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Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

Saint-Maximin-la-Sainte-Baume est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Basilique Sainte-Marie-Madeleine.
Blason de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Héraldique
Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Provence Verte
Maire
Mandat
Alain Decanis
2020-2026
Code postal 83470
Code commune 83116
Démographie
Gentilé Saint-Maximinois, Saint-Maximinoises
Population
municipale
17 468 hab. (2020 en augmentation de 10,89 % par rapport à 2014)
Densité 270 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 00″ nord, 5° 52′ 00″ est
Altitude Min. 264 m
Max. 773 m
Superficie 64,8 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
(ville isolée)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Liens
Site web st-maximin.fr

    Géographie

    Localisation

    Située dans un petit bassin (fond d’un ancien lac) près des sources de l’Argens, dans une région que cernent au nord des collines boisées, entrecoupées de vignobles et au sud les assises du massif de la Sainte-Baume, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume se signale à l’attention par sa basilique (abritant un orgue de Jean-Esprit Isnard).

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
    Ollières Seillons-Source-d'Argens Brue-Auriac
    Pourcieux Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Bras
    Nans-les-Pins Rougiers Tourves

    Hydrographie et eaux souterraines

    Cours d'eau traversant la commune[1] :

    Climat

    Le climat est méditerranéen : chaud l'été, ensoleillé et frais l'hiver, doux en demi-saison. La ville est relativement protégée du mistral grâce au massif de la Sainte-Baume.

    L'été est chaud et sec, l'hiver est sec. Saint-Maximin-la-Sainte-Baume compte 300 jours de soleil par an. Les températures moyennes oscillent de 5 °C en janvier à 23 °C en juillet. Il arrive qu'elles soient négatives en hiver (-8,5 °C et -12 °C) et extrêmement élevées (> 40 °C) l'été. En automne, des orages violents peuvent avoir lieu. La campagne y connaît des microclimats variés, plus humides et ventés ou protégés selon les endroits.

    Sismicité

    Il existe trois zones de sismicité dans le Var :

    • Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer ;
    • Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel ;
    • Zone Ib : Risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.

    La commune de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume est en zone sismique de très faible risque [11].

    Voies de communications et transports

    La ville de Saint-Maximin est traversée par la RD 7n (ex-RN 7) et desservie par l'autoroute A8 (Sortie 34) et par les routes départementales RD 560, RD 3, RD 64, RD 423.

    La ville est située à 45 km de Marseille, 35 km de Aix-en-Provence, 50 km de Toulon, 80 km de Fréjus et à environ 90 km du golfe de Saint-Tropez.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Maximin-la-Sainte-Baume est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, une unité urbaine monocommunale[15] de 16 433 habitants en 2017, constituant une ville isolée[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 21,5 % 1389
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,6 % 38
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 0,6 % 38
    Vignobles 16,9 % 1095
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 6,2 % 401
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 6,9 % 445
    Forêts de feuillus 14,3 % 924
    Forêts de conifères 2,2 % 143
    Forêts mélangées 23,6 % 1526
    Végétation sclérophylle 6,1 % 394
    Forêt et végétation arbustive en mutation 1,1 % 69
    Marais intérieurs 0,1 % 7
    Source : Corine Land Cover[20]

    L'occupation des sols simplifiée de la commune en 2018 est la suivante : forêt (40,1 %), zones urbanisées (21,5 %), cultures permanentes (16,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), terres arables (0,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %), zones humides intérieures (0,1 %).

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[21] - [22] et se trouve dans l'aire du schéma de cohérence territoriale de la Provence Verte Verdon[23] - [24].

    Toponymie

    Saint-Maximin-la-Sainte-Baume s'écrit en provençal Sant Meissemin la Santo Baumo selon la norme mistralienne[25] - [26] et Sant Maissemin de la Santa Bauma selon la norme classique.

    La prononciation locale est /[saŋ mejsiˈmiŋ/].

    Ses habitants sont appelés les Saint-Maximinois[27].

    Meyronne (lieu-dit et rivière) la mention la plus ancienne est Matrona Xe siècle, issu du gaulois "Déesse Mère des sources"[28] - [29]. cf. la Marne (rivière).

    Histoire

    Intérieur de la basilique.

    Villa-Latta, petite bourgade gallo-romaine, qui après la mort de saint Maximin prit son nom, doit sa célébrité depuis le XIIIe siècle à la découverte de tombeaux attribués à saint Maximin et sainte Marie Madeleine.

    Selon la tradition, Marie Madeleine, après avoir passé de longues années de pénitence dans la grotte de la Sainte-Baume, aurait été ensevelie dans la crypte de saint Maximin. Baume est l’équivalent provençal de « grotte ».

    Les reliques, cachées le dans la crainte des Sarrasins qui dévastaient la région[30], sont découvertes en 1279 par Charles d’Anjou qui, sur l’emplacement de la crypte, fit édifier un vaste ensemble religieux prévu pour accueillir 100 frères prêcheurs : une basilique et à côté un couvent. Il y installe les dominicains comme gardiens du tombeau. L'ensemble des constructions s'étala sur plus de deux siècles[31].

    Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[32].

    À la Révolution, les dominicains sont chassés, mais la basilique et le couvent ont la bonne fortune d’abriter Lucien Bonaparte, frère cadet de Napoléon. Il se marie, en 1794, avec la fille de son aubergiste. Remuant, bon orateur, Lucien, dit Brutus, est devenu président du club jacobin local. Il établit un dépôt de vivres dans la basilique et sauve les grandes orgues en y faisant jouer La Marseillaise.

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795. Elle a pris pendant un temps le nom de Marathon en honneur de Marat.

    La Préhistoire

    La préhistoire de Saint-Maximin est encore mal connue, bien que certaines traces des hommes du Paléolithique aient été repérées au bord de la plaine. Dès le Néolithique, les traces deviennent abondantes, puisque les populations se fixent et se multiplient. L'apparition de l'élevage, de l'agriculture, de la poterie, puis de la métallurgie se traduit à Saint-Maximin par une occupation de l'ensemble de la plaine. Vers la fin de l'âge du fer, les populations semblent s'être stabilisées. Ces peuplades celto-ligures ont des soucis de protection puisqu'elles construisent des places fortes, les « Oppida », sur des sommets faciles à isoler : le Défend et le mont Aurélien. La romanisation de Saint-Maximin a commencé par des échanges commerciaux avec des négociants de la République de Marseille. Ces derniers firent appel aux Romains pour combattre les pirates ligures et par la même occasion les tribus qui contrôlaient l'arrière-pays[33].

    Époque gallo-romaine

    Les Ligures avait construit un oppidum sur la colline du Deffends au sud de Saint-Maximin. Après la victoire des légions de Caius Marius en 102 av. J.-C. les Romains s'installent dans la plaine, autour de plusieurs fermes dispersées. L'une d'elles, la Villalatta, située sur l'actuelle place Malherbe servait de centre d'échange et de regroupement.

    Au Ve siècle, la ville accueille un monastère cassianite. La crypte de la basilique et le baptistère au sud de celle-ci témoigne de l'importance de cette première implantation chrétienne.

    Moyen Âge

    En 1038, l’abbaye Saint-Victor de Marseille reçoit des terres autour d’une villa qui constitue le centre de peuplement de la vallée[34]. Un chevalier tente de s’établir parallèlement, et d’attirer la population autour du castrum de Rodenas. Mais la tentative seigneuriale échoue, et Rodenas disparaît dès le XIIe siècle[35].

    Le , sur l'initiative du futur roi Charles II, est entreprise l'excavation d'un mausolée familial romain contenant quatre sarcophages en marbre que l'on attribue à sainte Marie Madeleine, saint Maximin et saint Sidoine. Cette découverte constitue à ce jour la plus ancienne entreprise de fouille archéologique en Provence[36].

    La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier. Saint-Maximin fait partie de l’Union d’Aix, avant de prêter hommage le à Marie de Blois, régente de Louis II d'Anjou[37].

    La vieille ville (se situant au cœur de Saint-Maximin), a abrité durant le Moyen Âge une forte communauté juive qui avait de grandes richesses artistiques[38] - [39] - [40] - [41] - [42].

    La vieille ville contient le Couvent Royal, Les Arcades[43], l'Hôtel-Dieu, et la basilique.

    Révolution française

    Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-1789 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de janvier 1789, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[44]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute frumentaire se produit à Saint-Maximin les 26 et 27 mars[45]. Des paysans[46] perquisitionnent les possédants pour trouver du grain, faire pression pour obtenir des remises de dettes, voire extorquer de l’argent[47]. Immédiatement après l’émeute, une garde bourgeoise est constituée pour prévenir toute nouvelle révolte[48]. La réaction consiste aussi dans l’envoi de troupes, puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août[49], sauf peut être une pendaison[50].

    Politique et administration

    Budget et fiscalité

    Les comptes 2000 à 2020 de la commune[51] - [52].

    Budget et fiscalité 2020

    Hôtel de ville.

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[53] :

    • total des produits de fonctionnement : 16 477 000 â‚¬, soit 976 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 15 638 000 â‚¬, soit 926 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 4 023 000 â‚¬, soit 238 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 3 260 000 â‚¬, soit 193 â‚¬ par habitant.
    • endettement : 11 926 000 â‚¬, soit 706 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 14,85 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,17 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 94,96 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 550 â‚¬[54].

    Tendances politiques et résultats

    Saint-Maximin-la-Sainte-Baume fait partie de la sixième circonscription électorale du Var.

    Liste des maires

    Depuis la Libération, dix maires se sont succédé à la tête de la commune.

    Période Identité Étiquette Qualité
    Mel Paul Bertin[55] PCF Maraîcher - Président de la délégation municipale
    Élu en 1945
    Jean Porte
    Jean Marie Florent
    Paul Barles DVG puis PS Conseiller général du canton de Saint-Maximin (1955 → 1985)
    Réélu en 1965 et 1971
    Émile Olivier PS Régisseur d’un domaine viticole
    Conseiller général du canton de Saint-Maximin (1985 → 1998)
    Réélu en 1983
    Lucien Ginot PS
    Émile Olivier UDF Régisseur d’un domaine viticole
    Conseiller général du canton de Saint-Maximin (1985 → 1998)
    [56]
    (démission)
    Horace Lanfranchi UDF puis UMP Enseignant
    Conseiller général du canton de Saint-Maximin (1998 → 2015)
    Président du conseil général du Var (2002 → 2015)
    Président de la CC Sainte-Baume Mont-Aurélien (? → 2008)
    Réélu en 2001
    Gabriel Rinaudo UMP Président de la CC Sainte-Baume Mont-Aurélien (2008 → 2014)
    Alain Pénal UMP

    (démission)
    Christine Lanfranchi Dorgal UMP-LR Attachée territoriale
    Sénatrice du Var (2017 → )
    Présidente de la CC Sainte-Baume Mont-Aurélien (2014 → 2016)
    Horace Lanfranchi LR Retraité de l'enseignement
    Ancien président du conseil général du Var (2002 → 2015)
    en cours Alain Decanis[57] DVG

    Politique environnementale

    La commune fait partiellement partie du nouveau parc naturel régional de la Sainte-Baume, créé par décret du [58].

    Jumelages

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[59] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 17 468 habitants[Note 4], en augmentation de 10,89 % par rapport à 2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 3003 7172 9803 7233 6373 6373 6853 6733 644
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 4603 5623 4353 3373 3873 0852 7512 5822 419
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4892 5952 5142 2122 3282 3992 4112 3712 509
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 7553 1804 0135 5119 59412 40214 18314 58716 388
    2020 - - - - - - - -
    17 468--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,9 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 8 054 hommes pour 8 520 femmes, soit un taux de 51,41 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,95 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,7
    6,8
    75-89 ans
    8,0
    18,1
    60-74 ans
    18,8
    22,6
    45-59 ans
    21,8
    17,3
    30-44 ans
    18,0
    14,9
    15-29 ans
    15,0
    19,7
    0-14 ans
    16,7
    Pyramide des âges du département du Var en 2018 en pourcentage[63]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,3
    9,6
    75-89 ans
    12,1
    19,4
    60-74 ans
    20,6
    20,3
    45-59 ans
    20,2
    17,2
    30-44 ans
    16,7
    15,7
    15-29 ans
    13,5
    16,8
    0-14 ans
    14,6

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[64] :

    Crèches

    • Le pôle enfance Jean-Doriac, trois crèches de 40 places (capacité d'accueil 120 enfants), inauguré le 14 décembre 2008.

    Écoles maternelles

    • Victor-Hugo
    • Grand-Pin
    • Paul-Barles
    • Paul-Verlaine
    • Sainte-Marie-Madeleine (privée)
    • École EIP Galilée (école privée accueillant les enfants précoces et les enfants en difficultés scolaires)

    Écoles élémentaires

    • Victor-Hugo
    • Paul-Barles
    • Jean-Jaurès
    • Jean-Moulin
    • École Sainte-Marie-Madeleine (privée)
    • École EIP Galilée (école privée accueillant les enfants précoces et les enfants en difficultés scolaires)

    Enseignement secondaire

    Lycée Maurice-Janetti.

    Manifestations culturelles et festivités

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[68] :

    Sports

    L'association La Boule provençale a pour but de faire découvrir la pratique de la pétanque et du jeu provençale. Avec plus de 200 membres cette association est une des plus importantes de la commune.

    Médias

    • Radio Sainte-Baume, radio locale de la Sainte-Baume.

    Économie

    Agriculture

    Saint-Maximin regorge de grands espaces agricoles en particulier viticole sur toute sa périphérie. Même si depuis quelques années cela tend à disparaître avec l'expansion démographique, la commune conserve son patrimoine agricole.

    Les domaines viticoles[69]
    • Domaine de la Batelière,
    • Domaine Saint-Jean-le-Vieux,
    • Le Cellier de la Sainte-Baume,
    • Vignobles Arnaud,
    • Domaine de Saint-Mitre,
    • Domaine du Deffends.
    Les Producteurs du terroir[70].
    • Brasseries,
    • Élevages de moutons et de volailles,
    • Élevages caprins, transformation fromagère,
    • Apiculteurs,
    • Confiserie, nougat, confiture, glace.

    Tourisme[71]

    Commerces

    Saint-Maximin dispose sur son territoire de trois zones d'activités :

    • Zone commerciale de la Laouve ;
    • Zone artisanale du chemin d'Aix ;
    • Zone commerciale Garnier.

    Ces zones d'activités sont définies, aménagées et gérées par la communauté de communes Sainte-Baume Mont-Aurélien.

    Culture locale et patrimoine

    La basilique

    La basilique vue de l'extérieur de la ville.
    Intérieur de la basilique.

    À l’extérieur, l’aspect trapu de la basilique est dû à l’absence de clocher, à sa façade inachevée, aux contreforts massifs qui soutiennent, en s’élevant très haut, les murs de la nef. Il n’y a ni déambulatoire ni transept.

    L’intérieur comprend une nef, un chœur et deux bas-côtés aux lignes sobres et pures. C’est le plus important exemple de style gothique en Provence.

    Construction

    1295-1316 (abside et chœur) : construite sur l’emplacement d’une vieille église mérovingienne, sur les plans de Pierre d’Angicourt, architecte des rois de Naples (dont le Château-Neuf à Naples), comtes de Provence, les travaux furent entrepris et interrompus pendant près d’un siècle.

    1404 : la crypte de l’ancienne église fut nivelée à hauteur du sol de la nouvelle basilique.

    1508-1532 : les travaux furent portés en l’état où ils se trouvent aujourd’hui.

    Grand orgue
    Orgue Isnard à l'intérieur de la basilique.

    La construction du grand orgue par le facteur d'orgue Jean-Esprit Isnard aidé de son neveu Joseph, dura de 1772 à 1774[77].

    En 1793 l'organiste Fourcade sauva l'orgue de la destruction en y jouant la Marseillaise en présence des conventionnels Barras et Fréron[78].

    La transmission mécanique ainsi que la soufflerie ont été refaites à neuf par François Mader vers 1880. La poursuite de ces travaux, en 1924-1925 et 1926-1927, n’ayant jamais donné satisfaction, elle eut pour seul avantage de surseoir à l’intervention sur la partie vulnérable de l’instrument, la tuyauterie.

    En 1954, Norbert Dufourcq, alors rapporteur de la Commission des monuments historiques, élabore un important projet de modernisation et de reconstruction de l'orgue. Il prévoit notamment la suppression de plusieurs jeux et de repousser d'un demi-ton tous les claviers afin d'obtenir le diapason actuel. Plusieurs spécialistes et organistes de renom s'opposèrent à un tel massacre et le projet fut finalement abandonné. Pierre Chéron a joué le premier rôle dans ce sauvetage par l’étude minutieuse de l’instrument qui lui permit d’analyser et de faire comprendre la technique employée par le frère Isnard. La même année 1954 les concerts d'André Marchal dans la basilique montrèrent que l'orgue n'avait nul besoin d'être modifié pour attirer les mélomanes.

    Sous l’impulsion de Pierre Cochereau et de Pierre Rochas, médecin et organologue, l’année 1962 vit naître la première Académie de l’orgue classique français qui assura un rayonnement international à l'orgue.

    L'orgue a finalement subi une restauration méticuleuse par Yves Cabourdin[79] entre 1986 et 1991.

    En 2007 Jiri Zurek, membre de l’Institut pour les études classiques de l’Académie des sciences tchèque, et son équipe, ont numérisé le son de chaque tuyau de l’orgue de la basilique. Cet enregistrement a été archivé dans le cadre du projet européen « Sonus paradisi »[80] - [81].

    Il se compose d'un double buffet, de 4 claviers, 43 jeux et 2 960 tuyaux, tous d'origine. Il est surtout apprécié pour l'enregistrement des compositeurs de l'école française d’orgue, mais les sonorités complexes de ses trompettes et de ses jeux d'anches lui permettent d'aborder tout type de répertoire.

    Couvent Royal de Saint Maximin la Sainte Baume

    Le Couvent Royal de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, commencé au XIIIe siècle, en même temps que la basilique à laquelle il s'adosse, fut achevé au XVe siècle. Administré par les Dominicains, il est aujourd'hui converti en hôtel.
    Le cloître, d'une grande pureté de lignes, compte 32 travées. Autour des galeries se répartissent une ancienne chapelle aux belles voûtes surbaissées et l'ancien réfectoire des religieux. La salle capitulaire, qui s'ouvre par une porte flanquée de deux fenêtres, présente une belle voûte gothique sur de fines colonnettes aux chapiteaux ornés de feuillage et prenant appui sur des culs-de-lampe placés très bas.

    L'hôtel de ville

    Les travaux de la construction de l'hôtel de ville ont débuté en 1750. Les plans ont été dessinés par Jean-Baptiste Franque, architecte de la cour de France en remplacement d'un édifice vétuste[82].

    Vendu comme bien national à la Révolution française, l'immeuble fut acheté pour y installer la mairie.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    D'or à quatre pals de gueules, une fleur de lis d'argent brochant sur le tout au point d'honneur[84] - [85].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. L'eau dans la commune
    2. Fleuve L'argens
    3. Les cours d'eau du bassin versant de l'Argens, p.16
    4. Rivière Le Cauron
    5. Rivière L'arc
    6. Ruisseau de Verdagne
    7. Ruisseau de la Baume
    8. Ruisseau Mère Vieille
    9. Ruisseau des Fontaines
    10. Ruisseau de Rocle
    11. sismicité du Var sur le site de la préfecture
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
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    20. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    21. PLU approuvé le 28 février 2018
    22. Modification du Plan local d'urbanisme
    23. SCOT de la Provence Verte Verdon
    24. SCOT Provence Verte Verdon 2020-2040 approuvé le 30 janvier 2020
    25. Lou tresor dóu Felibrige / Le trésor du félibrige, F. Mistral, vol. 2, p. 313, éditions CPM, 1979.
    26. Lou tresor dóu Felibrige / Le trésor du félibrige, F. Mistral, vol. 1, p. 249, éditions CPM, 1979.
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    31. Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
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    41. La présence juive à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, par Elise Leibowitch.
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    62. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (83116) », (consulté le ).
    63. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Var (83) », (consulté le ).
    64. Établissements d'enseignements
    65. Enerpress, n° 9931, 20 oct 2009
    66. Agenda et Festivités à Saint Maximin la Sainte Baume
    67. Rencontres de l'Art contemporain au couvent royal
    68. Professionnels et établissements de santé
    69. Les Domaines viticoles autour de Brignoles, Saint-Maximin, Le Verdon, Aix-en-Provence, Marseille
    70. Les Producteurs du terroir
    71. La stratégie touristique de l’Agglomération
    72. Les Restaurants autour de Saint Maximin la Sainte Baume
    73. Hôtels
    74. Chambres d'hôtes
    75. Le CIAP et ses antennes
    76. Saint-Maximin-la-Sainte-Beaume (83) : un Centre d’architecture et du patrimoine à l’Hôtel-Dieu… mais pas seulement !
    77. Les Orgues des régions de France. : Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, basilique Sainte Marie-Madeleine, Orgue Jean-Esprit Isnard (1772-1774) - Yves Cabourdin (1986-1991)
    78. « Le tournant symphonique », sur www.voiceoflyrics.com (consulté le ).
    79. Yves Cabourdin : Le facteur parle
    80. Michel Chapuis, préface de L’Orgue de Jean-Esprit et Joseph Isnard dans la basilique Sainte-Madeleine à Saint-Maximin, 1774, Inventaire technique - Restauration - Situation - Rayonnement. Édition de l’Agence régionale pour la coordination des activités musicales et chorégraphiques de la région Provence - Alpes-Côte d’Azur. Agence technique de l’orgue, à l’initiative du ministère de la Culture et de la Communication et du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. La commission de suivi scientifique, constituée, à l’initiative de René Dinkel, alors conservateur régional des monuments historiques en Provence-Alpes-Côte d’Azur, a apprécié la rigueur scientifique, pour ne pas dire archéologique, des travaux de restauration de l’instrument qui se sont échelonnés jusqu'en 1990.
    81. Le Grand Orgue de la basilique Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
    82. Ville de Saint-Maximin la Sainte Baume
    83. « VIDEO. Honorine Rondello, la (presque) doyenne des Français est morte à 114 ans », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
    84. Sainte baume Mont aurélien : Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    85. st-maximin.fr

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

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