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Saint-Jean-d'Angle

Saint-Jean-d'Angle est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Saint-Jean-d'Angle
Saint-Jean-d'Angle
Les halles et le clocher de l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.
Blason de Saint-Jean-d'Angle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté d'agglomération Rochefort Océan
Maire
Mandat
Michel Durieux
2020-2026
Code postal 17620
Code commune 17348
DĂ©mographie
Gentilé Anglois
Population
municipale
693 hab. (2020 en augmentation de 1,76 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 32 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 49′ 12″ nord, 0° 56′ 44″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 32 m
Superficie 21,61 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rochefort
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Marennes
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-d'Angle
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Saint-Jean-d'Angle
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Saint-Jean-d'Angle

    Ses habitants sont appelés les Anglois et les Angloises[1].

    GĂ©ographie

    La commune est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jean-d'Angle est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rochefort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (70 %), terres arables (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), forêts (6,1 %), zones humides intérieures (5,6 %), zones urbanisées (1,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Jean-d'Angle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le chenal de Brouage et le canal de la Seudre à la Charente, et par submersion marine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2010, 2018 et 2020[10] - [8].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-d'Angle.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[11].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 299 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 299 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].

    Toponymie

    Le nom de la commune fait référence à Jean le Baptiste, à qui la paroisse avait été dédiée[15]. La seconde partie fait soit référence au latin angulus « angle », ou bien aux Angles, peuple germanique.

    Histoire

    • Le village tient sa richesse passĂ©e de la proximitĂ© des marais salants.
    • En 1825, les communes de Saint-Jean-d'Angle et de Saint-Fort fusionnent.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D’azur à la croix alésée d’argent[16].

    Administration

    Site officiel de la commune de Saint Jean d'Angle

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Jack Mounier
    2008 2014 Danielle Hautecoeur
    2014 En cours Michel Durieux Retraité
    14e vice-président de la CA Rochefort Océan (2020 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

    En 2020, la commune comptait 693 habitants[Note 3], en augmentation de 1,76 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    425370307404393577576553651
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    580583556532513546538531539
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    526558571502508403402407373
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    442456431464486510534619690
    2020 - - - - - - - -
    693--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Les halles, dites « mĂ©diĂ©vales[21] ». Les premières halles ont Ă©tĂ© construites au XVIe siècle, mais le bâtiment actuel, inscrit aux monuments historiques, date du XVIIe[22]. Il a Ă©tĂ© construit vers 1630 et a longtemps servi de marchĂ© et de foire aux bestiaux. Devenues propriĂ©tĂ© de la commune en 1871, ces halles ont Ă©tĂ© dĂ©saffectĂ©es pour cause de vĂ©tustĂ© au XXe siècle. Elles ont Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©es en 2017 après un chantier de restauration[23].
    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste est construite dès le XIe siècle mais qui subit d'importantes transformations. Son clocher porche gothique dĂ©but Renaissance, dont la flèche n'a pas Ă©tĂ© achevĂ©e fait 38 mètres de haut, ce qui est rare dans ces marais, est le dernier mis en chantier dans la rĂ©gion[24].
    • Plusieurs maisons du XIIe au XVIe siècle[25].
    • Château de Saint-Jean-d'Angle du XIIe au XVIIe siècle : originairement château de la Mothe, construit vers 1180 par Guillaume de Lusignan, Ă©poux de Denise d'Angle, reconstruit par la suite[26] (privĂ©).
    • La ferme fortifiĂ©e des Tranquarts.
    • Le caveau de Charles de Comminges, XVIIe siècle, au hameau de Saint-Fort[27] (privĂ©).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Jean-d'Angle », sur Géorisques (consulté le )
    9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    12. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    13. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Jean-d'Angle », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
    16. Gaso.fr
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    21. Halles médiévales de Saint-Jean-d'Angle sur le site sudcharente.paysrochefortais.fr
    22. Halle, référence PA17000093, sur le site Architecture et patrimoine, (ancienne base Mérimée), Consulté le 31 janvier 2019.
    23. « St-Jean-d'Angle : les halles sont rénovées, découvrez leur histoire », L'hebdo de Charente-Maritime,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    24. Eglise Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-d'Angle sur le site sudcharente.paysrochefortais.fr
    25. Village de Saint Jean d'Angle sur le site sudcharente.paysrochefortais.fr
    26. Château médiéval de Saint-Jean-d'Angle sur le site sudcharente.paysrochefortais.fr
    27. Caveau des Comminges (Saint-Fort) sur le site sudcharente.paysrochefortais.fr

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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