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Saint-LĂ©ger-Magnazeix

Saint-Léger-Magnazeix est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-LĂ©ger-Magnazeix
Saint-LĂ©ger-Magnazeix
Mairie de Saint-Leger-Magnazeix.
Blason de Saint-LĂ©ger-Magnazeix
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Haute-Vienne
Arrondissement Bellac
Intercommunalité Communauté de communes Haut Limousin en Marche
Maire
Mandat
Jean-Louis Rouet
2020-2026
Code postal 87190
Code commune 87160
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Léginauds
Population
municipale
497 hab. (2020 en diminution de 1,19 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 8,9 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 17â€Č 18″ nord, 1° 14â€Č 52″ est
Altitude Min. 199 m
Max. 322 m
Superficie 55,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de ChĂąteauponsac
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-LĂ©ger-Magnazeix
Liens
Site web stlegermagnazeix.com/

    GĂ©ographie

    Localisation

    Situation de la commune de Saint-LĂ©ger-Magnazeix en Haute-Vienne.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    RiviĂšres et ruisseaux :

    La commune est arrosée par :

    • la riviĂšre l'Asse
    • le ruisseau du Ris
    • le ruisseau de la Chaussade
    • le ruisseau du Poux

    Étangs :

    • l'Ă©tang de la Chaussade
    • l'Ă©tang de Murat
    • l'Ă©tang d'Heru
    • l'Ă©tang des lugeries
    • l'Ă©tang de Lavaud

    GĂ©ologie

    • Exploitations miniĂšres :

    La mine Ă  ciel ouvert et la tranchĂ©e des Loges ont produit un total de 609,399 tonnes d'uranium, pendant sa pĂ©riode d'exploitation (1958-1998), avec un minerai d'une teneur moyenne de 3,34 â€°[2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 933 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Magnac-Laval », sur la commune de Magnac-Laval, mise en service en 1995[9] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 892,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et Ă  49 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  11,4 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  11,8 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Léger-Magnazeix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (93,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (63,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (23,8 %), terres arables (4,9 %), forĂȘts (3,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,1 %), eaux continentales[Note 7] (1 %), zones urbanisĂ©es (0,5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie de l'habitat

    En sus de son bourg, l'habitat de la commune est constitué d'un grand nombre de villages (57) :

    Bellevue, Bordessoulle, Chez Bellat, Chez Cruaud, Chez Jammet, Chez Gueunier, Chez Massiat, Chez Mayaud, Chez Trillard, la Chatre, la Chaussade (Moulin de), la Commanderie, la Roche, la Verriere, le Bost, le Bronzeau, le Camp de CĂ©sar, le ChĂȘne Vert, le Coudert, le Couteil, le Poux, le Reclaudis, les Bourdelieres, Murat, le Marcoux, les Landes, le Mas Mauvis, le Picq, les Herbets, les Laurencieres, les Martinieres, les Chiers, les Jourdieres, les Charrauds de Bronzaud, le Logis, les Petites Caires, les Grandes Caires, Lascoux, les Grandes Lignes, le Moulin, les Petites Lignes, le Petit Bois, les Cicardieres, le Peux, les Loges, le Fond du Peux, Font Buffaut, la Roussellerie, le Ris, Puy Saint-Jean, Sejotte, les Charrauds de L'Hosne, l'Hosne, Villagrand, Villaudrand,

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-LĂ©ger-Magnazeix est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Léger-Magnazeix.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[24]. 20,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (27 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [25].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-LĂ©ger-Magnazeix est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[26].

    Toponymie

    Les toponymes Ă  couleur religieuse apparaissent pendant la pĂ©riode franque, pour se multiplier durant l'Ă©poque fĂ©odale[27]. La paroisse a pris le nom du saint auquel Ă©tait consacrĂ©e son Ă©glise, soit saint LĂ©ger, LĂ©ger d'Autun ou LĂ©odegard. Ses reliques sont dĂ©posĂ©es dans la crypte de l'abbatiale de Saint-Maixent-l'École, dans le dĂ©partement des Deux-SĂšvres.

    Durant la RĂ©volution, la commune porte le nom de LĂ©ger-le-Peuple[28].

    En occitan, le nom de la commune est Sent Legíer Manhasés.

    En langue limousine, le nom est abrégé et prononcé Saint-Lgi.

    Histoire

    Préhistoire

    Polissoir dit Le Poulvan-de-SĂ©jotte, datant du NĂ©olithique.

    D'importants témoins d'une assez forte occupation de la contrée à la période néolithique, subsistent.

    • Onze dolmens, dans des Ă©tats de conservation divers, ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s sur les communes environnantes[29] dont le dolmen des Bras sur la commune voisine de Saint-Sulpice-les-Feuilles.
    • le polissoir de SĂ©jotte.

    De plus, plusieurs haches de silex polies et outils divers ont été trouvés lors des labours.

    Antiquité

    La voie romaine Argentomagus (Argenton-sur-Creuse) - Burdigala (Bordeaux) traversait la commune de Saint-Léger-Magnazeix, en passant entre les villages des Grandes et des Petites Lignes, puis le Peux, Chez Bellat et à cÎté de l'étang de la Chaussade (chaussée).

    C'Ă©tait l'une des plus belles voies, qui, partant de l'ancien Argentomagus, Ă©tablissait une grande communication avec Bordeaux par Limoges. La largeur de sa seule chaussĂ©e, sans les fossĂ©s de drainage, est estimĂ©e Ă  m et sa profondeur d'ouvrage Ă  60 cm[30].

    D'aprÚs l'inscription figurant sur la borne milliaire retrouvée en 1847, dans l'ancien cimetiÚre de Saint-Léger qui se trouvait sur la place, l'ordre de construction de cette voie a été donné par l'empereur des Gaules Tetricus, vers 274.

    Le Tram (tramway Ă©lectrique)

    Le , est inaugurĂ© le dernier tronçon (ChĂąteauponsac - Saint-Sulpice-les-Feuilles, 27 km) de la ligne de tramway no 2 allant de Saint-Sulpice-les-Feuilles Ă  Limoges passait par Arnac-la-Poste, Saint-Hilaire-la-Treille et Saint-Sornin-Leulac.

    Il faut noter que Saint-LĂ©ger-Magnazeix n'est pas desservie directement.

    Les clients de Saint-LĂ©ger devaient donc s'organiser pour rejoindre ce tramway Ă  la station de La Salesse, commune de Mailhac-sur-Benaize, Ă  km, ou au terminus de Saint-Sulpice-les-Feuilles. En 1935,le tramway no 202 faisait le voyage tous les jours, en partant de Saint-Sulpice-les-Feuilles Ă  5 h 10 pour rejoindre la gare des Charentes Ă  Limoges Ă  8 h 28. De mĂȘme, le tramway no 205 repartait de Limoges, mĂȘme gare, Ă  17 h 18 pour revenir Ă  Saint-Sulpice-les-Feuilles Ă  20 h 35. Il Ă©tait donc possible de se rendre Ă  Limoges pour la journĂ©e[31].

    Vitesse du tram :

    • en ville : 30 km/h ;
    • hors agglomĂ©ration : 50 km/h.

    Alimentation Ă©lectrique

    La compagnie des chemins de fer dĂ©partementaux de la Haute-Vienne produisait son courant Ă©lectrique. Il Ă©tait principalement fourni par l'usine hydroĂ©lectrique de Bussy-Varache, sur la Vienne prĂšs d'Eymoutiers. À elle seule, elle pouvait alimenter l'ensemble des 318 km du rĂ©seau et le surplus de production Ă©tait vendu aux communes desservies par le tramway.

    En période de bas étiage, une centrale thermique fonctionnant au charbon et à la vapeur, située à Limoges était utilisée en complément.

    Le courant alternatif ainsi produit Ă©tait du 10 000 volts avec une frĂ©quence de 25 Hz[32].

    L'autobus

    AprÚs la DeuxiÚme Guerre mondiale, le tramway sera remplacé par l'autobus, plus rapide, plus confortable et plus souple d'utilisation.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 GĂ©rard Chartier
    mars 2008 août 2020 Josiane Demousseau[33]
    octobre 2020 En cours Jean-Louis Rouet

    Intercommunalités

    Saint-Léger-Magnazeix fait partie de la communauté de communes Brame-Benaize.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appelés les Saint-Léginauds[34].


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[36].

    En 2020, la commune comptait 497 habitants[Note 9], en diminution de 1,19 % par rapport à 2014 (Haute-Vienne : −1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4001 3891 4091 7541 6231 7011 6641 7161 789
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8221 7161 6941 6711 7411 7691 8121 8081 864
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8691 8191 7531 5161 5101 3681 3081 2671 113
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    980872772649589533520521515
    2015 2020 - - - - - - -
    492497-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • MarchĂ© de NoĂ«l :
    • FĂȘte du jardin et marchĂ© d'Ă©tĂ© :
    • Course cycliste :

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • PrieurĂ© des Bronzeaux dit celle grandmontaine des Bronzeaux, classĂ© au titre des Monuments historiques en 1999[38].
    • Église Saint-LĂ©ger. L'Ă©glise (Ă  l'exception de la partie classĂ©e) a Ă©tĂ© inscrite au titre des Monuments historiques en 1925, sa travĂ©e occidentale a Ă©tĂ© classĂ©e en 1932[39].
    • Enceinte quadrilatĂšre, au lieu-dit le Camp de CĂ©sar, classĂ©e au titre des Monuments historiques en 1984[40].
    • Polissoir dit le Poulvan ou Peulvan-de-SĂ©jotte, datĂ© du NĂ©olithique, protĂ©gĂ© au titre des Monuments historiques depuis 1889[41].
    • Ancienne mine d'uranium des Loges (1958-1998)-615 tonnes d'uranium extrait.

    Contes et légendes

    L'homme qui défrichait

    Autrefois, les seigneurs avaient des distractions difficiles Ă  imaginer de nos jours...

    Il Ă©tait une fois un homme qui dĂ©frichait. Il Ă©tait parti de bon matin, emportant son frugal repas de midi : un morceau de pain et un peu de fromage blanc. Il s'Ă©tait vaillamment mis Ă  l'ouvrage, piochant et frappant comme un forcenĂ©. Cet homme Ă©tait, Ă  ce qu'il paraĂźt, des Âges. La parcelle oĂč il se trouvait n’était peut-ĂȘtre pas trĂšs bonne, un carrĂ© de bruyĂšre dans le communal, un arpent, plus pierreux que terreux, mais il fallait bien essayer de cultiver un peu d'avoine ou de blĂ© quelque part.

    L’homme ne levait point la tĂȘte. Pourtant, vers midi, il commença Ă  entendre des coups de fusil du cĂŽtĂ© du chĂąteau de La Farge. Il regarda, mais ne vit Ăąme qui vive. Et toute la journĂ©e, il entendit les coups de feu qui claquaient du cĂŽtĂ© de La Farge.

    Et le soir, lorsqu’il rentra chez lui, à la nuit, il dit à sa femme :

    - Nos seigneurs se sont bien divertis aujourd’hui ! Ils n’ont fait que tirer des coups de fusil.

    - Mon pauvre ! dit la femme.

    Alors seulement l’homme s’aperçut qu'elle avait pleurĂ© toutes les larmes de son corps, et qu’elle Ă©tait Ă©puisĂ©e tant elle avait eu peur tout le jour.

    Car, Ă  vrai dire, c’était sur son homme que les bourgeois avaient tirĂ© depuis le matin ! En regardant par une fenĂȘtre du chĂąteau, ils avaient soudain vu cet homme qui travaillait sur la colline juste en face. Il y en eut un qui dit : - Quelle belle cible cela ferait !

    Sans perdre de temps, ni penser Ă  rien, pour se divertir, il s’empare d’un fusil et tire sur l'homme et, aprĂšs lui, tous ses amis s’y essayĂšrent. Cela dura jusqu’au coucher du soleil, et aucun ne toucha le but tant ils Ă©taient maladroits.

    Personne n’avait osĂ© avertir l’homme, et l’homme, lui, piochait, comme si de rien n’était. De temps en temps, il s'arrĂȘtait pour souffler, ou bien pour Ă©couter si les seigneurs s’amusaient toujours. Puis il reprenait sa houe, bien tranquille, bien content.

    Car celui qui ne sait rien, l'ignorant, ne souffre pas de mal dans son cƓur, comme on dit[42]...

    Le départ des hirondelles

    De nos jours, aux premiers frimas de septembre, les hirondelles se rassemblent sur les fils Ă©lectriques et zou ! deux ou trois jours aprĂšs, elles ne sont plus lĂ , parties vers les pays chauds.

    Mais il n'en a pas toujours été ainsi... avant les fils électriques...

    Les hirondelles se donnaient rendez-vous, paraĂźt-il, prĂšs des Ă©tangs. Et on les voyait se poser en foule sur les joncs et sur les roseaux, entre deux vols au ras de l’onde. Le lendemain, elles avaient disparu !

    L’explication Ă©tait pourtant fort simple. Pour Ă©chapper aux froidures de l’hiver, les hirondelles se cachaient tout simplement au fond de l’eau, et respiraient Ă  l’aide des joncs ou des roseaux. Quand elles sentaient que les beaux jours revenaient, elles ressortaient et on disait alors que le printemps Ă©tait de retour[42]...

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Saint-LĂ©ger-Magnazeix se blasonnent ainsi :

    De gueules à une crosse d'or et une épée d'argent passées en sautoir, accompagnées en chef d'une mitre d'argent croisée d'or et en pointe d'une croisette pattée d'or, le monogramme SLM en lettres majuscules d'or brochant sur le tout en abßme.

    Elles ont été approuvées par le conseil municipal le 6 octobre 2010.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Carte IGN sur GĂ©oportail
    2. ContrÎles de second niveau effectués sur les anciens sites miniers du Nord de la Haute-Vienne [PDF].
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
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