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Saint-Martin-du-Manoir

Saint-Martin-du-Manoir est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Saint-Martin-du-Manoir
Saint-Martin-du-Manoir
La mairie
Blason de Saint-Martin-du-Manoir
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Seine-Maritime
Arrondissement Le Havre
Intercommunalité CU Le Havre Seine Métropole
Maire
Mandat
Jean-Luc Fort
2020-2026
Code postal 76290
Code commune 76616
DĂ©mographie
Gentilé Saint Martinais
Population
municipale
1 460 hab. (2020 en diminution de 4,76 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 285 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 31â€Č 59″ nord, 0° 14â€Č 20″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 102 m
Superficie 5,13 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Le Havre
(banlieue)
Aire d'attraction Le Havre
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Octeville-sur-Mer
LĂ©gislatives 7e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Liens
Site web http://www.saintmartindumanoir.fr/

    GĂ©ographie

    Description

    Cette commune est située sur la rive droite de la Seine, à une quinzaine de kilomÚtres du Havre, dans le canton de Montivilliers.

    Saint-Martin-du-Manoir se compose d'un bourg, dans lequel se trouvent les lotissements (Hauts de Saint Martin, Closerie, Ruellette, Résidence du Manoir, Résidence Saint-Martin, le Clos des Pommiers, les Prés verts, la Forge...) et de huit hameaux situés soit sur le plateau, soit en contrebas de celui-ci.

    La majeure partie de la population habite le Bourg. C'est lĂ  que se trouvent bien entendu la mairie, l'Ă©glise, les Ă©coles et les installations sportives.

    Enitot est le plus proche du centre-bourg, en direction d'Epouville.

    On accÚde à Enéaumare par la route de Manéglise.

    Le Mesnil se situe de l'autre cÎté de la Voie Rapide (D 489). Pour s'y rendre, il est nécessaire d'emprunter le giratoire d'Epouville.

    L'Ormel se trouve sur la route de Montivilliers (D 111), entre le cimetiĂšre et le giratoire.

    Les Cures (ou Escures - selon les historiens l'appellation diffÚre...), siÚge d'un ancien chùteau, semble protéger le Bourg, par sa position en pointe, face à Harfleur et Montivilliers.

    La Cayenne se trouve en fond de vallée, à proximité de Gournay-en-Caux.

    De mĂȘme, la CĂŽte de Gournay, sur la rive droite de la riviĂšre Saint-Laurent, est limitrophe de ce quartier de Gonfreville.

    Enfin, la Vallée s'intercale, toujours sur la rive droite, entre la Cavée, Gainneville et Saint-Laurent-de-BrÚvedent.

    Pour les plus courageux, il est possible d'effectuer une randonnée visitant l'ensemble de ces hameaux.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 921 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Octeville », sur la commune d'Octeville-sur-Mer, mise en service en 1994[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 796 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă  72 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-du-Manoir est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine du Havre, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 18 communes[17] et 235 218 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (74,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (63,2 %), zones urbanisĂ©es (14,9 %), forĂȘts (12,1 %), prairies (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Manece entre 1028 et 1034 (erreur trÚs probable de copie pour *Manere), Sancti Martini en 1035[24], In parrochia Sancti Martini de Manerio en 1192, 1258 et 1260[25], Manerium en 1337[26], Saint Martin du manoir en 1715[27].

    La commune tire son nom de l'église dédiée à saint Martin et du manoir du Col des Moulins, mentionné dÚs 1035 dans la charte de fondation de l'abbaye de Montivilliers qui avait la commune sous sa juridiction.

    Histoire

    Saint-Martin-du-Manoir et son église dépendent au début du XIe siÚcle des Giffard, comtes de Montivilliers ; l'église leur fut retirée dÚs 1025 au profit de l'abbaye de Fécamp, en 1035 au profit de l'abbaye de Montivilliers, qui possÚde également des biens (terres, moulins) à Saint-Martin. La seigneurie a appartenu par la suite à différentes familles dont, au XVIe siÚcle et au XVIIe siÚcle, la famille de la Rue, et surtout à partir de 1660, la famille trÚs ancienne des Toustain qui comptait plusieurs branches, et notamment celles des Toustain de Frontebosc de Limésy et des Toustain de Richebourg de Saint-Martin-du-Manoir.

    Les derniers seigneurs de Saint-Martin furent Gaspard-François (1716-1799) et Charles-Gaspard (1746-1836), tous deux membres de l'académie de Rouen, l'un comme savant, l'autre comme homme de lettres et historien ; tous deux furent emprisonnés sous la Terreur ; le second n'émigra pas et se rallia à l'Empire.

    Deux hameaux de Saint-Martin étaient des fiefs à l'époque féodale : Enitot dépendait de la seigneurie de Graville et Ecures relevait des Estouteville, seigneurs de Valmont. Ils ont appartenu à des membres d'une famille anoblie au XVIe siÚcle et convertie au protestantisme, les Deschamps. Par mariage, Ecures passa au XVIIIe siÚcle à la famille de Rumare.

    Saint-Martin s'est développé sensiblement au XIXe siÚcle puis au XXe siÚcle ; la population a stagné aprÚs la Seconde Guerre mondiale ; mais, depuis 1970, sous l'effet de la ré-urbanisation (prÚs de trois cents pavillons construits), elle a plus que doublé[28].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[29]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1945 mars 1965 André Mabire[30] - [Note 8]
    mars 1965 mars 1971 René Couillard
    mars 1971 mars 1977 Marcel Brin
    mars 1977 mars 1989 Yves Cottin
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 2001 Christian Mabire[31]
    mars 2001[32] mai 2020[33] Maria-DolorĂšs Gautier Hurtado[34] UMP Vice-prĂ©sidente de la CODAH (2014 → 2016)
    Vice-prĂ©sidente de la CU Le Havre Seine MĂ©tropole (2017 → 2020)
    mai 2020[35] - [36] En cours
    (au 10 août 2020)
    Jean-Luc Fort MĂ©decin

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[38].

    En 2020, la commune comptait 1 460 habitants[Note 9], en diminution de 4,76 % par rapport Ă  2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    357400432419417434443501441
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    462508518474475496471518504
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    530526566537545544540602606
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    6156066781 7151 6801 5421 4711 4641 540
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 5331 4691 460------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Jusqu'au milieu des années 1970, le village était habité par moins de 700 personnes. L'activité principale était essentiellement agricole, avec une vingtaine d'exploitations contre 8 actuellement.

    Les Ă©coles de la commune

    • École maternelle du Point-du-Jour. Deux enseignantes accueillent cette annĂ©e 47 Ă©lĂšves.
    • École Aspirant-Lemonnier. L'Ă©cole accueille 97 enfants en primaire rĂ©partis en 4 classes de doubles niveaux.
    [réf. nécessaire]

    Sécurité

    Saint-Martin-du-Manoir est l'une des communes ayant contribuĂ© Ă  la crĂ©ation en de la premiĂšre brigade intercommunale de gardes champĂȘtres issue de la Loi DĂ©mocratie de ProximitĂ©. Cette brigade implantĂ©e sur le territoire de Gainneville assure la protection des biens ruraux et forestiers, la surveillance gĂ©nĂ©rale aux cĂŽtĂ©s de la gendarmerie et la police nationales mais Ă©galement la veille juridique. Le fonctionnement "autonome" de cette police rurale pilotĂ©e par un chef de brigade permet aux communes adhĂ©rentes de bĂ©nĂ©ficier d'un atout majeur beaucoup plus efficace qu'une police municipale aux compĂ©tences plus modestes.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Édifice Saint-Martin.

    Personnalités liées à la commune

    La légende de la Pierre Grise

    Il existe encore de nos jours sur la colline oĂč sont bĂątis les chĂąteaux de Colmoulins et d'Escures, derriĂšre la hĂȘtraie de Montivilliers, une grosse pierre grise, sur lequel existe une lĂ©gende que voici[41] - [42] :

    "Il y a trÚs longtemps, lorsque le pays était soumis à la féodalité, vivait au manoir du Col des Moulins, qui était alors un chùteau fortifié, un bon et vaillant chevalier nommé Guillaume de Colleville.

    Ce seigneur avait une jeune femme dont la beautĂ© avait souvent inspirĂ© les bardes et les trouvĂšres et avait jetĂ© le trouble dans bien des cƓurs, notamment dans celui d'un jeune Ă©cuyer du nom de Robert.

    Ce Robert n'avait jamais eu de sentiments bien chrĂ©tiens, mais son amour insensĂ© l'avait rendu capable de tous les crimes. Un jour qu'il se promenait sous les arbres aux environs du chĂąteau, il fit la rencontre d'un personnage de haute taille, vĂȘtu de noir avec une barbe en pointe et des yeux brillants comme des escarboucles.

    " Me connais-tu ? demanda cet homme a Robert.

    - Non, répondit l'écuyer..

    - Et bien, je suis Satan ! "

    Tout autre que Robert se fut enfui a ces mots en faisant un signe de croix mais lui ne bougeait pas de place.

    "- Tu es Satan, dit-il, tant mieux, car je comptais sur ton aide.

    - Je le sais, c'est pourquoi je suis venu. Écoute : Tu aimes la femme de ton seigneur et maĂźtre, et tu rĂȘves jours et nuits aux moyens de la possĂ©der ; je n'y vais pas par quatre chemins pour te le dire, cela te coĂ»tera ton Ăąme.

    - Qu'importe, répondit sourdement l'écuyer, il me la faut que dois je faire ?

    - M'accompagner Ă  la pierre grise pour signer le pacte."

    Le plateau Ă©tait alors une forĂȘt au centre de laquelle se dressait le dolmen ; deux pierres fichĂ©es en terre en supportant une troisiĂšme en forme de table, tout Ă  l'entour des chĂȘnes gigantesques.

    En arrivant là, Satan fit entrer l'écuyer dans une sorte de caveau situé sous la table de pierre, puis il lui présenta une écritoire et un parchemin au bas duquel Robert apposa sa signature.

    "- Bien dit le dĂ©mon, maintenant, prends cette piĂšce de monnaie ; il te suffira de la faire toucher Ă  la serrure de l'appartement oĂč tu veux pĂ©nĂ©trer et tu y trouveras ta maĂźtresse endormie ; seulement, n'oublies pas de la rapporter ici demain, car tu ne dois t'en servir que la nuit. allons va ; Guillaume de Colleville est en voyage, tu es libre, amuse toi bien, mon fils, ajouta Satan avec un ricanement."

    Le misérable rentra au plus vite au chùteau et, la nuit étant venue, il s'approcha à pas de loup de l'oratoire de la noble dame qui dormait d'un profond sommeil. Le lendemain matin, ivre encore de sa criminelle action, il se rendit en toute hùte à la " PIERRE GRISE ". Satan l'attendait appuyé sur le dolmen.

    "- Bien, dit le démon en tordant sa barbe pointue, remets la piÚce à sa place, tu la reprendras ce soir. Robert pénétra dans le caveau, mais à peine y était-il que Satan donna un grand coup de pied à l'un des cÎtés du dolmen et l'énorme table s'affaissa brutalement, écrasant sous elle le misérable écuyer.

    Puis le démon disparut avec un ricanement sinistre ! Et il y a déjà de bien longues années, en soulevant ce mystérieux bloc de granit on trouva sous la pierre druidique, quelques ossements calcinés et une piÚce de monnaie gauloise en alliage d'argent que l'on nomma la " PiÚce du diable " et que vous pourrez examiner à votre aise dans le petit musée de la bibliothÚque de Montivilliers.

    HĂ©raldique

    Armes de Saint-Martin-du-Manoir

    Les armes de la commune de Saint-Martin-du-Manoir se blasonnent ainsi :
    TaillĂ© au 1) d’azur Ă  l’épĂ©e de saint Martin d’or, posĂ©e en fasce, supportant le manteau du mĂȘme, au 2) d’orangĂ© au chĂȘne arrachĂ© d’or ; Ă  la barre ondĂ©e d’argent brochant sur la partition.L'Ă©cu surmontĂ© d'une couronne murale Ă  trois tours d'argent. [43] Cet Ă©cu relate deux faits importants de la vie de saint Martin. Le premier reprĂ©sente le partage de sa tunique avec un pauvre, symbolisĂ© par une Ă©pĂ©e chargĂ©e d'un manteau. Le second est moins connu. Voulant prouver Ă  des paĂŻens la nĂ©cessitĂ© d'abattre un arbre, Saint Martin se plaça sur la trajectoire du tronc. Au dernier coup de hache, l'arbre vacillant, hĂ©sita un instant et tomba en sens inverse.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. La rue oĂč se trouve l'Ă©glise porte le nom de ce maire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Octeville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Martin-du-Manoir et Octeville-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Octeville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Martin-du-Manoir et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 du Le Havre », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Havre », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    24. Adigard des Gautries Jean. Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite). Annales de Normandie, 8e année, no 3, 1958. Page 159.
    25. Archives de Seine-Maritime 54 H.
    26. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1415.
    27. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 917.
    28. www.furmini.com, « Saint Martin du Manoir Un peu d'histoire sur St Martin du Manoir », sur www.saintmartindumanoir.fr (consulté le ).
    29. « Les élus de 1880 à nos jours », Histoire, sur http://www.saintmartindumanoir.fr (consulté le ).
    30. « Disparition d'Hubert Leprévost », Album photos et archives d'articles de l'année 2012, sur http://www.saintmartindumanoir.fr, (consulté le ).
    31. « A la mairie, l'Ă©quipe nouvelle est arrivĂ©e », Bulletin municipal, no 16,‎ , p. 5 (lire en ligne [PDF]).
    32. « Le conseil municipal », Bulletin municipal, no 22,‎ , p. 4 (lire en ligne [PDF]).
    33. « Saint-Martin-du-Manoir. Maria-Dolores Gautier-Hurtado : "Il faut savoir s'arrĂȘter" : La maire de Saint-Martin-du-Manoir estime que c'est le moment de passer le flambeau et ne briguera pas un quatriĂšme mandat Ă  la tĂȘte de la commune », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    34. RĂ©Ă©lue pour le mandat 2014-2020« A Saint-Martin-du-Manoir, un mandat Ă  douze voix prĂšs : Le maire sortant, Maria Dolores Gautier Hurtado, est rĂ©Ă©lu pour un troisiĂšme mandat Ă  50,69 %. », Paris Normandie,‎ (lire en ligne).
    35. « Municipales 2020. Jean-Luc Fort tĂȘte de liste Ă  Saint-Martin-du-Manoir : Ancien adjoint au maire, Jean-Luc Fort avait dĂ©missionnĂ© en 2009 tout en restant conseiller municipal. Il s’était ensuite prĂ©sentĂ© aux Municipales de 2014, manquant de peu l’élection au second tour. Il prĂ©sente une Ă©quipe diversifiĂ©e », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Conseiller municipal depuis 2001, il a Ă©tĂ© adjoint au maire en 2008. « Ne me reconnaissant plus dans le sens et les valeurs que le maire donnait Ă  son mandat, j’ai dĂ©missionnĂ© de mes fonctions en 2009. Depuis 2009, conformĂ©ment Ă  mes valeurs, j’ai assumĂ© mes fonctions de conseiller municipal dans une approche d’opposition “ constructive ” ».
    36. « Portrait. Jean-Luc Fort, nouveau maire, au service de Saint-Martin depuis presque 20 ans », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. article lu sur le site des "Écuries de la Pierre Grise", centre Ă©questre situĂ© Ă  la frontiĂšre de Saint-Martin-du-Manoir et de Montivilliers
    42. www.furmini.com, « SAINT MARTIN DU MANOIR Un peu d'histoire sur St Martin du Manoir », sur www.saintmartindumanoir.fr (consulté le ).
    43. GASO - Banque du blason - 76616.
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