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Saint-Vrain (Marne)

Saint-Vrain est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est, à l'écart des grands axes.

Saint-Vrain
Saint-Vrain (Marne)
Église Saint-Vrain.
Blason de Saint-Vrain
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Marne
Arrondissement Vitry-le-François
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dizier Der et Blaise
Maire
Mandat
Franck Turcato
2020-2026
Code postal 51340
Code commune 51521
DĂ©mographie
Population
municipale
223 hab. (2020 en augmentation de 2,29 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 41â€Č 44″ nord, 4° 48â€Č 16″ est
Superficie 11,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vitry-le-François
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sermaize-les-Bains
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Vrain
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Saint-Vrain
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Saint-Vrain
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Saint-Vrain

    Si par le passĂ©, l'agriculture et la forĂȘt furent les principales sources de revenus des habitants, il leur faut dĂ©sormais, pour la majoritĂ©, aller travailler dans les villes avoisinantes. Il ne reste que l'Ă©glise et le lieu-dit le ChĂąteau  comme traces du passĂ© du village.

    Gentilé

    Faute de retrouver quelque information quant au gentilé dans les archives de la commune, une consultation avait été lancée auprÚs des habitants, mais le faible taux de réponse qui avait fait ressortir les Saint-Vrenais n'avait pas conduit la municipalité à délibérer[1], (ceux de Saint-Vrain - 91 s'appellent les Saint-Vrainois)

    GĂ©ographie

    Localisation, géologie et relief

    Saint-Vrain se situe dans la partie est du dĂ©partement, la Champagne humide ou verte formĂ©e de roches infra crĂ©tacĂ©es (argile mĂȘlĂ©e de sable) et plus prĂ©cisĂ©ment dans la zone agricole du Perthois[Note 1] - [2], pays privilĂ©giĂ© d’alluvions fertiles au sol lourd Ă  mi-chemin entre Saint-Dizier (Haute-Marne) et Vitry-le-François (Marne), Ă  l’écart de la route nationale 4.

    La commune est bordĂ©e par les communes de Vouillers, Perthes, Heiltz-le-Hutier, Scrupt et la forĂȘt de Trois-Fontaines-l'Abbaye.

    La superficie de la commune est de 1 157 ha (se rĂ©partissant comme suit en 2006 : 2,7 % rĂ©servĂ©s Ă  l’occupation humaine ; 57,8 % Ă  l’agriculture ; 40,5 % en forĂȘts et espace naturel, dont un petit Ă©tang, le Gris-Mansart). La totalitĂ© de la forĂȘt est privĂ©e[3].

    Son altitude varie entre 126 et 154 mĂštres, la moyenne se situant Ă  135 m.

    Hydrographie

    Elle est traversĂ©e par un petit ruisseau l'OrcontĂ©[4] - [5] qui prend sa source dans la forĂȘt de Trois-Fontaines-l'Abbaye et conflue avec la Marne Ă  Frignicourt. AppelĂ© ru d'Or sur une partie de son cours, il passe Ă  proximitĂ© d'un village nommĂ© comme lui Orconte oĂč il reçoit la CensiĂšre[6]. Autrefois on y attrapait des Ă©crevisses. Elles seraient disparues Ă  cause des eaux savonneuses, les femmes y rinçant leur linge[7]. Vers les annĂ©es 1970, selon l'importance du courant et la largeur du ruisseau, il y avait des renoncules aquatiques entourĂ©es de lentilles d'eau, quelques loches, araignĂ©es d'eau, porte-bois (ou traĂźne-buches)[8], sangsues et vandoises[Note 2].

    Climat

    CaractĂ©risĂ© par un climat ocĂ©anique avec Ă©tĂ© tempĂ©rĂ©, il se situe entre le type lorrain et le type sĂ©quanien[Note 3]: les hivers y Ă©taient rigoureux, les Ă©tĂ©s chauds et orageux, les vents d’ouest dominants. Les donnĂ©es estimĂ©es sont[9] :

    Données 2015 Hiver Printemps Eté Automne
    Soleil
    Heures d'ensoleillement 329 h 699 h 559 h 182 h
    Moyenne nationale 359 h 667 h 638 h 300 h
    Équivalent jours de soleil 14 j 29 j 23 j 8 j
    Moyenne nationale 15 j 28 j 27 j 12 j
    Pluie
    Hauteur de pluie 144 mm 106 mm 292 mm 240 mm
    Moyenne nationale 260 mm 166 mm 226 mm 257 mm
    Vent
    Vitesse de vent maximale 68 km/h 68 km/h 79 km/h 79 km/h
    Moyenne nationale 158 km/h 151 km/h 140 km/h 176 km/h

    Voies de communication et transports

    Le village est traversĂ© par la dĂ©partementale 77 et reliĂ© Ă  Vitry-le-François par la dĂ©partementale 358 ; des chemins vicinaux mĂšnent Ă  la forĂȘt et Ă  Perthes. SituĂ© Ă  l'Ă©cart des grandes voies de circulation, il est peu frĂ©quentĂ© sauf en pĂ©riode de cueillette de muguet, oĂč les connaisseurs vont en forĂȘt, et par les randonneurs. Il existe en effet un sentier de randonnĂ©e de 12 km et d'une durĂ©e de 3 h 30[10].

    L’autorail assurant la liaison entre Vitry-le-François et Saint-Dizier s’arrĂȘtait, Ă  km du village, en pleine nature (en 1880, les habitants se seraient opposĂ©s Ă  la crĂ©ation d'une gare ou d'une halte[11]) pour permettre aux collĂ©giens de rejoindre leur Ă©tablissement scolaire et aux habitants non motorisĂ©s de rejoindre ces villes, jusque vers 1970/1980.

    En 2012, pour se rendre au travail les dĂ©placements s’effectuaient par vĂ©hicules personnels pour ceux ne travaillant pas sur place[12]. Il n'y a pas de bus passant par le village. Les gares les plus proches sont Ă  Vitry-le-François et Saint-Dizier.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vrain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [13] - [14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (57,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (57,1 %), forĂȘts (33,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,3 %), zones urbanisĂ©es (3,5 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[19].

    Morphologie urbaine

    La consultation de la carte du village montre que Saint-Vrain est un village-rue, avec son Ă©glise entourĂ©e du cimetiĂšre, derriĂšre la mairie-Ă©cole. Le cƓur du village se situe autour de la mairie et de l'Ă©glise.

    Odonymie

    Le plan général des rues du village a été dressé en 1868 (aprÚs une premiÚre ébauche le )[20].

    Les voies de circulation de la commune n'ont pas de noms particuliers, elles sont nommées en fonction de leur situation et portent le nom des lieux-dits ou communes voisines : route d'Heiltz le Hutier, route de Scrupt, route de Vouillers, route départementale 77, Grande-Rue, rue de Perthes, rue du Vieux-Chemin-de-Favresse, chemin de Trois-Fontaines, chemin de la Haute-Boule, ruelle du Rupt[21].

    Logement

    Les maisons se répartissent en trois catégories :

    - les maisons anciennes construites en ossature bois et torchis (souvent recouvert et crĂ©pi), dont la cour, fermĂ©e de bĂątiments, donne sur la rue par une porte-rue (large entrĂ©e pour laisser passer Ă  l'origine les chariots, fermĂ©e de deux grandes portes dont l’une a un portillon),

    - les maisons de brique rouge au XIXe siĂšcle, Ă©poque de construction de l'Ă©cole,

    - les constructions récentes dont plus de la moitié sont occupées par des habitants qui ont leurs racines dans cette commune et/ou y ont vu le jour ; en 2016, de nouvelles constructions sont encore en cours.

    En 2015, on dénombrait 88 résidences principales, une résidence secondaire et six logements vacants. Ce sont de grands logements (68,2 % ont au moins cinq piÚces) et, pour une large part, ils ont été construits aprÚs-guerre (70 %). Ils sont occupés par leur propriétaire à 92 % et 60 % des ménages résident depuis plus de 10 ans dans la commune (40,9% depuis 30 ans ou plus)[22].

    Risques naturels et technologiques

    Le risque sismique sur le territoire de la commune de Saint-Vrain est trÚs faible car elle se trouve dans une zone de sismicité de 1/5. Le portail de la prévention des risques majeurs français a référencé quatre événements survenus sur la commune (inondations et coulées de boue : 1982, 1983, 1984 et 1999)[21].

    Toponymie

    Statuette du saint patron du village dans l'église face à l'entrée latérale.

    Le village a été connu sous des noms différents selon les périodes : Sanctus Veranus, 1110, Sanctus Verannus, 1221, Saint-Verein, Saint-Verain, vers 1222, Saint-Verim, 1251, Sanctus Verain, Sanctus Verayn, vers 1252, Saint-Vrain, 1461,Saint-Verin, Saint-Severin, 1486, Sainct-Wrain, 1515, Saint-Vrain, autrefois Saint-Verain ou encore Saint-Viran[23].

    Il existe plusieurs saints selon le Martyrologe romain[24] ou le dictionnaire d'hagiographie[25] :

    Le plus connu, saint VĂ©ran, originaire de Barjac ou LanuĂ©jols en GĂ©vaudan, ordonnĂ© prĂȘtre en 540, fut nommĂ© Ă©vĂȘque de Cavaillon en 568 par Sigebert, roi d’Austrasie vers la fin du VIe siĂšcle. Il est mort un 11 novembre l'an 590 dans la ville d'Arles oĂč il s'Ă©tait rendu pour un concile, entourĂ© de tous les prĂȘtres de son Ă©glise[26]. Il fut inhumĂ© dans l'Ă©glise de Fontaine-de-Vaucluse qui possĂšde son sarcophage mĂ©rovingien. Une partie de ses reliques fut transfĂ©rĂ©e dans la cathĂ©drale de Cavaillon[27]. Par la suite, les Ă©vĂȘques de Cavaillon cĂ©dĂšrent des portions notables des reliques de saint VĂ©ran Ă  diverses Ă©glises[28].

    C'est saint VĂ©ran Ă©vĂȘque de Cavaillon qui est vĂ©nĂ©rĂ© dans plusieurs dĂ©partements (84, 05, 45, 48, 91 sous le nom de Vrain). Il est fĂȘtĂ© le .

    Trois autres Véran sont moins renommés :

    1. le martyr corse de Calenzana en 303 (),
    2. l'Ă©vĂȘque de Vence en 449, (+ 480 ou 492), moine de Saint-Honorat puis Ă©vĂȘque de l’ancien siĂšge de Vence, actuellement au diocĂšse de Nice, fils de saint Eucher Ă©vĂȘque de Lyon[29]. Il est fĂȘtĂ© le .
    3. l'ermite irlandais de Coolus en Champagne au VIe siĂšcle (). Pour d'autres, le saint serait venu d’Écosse , il Ă©tait un des frĂšres de saint Gibrien, patron de la commune de ce nom (Saint-Gibrien) situĂ©e Ă  km de ChĂąlons-en-Champagne et se serait retirĂ© Ă  Matougues (Marne), oĂč il mourut dans des sentiments de piĂ©tĂ© qui le firent canoniser plus tard[30]. Il est fĂȘtĂ© le .

    En fait, l'Ă©vĂȘque de Chalons, dans un courrier du , Ă©crit qu'« aucun document ne peut nous apprendre Ă  quelle Ă©poque et pourquoi le village de Saint-Vrain a pris ce nom. Il paraĂźt remonter Ă  une haute antiquitĂ©, et peut ĂȘtre Ă  une Ă©poque antĂ©rieure Ă  notre saint. L'Ă©glise n'offre rien qui constate son origine ou sa fondation »[31].

    Une relique (un os) a Ă©tĂ© volĂ©e en 1820 par des ouvriers chargĂ©s de rĂ©parer la chasse qui la renfermait. Dans ce mĂȘme courrier, l'Ă©vĂȘque confie que depuis cette disparition, « les habitants sont moins confiants dans leur bienheureux patron et paraissent moins l'honorer »[31]. Sa statuette trĂŽne dans l'Ă©glise face Ă  l'entrĂ©e latĂ©rale.

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms de Olcomval et de Vrain-la-Fertilité[32] en 1789 puis Saint Vrain en 1793, avant de s'appeler définitivement Saint-Vrain en 1801[32].

    Une autre commune porte ce nom Saint-Vrain dans le département de l'Essonne ainsi que dans l'Yonne un petit ruisseau dénommé, semble-t-il, à tort le Vrin[Note 6] et un lieu-dit le Buisson-Saint-Vrain sur la D 3[33].

    Histoire

    Du Moyen Âge Ă  la RĂ©volution française

    Plusieurs auteurs permettent d'en connaĂźtre l'histoire (Adolphe GuĂ©rard[34], Édouard de BarthĂ©lemy[35], l'abbĂ© Neret[36]) :

    Un territoire Ă©volutif

    Un livre terrier de 1615, détenu aux archives communales , qui servait à l'allivrement[Note 7] de la taille sous la royauté, précise que

    • le territoire actuel Ă©tait partagĂ© entre deux villages : Saint-Vrain et GĂ©micourt, village qui en dĂ©pendait alors et a complĂštement disparu depuis des siĂšcles.
    • sans compter cinq chĂąteaux fĂ©odaux ayant de larges fossĂ©s et des ponts Ă  bascule autour desquels s'Ă©taient groupĂ©s quelques laboureurs et vignerons (chĂąteau de la FeuillĂ©e dont de Hannecault en Ă©tait seigneur au XVIIe siĂšcle , chĂąteau de Chanteloup qui avait pour seigneur RenĂ© Destanelle, le Hochot qui avait pour seigneur Jehan de Gallois et fut dĂ©truit en 1725, un autre chĂąteau appartenant au seigneur de Mutigny qui exerça un rĂŽle pendant les guerres de religion[37], et le fief de Suzemont.

    Plusieurs hameaux dépendaient du village : Hautebert, le Petit Moncets, Haute-Lompe, Chanteloup, le Chesne[38].

    Au riche passé religieux

    • Historiquement, au XIIe siĂšcle, les templiers et bĂ©nĂ©dictins avaient d'importantes propriĂ©tĂ©s Ă  Saint-Vrain et Ă  GĂ©micourt ; le seul Ă©cart qui subsistait Ă©tait la Cense des Hochots[35] - [23], obligĂ©e de payer une redevance Ă  l'ordre du Temple selon une charte de 1195.
    • Thibaut comte de Champagne, en 1223, a pris sous sa protection les religieux de Saint-Vrain et de l'abbaye de Trois-Fontaines[30].
    • En outre, au commencement du XVIIe siĂšcle, les moines de l'abbaye de Trois-Fontaines y avaient une maison avec chapelle, et bĂ©nĂ©fice Ă©piscopal dont le service se faisait Ă  la chapelle Saint-Nicolas de l'Ă©glise du village (chapelle fondĂ©e par Jean Lelarge, bailli de Vitry-le-François, confirmĂ©e par lettre de Philippe IV en 1329)[39]

    Propriété successive de plusieurs seigneurs

    • En 1184, Pierre, fils de Guillaume de Vitry, Ă©tait chevalier de Saint-Vrain, selon les chartes de Cheminon.
    • En 1240, Royer Lelarge, chevalier, auquel le sire de LucĂ©mont devait l'hommage.
    • Huit ans plus tard apparaĂźt Guillaume de la Halle.
    • En 1275, le plus ancien seigneur connu est Guillaume de Saint-Vrain, gendre de Gautier de Gigny.
    • Au siĂšcle suivant, Jean de Gand acquit la plus grande partie de la terre qui prit alors le nom de seigneurie de Jean de Gand.
    • Elle Ă©tait dĂ©tenue en 1485 par Oudet d'Avant, chevalier; sa veuve, Guillemette de Saint-Mauris, la vendit le Ă  Guillaume de Corquillerays, chevalier et capitaine royal, qui la donna aussitĂŽt Ă  l'abbaye de Trois Fontaines.
    • Les moines engagĂšrent ce fief comme celui d'Isson Ă  Didier Mazet, Ă©cuyer auquel succĂ©dĂšrent, en 1505, Jean Mazer et Simon Mazer en 1508.
    • Puis, on retrouve plusieurs descendants de Philippe de MINETTE[40], Ă©cuyer, seigneur du Breuil mort lors de la bataille de Marignan (1515) dont le fils Nicolas , Ă©cuyer seigneur de Saint Verain, homme d’armes de la compagnie de François de Lorraine, duc de Guise ; puis son petit-fils Jacques, chevalier, baron de Heiltz  Ă©tait Ă©galement seigneur de Saint Verain[41]; Marguerite, fille de Jacques, Ă©pousa Claude du HAMEL, seigneur d’Isson et de Saint-Vrain, chevalier de l’ordre de Malte et leur fille prĂ©nommĂ©e Ă©galement Marguerite Ă©pousa le Charles de la VEFVE seigneur de Somsois et Saint  Vrain[42].
    • Au siĂšcle suivant, en 1745, M. de Bouvet[Note 8] en est le seigneur.
    • Et, en 1779, M. François Louis Antoine, baron de Pechard, seigneur de Saint-Vrain et de la FeuillĂ©e (chĂąteau dĂ©truit Ă  Saint-Vrain), est au nombre des seigneurs qui, le Ă  Vitry-le-François, ont concouru Ă  la rĂ©daction du cahier de dolĂ©ances de la noblesse[43].

    Qui connut plusieurs événements

    Un panneau sur la place de la mairie indique qu'en 1358 il fut le lieu de rassemblement des paysans révoltés du Perthois[44].

    En 1576, au cours de la cinquiÚme guerre de Religion, le village fut vaincu par Jean Casimir du Palatinat ; Henri de la Tour d'Auvergne y vint pour offrir sa médiation.

    Le 22 aout 1633, en vue du siÚge de Nancy, le roi Louis XIII y fit passer 18 piÚces de canon et des charrettes chargées de munitions et à son retour une compagnie de chevau-légers y arriva le pour n'en repartir que le 14.

    Pendant la guerre de Trente Ans, en 1635, d'importantes troupes y furent concentrées du au . Ainsi, le ce sont huit compagnies du régiment du marquis de Polignac qui arrivÚrent. Puis le , c'est au tour du régiment des gardes d'y passer ; le , ce sont des seigneurs et officiers faits prisonniers à Saint-Mihiel ; le , 5 ou 600 Suisses y logÚrent[45].

    Un territoire redécoupé

    Le , pour se conformer à un décret de l'Assemblée nationale, la municipalité apportait une modification au livre terrier en partageant le territoire en six sections : Bourgogne, Chamel, La plaine, Haute Boule et Paradis, Haraumont ou Haromont, lieux et usages de Saint-Vrain (Arch.comm., Délibérations 29 janv., ).

    Le plan napoléonien (1833), conservé aux archives départementales, répartit le territoire en quatre sections : de la Plaine, du bas Paradis, du village et des bois ; mais on retrouve, dans les sous-sections, des dénominations déjà rencontrées : Haromont, les terres de Chanteloup, les usages, Hautebert, sous Moncetz, la haute boule ; remarque faite que sur la commune voisine (Vouillers), existe le Hauchot.

    En 1862, il ne restait plus que quelques traces des chùteaux c'est-à-dire des fossés et deux fermes, et jusque vers 2005, subsistait encore un fossé visible du chùteau (cadastré AB101 Le Chùteau) , comblé pour des raisons de sécurité.

    Qui connut plusieurs événements

    Le , le 5e corps de cavalerie des armées impériales occupa le village , en vue du siÚge de Saint-Dizier, en l'attente de l'empereur.

    Vers le , lors de grandes manƓuvres , 2000 hommes de troupes y logùrent[46].

    Pendant la PremiÚre Guerre mondiale plusieurs régiments (7e brigade des troupes prussiennes , 5e bataillon de la compagnie hors rang ) y passÚrent.

    Le monument aux morts recense 13 morts pour la France.

    Et, à l'instar d'autres communes, au cours de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Vrain connût l'occupation , ses prisonniers français (6), puis allemands et des actes de résistance comme en témoigne une plaque[Note 9] sur la mairie-école en l'honneur de son instituteur qui a hébergé dix aviateurs pour des séjours de cinq jours à deux mois[47].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Présidentielle 2012 :

    Votants 84,21 % au premier tour ; Marine Le Pen 43,66 % ; Nicolas Sarkozy 29,58 % ; François Bayrou 7,75 % ; François Hollande 7,04 % ; Jean-Luc Mélenchon 4,93 % ; Nicolas Dupont-Aignan 4,23 % ; Philippe Poutou 2,11 % ; Nathalie Artaud 0,70 % ; autres candidats 0 %.

    Et 78,95 % de votants au second tour; Nicolas Sarkozy 73,73 % ; François Hollande 26,27 % .

    Législatives 2012 : Votants 57,56 % au premier tour et 48,26 % au second tour ; M. Charles de Courson, Nouveau Centre, 81,71 %; Mme Mariane Dorémus, Socialiste, 18,29 % .

    DĂ©partementales 2015 : Votants 51,43 % au premier tour et 53,71 % au second tour; M. Charles de Courson - Mme Florence Loiselet, Divers droite, 51,65 % ; M. Ludwig Montet - Mme Colette Pernet, FN, 48,35 % .

    RĂ©gionales 2015 : Votants 52,22 % au premier tour et 62,22 % au second tour; M. Florian Philippot, FN, 62.75% ; M. Philippe Richert, LR, 31,37% ; M. Jean-Pierre Masseret, Divers gauche, 5,88 %[21].

    Présidentielle 2017 :

    Votants 81,56 % au premier tour; Marine Le Pen 54,61 % ; François Fillon 13,48 % ; Emmanuel Macron 10,64 % ; Nicolas Dupont-Aignan 9.93%; Jean-Luc Mélenchon 9,22 % ; Jean Lasalle 1,42 % ; Nathalie Artaud 0,71 % ; autres candidats 0 % ; (blanc 2,74 % ; nuls 0,68 %).

    Et 81,56 % au second tour; Marine Le Pen 75 % ; Emmanuel Macron 25 % (blanc 4,11 % ; nuls 5,48 %)[9].

    LĂ©gislatives 2017 :

    Votants 50,28 % au premier tour; M. Charles de Courson, UDI, 47.78 % ; M.Thomas Laval, FN, 35.56 % ; Bertrand Trepo, REM, 7.78 % ; LaurÚne Massicard, FI, 3.33 % ; Estelle Arbogast, DLF, 3.33 % ; Joëlle Bastien, Ext.G, 2.22 %[48]

    Votants 43,58 % au second tour; M. Charles de Courson, UDI, 66.67 % ; M.Thomas Laval, FN, 33.33 %[9].

    Européennes 2019 :

    Votants 56.90 % : Prenez le Pouvoir, Liste soutenue par Marine Le Pen (55.43 %), Renaissance soutenue par la RĂ©publique En Marche, le Modem et ses Partenaires (11.96 %), Union de la droite et du centre (8.70 %), le courage de dĂ©fendre les français avec Nicolas Dupont-Aignan. Debout la France ! - Cnip (6.52 %), Europe Écologie (5.43 %), Pour l’Europe des gens contre l’Europe de l'argent (4.35 %), La France Insoumise (3.26 %), Les EuropĂ©ens (2.17 %), Parti Animaliste (1.09 %) et Envie d’Europe Ă©cologique et sociale (1,09 %).

    DĂ©partementales 2021 : Votants 35,81 % au premier tour et 33,45 % au second tour ; M. Charles de Courson - Mme Florence Loiselet, union au centre et Ă  droite, 66,10 % ; M. Barruel Philippe et Mme Bastien-Lanusse Margaux, RN, 33,90 % .

    RĂ©gionales 2021 : Votants 34.81 % au premier tour et 33,15 % au second tour ; M. Jean Rottner, liste d'union au centre et Ă  droite, 42,11 % ; M. Laurent Jacobelli, RN, 40,35 % ; Mme Eliane Romani, liste d'union Ă  gauche avec des Ă©cologistes, 14,04 % ; Mme Brigitte Klinkert, liste divers centre, 3,51 % .

    Présidentielle 2022 :

    Votants 80.98 % au premier tour; Marine Le Pen 52,05 % ; Emmanuel Macron 17,12 % ; Jean-Luc Mélenchon 8,90 % ; Eric Zemmour 6,16 % ; Jean Lasalle 4,79 % ; Valérie Pécresse 4,11 % ; Nicolas Dupont-Aignan 2,74 % %; Jannick Jadot 1,37 % ; Philippe Poutou 1,37 % ; Nathalie Artaud 0,68 % ; Anne Hidalgo 0.68% ; Fabien Roussel 0% ; (blanc 1.34 % ; nuls 0,67 %).

    Et 79.89 % au second tour; Marine Le Pen 66.42 % ; Emmanuel Macron 33.58 % (blanc 4.08 % ; nuls 2.72 %)

    LĂ©gislatives 2022:

    Votants 50,81 % au premier tour; M. Charles de Courson, Divers droite, 51,06 % ; M.Pierre Thionnet , RN, 38,30 % ; Mme Karine Le Luron, Nupes, 4,26 % ; M. Emmanuel Renoud, ReconquĂȘte!, 3,19 % ; Mme Isabelle Pestre, Ensemble ! , 2,13 % ; Mme Marie-AmĂ©lie de La RochĂšre, Droite souverainiste, 1,06 %[49].

    Votants 46,49 % au second tour; M. Charles de Courson, Divers droite, 64,71 % ; M.Pierre Thionnet , RN, 35,29 % (blanc 1,16 %).

    Liste des maires

    Les registres paroissiaux nous permettent de connaßtre les noms des anciens officiers et fonctionnaires seigneuriaux ou communaux, à l'époque de la royauté[50]; nombreux sont procureurs fiscaux[Note 10].

    En 1789, un procureur-syndic, ou deux choisis parmi les habitants Ă©taient Ă  la tĂȘte des paroisses, remplissant une fonction qui consistait Ă  reprĂ©senter la communautĂ© des habitants pour stipuler les droits et intĂ©rĂȘts communs, et veiller Ă  ce qui pouvait intĂ©resser chacun des membres de la paroisse ou communautĂ©.

    De 1790 Ă  1884, les maires ont pu ĂȘtre Ă©lus au suffrage censitaire ou universel, ou nommĂ©s parmi les membres du conseil ou en dehors du conseil[Note 11] ; les modifications successives n'ont pas engendrĂ© localement d'instabilitĂ©.

    Deux familles ont dominé la politique locale : la famille Aubertin (75 ans) et la famille Lallement (depuis 1939).

    Période Identité Etiquette Qualité
    1633 Nicolas Thibaut Notaire royal Liste des officiers et fonctionnaires seigneuriaux ou communaux selon les registres paroissiaux
    1664 Henri Thibaut Procureur fiscal
    1672 Jean X. Procureur fiscal
    1674 Pierre Massenat Procureur fiscal
    1682 Jean Thomas Procureur fiscal
    1689 Jean Massenat Procureur fiscal
    1692 Pierre Martel Procureur fiscal
    1728 Nicolas Aubert Maire royal
    1742 François Aubert Procureur fiscal
    1764 Bernard de Bouvet Baron , seigneur de Saint-Vrain
    1790 Pierre Desistres Curé de Saint-Vrain?
    Joseph Viard élu en , réélu le puis le Liste des maires selon les actes d'état civil
    nivÎse an IV Michel Bouché Membre du conseil général de la commune
    nivÎse an IV vendémiaire an VI Louis Roy Agent municipal
    vendémiaire an VI floréal an VII Claude Vagny Agent municipal
    floréal an VII Joseph Viard Agent municipal
    Louis Roy Maire
    Pierre Joseph Aubertin
    Pierre Félix Aubertin Fils du précédent
    Nicolas Adolphe Aubertin FrÚre du précédent
    [Note 12] Ambroise Isidore Guyot
    aout 1899 11/1/1906 Charles Amédé ThéogÚne Aubertin Fils de Nicolas Adolphe Aubertin
    Adrien CĂ©saire Augustin GĂ©rard
    Gustave Gillot
    Gaétan Aubertin Petit fils de Nicolas Adolphe
    Abel GĂ©rard
    Camille Grosjean
    Abel Gérard Liste des maires selon le registre des délibérations
    Louis Lallement
    Ernest Delaunay

    Le 11/1/1906, M.Émile Loubet, prĂ©sident de la RĂ©publique, a dissous le conseil "considĂ©rant que toutes les tentatives faites en vue de la reconstitution de la municipalitĂ© sont demeurĂ©es sans rĂ©sultat"[51].

    Il n'existe plus, au village, de descendants de ces maires portant ces patronymes en 2016 (Ă  l'exception de la famille Lallement).

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    27 mars 1965 juin 1995 Alfred Lallement Fils de Louis
    juin 1995 mars 2008 Pierre Lallement Fils du précédent
    mars 2008[52] mars 2014 Christian Lallement FrÚre du précédent
    mars 2014[53] En cours
    (au 29 mars 2016)
    Franck Turcato
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Le conseil municipal de Saint-Vrain, élu en 2014, était constitué d'un maire, deux adjoints et huit conseillers municipaux (sept hommes et quatre femmes)[21]. Le taux de participation aux élections 2014 était de 74,58 % (dont 2.27% de votes blancs ou nuls) au premier et unique tour.

    Le15/3/2020, le conseil a été élu dÚs le premier tour (8 hommes et 3 femmes parmi les 13 candidats qui se sont présentés). Le taux de participation était de 63.69% (il n'y a pas eu de votes blanc ou nul).

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de Val de Bruxenelle, l'a quittée le pour rejoindre la communauté de communes de Saint-Dizier, Der et Blaise[54], transformée le en communauté d'agglomération.

    Elle est membre du Syndicat intercommunal de distribution d'eau potable de Saint-Vrain Vouillers depuis le

    Elle faisait partie du canton de Thiéblemont-Farémont et dépend dorénavant de celui de Sermaize-les-Bains

    Taux 2015

    Taxe d'habitation : 10.25 %

    Foncier bĂąti : 25,33 %

    Foncier non bĂąti : 16,81 %

    Ordures ménagÚres : 11.30 %

    Endettement

    Encours de la dette :

    2020 : 72 040 € (par habitant 309 €)

    2015 : 161 000 € (par habitant 704 €)

    Annuité de la dette :

    2020 : 21 110 € (par habitant 91 €)

    2015 : 15 670 € (par habitant 68 €)

    La capacité de désendettement de Saint-Vrain évalue le rapport entre l'encours de la dette de Saint-Vrain et son épargne (sa capacité d'autofinancement). Ce ratio permet de déterminer le nombre d'années que la commune mettra à rembourser la totalité de sa dette si elle y consacre tous les ans l'intégralité de son épargne : 2,6 en 2020.

    Jumelage

    La commune n'est jumelée à aucun village d'aprÚs l'association française du conseil des communes et régions d'Europe.

    Population et société

    DĂ©nombrement

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[56].

    En 2020, la commune comptait 223 habitants[Note 13], en augmentation de 2,29 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    133251263262261278275282263
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    281300306272283256252240234
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    221211207184178183189187173
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    178178137175213217208207210
    2015 2020 - - - - - - -
    226223-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee Ă  partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Évolution de la population

    De 1599 à 1824, on a compté 1867 naissances et 1351 décÚs[58].

    En 1628, la paroisse comprenait 80 feux et 200 communiants[59].

    En 2015, les 226 habitants se répartissaient comme suit :

    - les hommes représentaient 48.67 % (110/226) et les femmes 51.32 %(126/226)[60]

    Depuis 1968, le taux de natalité a toujours été supérieur ou égal au taux de mortalité (respectivement 13.9 % et 7.4 % de 2010 à 2015 par exemple).

    L'analyse exhaustive des actes de l'état civil[Note 14] de 1696 à 1940, si les informations y figurent, montre que lorsque les mariages n'avaient pas lieu entre personnes demeurant au village, les personnes extérieures à la paroisse ou à la commune étaient originaires, pour l'essentiel, des paroisses ou communes limitrophes du canton, puis des cantons des arrondissements de Vitry-le-François, Saint-Dizier et plus exceptionnellement Bar-le-Duc. L'existence de nouveaux moyens de transports au début du XXe siÚcle a élargi le périmÚtre des communes concernées.

    Et, vers 1920/1930, sont arrivés de jeunes couples ou personnes seules d'Espagne, Belgique, Yougoslavie, Tchécoslovaquie et Pologne, dont les membres, nés au début du siÚcle avant la PremiÚre Guerre mondiale, se sont installés au village concomitamment.

    Accidentologie et faits divers

    De 2005 Ă  2016 on relĂšve deux accidents mortels[61] :

    Le 29/3/2009 Ă  6 h 15 (2 morts)

    Le Ă  4 h 30 (1 mort)

    Le un drame familial a fait deux morts[62]

    Enseignement

    Mairie-école pavoisée.

    En matiĂšre scolaire, la commune de Saint-Vrain dĂ©pend de l'acadĂ©mie de Reims (rectorat de Reims Ă  82,8 km). L'Ă©cole primaire, dont la construction date de 1867[63], relĂšve de l'Inspection acadĂ©mique de la Marne. L'Ă©cole fait partie d'un RPI groupant les communes de Saint-Vrain, Vouillers et Saint-Eulien (un bus scolaire assure les dĂ©placements entre les communes). Il n'y a pas de cantine scolaire.

    Cette école a remplacé l'ancien presbytÚre qui, depuis la Révolution jusqu'en 1836, avait servi de maison d'école. Il y eut une autre maison d'école bùtie en 1839, vendue et démolie en 1873[64].

    Le collĂšge de rattachement est celui de Sermaize-les-Bains.

    Pour le calendrier des vacances scolaires, Saint-Vrain est en zone B[65].

    En 2015 : 12,7 % de la population était titulaire d'un diplÎme de l'enseignement supérieur,15,8 % d'un baccalauréat (général, technologique, professionnel), 40 % d'un CAP ou d'un BEP[66]

    Santé

    Au XVIIe siÚcle, la commune qui comptait 500 habitants environ avait son « maßtre chirurgien »[Note 15] - [67]. En 1892, il n'était plus présent[68].

    Selon les registres paroissiaux[69], il y avait Ă©galement des sages-femmes ou matrones choisies par le consentement de toutes les femmes du village et aprĂšs avoir prĂȘtĂ© serment sur les Évangiles ; Ă  l'Ă©poque de la tenue de l'Ă©tat-civil par les curĂ©s, nombre d'actes de naissance font en effet mention de l'administration du sacrement du baptĂȘme par celles-ci lorsque la vie du nouveau-nĂ© Ă©tait en pĂ©ril et ne permettait pas de se rendre Ă  l'Ă©glise (le baptĂȘme intervenant en principe le jour de naissance), c'est l'explication du serment et de l'obligation d'en avoir une par village[Note 16].

    Alors que la peste sĂ©vit dans les villages environnants (1631-1638), Saint-Vrain a Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e, la commune devenant un lieu de refuge pour l'avocat du Roi (le ), ou les filles dĂ©votes de Vitry-le-François (du au ) ; il en est de mĂȘme pour le cholĂ©ra en 1832, 1849 et 1854 ; le docteur Mougin qualifie d'ailleurs le village de « village sain »[70]. Il note dans le relevĂ© qu'il fait des ravages causĂ©s par les Ă©pidĂ©mies et Ă©pizooties dans l’arrondissement de Vitry : 15 personnes sont mortes de la fiĂšvre typhoĂŻde et de la dysenterie, maladie importĂ©e en 1846 et, en 1864, 4 de la variole importĂ©e[71]. Quatre cents moutons sont morts de la clavelĂ©e en 1830[72].

    Aucun professionnel de santĂ© n'exerce actuellement dans la commune. Les Ă©tablissements hospitaliers les plus proches sont Ă  Saint-Dizier et Vitry-le-François. Il existe une maison de retraite Ă  ThiĂ©blemont-FarĂ©mont, autrefois maternitĂ© oĂč sont nĂ©s de nombreux habitants de Saint-Vrain ainsi qu'en atteste l'Ă©tat civil (vers 1940/1960), commune peu Ă©loignĂ©e.

    Culte

    Don de la famille Aubertin en 1901.
    Autel principal consacré au saint patron.

    La messe est célébrée par roulement.

    Un document de 1409 stipule que l'église de Saint-Vrain est desservie par un nommé Norbert qui avait été autorisé à recevoir un nouvel autel.

    Le terrier de 1615 porte qu'un nommĂ© Marchand Ă©tait logĂ©, comme prĂȘtre desservant l'Ă©glise de Saint-Vrain, dans un ancien presbytĂšre situĂ© au couchant de l'Ă©glise[73]. La liste des curĂ©s qui se sont succĂ©dĂ© est connue[Note 17].

    Le village dépendait de Heiltz-le-Hutier quant au spirituel ; Saint-Vrain n'a été une paroisse autonome que du 1619[59] au date du décret impérial qui a réuni « la succursale de Saint-Vrain à la succursale de Vouillers »[74]. Puis en 1863, Saint-Vrain fut érigé en chapelle vicariale dépendant de la paroisse de Vouillers. Le dernier curé résident est Antoine Blaincourt qui a quitté son office le .

    Actuellement, la commune appartient Ă  la paroisse Saint Jean Bosco du Seuil du Perthois[75] (diocĂšse de ChĂąlons-en-Champagne), ainsi nommĂ©e car elle est implantĂ©e dans le Perthois. Elle s’est constituĂ©e par le regroupement de quatre secteurs paroissiaux : Blesme, Thieblemont-FarĂ©mont, Perthes (ancien secteur de Saint-Vrain), Dompremy/Favresse/HaussignĂ©mont.

    La paroisse se situe Ă  l’extrĂȘme limite du dĂ©partement de la Marne et de la Haute-Marne et du diocĂšse de ChĂąlons-en-Champagne et de Langres. Les 13 communes qui la composent, dont celle de Perthes (oĂč rĂ©sidait son curĂ©) du diocĂšse de Langres (Haute-Marne), se rĂ©partissent de part et d’autre de la RN 4[76].

    Les fĂȘtes patronale et communale

    Les fĂȘtes patronale et communale sont fixĂ©es au dimanche suivant le (anniversaire du dĂ©cĂšs, le , de saint VĂ©ran[77]) et au 3e dimanche de mai[78].

    La fĂȘte du village se tenait sur une place oĂč trĂŽnait un marronnier, Ă  l'intersection de la RD 77 et du chemin de Trois-Fontaines. Elle s'est dĂ©placĂ©e Ă  l'occasion de la construction de la salle des fĂȘtes en 2002.

    Pour la fĂȘte communale, les garçons allaient choisir et couper des branches de sapins, tandis que les filles rĂ©alisaient des fleurs en papier crĂ©pon de couleurs. Celles–ci Ă©taient ensuite fixĂ©es sur les branches de sapin, et offertes Ă  chaque maison ; le nombre de fleurs ou les couleurs Ă©taient diffĂ©rentes pour le maire et les adjoints. Chacun se faisait fort de les accrocher, signe de fĂȘte, Ă  sa maison.

    Saint Éloi.

    La Saint-Eloi

    Les habitants les plus ĂągĂ©s se souviennent qu'une procession Ă©tait organisĂ©e pour la Saint-Éloi (de Noyon), saint patron protecteur des agriculteurs et forgerons[79] - [80]; sa statuette, portĂ©e en procession, trĂŽne toujours Ă  droite dans le chƓur de l'Ă©glise.

    L'organisation revenait chaque annĂ©e, le 1er dĂ©cembre, Ă  un agriculteur diffĂ©rent. Il Ă©tait de tradition qu'il offre aux participants aux cĂ©rĂ©monies, un morceau de  brioche bĂ©nie au cours de la messe  et, qu'il donne une brioche Ă  celui qui en aurait la charge l’annĂ©e suivante. La diminution du nombre de cultivateurs est sans doute Ă  l'origine de son abandon au cours de la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle.

    La tradition des mais

    Enfin, il existait une tradition partagée par plusieurs communes de l'Est :

    Chaque année jusqu'au début du XXIe siÚcle, dans la nuit du au 1er mai, les jeunes hommes célibataires du village installaient des arbres (appelés les mais) devant la porte ou contre le mur du domicile des jeunes filles à marier pour les honorer. Si dans d'autres communes, selon l'essence de l'arbre posé sur la façade, il y avait une signification[Note 18], il n'en était rien à Saint-Vrain ; seul le charme était utilisé, mais la crainte alors des jeunes filles, quoique non fondée, était de n'en avoir point[81].

    Cette nuit Ă©tait aussi l'occasion de dĂ©placer tous les objets que l'on trouve dehors : malgrĂ© leur vigilance, il y avait toujours des habitants qui en Ă©taient victimes. Pour les jeunes, tout ce qui trainait Ă  proximitĂ© des maisons Ă©tait "bon Ă  prendre" (normalement, ils ne devaient pas faire irruption chez les gens). Des pots de fleurs, des bancs, des chaises, des salons de jardin, des seaux, des outils,  des portails ou volets dĂ©gondĂ©s, (gare Ă  l’imprudent qui n’avait pas accrochĂ© ses volets ou rentrĂ© ses pots de fleurs ou autres !), du matĂ©riel agricole... Ă©taient regroupĂ©s sur la place du village. Le lendemain matin, au rĂ©veil, les habitants ayant eu des objets dĂ©robĂ©s venaient les rĂ©cupĂ©rer. Parfois, les objets sĂ©journaient plus longtemps, leur propriĂ©taire ne s’étant pas rendu compte de leur disparition.

    Certains propriĂ©taires manifestaient leur mĂ©contentement mais, la plupart, respectaient la coutume et laissaient faire (les moins coopĂ©ratifs pouvaient devenir les victimes dĂ©signĂ©es de l'annĂ©e suivante) et puis les jeunes Ă©taient prĂȘts Ă  remettre les objets dĂ©placĂ©s en Ă©change "d'un coup Ă  boire"[82].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu mĂ©dian annuel de la population de Saint-Vrain, est Ă©valuĂ© Ă  21 504 â‚Ź (2020) et l'impĂŽt moyen des 125 foyers fiscaux est de 1 206 â‚Ź (2020); seuls 58 foyers Ă©taient imposables soit 46,4 %[83].

    Emploi

    La commune fait partie :

    • du bassin de vie de Saint-Dizier qui regroupe 16 communes de la Haute-Marne et 22 communes de la Marne (La population du bassin de vie de Saint-Dizier est de 52 563 habitants en 2014)
    • du bassin d'emploi de Vitry-le-François (la population du bassin d'emploi est de 47 854 habitants en 2013)

    En 2015 sur 142 personnes ùgées de 15 à 64 ans, 104 étaient actifs et 92 avaient un emploi ; la répartition était celle-ci : 64.8 % avaient un emploi, 8.5 % étaient chÎmeurs, 12 % retraités, 4.9 % étudiants, et 9.9 % inactifs.

    Parmi les 92 personnes qui avaient un emploi 16.3 % travaillaient Ă  temps partiel et 10 dans la commune[84].

    Secteurs d'activité

    L'essentiel de l'activitĂ© relevait du secteur primaire, ce qu'explique l’importance des surfaces consacrĂ©es Ă  l'agriculture et la forĂȘt. Les flux migratoires, observĂ©s Ă  partir des actes de l'Ă©tat civil montrent en effet que de nombreux manouvriers, domestiques, bergers, ou bucherons venaient des communes voisines, s'y ajoutaient les instituteurs ou recteurs d'Ă©cole[Note 19] puis les gardes-barriĂšres et gardes-sĂ©maphoristes[Note 20]. Le chemin de fer marque la disparition de l'arrivĂ©e des bergers. L’examen comparatif des recensements de 1841 et 1901[85] permet d'apprĂ©cier cette Ă©volution[Note 21].

    Pour les travaux de l'été, la moisson, des renforts venaient des communes forestiÚres (Cheminon...), puis de la ville (Saint-Dizier, les ouvriers des usines venant gagner quelque argent pendant leurs congés). La fin des moissons donnait lieu à des manifestations festives dans chaque ferme (la derniÚre gerbe accrochée à la derniÚre charrette ou remorque et le repas de clÎture de moisson). Un autre moment fort rythmait les fermes: l'arrivée de l'entreprise de battage avant les premiÚres moissonneuses-batteuses. Les tracteurs agricoles sont apparus au cours des années 1950.

    En 2015, il n’y avait plus qu'un agriculteur-exploitant, et 11 travailleurs indĂ©pendants (quatre dans le bĂątiment, trois dans le commerce quatre dans l'Administration publique, enseignement, santĂ©, action sociale) L’élevage a quasiment disparu sur la commune, les anciens prĂ©s ayant Ă©tĂ© « retournĂ©s ».

    Culture locale et patrimoine

    PĂšlerinage

    Un pĂšlerinage[86] fut autorisĂ© Ă  la suite d'une patente accordĂ©e en 1515 par Gilles de Luxembourg, 80e Ă©vĂȘque de ChĂąlons-en-Champagne (de 1503 Ă  1535); ce fĂ»t l'un des plus importants lieux de pĂšlerinage de la rĂ©gion; on venait de loin pour guĂ©rir les « faous ». Le pĂšlerinage perdura jusqu'en 1791 ; on connait le nom des derniers pĂšlerins (Mlle Dabornet de Vitry-le-François et Mlle Duhamel de MognĂ©ville (Meuse)).

    Dans le cimetiĂšre, vis-Ă -vis de la principale porte de l'Ă©glise, se dressait une petite maison en bois dans laquelle se trouvait un bief ou une auge nommĂ©e « bief de Saint-Vrain ». C'Ă©tait lĂ  que les pauvres dĂ©shĂ©ritĂ©s de la raison subissaient une espĂšce de traitement, en mĂȘme temps que l'on faisait une neuvaine Ă  leur intention. Chaque jour, on les Ă©tendait dans le bief, de grĂ© ou de force, et on leur jetait de temps Ă  autre de l'eau bien fraĂźche sur le corps, jusqu'Ă  ce qu'ils fussent presque entiĂšrement submergĂ©s, puis on les faisait sortir pour assister Ă  la messe. Ordinairement, on s'apercevait qu'ils avaient retrouvĂ© la raison.

    Les actes paroissiaux (XVIe et XVIIe siÚcles) font mention de nombreuses guérisons obtenues par l'intercession de saint Vrain, illustration parfaite de l'hagiothérapie[Note 22].

    Un dicton populaire ne disait-il pas : « Daou grand Saint Vrain, te virais dans le bir, You l'on garit los gens quant y sont faous ; Prende garde Ă  ty car on tient le caou, Quand la patenĂŽtre oĂč ne veumes l'y dire. Daou grand Saint Vrain, te vivais dans le bir, You l'on garit los gens quant y sont faous »[87] - [88].

    LĂ©gendes

    Une légende rapporte qu'au XIe siÚcle, une double intervention de Saint Vrain serait à l'origine de ce pÚlerinage :

    - d'une part il aurait sauvĂ© l'enfant d'un seigneur du village, qui venait juste d'avoir un garçon; cette naissance lui assurait sa lignĂ©e mais aussi la jalousie de voisins. L'enfant fut enlevĂ© par un autre seigneur du pays (ou des brigands, dans le but d'anĂ©antir la race des seigneurs, selon les versions); alors que les ravisseurs pĂ©rirent dans les douves, l'enfant fut retrouvĂ© vivant avec une blessure Ă  la tĂȘte qui mettait sa vie en danger; aprĂšs de longues nuits de priĂšres l'enfant guĂ©rit sans sĂ©quelles,

    - et d'autre part il aurait guérit le pÚre de cet enfant qui, de douleur, avait perdu subitement la raison[89] - [90].

    La maison prĂšs de l'Ă©glise a Ă©tĂ© vendue en 1795 et enlevĂ©e de suite par l'acquĂ©reur qui employa les matĂ©riaux provenant de la dĂ©molition. À partir de ce jour, le malheur tomba, comme la foudre sur la maison et la famille de l'acquĂ©reur. La famille tout entiĂšre fut livrĂ©e Ă  la dĂ©mence[91].

    PrĂšs d'un des chĂąteaux, appelĂ© le chĂąteau de Saint-Vrain, se trouvait un Ă©tang converti en prĂ©. Une autre lĂ©gende voudrait que le diable apparaisse frĂ©quemment en un certain point de cet Ă©tang appelĂ© « la place carrĂ©e » d'une stĂ©rilitĂ© presque absolue, « malgrĂ© les soins du propriĂ©taire, et quoique le morceau de terrain ne se distingue pas de celui qui l'avoisine »[91]. Elle a Ă©galement donnĂ© naissance Ă  une poĂ©sie patoise du Perthois : Sabats ou couplets sur la place carrĂ©e de l’étang de Saint-Vrain[31] - [92].

    Lieux et monuments

    Nef vue du chƓur de l'Ă©glise.
    Entrée latérale utilisée en dehors des cérémonies importantes (mariage, enterrement...).

    Son église a été édifiée des XIe siÚcle au XVIe siÚcle[93] - [94] - [95] :

    • XIIIe siĂšcle : abside polygonale et la travĂ©e du chƓur voĂ»tĂ©e, la tour carrĂ©e,
    • XIVe siĂšcle : nef charpentĂ©e remaniĂ©e et portail sud,
    • XVe siĂšcle : chapelle,
    • XVIIIe siĂšcle : statue de saint Vrain,
    • XIXe siĂšcle : Vierge Ă  l’enfant.

    L’église est inscrite Ă  l'inventaire des monuments historiques (arrĂȘtĂ© du ) et, la Vierge Ă  l’enfant est classĂ©e monument historique ().

    Comme dans de nombreuses Ă©glises, plusieurs personnes y furent inhumĂ©es (prĂšs du bĂ©nitier, des fonts baptismaux, de l'autel de la Vierge...)[Note 23]. Pour autant, s'il n'y en avait pas mention dans les actes mortuaires, personne n'en aurait connaissance Ă  l’exception d'une seule inscription importante Ă  l'entrĂ©e de la chapelle Saint-Nicolas concernant Nicolle Mahuet femme de Pierre Massenat dĂ©cĂ©dĂ©e le 8 aout 1680 qui fit donation « d'un journal[Note 24] de terre emblavĂ©e[Note 25] ».

    ChƓur.
    Clocher ; bĂątiĂšre, cadran horaire, clochettes pour l'heure, coq girouette.

    Dans le cadre des « Ă©glises accueillantes », l'Ă©glise de Saint-Vrain peut ĂȘtre visitĂ©e[96] : on y pĂ©nĂštre par une petite porte gothique latĂ©rale ornĂ©e d'une statuette. Le chƓur est gothique avec arcatures en arc brisĂ© ou trĂ©flĂ© Ă  la base des murs. La tour date de la mĂȘme Ă©poque mais a encore des baies en plein cintre. Les colonnettes des baies sont carrĂ©es et les arĂȘtes sont amorties par des tores. Sa nef unique est Ă©clairĂ©e par des fenĂȘtres flamboyantes. Il ne reste plus que la trace de la chaire, de son dossier, de son abat-voix et de son escalier Ă  proximitĂ© de l'autel de la Vierge Ă  l'enfant ; d'anciennes cartes postales montrent qu'il s'agissait d'un ouvrage relativement simple. Trois vitraux, don de la famille Aubertin (1901), ornent le chƓur. Le portail principal qui ne sert que pour les cĂ©rĂ©monies (mariage, enterrement), se trouve sur le cĂŽtĂ© sud. La base du clocher, est couvert d'une bĂątiĂšre (Clocher en bĂątiĂšre) Ă  versants bien inclinĂ©s[97]; le clocher est soulignĂ© par de vigoureuses moulures[97], et ornĂ© de petites cloches qui annoncent les heures..., et d'un coq girouette.

    Le , l'Ă©vĂȘque de Chalons a dĂ©diĂ© et consacrĂ© les autels, le premier Ă  Saint-Vrain, l'autel de la chapelle Ă  saint Nicolas, l'autel cĂŽtĂ© cure Ă  la Vierge, celui de l'autre cĂŽtĂ© Ă  saint SĂ©bastien.

    Il Ă©tait de tradition de baptiser les cloches[Note 26] - [98]. C’est le que ses deux cloches ont Ă©tĂ© bĂ©nites par le curĂ© de la paroisse, la grosse en l’honneur de sainte Anne et la petite en l’honneur de sainte Suzanne. « Le tout s’est passĂ© avec grande solennitĂ© » selon l’acte figurant dans les actes de baptĂȘme de la paroisse[99]. La grosse cloche pesait 1 080 livres, la petite 780 livres. Mais les cloches actuelles dateraient de 1860.

    Le , un orage eut lieu qui fit sur l'église de notables dégùts ; la municipalité réunie le 27 suivant vota l'urgence des réparations[100].

    Vers 1910, le cadran solaire qui donnait l'heure a été remplacé par une horloge placée au clocher (cadran blanc tranchant sur la pierre grise) ; l'heure n'a pas toujours été conforme à « l'heure du chemin de fer » ou « l'heure du gouvernement »[11].

    Le cimetiÚre qui entoure l'église, et dont la partie principale utilisée se situe derriÚre la mairie-école, présente peu de monuments funéraires anciens encore en état ; à noter, une simple tombe ornée d'une croix de type patriarcal, en bois blanc.

    Il existait un lavoir communal datant de 1875[101], vendu en [102].

    Découverte archéologique

    Les frĂšres Gillot dĂ©couvrirent un poignard en silex en 1881, Ă  la surface du sol. « Il ne s'agit pas d'une arme en silex du Danemark », comme cela avait pu ĂȘtre supposĂ© dans un premier temps ; il semblerait dater d'avant les invasions normandes. Actuellement, il est conservĂ© au British MusĂ©um oĂč il est recensĂ© sous le numĂ©ro ML615 et un dessin Ă  la gouache est conservĂ© au musĂ©e des AntiquitĂ©s nationales Ă  Saint-Germain-en-Laye dans les albums dĂ©partementaux[103].

    Personnalités nées et inhumées à Saint-Vrain

    • Alphonse-Frumance GĂ©rard (1813-1871), homme de lettres Ă  l’imagination mĂ©lancolique et rĂȘveuse, qui, aprĂšs avoir sĂ©journĂ© dans le Midi de la France, resta quelques mois en AlgĂ©rie oĂč il rencontra un abbĂ© de Castellane et un disciple de Mahomet. Il Ă©crivit une suite d’observations sur la religion chrĂ©tienne : Discours sur l'athĂ©isme
en 1858, Le bon sens du curĂ© Mestier, puis une Ă©pitre sur la rĂ©volution ; il a publiĂ© aussi Rodrigue et Eudoxie (en trois parties, les deux premiĂšres en vers et la troisiĂšme en prose), Matigny seigneur de Saint Vrain[104].
    • ThĂ©odore Gustave Gillot (1850-1936), conseiller municipal puis maire, fait chevalier du MĂ©rite agricole pour l'invention d'une nouvelle pomme de terre la Gilotte, aujourd'hui disparue[105].
    • Maurice Dorolle (1872-1958), Ă©lĂšve boursier[106], dont le pĂšre, marĂ©chal-ferrant dans la commune avait parcouru la France vers 1870 en tant que compagnon ; professeur agrĂ©gĂ© de philosophie, il fut Ă©lu prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© des agrĂ©gĂ©s et a publiĂ© plusieurs ouvrages : ProblĂšmes de l'induction, CĂ©salpin, La logique et la vie, TraitĂ© de logique, Le traitĂ© de dissertation philosophique[107].
    • Pierre AndrĂ© VARNIER, sous officier, plusieurs fois citĂ©, fait chevalier de la LĂ©gion d'honneur le 24/12/1938 (JO du 28/12/1938)

    Personnalité ayant séjourné à Saint-Vrain

    • Pierre Dorolle (1899-1980) : fils de Maurice (supra), docteur en mĂ©decine, spĂ©cialiste des maladies tropicales, exerça en Indochine (de 1925 Ă  1950) avant de devenir directeur gĂ©nĂ©ral adjoint de l’OMS du Ă  1973 (lors de la session de clĂŽture de la 26e assemblĂ©e mondiale de 1973, la derniĂšre avant qu’il ne quittĂąt ses fonctions, aprĂšs vingt-trois ans de service, l’OMS lui adressa «un message de profonde gratitude pour l’Ɠuvre remarquable qu’il a accomplie au service de la santĂ© internationale»)[108]. Un livre justifie sa place ici : Histoire de vie oĂč sont relatĂ©s ses sĂ©jours dans la commune de Saint-Vrain et la vie communautaire du village. Il a publiĂ© par ailleurs de nombreux autres ouvrages professionnels[109]

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Vrain Blason
    Parti : au 1er d'argent à cinq chùteaux de gueules, ordonnés 2, 2 & 1, au 2d d'argent à la riviÚre d'azur en fasce, accompagnée en chef d'un diable de gueules posé en bande et brochant sur l'angle dextre du chef d'un carreau de sinople déporté à senestre, et en pointe d'une croisette pattée et anchée de gueules ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé de trois écussons d'or[110].
    DĂ©tails
    Le point de départ est le blason de Saint-Vrain dans l'Armorial de J.B. Rietstap : D'argent au chef de gueules, chargé de trois écussons d'or, auquel ont été apportées les modifications suivantes :
    • Partition en deux de l’écu : « le territoire actuel Ă©tait partagĂ© entre deux villages: Saint-Vrain et GĂ©micourt »,
    • La riviĂšre : « traversĂ©e par un petit ruisseau l'OrcontĂ© »,
    • Les chĂąteaux : « sans compter cinq chĂąteaux fĂ©odaux ayant de larges fossĂ©s et des ponts Ă  bascule »,
    • La croix du Temple : « Au XIIe siĂšcle, les Templiers et bĂ©nĂ©dictins avaient des propriĂ©tĂ©s considĂ©rables Ă  Saint-Vrain et Ă  GĂ©mĂ©court »,
    • Le diable et le carrĂ© : « PrĂšs d'un des chĂąteaux, appelĂ© le chĂąteau de Saint-Vrain, se trouvait un Ă©tang converti en prĂ©. Une autre lĂ©gende voudrait que le diable apparaisse frĂ©quemment en un certain point de cet Ă©tang appelĂ© « la piĂšce carrĂ©e » d'une stĂ©rilitĂ© presque absolue ».

      Adopté le .

    Voir aussi

    Photos

    Bibliographie

    • Adolphe GuĂ©rard, Statistique historique du dĂ©partement de la Marne, 1862.
    • Édouard de BarthĂ©lemy, DiocĂšse ancien de ChĂąlons-sur-Marne, Histoire et Monuments, 1861, Dictionnaire des paroisses, volume 2.
    • LĂ©on-Henri NĂ©ret, Essai d'une monographie de Saint Vrain Marne, 1892. Il est expressĂ©ment prĂ©cisĂ©, p. 80, "reproduire cet article serait, je pense, bien clore ce modeste travail".
    • Pierre Dorolle, Histoire de vie, 2000[111].
    • Michel de la Torre, 51, Marne, l'art et la nature de ses 619 communes, 1985, publiĂ© chez Nathan.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Ce nom doit son origine au village de Perthes(52), siĂšge d'un petit royaume. Sigebert, fils de Clotaire et roi d'Austrasie se fit reconnaitre roi du Perthois en 567 et se fit couronner Ă  Vitry
    2. Observation personnelle du rédacteur.
    3. Il doit son nom Ă  celui de la Seine, en latin SĂ©quana, qui est la principale riviĂšre de la rĂ©gion oĂč il rĂšgne.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Saint-Vrain, ruisseau qui prend sa source dans la forĂȘt de Merry-la-VallĂ©e et se jette dans l'Yonne, rive gauche, Ă  CĂ©sy. — Six petits Ă©tangs portent ce nom et alimentent le ruisseau.', sa source serait issue de la craie comme en Champagne . En 1730 des constructions y sont Ă©difiĂ©es pour le rendre flottable , le ruisseau flotte Ă  bĂ»ches perdues , une compagnie de commerce pour l'approvisionnement de Paris en bois et en charbons, dite du Haut, Ă©tait chargĂ©e de son exploitation ' , ses employĂ©s Ă©taient rĂ©pertoriĂ©s , si l’exploitation des bois y Ă©tait rĂ©glementĂ©e ainsi qu'en atteste un jugement du 4 dĂ©cembre 1764 , il n'en est pas de mĂȘme de l'usage de l'eau .
    7. Fixation du revenu net imposable dans l'Ă©tablissement de la contribution fonciĂšre, aprĂšs inscription sur la matrice cadastrale et classification des parcelles. (Larousse)
    8. La seigneurie passa successivement entre les mains de : François II de Bouvet nĂ© le 2 mai 1668, Jean-François 1er nĂ© le 24 juin 1692, puis de ses fils Jean-François II dĂ©cĂ©dĂ© en 1778 et Charles nĂ© le 6 septembre 1721 (dont l'oncle Joseph-Bernard lui lĂ©gua par testament du 19/4/1763 la moitiĂ© de la basse, moyenne et haute justice de Saint-Vrain), puis son petit fils Charles nĂ© en novembre 1755, mort sans postĂ©ritĂ©, qui reçut en partage du 28 dĂ©cembre 1778, le chĂąteau de Scrupt , la moitiĂ© des seigneuries de Scrupt et de Saint-Vrain et celle de la FeuillĂ©e. Les barons de Bouvet originaires de la ville d’Asti en PiĂ©mont s’établirent dans le duchĂ© de Bar Ă  la fin du XVe siĂšcle. Le 12 novembre 1501, François Bouvet, trompette du duc de Lorraine, fut anobli, puis le titre hĂ©rĂ©ditaire de baron a Ă©tĂ© confĂ©rĂ© par le duc LĂ©opold, en remerciement des services rendus depuis plus de 200 ans aux ducs ses prĂ©dĂ©cesseurs, pour tous les mĂąles de cette famille par lettres patentes du 9 mai 1724.
    9. Hommage à J et M VIDAL qui hébergÚrent en 1944 au péril de leur vie 10 aviateurs alliés.
    10. Procureur fiscal : Officier d'un seigneur , haut justicier chargĂ© de l'intĂ©rĂȘt public et de celui du seigneur Le procureur fiscal Ă©tait l'officier chargĂ© d'exercer le ministĂšre public auprĂšs du tribunal seigneurial. Il veillait aux droits du seigneur et aux objets d'intĂ©rĂȘt commun. Ce magistrat tenait la place occupĂ©e par les procureurs du roi dans les justices royales.
    11. Pour avoir une bonne connaissance des différents modes d'élections, on peut se référer utilement à l'article l'histoire politique et locale qui les décrit de 1789 à 1944
    12. Date de son décÚs
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    14. C'est l'ordonnance de Villers-CotterĂȘts en 1539 qui confia la tenue et la conservation des registres de naissances et dĂ©cĂšs, puis des mariages aux autoritĂ©s religieuses sous forme de registres de baptĂȘmes, mariages et sĂ©pultures. L'Ă©tat civil devint laĂŻc Ă  la RĂ©volution, les registres Ă©tant confiĂ©s aux officiers d'Ă©tat civil dans les mairies en 1792. La consultation a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e Ă  partir des archives dĂ©partementales de la MARNE, numĂ©risĂ©es jusqu'en 1902, puis Ă  la mairie jusque 1940 (dĂ©lai de 75 ans).
    15. Les registres paroissiaux mentionnent : En 1666 Nicolas Bertrand, En 1682 Claude Bertrand, En 1685 Daniel Tabart, En 1753 Pierre Etiennot
    16. En cette Ă©poque les femmes chargĂ©es d’assister les parturientes pendant leur couche sont les hĂ©ritiĂšres des dĂ©esses mĂšres, un peu sorciĂšres dispensatrices de vie et de mort. Elles sont craintes et respectĂ©es. TrĂšs peu de mĂ©decin et de chirurgien officient dans les campagnes. Ces matrones aux connaissances empiriques transmises de mĂšre Ă  fille ou de femme Ă  femme sont les seules Ă  aider de leur savoir les femmes qui accouchent. Bien Ă©videmment leurs connaissances obstĂ©tricales sont nulles et leur hygiĂšne dĂ©plorable. Madame Du Coudray cĂ©lĂšbre sage-femme avant-gardiste ( 1712-1790 ) parle de gĂ©nocide. Les femmes estropiĂ©es et mutilĂ©es Ă  vie par leurs interventions sont fortes [sic] nombreuses. Mais ce qui prĂ©occupe en premier lieu les autoritĂ©s religieuses n’est pas la sur mortalitĂ© pendant les accouchements mais plutĂŽt l’absence de baptĂȘme pour ces petites Ăąmes. L’église imagina donc de former les sages- femmes (ou de les rĂ©cupĂ©rer) afin qu’elles puissent ondoyer les bĂ©bĂ©s en pĂ©ril de mort. Les curĂ©s se chargĂšrent de la formation. La principale mission de la sage-femme ( aux yeux du curĂ© ) fut donc de sauver les principes religieux et la discipline ecclĂ©siastique. Les synodes Ă©piscopaux exigĂšrent donc qu’une sage femme soit dĂ©signĂ©e par village. Une moralitĂ© Ă  toute Ă©preuve est exigĂ©e et Monsieur le CurĂ© dĂ©livre un certificat. La sage-femme est dĂ©signĂ©e quant Ă  elle par l’assemblĂ©e des femmes du village rĂ©unit Ă  l’église en prĂ©sence du curĂ© et de la fabrique. La bonne femme a l’ignorance crasse et aux ongles noirs doit ĂȘtre bonne chrĂ©tienne et savoir baptiser, mĂȘme in-utĂ©ro. Le curĂ© intronise donc la matrone qui s’engage Ă  ne rien faire de superstitieux, d’ĂȘtre de bonne vie et de bonnes mƓurs. La prestation de serment se fait  sur l’évangile. Le prĂȘtre fixe Ă©galement la redevance due par accouchement. La mainmise de l’église est totale, le concile de Trente (1548-1563) prĂ©cise que l’évĂȘque ou l’archidiacre doit Ă  chaque visite se faire prĂ©senter la sage-femme. Un peu hĂ©ritiĂšre des sorciĂšres du Moyen Âge, ces femmes sont Ă©troitement surveillĂ©es par le curĂ©. Les sages-femmes pratiquent donc l’ondoiement du bĂ©bĂ© lorsqu’il y a pĂ©ril de mort, l’ñme de l’enfant ne doit pas rejoindre les limbes (dĂ©signe un Ă©tat de l’au-delĂ  situĂ© aux marges de l’enfer). Ce petit baptĂȘme qui on le rappelle, permet Ă  l’enfant d’ĂȘtre enterrĂ© dignement peut mĂȘme ĂȘtre pratiquĂ© in-utĂ©ro par application sur une partie visible ou Ă  l’aide d’une seringue.
    17. 24 aout 1627-1637: Claude Masson, 1637-1648: Chapperon curé , Aubert vicaire, 1648-1649: Simon Chauvin, 1649: de Courtentre, 1649: Vouarin, (juin) 1650: F de Tolentin, (novembre) 1650: F.del Azardes Augustin, 1651-1655: Le Roy, 13/6/1655-1692: Jean Lafouasse natif de Vitry-le-François inhumé devant la porte de l'église, 1695-1711: André Fausabry, 1712-1754: Paul Gobelet natif de Vitry-le-François, 1754-1792: Pierre Desistre , natif de Chùlons, 30 prairial an 3 (1795) Jean Christophe le Bonhommer Toussaint an XII-1/4/1812: Antoine Blaincourt, natif de Vitry-le -François (Monographie de Saint-Vrain, p. 36 et 37)
      • l'Ă©glantier - tu es mon grand amour,
      * le charme - tu es charmante, * l'aulne - tu es belle, * le hĂȘtre – amour le plus profond, * le sapin – fille volage ou bĂȘcheuse, * le sureau - fille inconstante, * le cerisier – fille facile...
    18. Enseignant ayant passé un contrat avec les habitants du village; il pouvait avoir une vingtaine d'années
    19. Le sĂ©maphore est un signal d’arrĂȘt d'espacement des trains, constituĂ© en signalisation mĂ©canique par une aile rouge Ă©tendue horizontalement, associĂ©e de nuit Ă  un feu rouge, et en une signalisation lumineuse par un feu rouge.
    20. Selon le recensement de 1841, les activitĂ©s exercĂ©es par les habitants Ă©taient essentiellement consacrĂ©es Ă  ce secteur : - secteur agricole : 18 cultivateurs, 3 bergers, 2 marĂ©chaux-ferrants, 2 vignerons, 1 meunier, - 35 manouvriers ou domestiques, - secteur du bois : 1 marchand de bois, 2 charpentiers, 2 charrons, 1 menuisier, 1 tourneur, - services : 5 tisserands, 4 couturiĂšres, 3 lingĂšres, 3 tailleurs d’habits, 3 cordonniers, 1 Ă©picier aubergiste, 1 buraliste, 1 revendeur, - et : 1 propriĂ©taire (le maire), 1 instituteur, 2 lĂ©gionnaires et 7 indigents. Celui de 1901: - secteur agricole : 23 cultivateurs, 1 marĂ©chal-ferrant, 1 Ă©leveur de porcs, 1 marchand de grains, - secteur du bois : 3 marchands de bois, 2 charpentiers, 1 charron, 1 scieur de long, 1 bucheron, 1 garde particulier. - services : 4 couturiĂšres, 4 lingĂšres, 1 tailleur d’habits, 1 cordonnier, 1 Ă©picier aubergiste.
    21. L'hagiothĂ©rapie repose sur un prĂ©supposĂ© : l'attribution Ă  un saint -ou une sainte- d'un pouvoir thaumaturgique. Le saint est invoquĂ© pour obtenir par son intercession auprĂšs de Dieu la guĂ©rison d'une maladie. Dans le domaine des troubles mentaux, cette mĂ©thode a reprĂ©sentĂ© le concurrent principal de la mĂ©decine, du Moyen Âge Ă  la fin de l'Ancien RĂ©gime, voire dans quelques cas jusque dans le courant du XIXe siĂšcle. Plusieurs de ces saints sont les hĂ©ritiers de pratiques paĂŻennes. Certains peuvent ĂȘtre qualifiĂ©s de probatoires, en ce qu'ils ont fait leurs preuves pendant leur vie terrestre. Et trĂšs nombreux sont les saints dont les reliques ont Ă©tĂ© conservĂ©es, et dĂ©posĂ©es en un lieu de pĂšlerinage, oĂč des guĂ©risons se sont produites. Ainsi, l'hagiothĂ©rapie se pratique gĂ©nĂ©ralement dans le cadre d'un pĂšlerinage, au lieu oĂč sont conservĂ©es des reliques et/ou se situe une source ou fontaine miraculeuse. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, le pĂšlerin est astreint Ă  une neuvaine : le rituel, souvent trĂšs codifiĂ©, dure neuf jours. Mais il a pu se faire que l'Ă©tat de l'intĂ©ressĂ©(e) ne lui permette pas de s'y astreindre : la neuvaine Ă©tait alors, en son nom, effectuĂ©e par une autre personne. Aux saints invoquĂ©s dans les maladies mentales Ă  proprement parler, ont Ă©tĂ© ici ajoutĂ©s ceux qui l'ont Ă©tĂ© contre l'Ă©pilepsie. Un pĂšlerinage pour les insensĂ©s s'est pratiquĂ© sous l'Ancien RĂ©gime au village de Saint-Vrain dans le Perthois (Marne), entre Vitry-le-François et Saint-Dizier
    22. Le 6 aout 1664, Jacques du Hamel, ĂągĂ© de 22 ans, fils du sieur de ST-Remy, seigneur de St-Vrain Le 18 juin 1665, est Ă©galement inhumĂ© HonorĂ© Seigneur Claude du Hamel, seigneur de ST-Remy et de ST-Vrain Cf. Essai d'une monographie de Saint-Vrain, p. 9. Étienne Gobelet le 20 avril 1727 et sa fille Magdeleine le 7 septembre 1733 sous « l'eau bĂ©nitier », Pierre Etiennot le 15 mai 1753 « aux bas des fonts baptismaux », Jeanne-Françoise Gobelet le 28 mai 1753 (pĂšre, sƓurs et beau-frĂšre du curĂ©). Cf. actes de dĂ©cĂšs archives dĂ©partementales de la Marne.
    23. Superficie qu'un paysan pouvait labourer avec son attelage en une journée.
    24. Ensemencée.
    25. La pratique de la BĂ©nĂ©diction, pour les cloches, remonte probablement au IVe siĂšcle ; le rite primitif date du VIIe siĂšcle et se rĂ©duit Ă  une formule d’exorcisme et une priĂšre de bĂ©nĂ©diction. Ce terme figure explicitement dans les premiers Sacramentaires (VIIIe siĂšcle). L’Église n’a jamais employĂ© l’expression BaptĂȘme des cloches, communĂ©ment admise dans le langage courant, parce qu’il n’y a pas lĂ  baptĂȘme dans le sens thĂ©ologique de rĂ©gĂ©nĂ©ration de l’ñme par la rĂ©mission du pĂ©chĂ©. La cĂ©rĂ©monie de bĂ©nĂ©diction des cloches comporte nĂ©anmoins une reprĂ©sentation des signes et des symboles du baptĂȘme. TrĂšs tĂŽt, l’Église donna aux cloches des noms de saints. Le Livre des BĂ©nĂ©dictions de 1988 a considĂ©rablement changĂ© le rituel de la bĂ©nĂ©diction de la cloche. Cette cĂ©lĂ©bration est souvent intĂ©grĂ©e au cours d’une liturgie eucharistique, ce qui est normal puisque la cloche convoque Ă  l’assemblĂ©e chrĂ©tienne et rythme les Ă©tapes de la communautĂ© paroissiale. De droit commun, la fonction de bĂ©nĂ©diction d’une cloche revient Ă  l’évĂȘque. Il peut cependant dĂ©lĂ©guer le vicaire gĂ©nĂ©ral ou un simple prĂȘtre.

    Références

    1. Information du maire, le 20/3/2016, qui avait lancĂ© la consultation. On notera que les suffixes formateurs de gentilĂ©s sont le plus souvent: -ain(e)(s) ou -in(e)(s)(che) surtout pour les villes et quartiers, -ais(e)(s) pour les villes, -ois(e)(s) est un peu vieilli, et s’utilise surtout pour les villes.
    2. « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
    3. « Le portail des territoires et des citoyens - Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Dictionnaire topographique de la France - CTHS », sur cths.fr (consulté le ).
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    6. Adolphe (1813-1881) Auteur du texte Joanne, Géographie du département de la Marne : par Adolphe Joanne,..., (lire en ligne).
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    10. « Circuit de Saint-Vrain - Sentier de randonnée à Saint-Vrain », sur www.sentiers-en-france.eu (consulté le ).
    11. Pierre Dorolle, Histoire de vie, p. 34.
    12. INSEE ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2012
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    20. Essai d'une monographie de Saint-Vrain p. 50.
    21. « Mairie de Saint-Vrain, la Commune de Saint-Vrain et son village (51340) (Marne). », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    22. INSEE LOG T2 - Catégories et types de logements LOG T3 - Résidences principales selon le nombre de piÚces LOG T5 - Résidences principales selon l a période d'achÚvement LOG T6 Ancienneté d'emménagement dans la résidence principale en 2015 LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation
    23. « Dictionnaire topographique de la France - CTHS », sur cths.fr (consulté le ).
    24. « Saint Véran », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
    25. Jules (1857-1929) Baudot, Dictionnaire d'hagiographie : mis à jour à l'aide des travaux les plus récents : par Dom Baudot, O.S.B., (lire en ligne).
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