Saint-Symphorien (Deux-Sèvres)
Saint-Symphorien est une commune du centre-ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine (anciennement région Poitou-Charentes). Les habitants de ce grand village sont appelés les Symphoriennais et les Symphoriennaises.
Saint-Symphorien | |||||
Château de Saint-Symphorien. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Niort | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Niortais | ||||
Maire Mandat |
Fabrice Barreault 2020-2026 |
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Code postal | 79270 | ||||
Code commune | 79298 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Symphoriennais | ||||
Population municipale |
1 975 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 104 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 15′ 52″ nord, 0° 29′ 25″ ouest | ||||
Altitude | Min. 5 m Max. 55 m |
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Superficie | 19,01 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Niort (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Frontenay-Rohan-Rohan | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Saint-Symphorien sise aux latitude de 46.264 degrés Nord et longitude de 0.491 degrés Ouest, possède une superficie de 19.01 km ² (soit 1 901 hectares). Cette commune située dans l'agglomération de Niort est implantée aux portes du Marais Poitevin. Elle est également placée à 3 km de Niort. La Rochelle se trouve à 59 km, et Poitiers à 69 km. Ces deux dernières villes sont les principales villes universitaires à proximité.
Communes limitrophes
Saint-Symphorien est notamment une commune limitrophe de Niort et de Aiffres (au nord-est), de Granzay-Gript (au sud) et de Frontenay-Rohan-Rohan (ouest).
Concernant Saint-Symphorien et partie de ses communes limitrophes, il est à noter la rivière Guirande (du latin "aqua randa") qui borde un coteau bocager sur ses 21 km de cheminement. La Guirande naît de plusieurs sources situées sur les communes avoisinantes de Prahecq (un bassin naturel jaillissant dénommé « Fosse de Paix ») et de Brûlain. Elle irrigue successivement les communes de Aiffres et Saint-Symphorien, puis de Frontenay-Rohan-Rohan et de Bessines, pour finalement terminer sa course dans la Sèvre niortaise. Au long de son parcours, elle baignent des près humides riches en biodiversité et permettant le développement d'une agriculture biologique. Ses crues les plus importantes sont datées du siècle dernier (en 1936 et 1982).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[10] à 12,5 °C pour 1981-2010[11], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Saint-Symphorien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16] - [17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), prairies (10 %), zones urbanisées (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Symphorien est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Guirande et. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[21] - [19].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[22]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[23]. 93,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7] - [24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1995, 1996, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[19].
Risque technologique
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut : De Sangosse SA (activités soumises à autorisation pour le stockage de produits agro-pharmaceutique )[25] - [26].
Économie
Saint-Symphorien est située dans une région de polyculture (agriculture céréalière et élevage). On peut cependant y trouver des services et commerces, une école, un gymnase et terrains de sport, une médiathèque, ainsi qu'une centaine d'entreprises diverses. Du fait de sa proximité avec la ville de Niort, une majorité des individus actifs de Saint-Symphorien y travaillent. Et notamment dans les nombreuses mutuelles d'assurance installées dans ladite « capitale des assurances ».
Histoire
Le , une ordonnance royale ordonne la fusion des villages de Saint-Symphorien et de Crépé. On dénombrait alors plus de 350 communes sur le territoire du département des Deux-Sèvres... Il ne reste plus que 256 communes au .
Héraldique
Blason | Un griffon surmonté de trois étoiles à huit rais rangées en fasce et soutenues d'une trangle alésée; au comble chargé de deux trangles ondées. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Depuis 2001, deux maires se sont succédé :
Démographie
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Symphorien, cela correspond à 2008, 2013, 2018[30], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
Lieux et monuments
Dans le bourg, le Château de Saint-Symphorien est entouré d'une ancienne orangerie et d'un grand parc arboré ouvert qui acceille promeneurs et pique-niqueurs. Le château possède en façades deux tours rondes caractéristiques qui sont datées des XIVe et XVe siècles. Très délabré, cet édifice fut reconstruit en partie au XIXe siècle. Deux de ses salles possèdent encore des papiers peints de 1825 restaurés avec soins.
En 1996, la mairie de Saint Symphorien fait l’acquisition du château en périls. Elle le fait restaurer dans les règles de l'art; puis s'y installe. Elle y crée aussi une bibliothèque - médiathèque.
Le Château de Saint-Symphorien est l'un des 146 monuments historiques classés du département deux-sèvrien.
L'Église Saint-Symphorien de Saint-Symphorien de style roman et le Domaine de Lens sont aussi inscrits à la liste des monuments historiques des Deux-Sèvres ; respectivement en 1927[33] et en 1992.
- Le Château de Saint-Symphorien
- L'Église Saint-Symphorien de Saint-Symphorien
- Une des façades de l'église en style roman
- L'intérieur épuré de l'église
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Niort - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Symphorien et Niort », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Symphorien », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
- « Sites classés Seveso seuil haut dans les Deux-Sèvres », sur www.georisques.gouv.fr (consulté le )
- election-municipale.linternaute, consulté le 30 décembre 2020
- Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
- ouest-france.fr, consulté le 30 décembre 2020
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Eglise », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )