Accueil🇫🇷Chercher

Saut Ă  la perche aux Jeux olympiques

Le saut à la perche masculin figure au programme des Jeux olympiques depuis la première édition, en 1896 à Athènes. Les femmes ne participent à cette épreuve que depuis les Jeux olympiques de Sydney, en 2000.

Saut Ă  la perche aux Jeux olympiques
Description de cette image, également commentée ci-après
Concours des Jeux olympiques de 2012, Ă  Londres.
Généralités
Sport Athlétisme
Saut Ă  la perche
Organisateur(s) CIO
Éditions 29e en 2021
Catégorie Jeux olympiques
Palmarès
Tenant du titre Armand Duplantis (2021)
Katie Nageotte (2021)
Plus titré(s) Bob Richards (2)
Yelena Isinbayeva (2)
Records Thiago Braz da Silva (6,03 m, 2016)
Yelena Isinbayeva (5,05 m, 2008)

Avec deux médailles d'or remportées, l'Américain Bob Richards et la Russe Yelena Isinbayeva sont les athlètes les plus titrés dans cette épreuve. Les États-Unis ont remporté les 16 premiers titres masculins, de 1896 à 1968.

Les records olympiques de la discipline sont actuellement dĂ©tenus par le BrĂ©silien Thiago Braz da Silva, auteur de 6,03 m en finale des Jeux olympiques de 2016, Ă  Rio[1], et par Yelena Isinbayeva, crĂ©ditĂ©e de 5,05 m aux Jeux olympiques de 2008, Ă  PĂ©kin[2].

Éditions

Années9600040812202428323648525660646872768084889296000408121620Total
Hommes X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X 29
Femmes X X X X X X 6

Hommes

1896-1912

Harry Babcock, champion olympique en 1912.

Le saut Ă  la perche fait partie des douze Ă©preuves d'athlĂ©tisme au programme des premiers Jeux olympiques de l'ère moderne disputĂ©s en 1896 au Stade panathĂ©naĂŻque d'Athènes oĂą 5 concurrents participent Ă  la compĂ©tition. L'AmĂ©ricain William Hoyt s'impose avec un saut Ă  3,30 m, devançant son compatriote Albert Tyler et les deux Grecs Evángelos Damáskos et Ioánnis TheodorĂłpoulos[3].

Quatre ans plus tard, Ă  Paris, l'AmĂ©ricain Irving Baxter, qui remportera Ă©galement le concours du saut en hauteur, s'adjuge le titre du saut Ă  la perche des Jeux olympiques de 1900 en franchissant 3,30 m. Il devance son compatriote Meredith Colkett et le Danois Carl Albert Andersen. Trois athlètes amĂ©ricains ne participent pas Ă  l'Ă©preuve programmĂ©e un dimanche en raison de leur convictions religieuses : Charles Dvorak, Dan Horton, et Bascom Johnson[4].

Lors des Jeux olympiques de 1904, Ă  Saint-Louis, les États-Unis rĂ©alisent un triplĂ© avec Charles Dvorak, vainqueur avec 3,50 m, devant Leroy Samse et Louis Wilkins[5]. Norman Dole, le meilleur spĂ©cialiste de la discipline qui a notamment franchi 3,69 m avec une perche en bambou, ne participe pas aux compĂ©titions.

Aux Jeux olympiques de 1908, Ă  Londres, les AmĂ©ricains Edward Cook et Alfred Gilbert ne parviennent pas Ă  se dĂ©partager en franchisant tous les deux une barre Ă  3,71 m, nouveau record olympique. Par ailleurs, trois athlètes se classent troisièmes ex-æquo : le Canadien Edward Archibald, l'AmĂ©ricain Charles Jacobs et le SuĂ©dois Bruno Söderström avec 3,58 m[6].

Le titre des Jeux olympiques de 1912, Ă  Stockholm, est remportĂ© par l'AmĂ©ricain Harry Babcock qui efface une barre Ă  3,95 m. Il devance ses compatriotes Frank Nelson et Marc Wright, premier dĂ©tenteur officiel du record monde[7], Ă  Ă©galitĂ© pour la deuxième place avec 3,85 m, et trois autres athlètes Ă  Ă©galitĂ© pour la troisième place : le Canadien William Halpenny, l'AmĂ©ricain Frank Murphy et le SuĂ©dois Bertil Uggla. Harry Babcock Ă©choue ensuite Ă  trois reprises Ă  4,06 m[8].

1920-1936

Lee Barnes, champion olympique en 1924.

Lors des Jeux olympiques de 1920, Ă  Anvers, l'AmĂ©ricain Frank Foss remporte le concours disputĂ© sous la pluie, avec un saut Ă  4,09 m, Ă©tablissant un nouveau record monde de la discipline. Il devance de près de quarante centimètres son suivant, le Danois Henry Petersen, soit le plus grand Ă©cart jamais enregistrĂ© dans une compĂ©tition olympique entre le premier et le second[9], l'autre amĂ©ricain Edwin Myers se classant troisième de l'Ă©preuve[10].

En 1924, aux Jeux olympiques de Paris, et en l'absence sur blessure du favori NorvĂ©gien Charles Hoff qui a concouru dans l'Ă©preuve du 800 m, la victoire revient au lycĂ©en amĂ©ricain de 17 ans Lee Barnes qui franchit une barre Ă  3,95 m, devançant ses deux compatriotes Glenn Graham et James Brooker[11].

L'AmĂ©ricain Sabin Carr, qui a portĂ© le record monde Ă  4,30 m quelques semaines auparavant, remporte le titre des Jeux olympiques de 1928, Ă  Amsterdam, en rĂ©alisant un saut Ă  4,20 m, nouveau record olympique. Ses compatriotes William Droegemuller et Charles McGinnis, se classent respectivement deuxième et troisième du concours[12].

William Miller maintient le « leadership Â» olympique amĂ©ricain au saut Ă  la perche en s'adjugeant la mĂ©daille d'or aux Jeux olympiques de 1932, Ă  Los Angeles, avec un saut Ă  4,31 m, nouveau record olympique, Ă©chouant Ă  cm seulement du record du monde de son compatriote William Graber qui ne termine que quatrième du concours. IntercalĂ©s, le Japonais Shuhei Nishida se classe deuxième avec 4,30 m et l'AmĂ©ricain George Jefferson troisième avec 4,20 m[13].

En 1936, Ă  l'occasion des Jeux olympiques de Berlin, Earle Meadows remporte la dixième victoire amĂ©ricaine en dix finales olympiques du saut Ă  la perche. Il Ă©tablit Ă  cette occasion un nouveau record olympique avec 4,35 m et devance Shuhei Nishida (4,25 m) qui obtient sa deuxième mĂ©daille d'argent consĂ©cutive, et son compatriote Sueo Oe (4,25 m Ă©galement)[14]. La finale olympique de Berlin dure près de cinq heures et se termine Ă  la nuit[15].

1948-1964

Bob Richards, champion olympique en 1952 et 1956.

Lors des Jeux olympiques de 1948, Ă  Londres, l'AmĂ©ricain Guinn Smith remporte le titre olympique en Ă©tant le seul Ă  franchir une barre Ă  4,30 m, et ce Ă  son troisième essai. Le record monde est alors de 4,77 m, Ă©tabli en 1942 par son compatriote Cornelius Warmerdam qui a depuis mis un terme Ă  sa carrière sportive. Guinn Smith devance le Finlandais Erkki Kataja et l'AmĂ©ricain Bob Richards, auteurs tous deux de 4,20 m mais dĂ©partagĂ©s au titre des essais franchis aux barres infĂ©rieures[16].

En 1952, aux Jeux olympiques d'Helsinki, Bob Richards s'adjuge la mĂ©daille d'or en Ă©tablissant un nouveau record olympique en 4,55 m, franchi Ă  son troisième et dernier essai. Son compatriote Donald Laz est mĂ©daillĂ© d'argent avec 4,50 m et le SuĂ©dois Ragnar Lundberg, champion d'Europe en 1950, est mĂ©daillĂ© de bronze avec 4,40 m[17].

Bob Richards devient le premier athlète Ă  remporter un second titre olympique au saut Ă  la perche. Lors des Jeux olympiques de 1956, Ă  Melbourne, il s'impose avec un saut Ă  4,56 m et devance son compatriote Robert Gutowski (4,53 m) et le Grec YeĂłryos Roubánis (4,50 m) qui est le premier Ă  utiliser une perche en fibre de verre lors d'une compĂ©tition majeure[18] - [19]. Bob Richards domine la discipline depuis le dĂ©but des annĂ©es 1950 en remportant notamment six titres nationaux et deux titres aux Jeux panamĂ©ricains.

Quatre ans plus tard, lors des Jeux olympiques de 1960, Ă  Rome, l'AmĂ©ricain Don Bragg remporte le titre olympique, quelques semaines après avoir portĂ© le record monde Ă  4,80 m. Il franchit 4,70 m Ă  son premier essai (record olympique) et devance son compatriote Ron Morris (4,60 m) et le SuĂ©dois Eeles Landström (4,55 m), champion d'Europe en 1958[20].

Aux Jeux olympiques de 1964, Ă  Tokyo, la victoire revient Ă  l'AmĂ©ricain Fred Hansen, alors dĂ©tenteur du record mondial avec 5,28 m. En finale, il efface une barre Ă  5,10 m Ă  son troisième et dernier essai et amĂ©liore le record olympique. L'Allemand Wolfgang Reinhardt, qui est le seul Ă  franchir 5,05 m alors que Hansen avait dĂ©cidĂ© de faire l'impasse Ă  cette mĂŞme hauteur, se classe deuxième du concours, devant son compatriote Klaus Lehnertz (5,00 m)[21]. L'autre allemand Manfred PreuĂźger se classe quatrième de la finale après avoir lui aussi effacĂ© une barre Ă  5,00 m.

1968-1984

Wolfgang Nordwig, champion olympique en 1972.

Lors des Jeux olympiques de 1968, Ă  Mexico, l'AmĂ©ricain Bob Seagren remporte pour les États-Unis le 16e titre en 16 finales olympiques. Il Ă©tablit un nouveau record olympique en effaçant une barre Ă  5,40 m, hauteur que franchissent Ă©galement l'Allemand de l'Ouest Claus Schiprowski (mĂ©daillĂ© d'argent) et l'Allemand de l'Est Wolfgang Nordwig (mĂ©daillĂ© de bronze) qui seront dĂ©partagĂ©s au plus petit nombre d'essais rĂ©ussis[22]. L'AmĂ©ricain John Pennel, qui faisait partie des favoris pour le titre olympique, se classe 5e de l'Ă©preuve.

En 1972, aux Jeux olympiques de Munich, Wolfgang Nordwig, champion d'Europe en 1969 et 1971, devient le premier non-amĂ©ricain Ă  dĂ©crocher le titre olympique au saut Ă  la perche. En finale, il s'impose avec 5,50 m (record olympique Ă©galĂ©), barre qu'il est le seul Ă  franchir, et ce Ă  sa troisième tentative. Bob Seagren, champion olympique en titre et dĂ©tenteur du record du monde avec 5,63 m, se classe deuxième du concours avec 5,40 m, devant son compatriote Jan Johnson, troisième avec 5,35 m[23].

Le Polonais Tadeusz Ĺšlusarski remporte le titre des Jeux olympiques de 1976, Ă  MontrĂ©al. Il franchit une barre Ă  5,50 m Ă  son premier essai, tout comme le Finlandais Antti Kalliomäki et l'AmĂ©ricain Dave Roberts, alors dĂ©tenteur du record du monde avec 5,70 m[24]. Les trois perchistes sont dĂ©partagĂ©s au nombre d'essai manquĂ©s : Kalliomäki est mĂ©daillĂ© d'argent et Roberts mĂ©daillĂ© de bronze[25].

Quatre ans plus tard, Ă  Moscou lors des Jeux olympiques de 1980 auxquels ne participent pas les amĂ©ricains pour cause de boycott, le Polonais WĹ‚adysĹ‚aw Kozakiewicz remporte le titre en franchissant une barre Ă  5,78 m Ă  son deuxième essai. Il Ă©tablit Ă  cette occasion un nouveau record du monde et devient le deuxième athlète après Frank Foss en 1920 Ă  accomplir cette performance en finale des Jeux olympiques. Il devance deux athlètes ex-æquo pour la mĂ©daille d'argent, son compatriote tenant du titre Tadeusz Ĺšlusarski et le SoviĂ©tique Konstantin Volkov, auteurs tous les deux de 5,65 m Ă  leur troisième essai[26]. Le Français Philippe Houvion, qui a Ă©galement franchi cette barre de 5,65 m mais qui a manquĂ© des essais Ă  des barres infĂ©rieures, termine au pied du podium. ImmĂ©diatement après son saut victorieux, WĹ‚adysĹ‚aw Kozakiewicz adresse un bras d'honneur Ă  destination du public du Stade Loujniki qui n'a cessĂ© de le conspuer durant le concours[27].

Lors des Jeux olympiques de 1984, Ă  Los Angeles, la victoire revient au Français Pierre Quinon qui franchit une barre Ă  5,75 m Ă  son premier essai. L'AmĂ©ricain Mike Tully se classe deuxième avec 5,65 m et deux athlètes sont Ă  Ă©galitĂ© pour la troisième place, le Français Thierry Vigneron et l'AmĂ©ricain Earl Bell avec 5,60 m[28]. Parmi les absents notables, figure le SoviĂ©tique SergueĂŻ Bubka, alors dĂ©tenteur du record du monde avec 5,90 m et champion du monde l'annĂ©e passĂ©e, qui ne participe pas Ă  ces Jeux en raison du boycott de l'URSS.

1988-2004

SergueĂŻ Bubka, champion olympique en 1988.

SergueĂŻ Bubka, qui a Ă©tĂ© en 1984 le premier athlète Ă  franchir la barre des m et qui a depuis portĂ© le record mondial Ă  6,06 m, est le favori des Jeux olympiques de 1988. Ă€ SĂ©oul, il l'emporte en effaçant une barre Ă  5,90 m Ă  son troisième et dernier essai, signant un nouveau record olympique. Il devance deux autres soviĂ©tiques : Rodion Gataullin, mĂ©daillĂ© d'argent avec 5,85 m et Grigoriy Yegorov, mĂ©daillĂ© de bronze avec 5,80 m[29].

Le concours des Jeux olympiques de 1992, Ă  Barcelone, est remportĂ© par Maksim Tarasov, qui sous les couleurs de l'Équipe unifiĂ©e de l’ex-URSS, rĂ©alise un saut victorieux Ă  5,80 m, rĂ©ussi Ă  son premier essai[30]. Il devance son compatriote Igor Trandenkov (5,80 m) et l'Espagnol Javier GarcĂ­a (5,75 m). SergueĂŻ Bubka, qui participe Ă  la finale, essuie deux Ă©checs Ă  5,70 m Ă  son entrĂ©e de concours, puis un autre Ă  5,75 m [31].

En 1996, aux Jeux olympiques d'Atlanta, le Français Jean Galfione s'adjuge le titre olympique en franchissant une barre Ă  5,92 m Ă  son premier essai (record olympique), et devance Igor Trandenkov, qui passe Ă©galement cette hauteur Ă  sa première tentative mais qui avait connu deux Ă©checs Ă  la barre prĂ©cĂ©dente de 5,86 m. L'Allemand Andrei Tivontchik, qui efface 5,92 m Ă  son deuxième essai, est mĂ©daillĂ© de bronze. Le titre olympique se joue Ă  la barre suivante de 6,02 m mais aucun perchiste ne la franchit[32]. SergueĂŻ Bubka, qui a remportĂ© les cinq derniers titres de champion du monde, est Ă©liminĂ© dès les qualifications, gĂŞnĂ© par une blessure qui l’empĂŞche de tenter le moindre saut.

Lors des Jeux olympiques de 2000, Ă  Sydney, l'AmĂ©ricain Nick Hysong remporte le premier titre pour les États-Unis depuis 32 ans en rĂ©alisant 5,90 m Ă  son premier essai, barre que son compatriote Lawrence Johnson passe Ă  son deuxième essai, et Maksim Tarasov Ă  son troisième essai, tout comme l'Allemand Michael Stolle qui termine finalement au pied du podium après avoir essuyĂ© deux Ă©checs Ă  5,50 m Ă  son entrĂ©e dans le concours[33].

Aux Jeux olympiques de 2004, Ă  Athènes, la victoire revient Ă  l'AmĂ©ricain Timothy Mack qui est le seul Ă  franchir la barre de 5,95 m, Ă  son troisième essai, Ă©tablissant un nouveau record olympique. Son compatriote Toby Stevenson est mĂ©daillĂ© d'argent avec 5,90 m et l'Italien Giuseppe Gibilisco, champion du monde en 2003, est mĂ©daillĂ© de bronze avec 5,85 m[34]. Deux favoris pour le titre sont Ă©liminĂ©s dès les qualifications, le Sud-africain Okkert Brits et l'Australien Dmitri Markov.

Depuis 2008

Renaud Lavillenie, champion olympique en 2012.

En 2008, aux Jeux olympiques de PĂ©kin, l'Australien Steven Hooker s'adjuge le titre olympique en Ă©tant le seul Ă  franchir une barre Ă  5,96 m, Ă  son troisième et dernier essai, signant un nouveau record olympique. Le Russe Evgeniy Lukyanenko se classe deuxième du concours avec 5,85 m et l'Ukrainien Denys Yurchenko troisième avec 5,70 m. En 2016, Denys Yurchenko est disqualifiĂ© pour dopage[35], l'AmĂ©ricain Derek Miles rĂ©cupère par consĂ©quent la mĂ©daille de bronze[36].

Lors des Jeux olympiques de 2012, Ă  Londres, le Français Renaud Lavillenie remporte la mĂ©daille d'or en franchissant une barre Ă  5,97 m Ă  son deuxième essai, Ă©tablissant un nouveau record olympique[37]. L'Allemand Björn Otto est mĂ©daillĂ© d'argent avec 5,91 m, devançant aux essais son compatriote Raphael Holzdeppe, mĂ©daillĂ© de bronze. Renaud Lavillenie Ă©choue par la suite une fois Ă  6,02 m et deux fois Ă  6,07 m. Le champion et le vice-champion du monde en titre PaweĹ‚ Wojciechowski et Lázaro Borges sont Ă©liminĂ©s dès les qualifications[38].

Le BrĂ©silien Thiago Braz da Silva remporte les Jeux olympiques de 2016, Ă  Rio de Janeiro. Il s'impose grâce Ă  un saut Ă  6,03 m, rĂ©ussi Ă  son deuxième essai, devançant le tenant du titre Renaud Lavillenie, ancien dĂ©tenteur du record du monde depuis 2014 (Armand Duplantis depuis le ), qui se classe deuxième avec 5,98 m, et l'AmĂ©ricain Sam Kendricks, mĂ©daillĂ© de bronze avec 5,85 m[39]. Thiago Braz da Silva rĂ©alise Ă  cette occasion un nouveau record olympique, record qu'avait amĂ©liorĂ© Lavillenie Ă  la barre prĂ©cĂ©dente[40]. Le BrĂ©silien Ă©tablit par ailleurs un nouveau record d'AmĂ©rique du Sud[41].

En 2021 à Tokyo, le Suédois Armand Duplantis décroche sans surprise le titre olympique avec un bond à 6,02 m, devant l'Américain Chris Nilsen qui bat son record personnel avec 5,97 m et Thiago Braz qui empoche sa deuxième médaille olympique avec 5,87 m[42]. Après s'être assuré de la médaille d'or, Duplantis tente de battre son propre record du monde avec 6,19 m mais échoue de peu, notamment lors de ses premier et troisième essais. Renaud Lavillenie termine à la huitième place après s'être blessé à la cheville lors de l'échauffement de la finale, tandis que Sam Kendricks doit déclarer forfait pour la compétition après avoir testé positif au Covid-19[43].

Palmarès

Édition Or Argent Bronze
1896 Drapeau des États-Unis William Welles Hoyt (USA)
3,30 m
Drapeau des États-Unis Albert Tyler (USA)
3,20 m
Drapeau de la Grèce Evángelos Damáskos (GRE)

Drapeau de la Grèce Ioánnis Theodorópoulos (GRE)
2,60 m

1900 Drapeau des États-Unis Irving Baxter (USA)
3,30 m
Drapeau des États-Unis Meredith Colkett (USA)
3,25 m
Drapeau de la Norvège Carl Albert Andersen (NOR)
3,20 m
1904 Drapeau des États-Unis Charles Dvorak (USA)
3,50 m
Drapeau des États-Unis Leroy Samse (USA)
3,35 m
Drapeau des États-Unis Louis Wilkins (USA)
3,35 m
1908 Drapeau des États-Unis Edward Cook (USA)

Drapeau des États-Unis Alfred Gilbert (USA)
3,71 m

— Drapeau du Canada Edward Archibald (CAN)

Drapeau des États-Unis Charles Jacobs (USA)


Drapeau de la Suède Bruno Söderström (SWE)
3,58 m

1912 Drapeau des États-Unis Harry Babcock (USA)
3,95 m
Drapeau des États-Unis Frank Nelson (USA)

Drapeau des États-Unis Marcus Wright (USA)
3,85 m

Drapeau du Canada William Happenny (CAN)

Drapeau des États-Unis Frank Murphy (USA)


Drapeau de la Suède Bertil Uggla (SWE)
3,85 m

1920 Drapeau des États-Unis Frank Foss (USA)
4,09 m
Drapeau du Danemark Henry Petersen (DEN)
3,70 m
Drapeau des États-Unis Edwin Myers (USA)
3,60 m
1924 Drapeau des États-Unis Lee Barnes (USA)
3,95 m
Drapeau des États-Unis Glenn Graham (USA)
3,95 m
Drapeau des États-Unis James Brooker (USA)
3,90 m
1928 Drapeau des États-Unis Sabin Carr (USA)
4,20 m
Drapeau des États-Unis William Droegemuller (USA)
4,10 m
Drapeau des États-Unis Charles McGinnis (USA)
3,95 m
1932 Drapeau des États-Unis William Miller (USA)
4,31 m
Drapeau du Japon Shuhei Nishida (JPN)
4,30 m
Drapeau des États-Unis George Jefferson (USA)
4,20 m
1936 Drapeau des États-Unis Earle Meadows (USA)
4,35 m
Drapeau du Japon Shuhei Nishida (JPN)
4,25 m
Drapeau du Japon Sueo ĹŚe (JPN)
4,25 m
1948 Drapeau des États-Unis Guinn Smith (USA)
4,30 m
Drapeau de la Finlande Erkki Kataja (FIN)
4,20 m
Drapeau des États-Unis Bob Richards (USA)
4,20 m
1952 Drapeau des États-Unis Bob Richards (USA)
4,55 m
Drapeau des États-Unis Donald Laz (USA)
4,50 m
Drapeau de la Suède Ragnar Lundberg (SWE)
4,40 m
1956 Drapeau des États-Unis Bob Richards (USA)
4,56 m
Drapeau des États-Unis Bob Gutowski (USA)
4,53 m
Drapeau de la Grèce Yeóryos Roubánis (GRE)
4,50 m
1960 Drapeau des États-Unis Don Bragg (USA)
4,70 m
Drapeau des États-Unis Ron Morris (USA)
4,60 m
Drapeau de la Finlande Eeles Landström (FIN)
4,55 m
1964 Drapeau des États-Unis Fred Hansen (USA)
5,10 m
Drapeau de l'Allemagne Wolfgang Reinhardt (GER)
5,05 m
Drapeau de l'Allemagne Klaus Lehnertz (GER)
5,00 m
1968 Drapeau des États-Unis Bob Seagren (USA)
5,40 m
Drapeau de l'Allemagne de l'Ouest Claus Schiprowski (FRG)
5,40 m
Drapeau de l'Allemagne de l'Est Wolfgang Nordwig (GDR)
5,40 m
1972 Drapeau de l'Allemagne de l'Est Wolfgang Nordwig (GDR)
5,50 m
Drapeau des États-Unis Bob Seagren (USA)
5,40 m
Drapeau des États-Unis Jan Johnson (USA)
5,35 m
1976 Drapeau de la Pologne Tadeusz Ĺšlusarski (POL)
5,50 m
Drapeau de la Finlande Antti Kalliomäki (FIN)
5,50 m
Drapeau des États-Unis Dave Roberts (USA)
5,50 m
1980 Drapeau de la Pologne Władysław Kozakiewicz (POL)
5,78 m
Drapeau de la Pologne Tadeusz Ĺšlusarski (POL)

Drapeau de l'Union soviétique Konstantin Volkov (URS)
5,65 m

—
1984 Drapeau de la France Pierre Quinon (FRA)
5,75 m
Drapeau des États-Unis Mike Tully (USA)
5,65 m
Drapeau des États-Unis Earl Bell (USA)

Drapeau de la France Thierry Vigneron (FRA)
5,60 m

1988 Drapeau de l'Union soviétique Sergueï Bubka (URS)
5,90 m
Drapeau de l'Union soviétique Rodion Gataullin (URS)
5,85 m
Drapeau de l'Union soviétique Grigoriy Yegorov (URS)
5,80 m
1992 Drapeau Maksim Tarasov (EUN)
5,80 m
Drapeau Igor Trandenkov (EUN)
5,80 m
Drapeau de l'Espagne Javier GarcĂ­a (ESP)
5,75 m
1996 Drapeau de la France Jean Galfione (FRA)
5,92 m
Drapeau de la Russie Igor Trandenkov (RUS)
5,92 m
Drapeau de l'Allemagne Andrei Tivontchik (GER)
5,92 m
2000 Drapeau des États-Unis Nick Hysong (USA)
5,90 m
Drapeau des États-Unis Lawrence Johnson (USA)
5,90 m
Drapeau de la Russie Maksim Tarasov (RUS)
5,90 m
2004 Drapeau des États-Unis Timothy Mack (USA)
5,95 m
Drapeau des États-Unis Toby Stevenson (USA)
5,90 m
Drapeau de l'Italie Giuseppe Gibilisco (ITA)
5,85 m
2008[note 1] Drapeau de l'Australie Steven Hooker (AUS)
5,96 m
Drapeau de la Russie Yevgeny Lukyanenko (RUS)
5,85 m
Drapeau des États-Unis Derek Miles (USA)
5,70 m
2012 Drapeau de la France Renaud Lavillenie (FRA)
5,97 m
Drapeau de l'Allemagne Björn Otto (GER)
5,91 m
Drapeau de l'Allemagne Raphael Holzdeppe (GER)
5,91 m
2016 Drapeau du Brésil Thiago Braz da Silva (BRA)
6,03 m
Drapeau de la France Renaud Lavillenie (FRA)
5,98 m
Drapeau des États-Unis Sam Kendricks (USA)
5,85 m
2020 Drapeau de la Suède Armand Duplantis (SWE)
6,02 m
Drapeau des États-Unis Chris Nilsen (USA)
5,97 m
Drapeau du Brésil Thiago Braz da Silva (BRA)
5,87 m

Multiples médaillés

Hommes
Rang Athlète Pays Période Or Argent Bronze Total
1Richards, BobBob RichardsDrapeau des États-Unis États-Unis1948–19562013
2=Seagren, BobBob SeagrenDrapeau des États-Unis États-Unis1968–19721102
2=Ślusarski, TadeuszTadeusz ŚlusarskiDrapeau de la Pologne Pologne1976–19801102
2=Lavillenie, RenaudRenaud LavillenieDrapeau de la France France2012-20161102
5=Nordwig, WolfgangWolfgang NordwigDrapeau de l'Allemagne de l'Est Allemagne de l'Est1968–19721012
5=Tarasov, MaksimMaksim TarasovDrapeau de la Russie Russie
Drapeau Équipe unifiée
1992–20001012
5=Braz da Silva, ThiagoThiago Braz da SilvaDrapeau du Brésil Brésil2016–20211012
8=Nishida, ShuheiShuhei NishidaDrapeau du Japon Japon1932–19360202
8=Trandenkov, IgorIgor TrandenkovDrapeau de la Russie Russie
Drapeau Équipe unifiée
1992–19960202

Record olympique

Évolution du record olympique masculin (depuis 1972)[44] - [45]
Hauteur Athlète Lieu Date Record
5,40 m Wolfgang Nordwig Munich
5,40 m Robert Seagren Munich
5,45 m Wolfgang Nordwig Munich
5,50 m Wolfgang Nordwig Munich
5,50 m[46] Tadeusz Ĺšlusarski MontrĂ©al
5,50 m[46] Antti Kalliomäki MontrĂ©al
5,50 m[46] Dave Roberts MontrĂ©al
5,50 m[46] Jean-Michel Bellot Moscou
5,50 m[46] WĹ‚adysĹ‚aw Kozakiewicz Moscou
5,55 m Mariusz Klimczyk Moscou
5,55 m [46] Konstantin Volkov Moscou
5,55 m [46] Philippe Houvion Moscou
5,55 m [46] Tadeusz Ĺšlusarski Moscou
5,60 m Jean-Michel Bellot Moscou
5,60 m[46] WĹ‚adysĹ‚aw Kozakiewicz Moscou
5,65 m WĹ‚adysĹ‚aw Kozakiewicz Moscou
5,65 m [46] Konstantin Volkov Moscou
5,65 m [46] Philippe Houvion Moscou
5,65 m [46] Tadeusz Ĺšlusarski Moscou
5,70 m WĹ‚adysĹ‚aw Kozakiewicz Moscou
5,75 m WĹ‚adysĹ‚aw Kozakiewicz Moscou
5,78 m WĹ‚adysĹ‚aw Kozakiewicz Moscou WR
5,80 m Grigoriy Yegorov SĂ©oul
5,85 m Rodion Gataullin SĂ©oul
5,90 m SergueĂŻ Bubka SĂ©oul
5,92 m Andrey Tivontchik Atlanta
5,92 m [46] Jean Galfione Atlanta
5,92 m[46] Igor Trandenkov Atlanta
5,95 m Timothy Mack Athènes
5,96 m Steven Hooker PĂ©kin
5,97 m Renaud Lavillenie Londres
5,98 m Renaud Lavillenie Rio
6,03 m Thiago Braz da Silva Rio

Femmes

Historique

Yelena Isinbayeva, championne olympique en 2004 et 2008, et médaillée de bronze en 2012.

2000-2004

L'Américaine Stacy Dragila devient la première championne olympique du saut à la perche à Sydney en 2000 grâce à un saut à 4,60 m[47]. Elle devance sur le podium l'Australienne Tatiana Grigorieva (4,55 m) et l'Islandaise Vala Flosadóttir (4,50 m, record personnel), laquelle devient la première médaillée olympique féminine de l’histoire du sport islandais[48].

Aux Jeux Olympiques de 2004 à Athènes, le concours est remporté par la Russe Yelena Isinbayeva devant sa compatriote Svetlana Feofanova et la Polonaise Anna Rogowska[49]. Isinbayeva était pourtant mal embarquée au début du concours, puisqu'elle avait échoué à passer une barre à 4,70 m puis à 4,75 m, avant de franchir 4,80 m à son dernier essai. Elle établira ensuite un nouveau record du monde en passant 4,91 m, battant finalement assez largement ses deux principales concurrentes[50]. La championne olympique en titre Stacy Dragila avait elle été éliminée dès le stade des qualifications en raison d'une blessure au pied.

Depuis 2008

Katie Nageotte, championne olympique en 2021.

Yelena Isinbayeva conserve son titre olympique en 2008 à Pékin en établissant un nouveau record du monde à son dernier essai à 5,05 m, soit 35 centimètres de mieux que sa dauphine, l'Américaine Jennifer Stuczynski (4,80 m). Svetlana Feofanova monte quant à elle sur la troisième marche du podium avec 4,75 m, décrochant ainsi sa deuxième médaille olympique après l'argent en 2004[51] - [52].

Quatre ans après sa médaille d'argent, Jennifer Suhr décroche l'or aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. Auteure de 4,75 m, elle bat aux essais la Cubaine Yarisley Silva qui a elle aussi franchi cette hauteur[53]. Quant à Isinbayeva, double championne olympique en titre, elle ne peut faire mieux que 4,70 m et doit se contenter du bronze, la troisième médaille olympique de sa carrière[54].

Aux Jeux Olympiques de Rio en 2016, la Grecque Ekateríni Stefanídi devient championne olympique après avoir franchi 4,85 m à son deuxième essai[55], tout comme l'Américaine Sandi Morris, qui a elle en revanche échoué une fois de plus à sa première barre à 4,70 m. Le podium est complété par la jeune perchiste de 19 ans Eliza McCartney qui égale le record de Nouvelle-Zélande avec 4,80 m[56]. Ce concours s'est déroulé en l'absence de Yelena Isinbayeva car la délégation russe avait été bannie par l'IAAF en raison d'un dopage d'Etat organisé mis en lumière par le rapport McLaren[57].

Lors des Jeux de Tokyo de 2020, l'Américaine Katie Nageotte remporte la médaille d'or en étant la seule à franchir en finale 4,90 m. Elle devance la Russe Anzhelika Sidorova, championne du monde en 2019, qui avait passé 4,85 m avant d'échouer à deux reprises à 4,90 m puis une dernière fois à 4,95 m. La Britannique Holly Bradshaw efface elle aussi 4,85 m mais est départagée au nombre d'essais avec la Russe et doit donc se contenter du bronze[58]. La championne olympique en titre Ekateríni Stefanídi termine au pied du podium avec 4,80 m, tandis que la vice-championne olympique en titre Sandi Morris est éliminée dès les qualifications après avoir cassé sa perche et s'être blessé à la cuisse gauche[59].

Palmarès

Multiples médaillées

Femmes
Rang Athlète Pays Période Or Argent Bronze Total
1Isinbayeva, YelenaYelena IsinbayevaDrapeau de la Russie Russie2004–20122013
2Suhr, JenniferJennifer SuhrDrapeau des États-Unis États-Unis2008–20121102
3Feofanova, SvetlanaSvetlana FeofanovaDrapeau de la Russie Russie2004–20080112

Record olympique

Évolution du record olympique féminin (depuis 2004)[60] - [61]
Hauteur Athlète Lieu Date
4,65 m Anna Rogowska Athènes
4,65 m Svetlana Feofanova Athènes
4,65 m Yelena Isinbayeva Athènes
4,70 m Anna Rogowska Athènes
4,70 m Svetlana Feofanova Athènes
4,75 m Svetlana Feofanova Athènes
4,80 m Yelena Isinbayeva Athènes
4,85 m Yelena Isinbayeva Athènes
4,91 m Yelena Isinbayeva Athènes
4,95 m Yelena Isinbayeva PĂ©kin
5,05 m Yelena Isinbayeva PĂ©kin

Notes et références

Notes

  1. L'Ukrainien Denys Yurchenko, initialement troisième de la finale, est déchu de sa médaille pour dopage. L'Américain Derek Miles récupère la médaille de bronze en 2017

Références

  1. (en)« Olympic Games Records », sur iaaf.org (consulté le )
  2. (en)« Record olympique féminin », sur iaaf.org (consulté le )
  3. (en) « 1896 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  4. (en) « 1900 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  5. (en) « 1904 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  6. (en) « 1908 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  7. Parienté et Billouin 2003, p. 578.
  8. (en) « 1912 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  9. Parienté et Billouin 2003, p. 579.
  10. (en) « 1920 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  11. (en) « 1924 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  12. (en) « 1928 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  13. (en) « 1932 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  14. (en) « 1936 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  15. Parienté et Billouin 2003, p. 581.
  16. (en) « 1948 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  17. (en) « 1952 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  18. (en) « 1956 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  19. Parienté et Billouin 2003, p. 587.
  20. (en) « 1960 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  21. (en) « 1964 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  22. (en) « 1968 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  23. (en) « 1972 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  24. (en) « 1976 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  25. Parienté et Billouin 2003, p. 599.
  26. (en) « 1980 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  27. Parienté et Billouin 2003, p. 602.
  28. (en) « 1984 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  29. (en) « 1988 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  30. (en) « 1992 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  31. Parienté et Billouin 2003, p. 610.
  32. (en) « 1996 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  33. (en) « 2000 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  34. (en) « 2004 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  35. « IOC sanctions 16 athletes for failing anti-doping tests at Beijing 2008 », International Olympic Committee,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. (en) « 2008 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  37. (en) « Lavillenie – doing his best to continue the story of French vault success », sur iaaf.org,
  38. (en) « 2012 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  39. « IAAF: Report: men's pole vault final – Rio 2016 Olympic Games| News | iaaf.org », sur iaaf.org (consulté le )
  40. (en) « 2016 Summer Olympics - Pole Vault, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  41. « Renaud Lavillenie en argent, derrière l'immense surprise Thiago Braz da Silva » (consulté le )
  42. « Armand Duplantis titré à la perche aux JO de Tokyo, Renaud Lavillenie diminué et huitième », sur L'Équipe (consulté le )
  43. « Sam Kendricks positif au Covid et forfait pour le concours de perche aux JO de Tokyo », sur L'Équipe (consulté le )
  44. (en) « Progression du record olympique du saut à la perche masculin », sur olympedia.org (consulté le )
  45. (en)« Progression du record olympique masculins du saut à la perche », sur trackfield.brinkster.net (consulté le )
  46. Record égalé
  47. (en) « Sydney 2000 pole vault women - Olympic Sydney 2000 Athletics », sur International Olympic Committee, (consulté le )
  48. (en) « 2000 Summer Olympics - Pole Vault, Women », sur olympedia.org (consulté le )
  49. (en) « 2004 Summer Olympics - Pole Vault, Women », sur olympedia.org (consulté le )
  50. (en) « Isinbayeva leads the field for August – Athletes give of their best in Athens| News », sur www.worldathletics.org (consulté le )
  51. (en) « Beijing 2008 pole vault women - Olympic Beijing 2008 Athletics », sur International Olympic Committee, (consulté le )
  52. (en) « 2008 Summer Olympics - Pole Vault, Women », sur olympedia.org (consulté le )
  53. (en) « 2012 Summer Olympics - Pole Vault, Women », sur olympedia.org (consulté le )
  54. (en) « London 2012 pole vault women - Olympic Athletics », sur International Olympic Committee, (consulté le )
  55. (en) « 2016 Summer Olympics - Pole Vault, Women », sur olympedia.org (consulté le )
  56. « Jeux Olympiques : la perchiste grecque Ekaterini Stefanidi médaillée d'or - JO - Athlé (F) », sur L'Équipe (consulté le )
  57. « Elena Isinbaeva met fin à sa carrière - Athlé - RUS », sur L'Équipe (consulté le )
  58. « Katie Nageotte décroche le titre olympique au saut à la perche aux JO de Tokyo », sur L'Équipe (consulté le )
  59. « Sandi Morris éliminée en qualifications de la perche aux JO de Tokyo », sur L'Équipe (consulté le )
  60. (en) « Progression du record olympique du saut à la perche féminin », sur olympedia.org (consulté le )
  61. (en)« Progression du record olympique féminin du saut à la perche », sur trackfield.brinkster.net (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Robert ParientĂ© et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'athlĂ©tisme, Minerva, , 1021 p. (ISBN 978-2-8307-0727-4)

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.