Saint-Guyomard
Saint-Guyomard [sÉÌ ÉĄÉ„ijÉmaÊ] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Morbihan en rĂ©gion Bretagne.
Saint-Guyomard | |
Mairie de Saint-Guyomard. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Bretagne |
DĂ©partement | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Intercommunalité | De l'Oust à Brocéliande Communauté |
Maire Mandat |
Maurice Braud 2020-2026 |
Code postal | 56460 |
Code commune | 56219 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Guyomardais, Guyomardaise |
Population municipale |
1 407 hab. (2020 ) |
Densité | 72 hab./km2 |
Population agglomération |
16 453 hab. |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 47° 46âČ 54âł nord, 2° 30âČ 45âł ouest |
Altitude | 96 m Min. 20 m Max. 108 m |
Superficie | 19,67 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vannes (commune de la couronne) |
Ălections | |
Départementales | Canton de Moréac |
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.saint-guyomard.fr/accueil_saint_guyomard |
GĂ©ographie
Situation
Saint-Guyomard est situĂ©e dans le Morbihan, entre Vannes (au sud) et PloĂ«rmel (au nord) Ă 7 km de Malestroit. Elle est situĂ©e au cĆur des « Landes de Lanvaux », largement boisĂ©es aujourd'hui autour de TrĂ©dion. Elle est sĂ©parĂ©e de SĂ©rent dont elle fut longtemps une trĂšve par la pittoresque vallĂ©e de la Claie, qui avec l'Arz (au sud mais ne coulant pas en Saint-Guyomard) est une des principales riviĂšres des landes de Lanvaux, bordĂ©es Ă l'est par l'Oust dont elles sont tributaires, et qui les entaillent profondĂ©ment.
Le point le plus bas est Ă 20 m d'altitude, le plus haut Ă 107 m. La commune prĂ©sente un paysage variĂ© et vallonnĂ© de bocages, de forĂȘts (forĂȘt de Molac au sud, bois de Brignac et bois de Lanvaux au nord-ouest...) et de landes rĂ©siduelles. La majeure partie de la commune est un plateau relevĂ© entaillĂ© du nord au sud par des ruisseaux tributaires de la Claie : ruisseaux du Grand Breuil, du Glouby, etc.).
Une particularité de la commune est la « grotte aux Loups » prÚs de Lézonnais.
La forĂȘt de Molac au sud de la commune prĂ©sente la singularitĂ© d'ĂȘtre une des grandes forĂȘts privĂ©es de Bretagne avec 1 500 ha.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lizio », sur la commune de Lizio, mise en service en 1995[7] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 984,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Vannes-SĂ©nĂ© », sur la commune de SĂ©nĂ©, mise en service en 1998 et Ă 25 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,3 °C pour 1981-2010[11] Ă 12,4 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Saint-Guyomard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16] - [17].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous prĂ©sente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 3,3 % | 66 |
Terres arables hors périmÚtres d'irrigation | 21,6 % | 428 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 12,9 % | 255 |
SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes | 28,0 % | 555 |
ForĂȘts de feuillus | 7,5 % | 148 |
ForĂȘts de conifĂšres | 17,1 % | 339 |
ForĂȘts mĂ©langĂ©es | 9,5% | 189 |
Source : Corine Land Cover[18] |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Dyomar en 1542 ou 1546[19] - [20]. Les curés en écrivaient le nom, Saint-Dyomart, tradition qui s'est poursuivie jusqu'en 1726.
Saint-Guyomard est ainsi nommée d'aprÚs le nom de personne Guyomard, forme francisée du breton Guyomarc'h[21]. Les patronymes Guyomard, Guiomar, Guyomarc'h, Guyonvarc'h (forme mutée : mutation adoucissante m > v), etc. sont fréquents en Bretagne[22]. C'est également le prénom hériditaire des vicomtes de Léon sous la forme Guyomarch.
L'anthroponyme Guyomarc'h, forme mutée Guyonvarc'h, représente le composé breton uuiu (forme mutée guiu) ho marc'h « digne [d'avoir un] bon cheval »[23] - [24].
Saint-Guyomard est un démembrement de la paroisse de Sérent qui possédait jadis trois trÚves (Le Roc, Lizio et donc, Saint-Guyomard). DÚs 1542, cette trÚve était aussi appelée Saint-Maurice.
La forme bretonne proposée par l'Office publique de la langue bretonne est Sant-Gwioñvarc'h[25].
Histoire
Le XIXe siĂšcle
Le des troubles graves Ă©clatĂšrent Ă Malestroit lors des Ă©lections pour le conseil d'arrondissement : les Ă©lecteurs de 4 communes (SĂ©rent, Lizio, Saint-Abraham, Saint-Guyomard) se disputĂšrent pour savoir quelle commune voterait la premiĂšre : « les pierres que se jetaient les combattans atteignirent beaucoup de vitres et quelques habitans de Malestroit ; aussitĂŽt la Garde nationale fut convoquĂ©e et, par un mouvement de frayeur fort regrettable, elle tira sur les paysans de ces communes. Deux furent atteints assez griĂšvement ; on pense que la blessure de l'un d'eux est mortelle. Nous avons demandĂ© que l'on fit voter chaque commune au chef-lieu de la commune, et non au chef-lieu de canton »[26]. Dans un autre article paru quelques jours plus tard le mĂȘme journal prĂ©cise que le commencement des troubles serait dĂ» Ă des Ă©lecteurs de Ruffiac qui auraient commencĂ© dans l'aprĂšs-midi Ă frapper des Ă©lecteurs de SĂ©rent qui commençaient Ă danser et qu'une trentaine de SĂ©rentais auraient Ă©tĂ© blessĂ©s[27].
L'Entre-deux-guerres
- Le bourg de Saint-Guyomard (carte postale, vers 1925).
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[30].
En 2020, la commune comptait 1 407 habitants[Note 7], en augmentation de 7,32 % par rapport Ă 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Le chĂąteau de Brignac (XVe-XVIe siĂšcle) :
Surplombant les méandres de la riviÚre Claie, il est le siÚge d'une ancienne seigneurie ayant appartenu successivement aux familles Brignac (XVe siÚcle), Papin (1573), Kerguézec, Quistinic (1642), Rosmadec, Talhouët (1697), Montgermont (1831) et NeuchÚze (1930).
Pierre de Brignac, premier propriĂ©taire de la seigneurie, Ă©tait un fidĂšle du duc François II et de la duchesse Anne. De ses sĂ©jours Ă Amboise ou Ă Blois lui vint lâenvie dâĂ©gayer le vieux castel de ses aĂŻeux. En signe de prĂ©rogatives seigneuriales, il ajouta au corps de logis une tour-donjon qui hĂ©site toujours entre les prĂ©occupations dĂ©fensives et celles de lâagrĂ©ment et confort propres Ă la Renaissance. Elle est dotĂ©e d'un escalier Ă vis desservant les diffĂ©rents Ă©tages et porte l'inscription « Fait par P. de Brignac et PĂ©ronnelle de Robien, l'an 1509 ». Un second corps de logis de plan carrĂ© a Ă©tĂ© construit Ă lâarriĂšre de la tour, ouvrant Ă chaque niveau lâespace dâun vĂ©ritable appartement. La seigneurie de Brignac passe ensuite Ă François de KerguĂ©zec en 1642 puis Ă Marguerite de Quistinic, et enfin aux Guillemet (vers 1668). Ă la fin du XVIIe siĂšcle, SĂ©bastien de Rosmadec, maĂźtre du lieu et dĂ©jĂ propriĂ©taire de Bohurel Ă SĂ©rent et de la Cour de Bovrel, vend sa seigneurie en 1697 Ă la famille de TalhouĂ«t. Le chĂąteau, passant ainsi de mains en mains, se voit ajouter une aile perpendiculaire sur façade. Six fenĂȘtres encadrĂ©es de moulures et couronnĂ©es d'une accolade Ă chou et Ă crosses s'Ă©tagent toujours au-dessus de sa belle porte en anse de panier (1509).
- La Cour de Bovrel :
Ce chĂąteau ou Cour de Bovrel (XVe-XVIe siĂšcle) Ă©tait le siĂšge de la seigneurie du Bovrel ou Botvrel, ayant autrefois droit de haute, moyenne et basse justice. Le domaine a Ă©tĂ© propriĂ©tĂ© successive des familles Comenan, Rosmadec (1500) et Ollivier (1681). Lors de la RĂ©formation de 1536, la seigneurie est passĂ©e aux familles de Quistinic puis, par alliance, Rosmadec. En 1681, Anne de Goulaine cĂšde sa seigneurie de Bovrel Ă SĂ©bastien de L'Ollivier dont lâune des descendantes, Marie Philippe de Lollivier de Saint-Maur, sera dĂ©capitĂ©e Ă Paris en . AprĂšs la RĂ©volution, le domaine, passant aux mains des familles TrĂ©gouet, Gousset, Le Brusq, voit la naissance de l'Ă©crivain Joseph Marie Loaisel de TrĂ©ogate (1752-1812). Ă partir des annĂ©es 1970, le lieu deviendra un foyer culturel d'Art et d'Artisanat. Sa belle porte est couronnĂ©e d'une accolade Ă crochet et de part et d'autre, de hauts pinacles sculptĂ©s. Le portail en anse de panier est fermĂ© par une porte en fer forgĂ© : Ă son sommet trĂŽne un blason.
- La chapelle Saint-Maurice[33] :
Cette petite chapelle porte le nom de Saint-Maurice en hommage au saint patron du village qui lui-mĂȘme rĂ©pond indiffĂ©remment aux deux appellations (Saint-Guyomard, officiellement ou Saint-Maurice, affectivement).
Câest au IIIe siĂšcle de notre Ăšre que, Saint-Maurice se trouvant parmi les soldats venus d'Orient prĂȘter main-forte Ă l'empereur romain Maximien en difficultĂ© en Valais (Saint-Maurice (Valais)), il refusa de sacrifier aux idoles et de persĂ©cuter les chrĂ©tiens. Un tel manquement lui valut dâĂȘtre mis Ă mort avec ses compagnons en 302 ; voir Eucher de Lyon. Ce soldat, ce martyr dĂ©capitĂ© est reprĂ©sentĂ© sous les traits d'un homme blanc dans la plupart des pays d'Europe alors qu'en vĂ©ritĂ© il s'agissait d'un Ă©gyptien de couleur noire comme le montre encore aujourd'hui la cathĂ©drale de Magdebourg, en Allemagne.
Le petit bĂątiment Ă©rigĂ© au XVe siĂšcle a succĂ©dĂ© Ă un sanctuaire primitif, lui-mĂȘme bĂąti sur un autel paĂŻen comme en tĂ©moignent le menhir couchĂ© (pierre de chevet) et la fontaine de dĂ©votion toute proche. L'intĂ©rieur de la chapelle date de 1777.
Mais cette attribution de la chapelle Saint-Maurice à saint Maurice d'Agaune, reprise par de nombreux auteurs et sites Internet, est probablement une confusion. En fait, la chapelle est dédiée à saint Maurice de Carnoët comme l'affirme Albert Le Grand dans sa "Vie des Saints"[34].
Hors sa porte en plein cintre, les statues polychromes de saint Guyomard et de saint Maurice (XVIIIe siĂšcle) ou le vitrail reprĂ©sentant le mĂȘme saint patron, cet Ă©difice rectangulaire est sans grand caractĂšre. Depuis le XIXe siĂšcle, les travaux dâentretien y vont bon train : voĂ»te et enduit des murs, rĂ©fection des faces Sud et Nord et, en 1980, remplacement du vitrail brisĂ©.
DĂ»ment consacrĂ©e mais sans autre utilisation quâun pardon annuel, la chapelle Saint-Maurice est aujourdâhui lâune des onze stations estivales du parcours Arts Capella mĂȘlant (gratuitement) dĂ©couverte du patrimoine et art contemporain au cĆur-mĂȘme des Landes de Lanvaux.
- La Fontaine
- Le Menhir de Coennely
- L'Ă©glise Saint-Guyomard
HĂ©raldique
Blason | De gueules à la croix tréflée d'argent cantonnée en chef de deux corbeaux affrontés de sable; au chef palé d'argent et d'azur, chaque pal d'argent chargé d'une moucheture d'hermine de sable. |
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DĂ©tails |
Personnalités liées à la commune
- Joseph Marie Loaisel de TrĂ©ogate, fils de Anne-Marie de la Cour (inhumĂ©e au cimetiĂšre de Saint-Guyomard en 1762) et de Vincent Joseph Loaisel (inhumĂ© en 1769, Ă Malestroit), il est nĂ© en 1752 au manoir de Bovrel, (Saint-Guyomard, Morbihan) oĂč il a passĂ© son enfance et pris le goĂ»t de la nature. Il a Ă©crit nombre de romans et de piĂšces de thĂ©Ăątre : Florello (1776) considĂ©rĂ© comme une possible prĂ©figuration des romans amĂ©ricains d'un autre Breton : François RenĂ© de Chateaubriand ; La Comtesse d'Alibre (1779) ; Dolbreuse (1783) oĂč sont contĂ©s les remords d'un jeune officier ; Ainsi finissent les grands amours (1788), un titre programme : lâamour, donc, et mĂȘme l'amour Ă©pistolaire : le rĂ©cit se dĂ©roulant Ă travers les seules lettres du chevalier, adressĂ©es Ă un confident ou Ă la femme aimĂ©e ; Le ChĂąteau du diable (1793) ; Lucile de Milcourt, ou le cri du sentiment (1794), etc. Ces Ćuvres sombres, bucoliques et prĂ©romantiques aux hĂ©ros passionnĂ©s et tourmentĂ©s font montre assez frĂ©quemment dâallusions gĂ©ographiques instaurant un lien Ă©troit entre personnages et romancier. Mention locale Ă la « riviĂšre dâAoust traversant Malestroit », au chĂąteau de Dolbreuse qui rappelle clairement les tours de LargoĂ«t Ă Elven, sans compter les fontaines, ruisseaux, bois sombres et autres « berceaux de chĂšvrefeuille » qui implantent sans nulle Ă©quivoque leur auteur. RalliĂ© Ă la RĂ©volution, il devient auteur dramatique et se voit pensionnĂ© comme tel par la Convention. Il entre ensuite dans lâadministration des postes et continue dâĂ©crire pour le thĂ©Ăątre. Ă sa mort, Ă Paris, en 1812, il laissera 17 piĂšces. Extrait de Ainsi finissent les grandes passions : « Je fus Ă©levĂ© dans une maison de paix ; jâavois le meilleur des pĂšres. Jâeus aussi une mĂšre tendre et une sĆur chĂ©rie ; ils sont morts... je nâai plus que des cendres Ă visiter et des larmes Ă rĂ©pandre dans le lieu de ma naissance : je possĂ©dois aussi un petit manoir au milieu des champs, un petit bois, un petit verger. Ces biens touchans, ces jours si doux sont perdus pour moi; ils nâexistent plus que dans ma mĂ©moire, qui se perdra bientĂŽt elle-mĂȘme dans lâabĂźme du tems. Mes bons parens, et leur fille et leur malheureux fils, seront oubliĂ©s sur la terre... personne ne se souviendra de nous... ».
- François Louis BarthĂ©lĂ©my Dufresche, comte de la Villorion, nĂ© le Ă Cournon 56, aprĂšs de brillantes Ă©tudes au sĂ©minaire des Trente-Trois de Paris, il est licenciĂ© en droit canon et civil Ă la Sorbonne. AprĂšs des Ă©tudes thĂ©ologiques, il devient prĂȘtre de la Compagnie de JĂ©sus. Prieur de Saint-Guyomard. Il revient Ă Paris pour ĂȘtre enseignant au sĂ©minaire des Trente-Trois. Conseiller au Parlement de Paris, des missions lui sont confiĂ©es auprĂšs de Saint-PĂšre Ă Rome. Fait chevalier de l'Ăperon d'Or ou de la Milice DorĂ©e, pour services rendus au Vatican, par le pape Pie VII, qui le fait comte Palatin. NommĂ© directeur de l'hĂŽpital des Incurables de Paris, qui deviendra par la suite, l'hĂŽpital Laennec. Mort en 1827.
- Michel Hoëllard est né en 1952 à Paris de parents émigrés originaires de Launay-Bijus, Saint-Guyomard. Il a d'abord écrit pour des revues littéraires. Rédacteur en chef de la défunte revue culturelle et littéraire en ligne Arsnumero dont l'accroche, Tout le monde ne peut pas lire Arsnumero, donnait assez le ton, il est également l'auteur de romans et de nouvelles publiés en France et en Italie (en français et en italien).
- Les recteurs de la paroisse
Nom | Prénom | Fonction | Début de mandat | Fin de mandat |
---|---|---|---|---|
LE CADRE | Sylvestre | Sub-curé | 1602 | 1623 |
VAILLANT | Yves | Sub-curé | 1623 | 1626 |
MAROT | Julien | Sub-curé | 1626 | 1639 |
DROUIN | Jean | Curé | 1639 | 1672 |
BOUEIFFOUX | Anselme | Curé | 1673 | 1674 |
BOUEIFFOUX | Jean | Curé | 1674 | 1682 |
BOUEIFFOUX | Joseph | Curé | 1682 | 1687 |
NAYL | Guillaume | Curé | 1688 | 1689 |
THEBAUD | Julien | Curé | 1690 | 1699 |
SENE | Vincent | Curé | 1700 | 1709 |
GUYMART | Joseph | Curé | 1709 | 1728 |
VALY | Pierre François | Curé | 1730 | 1732 |
FAUCHEUX | Yves | Curé | 1733 | 1734 |
PUISSANT | Mathurin | Curé | 1734 | 1775 |
DREAN | Mathurin Jean | Curé | 1775 | 1779 |
BRIEND | Noël | Curé | 1779 | 1792 |
THOMOUX | Melaine | Recteur | 1802 | 1816 |
FORDOS | René Joseph | Recteur | 1816 | 1817 |
DUFRESCHE | François | Recteur | 1817 | 1827 |
JOUBART | François | Recteur | 1828 | 1851 |
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Lizio - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Guyomard et Lizio », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Lizio - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Guyomard et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vannes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 604a.
- Site de KerOfis : Saint-Guyomard
- ibidem
- Hervé Abalain, Noms de famille bretons, Editions Jean-Paul Gisserot, 2000, p. 20 (lire en ligne)
- Albert Dauzat (préface de Marie-ThérÚse Morlet), Noms et prénoms de France, éditions Larousse 1980, p. 316b.
- Hervé Abalain, op. cit.
- KerOfis, ibidem
- « On lit dans le journal La Concorde du Morbihan du 30 aoĂ»t », Journal des dĂ©bats politiques et littĂ©raires,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « On lit dans La Concorde du Morbihan du 2 septembre », Journal des dĂ©bats politiques et littĂ©raires,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Municipales à Saint-Guyomard. Trois adjoints élus pour épauler le maire Maurice Braud », sur Ouest-France, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-maurice-saint-guyomard
- Albert Le Grand,... ; revu et corrigĂ© par messire Guy Autret, Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle... et le catalogue de la plupart des abbĂ©s, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches..., 5e Ă©dition, J. SalaĂŒn, Quimper, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f512.image.r=Clohars-Fouesnant.langFR
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie de Saint-Guyomard
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Guyomard sur le site de l'Institut géographique national
- Saint Guyomard sur le site de la Communauté de Communes du Val d'Oust et de Lanvaux