans les rĂ©gions pauvres de l’Ouest. Instructeur politique Ă  son universitĂ© entre 1965 et 1968 — en pleine rĂ©volution culturelle — il fait un premier sĂ©jour au Gansu en 1968 et un deuxiĂšme en 1974.

Secrétaire national de la Ligue des Jeunesses communistes (1982)

Hu y est trĂšs apprĂ©ciĂ© de Song Ping, secrĂ©taire du ComitĂ© provincial et « conservateur » influent Ă  PĂ©kin, qui devient son protecteur et l'envoie en stage Ă  l’École centrale du parti vers 1980-81. En 1981, Hu Jintao rencontre Hu Deping (en), le fils de Hu Yaobang[3]. Lors du XIIe congrĂšs du parti (septembre 1982), Hu Jintao devient — avant l’ñge de 40 ans — membre supplĂ©ant du ComitĂ© central et premier SecrĂ©taire national de la Ligue des Jeunesses communistes.

Secrétaire du PCC dans la région autonome du Tibet (1988-1992)

Apprécié par Zhao Ziyang, le nouveau chef réformiste du parti, il est nommé, le , avec le soutien de Deng Xiaoping, au poste de secrétaire du PCC dans la région autonome du Tibet, laquelle connaßt des troubles depuis 18 mois[4], troubles qu'il réprimera. Selon Ronald D. Schwartz, professeur en sociologie agrégé à l'université Memorial de Terre-Neuve au Canada[5], s'il remplaça Wu Jinghua, bien vu des Tibétains, officiellement pour raison de santé, l'éviction de ce dernier serait liée à son incapacité à contenir les manifestations au Tibet. Sa nomination signifie la poursuite de la politique de réformes au Tibet. DÚs son arrivée le , il annonce un ensemble de projets de développement comportant un accroissement des investissements et mettant l'accent sur le développement de l'économie marchande[6]. Le , il en appelle au respect des coutumes et de la religion locales et à la promotion de la langue tibétaine[7].

Deux mois aprÚs sa nomination, et contre l'avis de Zhao Ziyang, il fait transférer au Tibet une dizaine de milliers de militaires[8].

Dans son ouvrage Tibet, Tibet, une histoire personnelle d'un pays perdu, l'écrivain Patrick French note que Hu Jintao passa à Pékin les deux derniÚres années de son mandat de secrétaire du Parti communiste de la région autonome du Tibet[9]. Il quitte ce poste en .

Bureau politique et Comité central (1992)

À l’automne de 1992, Deng Xiaoping s’intĂ©resse Ă  lui de prĂšs et dĂ©cide de le propulser vers le sommet. DĂ©signĂ© par Deng comme le « noyau de la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de dirigeants », Hu Jintao est nommĂ© membre du ComitĂ© permanent du Bureau politique du PCC et du secrĂ©tariat du ComitĂ© central, nominations sanctionnĂ©es par le XIVe congrĂšs du parti en octobre 1992 (14e Politburo).

Ascension vers la présidence de la République

Dans sa marche vers le sommet, Hu Jintao est nommĂ© en outre prĂ©sident de l’École centrale du Parti (en octobre 1993), vice-prĂ©sident de la RĂ©publique (mars 1998) et premier vice-prĂ©sident de la Commission militaire centrale (en 1999), au sein du 15e Politburo, puis du 16e et du 17e.

Secrétaire général du Parti et président de la République (2002, 2003)

Il est élu secrétaire général du Parti communiste chinois le et est réélu pour 5 ans le . Il est élu président de la république populaire de Chine le et est réélu pour 5 ans le [10] par l'Assemblée nationale populaire.

Perte d'influence, succession et mise Ă  l'Ă©cart

Xi Jinping (2009).

En , Xi Jinping fut nommĂ© vice-prĂ©sident de la Commission militaire centrale du Parti communiste chinois[11]. Cette nomination « implique qu'il deviendra sans aucun doute le secrĂ©taire-gĂ©nĂ©ral du PCC en novembre 2012, puis le prĂ©sident en mars 2013 », selon Willy Lam, analyste politique de l'universitĂ© chinoise de Hong Kong[12] - [13]. Xi remplace officiellement Hu Ă  la tĂȘte du PCC le [14], puis Ă  la tĂȘte de l’État le .

En , Hu Jintao est Ă©claboussĂ© par le scandale de l'accident de Ling Gu, le fils de Ling Jihua, son chef de cabinet[15]. L'accident qui rĂ©vĂšle le train de vie de Ling Jihua sonne la fin de l’influence de Hu Jintao et des hommes de la « Ligue de la jeunesse » dans la succession du pouvoir[16] - [17]. L'enquĂȘte et les indiscrĂ©tions qui l'accompagnent montrent que Ling Jihua Ă©tait un alliĂ© secret de Bo Xilai et son principal atout au cƓur du pouvoir. En 2016, celui qui fut le principal conseiller de l’ancien chef d’État entre 2007 et 2012 est reconnu coupable de corruption[18].

Le , lors de l’ouverture de la sĂ©ance de clĂŽture du 20e congrĂšs national du Parti communiste chinois, Hu Jintao, ĂągĂ© de prĂšs de 80 ans, est aidĂ© par un assistant pour arriver jusqu’à son siĂšge, situĂ© sur la tribune face aux gradins du palais de l'AssemblĂ©e du peuple, puis est invitĂ© Ă  s’asseoir par Xi Jinping, son voisin. Un peu plus tard, il est pressĂ© par Kong Shaoxun, secrĂ©taire particulier de Xi et par un employĂ© Ă  se lever de son siĂšge ; aprĂšs qu’il a tentĂ© d’attraper des documents qui n’étaient pas les siens et qui sont retenus par Xi, il est escortĂ© vers la sortie. Pour justifier cette Ă©vacuation, les autoritĂ©s font Ă©tat de problĂšmes de santĂ© de l’ancien prĂ©sident[19] - [20] - [21].

Programme politique

En , Yu Jianrong, directeur du centre de recherche sur les problĂšmes sociaux Ă  l’AcadĂ©mie des Sciences sociales, affirme que la politique de Hu Jintao et de Wen Jiabao a Ă©chouĂ©, et qu’elle est vouĂ©e Ă  l’échec, mettant en garde contre la possibilitĂ© de troubles sociaux[22] - [23].

Droits de l'homme

Lors d'un voyage officiel aux États-Unis en , Hu Jintao a Ă©voquĂ© la question des droits de l'homme en Chine[24]. L'ONG Reporters sans frontiĂšres indique que, selon un haut responsable amĂ©ricain, le prĂ©sident Barack Obama a Ă©voquĂ© le cas de Liu Xiaobo auprĂšs du prĂ©sident chinois. Ce dernier a indiquĂ© publiquement que « la Chine est toujours attachĂ©e Ă  la protection et Ă  la promotion des droits de l’homme », et que « d’énormes progrĂšs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s », mais « qu’il reste encore beaucoup Ă  faire »[25].

Critiques et accusations

Les troubles au Tibet en 1989 furent brutalement réprimés par Hu Jintao, ce qui lui valut le surnom de « boucher de Lhassa » de la part des militants de la « cause tibétaine »[26] - [27]. Selon Tang Daxian, un ancien journaliste chinois aujourd'hui réfugié en Occident, les manifestations des 5 et à Lhassa se seraient soldées par la mort de 450 Tibétains. Ce chiffre, qui est en contradiction avec le chiffre officiel d'une douzaine de morts, provient, à ce qu'il affirme, d'un document chinois confidentiel en sa possession[28].

Le , l'Audience nationale espagnole a annoncĂ© qu'elle allait enquĂȘter sur plusieurs dirigeants chinois, dont Hu Jintao, pour gĂ©nocide au Tibet, dans le cadre d'une procĂ©dure ouverte en 2006 Ă  la demande du ComitĂ© de soutien au Tibet, du professeur JosĂ© ElĂ­as Esteve, secrĂ©taire de l'Institut des droits de l'homme de l'universitĂ© de Valence[29], et de Thubten Wangchen, dĂ©putĂ© du Parlement tibĂ©tain en exil possĂ©dant la nationalitĂ© espagnole[30]. Le , la Cour nationale espagnole a donnĂ© des ordres pour informer Hu Jintao de l'acte d'accusation et l'interroger sur sa politique au Tibet et a rendu un arrĂȘt qui devrait entraĂźner l'Ă©mission de mandats d'interpellation de 5 anciens dirigeants chinois soupçonnĂ©s d'avoir bafouĂ© les droits de l'homme au Tibet : Jiang Zemin, ancien prĂ©sident et secrĂ©taire du Parti, Li Peng, Premier ministre lors de la rĂ©pression au Tibet dans les annĂ©es 1980 et au dĂ©but des annĂ©es 1990, Qiao Shi, ancien chef de la sĂ©curitĂ© chinois et responsable de la Police armĂ©e du peuple pendant la pĂ©riode de la loi martiale au Tibet Ă  la fin des annĂ©es 1980 ; Chen Kuiyuan, secrĂ©taire du Parti de la rĂ©gion autonome du Tibet de 1992 Ă  2001, et Deng Delyun (Ă©galement connu sous le nom Peng Peiyun (en)), ministre de la Planification familiale dans les annĂ©es 1990[31] - [32].

Selon la BBC, de nombreux TibĂ©tains croient qu'il est impliquĂ© dans la mort inattendue, en 1989, du 10e panchen-lama, le deuxiĂšme plus haut dirigeant religieux du Tibet[33]. Le dissident chinois d'ethnie mongole Yuan Hongbing a affirmĂ© que Hu Jintao avait planifiĂ© cette mort[34]. En , il publie avec Namloyak Dhungser un livre sur la mort du 10e panchen-lama, dans lequel les auteurs dĂ©voilent le complot de l'assassinat par le Parti communiste chinois (PCC) du 10e panchen-lama. Le livre dĂ©crit comment Deng Xiaoping et d'autres oligarques, membres fondateurs du PCC, ont pris la dĂ©cision d'assassiner par empoisonnement le 10e panchen-lama, et ce sous la direction de Hu Jintao et Wen Jiabao, et la mise en Ɠuvre de Meng Hongwei, Hu Chunhua et Zhou Meizhen[35].

Famille

Hu Jintao est marié à Liu Yongqing qu'il rencontra à l'université Tsinghua[36]. Deux enfants sont nés de ce mariage : Hu Haifeng et Hu Haiqing.

Son fils Hu Haifeng est un homme d'affaires chinois. En 2008, celui-ci est promu secrétaire du parti communiste de Tsinghua Holdings[37], qui contrÎle Nuctech (en) et plus de 20 autres sociétés[38]. Sa fille Hu Haiqing est mariée à Mao Daolin (en)[39], ancien patron du site Internet Sina.com[40].

Notes et références

  1. Prononciation en mandarin standard retranscrite selon la norme API.
  2. Le parcours de Hu Jintao — nouvelobs.com
  3. AgnÚs Andrésy, Le Président chinois Hu Jintao, sa politique et ses réseaux.
  4. (en) Richard Daniel Ewing, « Hu Jintao: The Making of a Chinese General Secretary », dans The China Quarterly, 2003, 173, pp. 17-34, Cambridge University Press « On 9 December 1988, with Deng Xiaoping's support, Hu Jintao was appointed to fill Wu's position and given a mandate to end the disturbances ».
  5. (en) « Ronald Schwartz », Memorial University of Newfoundland.
  6. (en) Ronald D. Schwartz, Circle of protest: political ritual in the Tibetan uprising, C. Hurst & Co. Publishers, 1994, 263 p., pp. 148-149 : « On 11 December 1988 the Chinese government had announced that Wu Jinghua was to be replaced as secretary of the CPC in Tibet by Hu Jintao, a young reformer and protege of Zhao Ziyang. Though the official reasons for the replacement were given as the failing health of Wu Jinghua, there was much speculation that he had been dismissed for failing to contain the protest in Tibet. Wu was of the Yi nationality, and generally well spoken of by Tibetans — if only because he appeared in public wearing Tibetan clothes and was thought to be sympathetic to Tibetan aspirations [...] The appointment by Beijing of Hu Jintao nevertheless signified a continuing commitment to the reform policies for Tibet. Hu Jintao arrived in Lhasa on 12 January and immediately announced a package of development plans for Tibet that included an increase in investment and emphasis on the expansion of the commodity economy. »
  7. (en) The Tibetans, Conflict Early Warning Systems (CEWS) research project of the International Social Science Council], Center for International Studies and Department of International Relations, University of Southern California : « January 18, 1989: Hu Jingtao, the new Communist Party Chief in Tibet, calls for respect of local customs and religion and the promotion of the Tibetan language (Reuters, 01/18/89). »
  8. Thomas Laird, DalaĂŻ-Lama, Une histoire du Tibet : Conversations avec le DalaĂŻ Lama, traduction Christophe Mercier, Plon, 2007 (ISBN 2259198910), p. 359.
  9. Patrick French, Tibet, Tibet, une histoire personnelle d'un pays perdu, traduit de l'anglais par William Oliver Desmond, Albin Michel, 2005, pp. 49-50.
  10. « Hu Jintao réélu président de la Chine pour cinq ans », AFP.
  11. « Xi Jinping nommé vice-président de la Commission militaire centrale », Radio Chine internationale, 18 octobre 2010.
  12. « Chine : le vice-président Xi Jinping nommé à la commission militaire », Agence France-Presse, 18 octobre 2010.
  13. « Xi Jinping, le futur président chinois », Libération, 18 octobre 2010.
  14. « Chine : Xi Jinping succĂšde Ă  Hu Jintao Ă  la tĂȘte du pays », Le Point, 15 novembre 2012.
  15. « Chine : le bras droit de Hu Jintao sous le coup d'une enquĂȘte pour corruption », lepoint.fr, 22 dĂ©cembre 2014.
  16. François Danjou, « Coup d’État Ă  PĂ©kin. Sexe, meurtre et corruption en Chine », questionchine.net, 22 mai 2017.
  17. Brice Pedroletti, « En Chine, les Ferrari sont des mauvais présages », lemonde.fr, 6 septembre 2012.
  18. Harold Thibault, « PerpĂ©tuitĂ© pour un proche alliĂ© de l’ex-prĂ©sident chinois Hu Jintao », lemonde.fr, 5 juillet 2016.
  19. « Chine : l'ex-président Hu Jintao escorté vers la sortie du congrÚs du Parti communiste », sur LEFIGARO, (consulté le )
  20. (en-GB) « Hu Jintao: ex-president escorted out of China party congress », BBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  21. « CongrÚs du Parti communiste chinois : la mystérieuse éviction de l'ex-président Hu Jintao », sur Franceinfo, (consulté le )
  22. (en) John Garnaut, « China's land disputes at crisis point as revolutionary turmoil beckons, says professor of disenfranchised », sur le site smh.com.au (The Sydney Morning Herald), 1er mars 2010.
  23. (en) John Garnaut, « China insider sees revolution brewing », sur le site smh.com.au (The Sydney Morning Herald), 27 février 2010.
  24. Le Point du 19 janvier 2011 : « Droits de l'homme : Hu Jintao reconnaßt qu'il reste « beaucoup à faire » en Chine ».
  25. Reporters sans frontiÚre du 20 janvier 2011 : « La femme de Hu Jia réitÚre la demande de libération de son mari pour raison médicale ».
  26. (en) « Tibet year 9 under the Chinese boot », Claude B. Levenson, février 2009.
  27. (en) « Tibet keeps alive true Spirit of the Games », 19 mars 2008, Claude Arpi.
  28. (en) « Chinese Said to Kill 450 Tibetans in 1989 », New York Times, 14 août 1990.
  29. (es) « Un profesor de la UV colabora en la imputación de Hu Jintao », Levante-EMV, 16 octobre 2013.
  30. « La justice espagnole va enquĂȘter contre Hu Jintao pour gĂ©nocide au tibet », Le Monde, « La justice espagnole a acceptĂ© d'enquĂȘter sur l'ancien prĂ©sident chinois Hu Jintao, dans le cadre d'une procĂ©dure instruite depuis 2006 pour « gĂ©nocide » au Tibet dans les annĂ©es 1980-1990, selon une dĂ©cision rendue publique jeudi 10 octobre. L'Audience nationale, la plus haute juridiction pĂ©nale du pays, chargĂ©e d'instruire les crimes de masse, a jugĂ© recevable la demande du ComitĂ© de soutien au Tibet (CAT) d'Ă©tendre sa plainte Ă  Hu Jintao, maintenant qu'il n'est plus couvert par son immunitĂ© prĂ©sidentielle. Cette plainte vise dĂ©jĂ  sept autres anciens dirigeants chinois, dont l'ancien prĂ©sident Jiang Zemin et l'ancien premier ministre Li Peng, pour « gĂ©nocide, crimes contre l'humanitĂ©, torture et terrorisme contre le peuple tibĂ©tain » dans les annĂ©es 1980-1990. »
  31. (en) « Spanish court orders arrest of Chinese leaders including Hu Jintao », phayul.com, 19 novembre 2013.
  32. « Jiang Zemin et Li Peng pourraient ĂȘtre arrĂȘtĂ©s Ă  l'Ă©tranger-Espagne », Reuters, 19 novembre 2013.
  33. (en) BBC NEWS | Asia-Pacific | Profile: Hu Jintao.
  34. (en) Kalsang Rinchen, « Hu killed Panchen: Chinese dissident », phayul.com, 16 mars 2011.
  35. « Voir Chapter 6, et suivant », sur taiwanUs.net (version du 7 avril 2022 sur Internet Archive)
  36. « Chinese leader’s daughter marries », The Washington Times, 3 novembre 2003.
  37. Brice Pedroletti, « Nuctech, anciennement dirigée par le fils du président Hu Jintao, est impliquée dans une affaire de corruption », Le Monde, 22 juillet 2009.
  38. AFP « China Internet blackout linked to leader’s son », Tapei Times.
  39. Jordan Pouilleux, « Chine : les fortunes des princes rouges », regards.fr.
  40. « Chine, pouvoir et puissance. Fils de
 », Le Monde diplomatique, septembre 2012.

Voir aussi

Liens externes

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