Saint-Laurent-de-Brèvedent
Saint-Laurent de Brèvedent est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Saint-Laurent de Brèvedent | |||||
La mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | Le Havre Seine Métropole | ||||
Maire Mandat |
Patrick Busson 2020-2026 |
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Code postal | 76700 | ||||
Code commune | 76596 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Laurentais | ||||
Population municipale |
1 491 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 192 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 31′ 37″ nord, 0° 15′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 33 m Max. 108 m |
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Superficie | 7,78 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Le Havre (banlieue) |
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Aire d'attraction | Le Havre (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Romain-de-Colbosc | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | http://www.st-laurent-de-brevedent.com | ||||
Géographie
Description
Cette commune est située sur la rive droite de la Seine, à une quinzaine de kilomètres du Havre, dans le canton de Saint-Romain-de-Colbosc.
Elle est établie sur un plateau crayeux culminant à une centaine de mètres au-dessus du niveau de la mer, coupé en son milieu par une vallée où coule le Saint-Laurent.
La gare de Saint-Laurent - Gainneville, située sur le territoire de la commune, est sur la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre[1].
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Octeville », sur la commune d'Octeville-sur-Mer, mise en service en 1994[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 796 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 70 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 11 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Laurent-de-Brèvedent est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine du Havre, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[18] et 235 218 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,9 %), prairies (15,8 %), forêts (11,1 %), zones urbanisées (9,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Laurencii de Beveredan entre 1185 et 1208[25], Sanctus Laurentius de Brievedent vers 1240, Parrochia Sancti Laurentii de Brievedan en 1253[26], Sancti Laurentii de Brivadent au XIIIe siècle[27], Saint Lorens de Brievedent en 1319[28], Sanctus Laurentius de Brevidente 1337, Saint Lorens de Brevedent en 1431, Saint Lorens de Brevedent en 1398 et 1403[29], Saint Laurens de Briévedent en 1397, Saint Laurent de Brefdent et Saint Laurent de Briefdent en 1425[27], Paroisse de Sainct Laurent de Brevedent en 1503, Saint Laurent de Brevedent en 1539, Saint Laurent de Brevedent en 1724[30] - [31].
La commune doit son nom à Laurent de Rome, patron de l'église.
Brèvedent : Le premier élément est le gaulois biber (« castor »). Le deuxième paraît être un radical gaulois *dan au sens de cours d'eau[32].
Histoire
Les premiers signes de présence humaine sont notés sur les pentes boisées du village, environ 5 000 ans avant notre ère.
Le site s'est considérablement développé au Moyen Âge, avec la construction d'une première église au XIIe siècle. Seul subsiste encore son clocher, le reste ayant été entièrement reconstruit entre 1865 et 1879.
Une caractéristique rare est la présence d'une école dès le Moyen Âge, même si elle a fonctionné de manière irrégulière. Elle sera remplacée par un nouveau bâtiment en 1789, durant la Révolution, puis en 1892, et enfin en 1994.
La commune a connu un succès touristique local pendant la deuxième moitié du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle, l'ouverture de la gare ferroviaire en 1847 permettant aux habitants du Havre de venir s'y reposer le dimanche, dans de belles villas qui sont encore visibles dans le quartier « lotissement du Catillon » (surnommé aujourd'hui « Côte d'Azur »). Le calme de la campagne, loin des cibles industrielles et militaires, la relative proximité du Havre et la facilité d'accès, en feront un lieu de refuge sûr pour de nombreux citadins durant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
Enfin, l'hydrologie joue un rôle important dans la commune, qui recèle de nombreuses sources. En 1854, une compagnie privée construisit la première station de captage. Puis, en 1881 la ville du Havre racheta les captages existants (Saint-Laurent, Les Pruniers et Catillon). Elle les utilise depuis pour alimenter environ un quart de ses habitants (le reste provenant des captages de Radicâtel à Saint-Jean-de-Folleville).
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2020, la commune comptait 1 491 habitants[Note 8], en augmentation de 4,27 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sécurité
Saint-Laurent-de-Brèvedent est également l'une des communes ayant contribué à la création en avril 2004 de la première brigade intercommunale de gardes champêtres issue de la Loi Démocratie de Proximité. Cette brigade implantée sur le territoire de Gainneville assure la protection des biens ruraux et forestiers, la surveillance générale aux côtés de la gendarmerie et la police nationales mais également la veille juridique. Le fonctionnement "autonome" de cette police rurale pilotée par un chef de brigade permet aux communes adhérentes de bénéficier d'un atout majeur beaucoup plus efficace qu'une police municipale aux compétences plus modestes
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église primitive a été construite pour Galeran, curé du lieu et doyen de la cathédrale de Rouen (confirmation du droit de patronage de l'abbaye Saint-Georges de Boscherville en 1131).
L'église est signalée en mauvais état en 1713 : la voûte sous le clocher est en partie tombée, la couverture de la nef est considérablement dégradée, le mur nord menace de tomber en ruine.
En 1845, l'abbé Cochet mentionne la nef du XIIe siècle, restaurée extérieurement, le clocher XIIe siècle et le chœur neuf. . La nef est reconstruite en 1865 en conservant le clocher entre chœur et nef comme tour porche, par l'architecte Dauphine, et le chœur en 1879 par les architectes Martin et Marical (plan en 1879).
Héraldique
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Les armes de la commune de Saint-Laurent-de-Brèvedent se blasonnent ainsi : |
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Personnalités liées à la commune
- La gare ferroviaire – dont les guichets sont aujourd'hui remplacés par une borne automatique – fut créée par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, afin de faciliter les visites du président de la République Félix Faure (lui-même havrais d'origine) à sa fille, qui résidait dans la commune.
- Denis Merville.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Site SNCF TER Haute Normandie : Gare de St-Laurent-Gainneville (consulté le 26 avril 2014)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Octeville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Laurent-de-Brèvedent et Octeville-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Octeville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Laurent-de-Brèvedent et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Le Havre », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Havre », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, 13 H 253.
- Archives de Seine-Maritime 19 H.
- Archives de Seine-Maritime, 54 H.
- Archives de Seine-Maritime, G 3267.
- Archives de Seine-Maritime, G 3268.
- Archives de Seine-Maritime, II B 156 f. 272.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 911.
- Dauzat et Rostaing, Diet. NL de Fr., p.65.
- « Patrick BUSSON », Célébrités, sur https://seine76.fr (consulté le ).
- « Saint-Laurent-de-Brèvedent. Patrick Busson et sa liste veulent "Agir et bien vivre" », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Saint-Laurent-de-Brèvedent. Patrick Busson réélu maire pour un deuxième mandat », Le Courrier cauchois,‎ .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.