Saint-LĂ©ger-Magnazeix
Saint-Léger-Magnazeix est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-LĂ©ger-Magnazeix | |||||
Mairie de Saint-Leger-Magnazeix. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Bellac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haut Limousin en Marche | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Rouet 2020-2026 |
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Code postal | 87190 | ||||
Code commune | 87160 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Léginauds | ||||
Population municipale |
497 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 8,9 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 17âČ 18âł nord, 1° 14âČ 52âł est | ||||
Altitude | Min. 199 m Max. 322 m |
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Superficie | 55,71 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de ChĂąteauponsac | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | stlegermagnazeix.com/ | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Communes limitrophes
Hydrographie
RiviĂšres et ruisseaux :
La commune est arrosée par :
- la riviĂšre l'Asse
- le ruisseau du Ris
- le ruisseau de la Chaussade
- le ruisseau du Poux
Ătangs :
- l'Ă©tang de la Chaussade
- l'Ă©tang de Murat
- l'Ă©tang d'Heru
- l'Ă©tang des lugeries
- l'Ă©tang de Lavaud
GĂ©ologie
- Exploitations miniĂšres :
La mine Ă ciel ouvert et la tranchĂ©e des Loges ont produit un total de 609,399 tonnes d'uranium, pendant sa pĂ©riode d'exploitation (1958-1998), avec un minerai d'une teneur moyenne de 3,34 â°[2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Magnac-Laval », sur la commune de Magnac-Laval, mise en service en 1995[9] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 892,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et Ă 49 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă 11,4 °C pour 1981-2010[14], puis Ă 11,8 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Léger-Magnazeix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (93,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (63,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (23,8 %), terres arables (4,9 %), forĂȘts (3,8 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,1 %), eaux continentales[Note 7] (1 %), zones urbanisĂ©es (0,5 %)[21].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie de l'habitat
En sus de son bourg, l'habitat de la commune est constitué d'un grand nombre de villages (57) :
Bellevue, Bordessoulle, Chez Bellat, Chez Cruaud, Chez Jammet, Chez Gueunier, Chez Massiat, Chez Mayaud, Chez Trillard, la Chatre, la Chaussade (Moulin de), la Commanderie, la Roche, la Verriere, le Bost, le Bronzeau, le Camp de CĂ©sar, le ChĂȘne Vert, le Coudert, le Couteil, le Poux, le Reclaudis, les Bourdelieres, Murat, le Marcoux, les Landes, le Mas Mauvis, le Picq, les Herbets, les Laurencieres, les Martinieres, les Chiers, les Jourdieres, les Charrauds de Bronzaud, le Logis, les Petites Caires, les Grandes Caires, Lascoux, les Grandes Lignes, le Moulin, les Petites Lignes, le Petit Bois, les Cicardieres, le Peux, les Loges, le Fond du Peux, Font Buffaut, la Roussellerie, le Ris, Puy Saint-Jean, Sejotte, les Charrauds de L'Hosne, l'Hosne, Villagrand, Villaudrand,
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-LĂ©ger-Magnazeix est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[24]. 20,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (27 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-LĂ©ger-Magnazeix est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[26].
Toponymie
Les toponymes Ă couleur religieuse apparaissent pendant la pĂ©riode franque, pour se multiplier durant l'Ă©poque fĂ©odale[27]. La paroisse a pris le nom du saint auquel Ă©tait consacrĂ©e son Ă©glise, soit saint LĂ©ger, LĂ©ger d'Autun ou LĂ©odegard. Ses reliques sont dĂ©posĂ©es dans la crypte de l'abbatiale de Saint-Maixent-l'Ăcole, dans le dĂ©partement des Deux-SĂšvres.
Durant la RĂ©volution, la commune porte le nom de LĂ©ger-le-Peuple[28].
En occitan, le nom de la commune est Sent LegĂer ManhasĂ©s.
En langue limousine, le nom est abrégé et prononcé Saint-Lgi.
Histoire
Préhistoire
D'importants témoins d'une assez forte occupation de la contrée à la période néolithique, subsistent.
- Onze dolmens, dans des états de conservation divers, ont été répertoriés sur les communes environnantes[29] dont le dolmen des Bras sur la commune voisine de Saint-Sulpice-les-Feuilles.
- le polissoir de SĂ©jotte.
De plus, plusieurs haches de silex polies et outils divers ont été trouvés lors des labours.
Antiquité
La voie romaine Argentomagus (Argenton-sur-Creuse) - Burdigala (Bordeaux) traversait la commune de Saint-Léger-Magnazeix, en passant entre les villages des Grandes et des Petites Lignes, puis le Peux, Chez Bellat et à cÎté de l'étang de la Chaussade (chaussée).
C'était l'une des plus belles voies, qui, partant de l'ancien Argentomagus, établissait une grande communication avec Bordeaux par Limoges. La largeur de sa seule chaussée, sans les fossés de drainage, est estimée à 6 m et sa profondeur d'ouvrage à 60 cm[30].
D'aprÚs l'inscription figurant sur la borne milliaire retrouvée en 1847, dans l'ancien cimetiÚre de Saint-Léger qui se trouvait sur la place, l'ordre de construction de cette voie a été donné par l'empereur des Gaules Tetricus, vers 274.
Le Tram (tramway Ă©lectrique)
Le , est inauguré le dernier tronçon (Chùteauponsac - Saint-Sulpice-les-Feuilles, 27 km) de la ligne de tramway no 2 allant de Saint-Sulpice-les-Feuilles à Limoges passait par Arnac-la-Poste, Saint-Hilaire-la-Treille et Saint-Sornin-Leulac.
Il faut noter que Saint-LĂ©ger-Magnazeix n'est pas desservie directement.
Les clients de Saint-LĂ©ger devaient donc s'organiser pour rejoindre ce tramway Ă la station de La Salesse, commune de Mailhac-sur-Benaize, Ă 6 km, ou au terminus de Saint-Sulpice-les-Feuilles. En 1935,le tramway no 202 faisait le voyage tous les jours, en partant de Saint-Sulpice-les-Feuilles Ă 5 h 10 pour rejoindre la gare des Charentes Ă Limoges Ă 8 h 28. De mĂȘme, le tramway no 205 repartait de Limoges, mĂȘme gare, Ă 17 h 18 pour revenir Ă Saint-Sulpice-les-Feuilles Ă 20 h 35. Il Ă©tait donc possible de se rendre Ă Limoges pour la journĂ©e[31].
Vitesse du tram :
- en ville : 30 km/h ;
- hors agglomération : 50 km/h.
Alimentation Ă©lectrique
La compagnie des chemins de fer départementaux de la Haute-Vienne produisait son courant électrique. Il était principalement fourni par l'usine hydroélectrique de Bussy-Varache, sur la Vienne prÚs d'Eymoutiers. à elle seule, elle pouvait alimenter l'ensemble des 318 km du réseau et le surplus de production était vendu aux communes desservies par le tramway.
En période de bas étiage, une centrale thermique fonctionnant au charbon et à la vapeur, située à Limoges était utilisée en complément.
Le courant alternatif ainsi produit était du 10 000 volts avec une fréquence de 25 Hz[32].
L'autobus
AprÚs la DeuxiÚme Guerre mondiale, le tramway sera remplacé par l'autobus, plus rapide, plus confortable et plus souple d'utilisation.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalités
Saint-Léger-Magnazeix fait partie de la communauté de communes Brame-Benaize.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants sont appelés les Saint-Léginauds[34].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[36].
En 2020, la commune comptait 497 habitants[Note 9], en diminution de 1,19 % par rapport Ă 2014 (Haute-Vienne : â1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Marché de Noël :
- FĂȘte du jardin et marchĂ© d'Ă©tĂ© :
- Course cycliste :
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Prieuré des Bronzeaux dit celle grandmontaine des Bronzeaux, classé au titre des Monuments historiques en 1999[38].
- Ăglise Saint-LĂ©ger. L'Ă©glise (Ă l'exception de la partie classĂ©e) a Ă©tĂ© inscrite au titre des Monuments historiques en 1925, sa travĂ©e occidentale a Ă©tĂ© classĂ©e en 1932[39].
- Enceinte quadrilatÚre, au lieu-dit le Camp de César, classée au titre des Monuments historiques en 1984[40].
- Polissoir dit le Poulvan ou Peulvan-de-Séjotte, daté du Néolithique, protégé au titre des Monuments historiques depuis 1889[41].
- Ancienne mine d'uranium des Loges (1958-1998)-615 tonnes d'uranium extrait.
Contes et légendes
L'homme qui défrichait
Autrefois, les seigneurs avaient des distractions difficiles Ă imaginer de nos jours...
Il Ă©tait une fois un homme qui dĂ©frichait. Il Ă©tait parti de bon matin, emportant son frugal repas de midi : un morceau de pain et un peu de fromage blanc. Il s'Ă©tait vaillamment mis Ă l'ouvrage, piochant et frappant comme un forcenĂ©. Cet homme Ă©tait, Ă ce qu'il paraĂźt, des Ăges. La parcelle oĂč il se trouvait nâĂ©tait peut-ĂȘtre pas trĂšs bonne, un carrĂ© de bruyĂšre dans le communal, un arpent, plus pierreux que terreux, mais il fallait bien essayer de cultiver un peu d'avoine ou de blĂ© quelque part.
Lâhomme ne levait point la tĂȘte. Pourtant, vers midi, il commença Ă entendre des coups de fusil du cĂŽtĂ© du chĂąteau de La Farge. Il regarda, mais ne vit Ăąme qui vive. Et toute la journĂ©e, il entendit les coups de feu qui claquaient du cĂŽtĂ© de La Farge.
Et le soir, lorsquâil rentra chez lui, Ă la nuit, il dit Ă sa femme :
- Nos seigneurs se sont bien divertis aujourdâhui ! Ils nâont fait que tirer des coups de fusil.
- Mon pauvre ! dit la femme.
Alors seulement lâhomme sâaperçut qu'elle avait pleurĂ© toutes les larmes de son corps, et quâelle Ă©tait Ă©puisĂ©e tant elle avait eu peur tout le jour.
Car, Ă vrai dire, câĂ©tait sur son homme que les bourgeois avaient tirĂ© depuis le matin ! En regardant par une fenĂȘtre du chĂąteau, ils avaient soudain vu cet homme qui travaillait sur la colline juste en face. Il y en eut un qui dit : - Quelle belle cible cela ferait !
Sans perdre de temps, ni penser Ă rien, pour se divertir, il sâempare dâun fusil et tire sur l'homme et, aprĂšs lui, tous ses amis sây essayĂšrent. Cela dura jusquâau coucher du soleil, et aucun ne toucha le but tant ils Ă©taient maladroits.
Personne nâavait osĂ© avertir lâhomme, et lâhomme, lui, piochait, comme si de rien nâĂ©tait. De temps en temps, il s'arrĂȘtait pour souffler, ou bien pour Ă©couter si les seigneurs sâamusaient toujours. Puis il reprenait sa houe, bien tranquille, bien content.
Car celui qui ne sait rien, l'ignorant, ne souffre pas de mal dans son cĆur, comme on dit[42]...
Le départ des hirondelles
De nos jours, aux premiers frimas de septembre, les hirondelles se rassemblent sur les fils Ă©lectriques et zou ! deux ou trois jours aprĂšs, elles ne sont plus lĂ , parties vers les pays chauds.
Mais il n'en a pas toujours été ainsi... avant les fils électriques...
Les hirondelles se donnaient rendez-vous, paraĂźt-il, prĂšs des Ă©tangs. Et on les voyait se poser en foule sur les joncs et sur les roseaux, entre deux vols au ras de lâonde. Le lendemain, elles avaient disparu !
Lâexplication Ă©tait pourtant fort simple. Pour Ă©chapper aux froidures de lâhiver, les hirondelles se cachaient tout simplement au fond de lâeau, et respiraient Ă lâaide des joncs ou des roseaux. Quand elles sentaient que les beaux jours revenaient, elles ressortaient et on disait alors que le printemps Ă©tait de retour[42]...
HĂ©raldique
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Les armoiries de Saint-LĂ©ger-Magnazeix se blasonnent ainsi : |
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Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sur GĂ©oportail
- ContrÎles de second niveau effectués sur les anciens sites miniers du Nord de la Haute-Vienne [PDF].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de lâIRSN, (consultĂ© le )
- Sylvie Lejeune, La religion dans la toponymie.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Monographie du canton de Saint-Sulpice-les-Feuilles, Dolmens.
- Rapport sur les voies romaines dans les environs d'Argenton.
- Monographie du canton de Saint-Sulpice-les-Feuilles, LâĂąge dâor des tramways.
- Chemins de fer départementaux de la Haute Vienne, L'alimentation électrique du réseau.
- Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
- Site de la mairie.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Notice MH de la celle grandmontaine des Bronzeaux », notice no PA87000011, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Notice MH de l'église Saint-Léger », notice no PA00100463, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Notice MH de l'enceinte quadrilatÚre », notice no PA00100464, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Notice MH du polissoir », notice no PA00100465, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Contes et légendes du pays de Marche.