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Hu Yaobang

Hu Yaobang (chinois : èƒĄè€€é‚Š Pinyin : HĂș YĂ obāng, Wade-Giles : Hu Yao-pang), nĂ© le dans le Hunan et mort le dans le Jiangxi, a Ă©tĂ© le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parti communiste chinois de 1980 Ă  1987. En 1987, il est limogĂ© de ses fonctions Ă  la tĂȘte du Parti Ă  la suite de manifestations Ă©tudiantes. Hu a jouĂ© un rĂŽle important dans le programme « Boluan Fanzheng »[1].

Hu Yaobang
èƒĄè€€é‚Š
Illustration.
Fonctions
Secrétaire général du
Parti communiste chinois
–
(4 ans, 4 mois et 3 jours)
PrĂ©dĂ©cesseur Lui-mĂȘme (prĂ©sident)
Zhang Wentian (indirectement)
Successeur Zhao Ziyang
Président du Parti communiste chinois
–
(1 an, 2 mois et 14 jours)
Prédécesseur Hua Guofeng
Successeur Lui-mĂȘme (secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral)(poste supprimĂ© Ă  son initiative)
Secrétaire général du secrétariat central
du Parti communiste chinois
–
(2 ans, 6 mois et 14 jours)
Prédécesseur Deng Xiaoping (vacant depuis 1967)
Successeur Wan Li (premier secrétaire)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Hunan (RĂ©publique de Chine)
Date de dĂ©cĂšs (Ă  73 ans)
Lieu de décÚs Jiangxi (Chine)
Nationalité Chinoise
Parti politique Parti communiste chinois
Conjoint Li Zhao
Enfants 4

Signature de Hu YaobangèƒĄè€€é‚Š

Jeunesse et maturité

Hu Yaobang dans les années 1940.

Né à Linyang, province de Hunan dans une famille de paysans, Hu quitte la maison à l'ùge de 14 ans pour rejoindre la Ligue de la jeunesse communiste. En 1933, il se rend dans la base soviétique chinoise du Jiangxi et adhÚre au Parti communiste chinois[2]. Il participe à la Longue Marche et sert dans l'Armée rouge sous Deng Xiaoping. Il est alors membre de l'équipe de travail du Comité central et secrétaire de la Ligue de la jeunesse communiste dans une unité de l'Armée[3].

AprÚs la fondation de la république populaire de Chine, le , il devient secrétaire du comité du Parti pour la région du Sichuan du Nord et président de l'administration régionale. En 1952, il suit Deng à Beijing et devient secrétaire du Comité central de la Ligue de la jeunesse communiste chinoise, poste qu'il conservera pendant 15 ans ; puis en 1965, premier secrétaire du comité du Parti de la province du Shaanxi[3]. Il se fait alors connaitre en Chine et à l'étranger à l'occasion de nombreux voyages[4].

Lors de la révolution culturelle, considéré comme un proche de Liu Shaoqi, il est écarté du pouvoir en [4]. Il est alors contraint de vivre à la campagne puis sera pendant 2 ans, placé en résidence surveillée[5].

En 1972, il revient au premier plan dans le sillage de Deng Xiaoping. En 1975, il réorganise l'Académie chinoise des sciences et il est chargé de réhabiliter les intellectuels victimes de la révolution culturelle, il acquiert ainsi une popularité dans les milieux réformistes[5].

AprÚs les manifestations de Tian'anmen d', lors de l'enterrement de l'ancien Premier ministre Zhou Enlai, Deng et Hu sont de nouveau écartés du pouvoir.

De nouveau rĂ©habilitĂ© en 1977, Hu Yaobang est Ă©lu en aoĂ»t de cette mĂȘme annĂ©e au ComitĂ© central lors du 11e Politburo du PCC. Puis, il entre au Bureau politique en . En 1980, il est secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parti et accĂšde Ă  la prĂ©sidence du parti Ă  la suite de la dĂ©mission de Hua Guofeng[5] en . Il joue les premiers rĂŽles au XIIe congrĂšs du Parti en 1982. Il choisit d'abandonner le titre de prĂ©sident du parti « trop Ă©vocateur du passĂ© maoĂŻste » pour ne conserver que celui de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral[4].

Bien que Deng Xiaoping ait gardé le pouvoir réel, Hu Yaobang est formellement le numéro 1 en occupant le poste de secrétaire général du PCC de 1980 à 1987[6].

Un réformateur

Comme Deng Xiaoping a regagnĂ© graduellement le contrĂŽle du Parti communiste chinois, le rival de Deng, Hua Guofeng, a Ă©tĂ© remplacĂ© par Zhao Ziyang comme chef du gouvernement du Conseil de l'État en 1980, et par Hu Yaobang comme le prĂ©sident de parti en 1981. Hu a Ă©tĂ© aussi dĂ©signĂ© secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Parti communiste chinois en 1980 mais, jusqu'Ă  la moitiĂ© des annĂ©es 1990, c'Ă©tait Deng qui, dans les faits, Ă©tait aux commandes, bien que son seul titre officiel Ă©tait prĂ©sident de la Commission militaire centrale du parti communiste.

Selon les sinologues, Hu Yaobang est cĂ©lĂšbre pour avoir d'une part fait rĂ©habiliter des milliers de Chinois qui ont Ă©tĂ© persĂ©cutĂ©s pendant la rĂ©volution culturelle (1966 – 1976) et d'autre part pour avoir « fait une autocritique de la politique chinoise au Tibet, oĂč il a prĂŽnĂ© une autonomie »[7] et « proclamĂ© le respect de la libertĂ© de croyance »[8].

Réhabilitation des victimes de la révolution culturelle

Mao Zedong meurt en 1976, la Bande des Quatre est arrĂȘtĂ©e en et Deng Xiaoping est rĂ©habilitĂ© en .

Hu Yaobang est alors chargĂ© de la rĂ©habilitation des dirigeants du Parti Ă©liminĂ©s par Mao au cours de la rĂ©volution culturelle. Les intellectuels sont rĂ©habilitĂ©s par milliers. Les dirigeants du Parti Ă©liminĂ©s reprennent peu Ă  peu leur place : Peng Zhen, Chen Yun, Bo Yibo
 Les victimes dĂ©cĂ©dĂ©es sont aussi rĂ©habilitĂ©es Ă  titre posthume : Peng Dehuai, Liu Shaoqi 
 En 1979, c'est au tour des « droitiers ». En 1980, Hu Feng est aussi rĂ©habilitĂ©[9].

Mesures politiques au Tibet

En , Hu Yaobang a mené une tournée d'inspection au Tibet[10]. AprÚs cette visite, Hu Yaobang effectua une « auto-critique de la politique chinoise au Tibet »[11], « demanda une plus grande autonomie et proclama le respect de la liberté de croyance »[12].

Le sinologue Philippe Paquet indique que Hu Yaobang souhaita « une politique plus respectueuse Ă  l'Ă©gard du Tibet »[13]. Laurent Deshayes et FrĂ©dĂ©ric Lenoir considĂšrent que l'analyse de Hu Yaobang rejoint les critiques Ă©mises par le 10e panchen lama dans sa PĂ©tition en 70 000 caractĂšres et le gouvernement tibĂ©tain en exil : « la politique chinoise au Tibet s'apparente Ă  du colonialisme, les TibĂ©tains sont sous-reprĂ©sentĂ©s dans l'administration rĂ©gionale, leur niveau de vie a chutĂ© depuis la libĂ©ration de 1951-59, la culture est menacĂ©e de disparaĂźtre faute d'un apprentissage de la langue et de la religion »[14].

Démission du secrétariat général du PCC

Bien que Hu fĂ»t un rĂ©formateur dĂ©vouĂ© et un des associĂ©s importants de Deng Xiaoping, il a Ă©tĂ© contraint de dĂ©missionner en 1987 de sa fonction de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Parti communiste chinois, partant officiellement le [15]. Hu a Ă©tĂ© accusĂ© de commettre « des erreurs dans les questions Ă  propos des principes politiques importants » et de « libĂ©ralisme bourgeois »[16]. Deng a forcĂ© Hu Ă  dĂ©missionner sur fond d'une sĂ©rie de manifestations d'Ă©tudiants fin 1986, que les partisans de la ligne dure pensaient ĂȘtre une consĂ©quence de la tolĂ©rance de Hu et peut-ĂȘtre de son attitude empathique envers l'intelligentsia d'une Chine libĂ©rale, qui poussaient vers la libertĂ© et la rĂ©forme plus politiques. Il a Ă©tĂ© aussi accusĂ© de « commettre des erreurs dans les relations sino-japonaises »[17]. Selon Katia Buffetrille, le Parti communiste chinois n’est pas une entitĂ© homogĂšne et les conflits y sont courants[18].

Limogeage, décÚs et événements de la place Tian'anmen

En , Hu Yaobang est contraint de démissionner de son mandat de secrétaire général du Parti communiste chinois. Une vague de manifestations étudiantes favorables à la démocratie avait en effet eu lieu fin 1986, dont il partageait sans doute les convictions démocratiques. Toutefois, Hu Yaobang conservera son siÚge au sein du comité permanent du bureau politique[19].

Il meurt le , des suites d'une crise cardiaque[20]. Il est admiré pour le courage dont il a fait preuve à la fin de la révolution culturelle et le rÎle qu'il a joué dans les réformes. Des manifestations spontanées ont lieu dans tout le pays, contraignant le gouvernement à organiser en son honneur des funérailles nationales le [21].

Sa mort bouleverse l'Ă©quilibre entre rĂ©formateurs et conservateurs au sein du comitĂ© permanent du bureau politique et est un Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur majeur des manifestations de la place Tian'anmen au printemps 1989. Selon le sinologue Jean-Pierre Cabestan, il Ă©tait une figure tutĂ©laire du mouvement estudiantin « parce qu'il Ă©tait le symbole des rĂ©formes politiques qui avaient connu un coup d'arrĂȘt aprĂšs son limogeage »[7] - [22].

Monument funéraire de Hu Yaobang

Mausolée de Hu Yaobang.

AprÚs les funérailles de Hu, son corps fut incinéré et ses cendres furent inhumées dans le cimetiÚre révolutionnaire de Babaoshan, un cimetiÚre de Beijing réservé aux hauts fonctionnaires du parti. La femme de Hu, Li Zhao, qui était mécontente de l'emplacement de la tombe, obtint du gouvernement la permission de transférer les restes de son mari dans un site plus approprié. Finalement les cendres furent transportées dans un grand mausolée de Gongqing, Jiangxi. Ce mausolée est sans doute la plus impressionnante de toutes les tombes de dirigeants du PCC.

Li Zhao recueillit des fonds pour la construction de la tombe auprĂšs de sources privĂ©es et publiques et, avec l'aide de son fils, choisit un endroit appropriĂ© dans Gongqing. La tombe fut construite sous la forme d'une pyramide, sur le sommet d'une colline. Le , les cendres de Hu Yaobang furent transportĂ©es Ă  Gongqing, portĂ©es par son fils aĂźnĂ©, Hu Deping. Wen Jiabao, de nombreux fonctionnaires de Jiangxi et 2 000 membres de la Ligue de la jeunesse communiste assistĂšrent Ă  la cĂ©rĂ©monie. Les usines de Gongqing et les Ă©coles furent fermĂ©es Ă  cette occasion, afin de permettre aux habitants d'assister Ă  la cĂ©rĂ©monie. Li Zhao prononça un discours exprimant sa gratitude envers le gouvernement et les personnes ayant rendu possible la sĂ©pulture.

Vers une réhabilitation ?

L'histoire et les idĂ©es de Hu Yaobang subissent une chape de silence en Chine, oĂč le Parti fait tout pour qu'on parle le moins possible de cet encombrant personnage. Cependant, de façon inattendue, le pouvoir chinois a cĂ©lĂ©brĂ© officiellement l'anniversaire de sa naissance en lors d'une discrĂšte cĂ©rĂ©monie.

En 1981, Hu Jintao rencontre Hu Deping le fils aßné de Hu Yaobang. Hu Deping, diplÎmé d'histoire de l'université de Pékin, est alors vice-directeur du musée d'histoire de Chine. Par l'intermédiaire de Hu Deping, Hu Jintao devient alors un proche de Hu Yaobang. Ce dernier propose à Hu Jintao la direction de la ligue de la jeunesse communiste chinoise[23]. En effet, lors du XIIe CongrÚs du parti (), Hu Jintao devient membre suppléant du Comité central et premier secrétaire national de la Ligue des Jeunesses communistes.

Certains diplomates pensent que cette célébration fut l'expression d'une volonté réformatrice de la part du président Hu Jintao, pourtant peu connu jusqu'ici pour ses idées démocratiques. D'autres pensent que le message est interne au Parti, en direction des cadres issus de la Ligue de la jeunesse communiste, dont Hu Yaobang fut le numéro 1 à la fin des années 1970. Cette commémoration serait alors un hommage à cette génération et une opération de séduction de Hu Jintao.

En , le Premier ministre chinois Wen Jiabao Ă©crit dans le Quotidien du Peuple, organe officiel du PCC, un vibrant hommage et un tĂ©moignage d'affection Ă  Hu Yaobang[24] : « Je garde dans mon cƓur ses prĂ©cieux enseignements, je ne m'autorise pas moi-mĂȘme le relĂąchement, ni Ă  oublier son exemple. Son style et son attitude ont grandement influencĂ© mon travail, mes apprentissages et ma vie ». Et de conclure : « J'Ă©cris cet article pour tĂ©moigner Ă  quel point il me manque »[25] - [26].

Analyses politiques

Selon Jean-Philippe BĂ©ja, directeur de recherches au CERI[27], Hu Yaobang Ă©tait « un partisan du socialisme Ă  visage humain qui croyait au socialisme mais qui Ă©tait prĂȘt Ă  discuter avec ceux qui n'y croyaient pas »[28].

Le 14e dalaï Lama a déclaré que l'attitude de la Chine pour réhabiliter le dirigeant chinois Hu Yaobang était un développement positif : « J'admire le courage de Hu Yaobang. En 1980, il a visité le Tibet et a réduit le nombre de colons chinois Han au Tibet », ajoutant que les problÚmes fabriqués par l'Homme sont créés à cause de l'ignorance et du manque de connaissance et d'information correctes. Les Tibétains se souviennent de Hu Yaobang comme du seul dirigeant chinois à avoir formulé des excuses officielles envers eux pour les actions du Parti au Tibet. Hu Yaobang était une voix solitaire de soutien au Tibet. Parmi ses propositions de réforme, négligées par le Parti, on peut noter : accord d'une autonomie régionale au Tibet ; retrait des cadres superflus ; aide aux Tibétains pour l'élevage et l'agriculture ; relance de l'économie du Tibet en diminuant les charges fiscales pesant sur ses citoyens.

En 2006, Liu Xiaobo, prix Nobel de la Paix en 2010, indiquait qu'au sein mĂȘme du PCC, au cours des annĂ©es 1980, est apparue une « faction rĂ©formatrice Ă©clairĂ©e », disposant du pouvoir de dĂ©cision, qui prĂ©conisait la mise en Ɠuvre des rĂ©formes politique et Ă©conomique au mĂȘme rythme. Les deux secrĂ©taires gĂ©nĂ©raux « Ă©clairĂ©s » du PCC, Hu Yaobang et Zhao Ziyang, agirent en fonction de la volontĂ© du peuple chinois. Ils marginalisĂšrent la faction conservatrice et mirent fin aux courants gauchistes. Ils proposĂšrent un dĂ©but de dĂ©mocratisation politique. Mais ce mouvement dĂ©mocratique n'Ă©tait pas mĂ»r et n'a pas fait preuve de la rĂ©solution et de l'habiletĂ© politique nĂ©cessaire. La faction des durs du parti, reprĂ©sentĂ©e par Deng Xiaoping, a Ă©liminĂ© les membres de la faction Ă©clairĂ©e, considĂ©rĂ©s comme des traĂźtres[29].

Famille

Hu Deping, le fils de Hu Yaobang s'est marié avec une des filles d'An Ziwen[30].

Notes et références

  1. (zh) Baoxiang Shen, « 《äșČćŽ†æ‹šäč±ćæ­Łă€‹ïŒšæ‹šäč±ćæ­Łçš„æ—„æ—„ć€œć€œ-èƒĄè€€é‚ŠćČæ–™äżĄæŻçœ‘ », sur www.hybsl.cn (consultĂ© le )
  2. « Hu Yaobang réhabilité, mais pas le mouvement de Tian'anmen », Courrier international.
  3. Biographie de Hu Yaobang, Beijing Information, juillet 1981.
  4. Marie-Claire BergĂšre La RĂ©publique populaire de Chine de 1949 Ă  nos jours, Armand Colin, Paris, 1989, page 230.
  5. Encyclopédie Larousse : « Hu Yaobang ».
  6. « Glorious life of Hu Yaobang marked », People's Daily, 19 novembre 2005.
  7. « Il y a 20 ans, la mort de Hu Yaobang, détonateur du printemps de Pékin », Le Point, avril 2009.
  8. Encyclopédie Larousse : « Tibet ».
  9. Jean-Philippe Béja, « Un modernisateur pragmatique et cassant », Perspectives chinoises, no 39, 1997, pp. 10-16, doi : 10.3406/perch.1997.2085. Consulté le 21 juillet 2011.
  10. Laurent Deshayes, Histoire du Tibet, page 352, Fayard 1997 (ISBN 978-2213595023).
  11. « Il y a 20 ans, la mort de Hu Yaobang, détonateur du printemps de Pékin », Le Point, 13 avril 2009.
  12. Encyclopédie Larousse.
  13. Philippe Paquet, L'ABC-daire du Tibet, 2010, 248 p., Éditions Philippe Picquier, page 26.
  14. Laurent Deshayes et FrĂ©dĂ©ric Lenoir, L'ÉpopĂ©e des TibĂ©tains entre mythe et rĂ©alitĂ©, Fayard (essai, 2002), p. 337.
  15. Antoine Najan « Marianne 2 : Tiananmen : Hu Yaobang, dans les oubliettes du Parti »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le ), mai 2009.
  16. « Des mémoires qui dérangent le Parti », Courrier international.
  17. Seurre Jacques, Bing Luo, Zhengming, « Chronologie secrÚte du renversement de Hu Yaobang par la gauche », Perspectives chinoises, no 26, 1994, pp. 6-11. doi : 10.3406/perch.1994.1798. Consulté le 21 juillet 2011.
  18. « Chine-Tibet, une longue histoire tumultueuse », Licra, conférence culturelle et citoyenne, 19 mai 2008.
  19. Alain Peyrefitte, La tragédie chinoise : Le détonateur attendu, 1990.
  20. « Il y a 20 ans, la mort de Hu Yaobang, détonateur du printemps de Pékin », sur Le Point.
  21. « L'oubli orchestré de Hu Yaobang », sur Radio France internationale.
  22. Marc Zarrouati, prĂ©sident d’honneur de l’ACAT-France et Marie Holzman, prĂ©sidente de SolidaritĂ© Chine « Tiananmen : Quand l'amnĂ©sie cache la rĂ©pression », ACAT, « Le dĂ©cĂšs de Hu Yaobang, ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Parti communiste chinois, fut l’élĂ©ment dĂ©clencheur des Ă©vĂ©nements de 1989. Rendu responsable de l’échec Ă©conomique, Hu Yaobang avait Ă©tĂ© limogĂ© du Parti communiste en 1987. ConsidĂ©rĂ© comme un rĂ©formiste intĂšgre par le peuple, sa mort des suites d’une crise cardiaque, le 15 avril 1989, mit fin aux espoirs de la population chinoise qui comptait sur sa rĂ©intĂ©gration pour rĂ©soudre la crise. »
  23. AgnÚs Andrésy, Le président chinois Hu Jintao, sa politique et ses réseaux.
  24. Bruno Philip, « Le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, « réhabilite » l'ex-chef du PCC, Hu Yaobang », Le Monde, 19 avril 2010.
  25. « Wen Jiabao nostalgique de Hu Yaobang », Radio 86.
  26. « Je me souviens de Hu Yaobang comme je reviens au Xingyi (憍曞慮äč‰ćż†è€€é‚Š) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le ), Renmin Ribao äșș民旄抄, .
    « Chinese Premier Offers a Tribute to a Reformer », article de Sharon LaFraniere, The New York Times, 16 avril 2010, page A14, NY edition.
  27. Centre d'Études et de Recherches Internationales CERI.
  28. « La mort de Hu Yaobang en 1989, détonateur du Printemps de Pékin », RTBF.
  29. Liu Xiaobo, La philosophie du porc et autres essais, p. 293 et suivantes.
  30. Jean-Luc Domenach, Les fils de princes : Une génération au pouvoir en Chine.

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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