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Sion (Gers)

Sion est une commune française située dans l'ouest du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Bas-Armagnac, ou Armagnac noir, un pays s'inscrivant entre les vallées de l'Auzoue, la Gélise, la Douze et du Midou.

Sion
Sion (Gers)
L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité Communauté de communes du Bas-Armagnac
Maire
Mandat
Elisabeth Mitterrand
2020-2026
Code postal 32110
Code commune 32434
DĂ©mographie
Gentilé Sionnais
Population
municipale
97 hab. (2020 en diminution de 11,01 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 44â€Č 26″ nord, 0° 00â€Č 35″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 166 m
Superficie 7,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nogaro
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Grand-Bas-Armagnac
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Sion
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Sion
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Sion
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Sion

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Midouze, le Petit Midour, le ruisseau de Saint-Aubin et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Sion est une commune rurale qui compte 97 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 323 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nogaro. Ses habitants sont appelĂ©s les Sionnais ou Sionnaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Sion est une commune de Gascogne située 5 km au sud-est de Nogaro.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Bétous, Loubédat, Nogaro, Sorbets et Urgosse.

    Communes limitrophes de Sion[1]
    Nogaro
    Urgosse Sion Loubédat
    Sorbets BĂ©tous

    GĂ©ologie et relief

    Sion se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Sion.

    La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainĂ©e par la Midouze, le Petit Midour, le ruisseau de Saint-Aubin, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 13 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    La Midouze, d'une longueur totale de 151,5 km, prend sa source dans la commune d'Armous-et-Cau et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Vicq-d'Auribat, aprĂšs avoir traversĂ© 46 communes[5].

    Le Petit Midour, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la commune de Gazax-et-Baccarisse et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Midouze Ă  BĂ©tous, aprĂšs avoir traversĂ© 12 communes[6].

    Le ruisseau de Saint-Aubin, d'une longueur totale de 11,8 km, prend sa source dans la commune de Sabazan et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Midouze Ă  Caupenne-d'Armagnac, aprĂšs avoir traversĂ© 7 communes[7].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[8]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 956 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lupiac », sur la commune de Lupiac, mise en service en 1984[13] et qui se trouve Ă  15 km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 852,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le dĂ©partement des Landes, mise en service en 1945 et Ă  44 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  13,5 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  13,9 °C pour 1991-2020[19].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[20] : le « rĂ©seau hydrographique du Midou et milieux annexes » (6 344 ha), couvrant 43 communes dont 37 dans le Gers et six dans les Landes[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Sion est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [22] - [I 1] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nogaro, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (98 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (41,2 %), prairies (27,2 %), terres arables (23,1 %), cultures permanentes (6,5 %), forĂȘts (1,9 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sion est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sion.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 77,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (94,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 59 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 34 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 58 %, Ă  comparer aux 93 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[29].

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs[30]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1792 1796 Joseph Ducos
    1796 1798 Joseph Pandellé
    1798 1799 Joseph Dupont
    1799 1810 Jean Lubet
    1810 1816 Joseph Pandellé
    1816 1830 Joseph Ducos
    1830 1835 Joseph Laffitte
    1835 1837 Jean Rolland
    1837 1848 Raymond Dassion
    1848 1848 Joseph Lasbats
    1848 1855 Jean Abadie
    1855 1860 Pierre Charles Dassion
    1860 1870 Jean Abadie
    1870 1874 Pierre Charles Dassion
    1874 1878 Jean Abadie
    1878 1880 Edouard Loumaigne
    1880 1884 Joseph Barrere
    1884 1888 Guillaume Abadie
    1888 1896 Joseph Dassion
    1896 1904 Laurent Jourdon
    1904 1919 Joseph Dassion
    1919 1959 Paul Bareau
    1959 1971 Roger Dando
    1971 2001 René Cousso
    mars 2001 En cours Élisabeth Dupuy-Mitterrand[31] PS ConseillĂšre rĂ©gionale
    Présidente de la Communauté de Communes (2014-2020)

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[33].

    En 2020, la commune comptait 97 habitants[Note 7], en diminution de 11,01 % par rapport Ă  2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    306192304267255323321269285
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    263252249244247223224228225
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    205192178168144135154160134
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    1441251181191118781114109
    2019 2020 - - - - - - -
    9797-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]3,8 %6,2 %12,1 %
    DĂ©partement[I 5]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  60 personnes, parmi lesquelles on compte 81 % d'actifs (69 % ayant un emploi et 12,1 % de chĂŽmeurs) et 19 % d'inactifs[Note 8] - [I 4]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nogaro, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 7]. Elle compte 14 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 13 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 43, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 57 %[I 8].

    Sur ces 43 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 12 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 76,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    6 Ă©tablissements[Note 9] sont implantĂ©s Ă  Sion au [I 11]. Le secteur de la construction est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 33,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (2 sur les 6 entreprises implantĂ©es Ă  Sion), contre 14,6 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    La commune est dans le Bas-Armagnac, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations15141311
    SAU[Note 11] (ha)536578544469

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 15 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] Ă  14 en 2000 puis Ă  13 en 2010[38] et enfin Ă  11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 27 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[39] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 536 ha en 1988 Ă  469 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 36 Ă  43 ha[38].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le chĂąteau de Sion :

    La grande demeure actuelle situĂ©e au sud de l'Ă©glise constitue un des principaux vestiges de l'ancien chĂąteau fĂ©odal. Elle conserve une seule tour situĂ©e Ă  gauche de la façade sud. Sur cette tour, Ă  droite de son unique fenĂȘtre, figure un cadran solaire.

    • Le chĂąteau de Sion
    • La tour du chĂąteau
      La tour du chĂąteau
    • La tour du chĂąteau
      La tour du chĂąteau
    • La façade sud du chĂąteau
      La façade sud du chùteau

    Enclavée dans des cours de fermes, elle se situe tout prÚs de l'ancien chùteau féodal, au centre du village ; son clocher de 18 mÚtres de haut se détache de l'édifice par son apparence de tour de guet, massive et fortifiée, flanquée de contreforts, permettant de dominer la vallée du Midour ;

    • Le monument aux morts
    • Vues du cƓur du village
    • Monument aux morts sur la place du village.
      Monument aux morts sur la place du village
      .
    • Église Saint-Jean, face Nord, et cimetiĂšre.
      Église Saint-Jean, face Nord, et cimetiùre
      .
    • EntrĂ©e de l'Ă©glise Saint-Jean.
      Entrée de l'église Saint-Jean
      .
    • EntrĂ©e de la Mairie.
      Entrée de la Mairie
      .

    Personnalités liées à la commune

    Durant les annĂ©es 1984 Ă  1993 le village de Sion fut l’hĂŽte d’un prestigieux visiteur. Adrien Mitterrand, fils de Jean-Christophe est nĂ© en 1983 alors que son grand-pĂšre, François Mitterrand avait accĂ©dĂ© Ă  la fonction de PrĂ©sident de la RĂ©publique depuis deux ans. Le PrĂ©sident prit l’habitude de venir chaque fin aoĂ»t Ă  Sion fĂȘter en famille l’anniversaire de son petit-fils. Profitant de l'anniversaire d'Adrien, il arrivait au PrĂ©sident de s'octroyer en fin d'aprĂšs-midi des visites « incognito » : un gospel Ă  Jazz in Marciac, une course landaise dans les arĂšnes classĂ©es d'Estang, la dĂ©couverte de l'atelier de facture instrumentale de Plaisance, 
[40]

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges CourtĂšs (dir.), Communes du dĂ©partement du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39919209)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Sion » sur Géoportail (consulté le 13 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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