AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Saint-Guyomard

Saint-Guyomard [sɛ̃ ÉĄÉ„ijɔmaʁ] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Morbihan en rĂ©gion Bretagne.

Saint-Guyomard
Saint-Guyomard
Mairie de Saint-Guyomard.
Blason de Saint-Guyomard
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité De l'Oust à Brocéliande Communauté
Maire
Mandat
Maurice Braud
2020-2026
Code postal 56460
Code commune 56219
DĂ©mographie
Gentilé Guyomardais, Guyomardaise
Population
municipale
1 407 hab. (2020 en augmentation de 7,32 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 72 hab./km2
Population
agglomération
16 453 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 46â€Č 54″ nord, 2° 30â€Č 45″ ouest
Altitude 96 m
Min. 20 m
Max. 108 m
Superficie 19,67 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vannes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moréac
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Guyomard
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Guyomard
GĂ©olocalisation sur la carte : Morbihan
Voir sur la carte topographique du Morbihan
Saint-Guyomard
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
Voir sur la carte administrative de Bretagne
Saint-Guyomard
Liens
Site web http://www.saint-guyomard.fr/accueil_saint_guyomard

    GĂ©ographie

    Situation

    Communes limitrophes de Saint-Guyomard
    Serent
    Trédion Saint-Guyomard Bohal
    Le Cours Molac

    Saint-Guyomard est situĂ©e dans le Morbihan, entre Vannes (au sud) et PloĂ«rmel (au nord) Ă  km de Malestroit. Elle est situĂ©e au cƓur des « Landes de Lanvaux », largement boisĂ©es aujourd'hui autour de TrĂ©dion. Elle est sĂ©parĂ©e de SĂ©rent dont elle fut longtemps une trĂšve par la pittoresque vallĂ©e de la Claie, qui avec l'Arz (au sud mais ne coulant pas en Saint-Guyomard) est une des principales riviĂšres des landes de Lanvaux, bordĂ©es Ă  l'est par l'Oust dont elles sont tributaires, et qui les entaillent profondĂ©ment.

    Le point le plus bas est Ă  20 m d'altitude, le plus haut Ă  107 m. La commune prĂ©sente un paysage variĂ© et vallonnĂ© de bocages, de forĂȘts (forĂȘt de Molac au sud, bois de Brignac et bois de Lanvaux au nord-ouest...) et de landes rĂ©siduelles. La majeure partie de la commune est un plateau relevĂ© entaillĂ© du nord au sud par des ruisseaux tributaires de la Claie : ruisseaux du Grand Breuil, du Glouby, etc.).

    Une particularité de la commune est la « grotte aux Loups » prÚs de Lézonnais.

    La forĂȘt de Molac au sud de la commune prĂ©sente la singularitĂ© d'ĂȘtre une des grandes forĂȘts privĂ©es de Bretagne avec 1 500 ha.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 883 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lizio », sur la commune de Lizio, mise en service en 1995[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 984,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Vannes-SĂ©nĂ© », sur la commune de SĂ©nĂ©, mise en service en 1998 et Ă  25 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,3 °C pour 1981-2010[11] Ă  12,4 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Guyomard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 3,3 % 66
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 21,6 % 428
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 12,9 % 255
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 28,0 % 555
    ForĂȘts de feuillus 7,5 % 148
    ForĂȘts de conifĂšres 17,1 % 339
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 9,5% 189
    Source : Corine Land Cover[18]

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Dyomar en 1542 ou 1546[19] - [20]. Les curés en écrivaient le nom, Saint-Dyomart, tradition qui s'est poursuivie jusqu'en 1726.

    Saint-Guyomard est ainsi nommée d'aprÚs le nom de personne Guyomard, forme francisée du breton Guyomarc'h[21]. Les patronymes Guyomard, Guiomar, Guyomarc'h, Guyonvarc'h (forme mutée : mutation adoucissante m > v), etc. sont fréquents en Bretagne[22]. C'est également le prénom hériditaire des vicomtes de Léon sous la forme Guyomarch.

    L'anthroponyme Guyomarc'h, forme mutée Guyonvarc'h, représente le composé breton uuiu (forme mutée guiu) ho marc'h « digne [d'avoir un] bon cheval »[23] - [24].

    Saint-Guyomard est un démembrement de la paroisse de Sérent qui possédait jadis trois trÚves (Le Roc, Lizio et donc, Saint-Guyomard). DÚs 1542, cette trÚve était aussi appelée Saint-Maurice.

    La forme bretonne proposée par l'Office publique de la langue bretonne est Sant-Gwioñvarc'h[25].

    Histoire

    Le XIXe siĂšcle

    Le des troubles graves Ă©clatĂšrent Ă  Malestroit lors des Ă©lections pour le conseil d'arrondissement : les Ă©lecteurs de 4 communes (SĂ©rent, Lizio, Saint-Abraham, Saint-Guyomard) se disputĂšrent pour savoir quelle commune voterait la premiĂšre : « les pierres que se jetaient les combattans atteignirent beaucoup de vitres et quelques habitans de Malestroit ; aussitĂŽt la Garde nationale fut convoquĂ©e et, par un mouvement de frayeur fort regrettable, elle tira sur les paysans de ces communes. Deux furent atteints assez griĂšvement ; on pense que la blessure de l'un d'eux est mortelle. Nous avons demandĂ© que l'on fit voter chaque commune au chef-lieu de la commune, et non au chef-lieu de canton »[26]. Dans un autre article paru quelques jours plus tard le mĂȘme journal prĂ©cise que le commencement des troubles serait dĂ» Ă  des Ă©lecteurs de Ruffiac qui auraient commencĂ© dans l'aprĂšs-midi Ă  frapper des Ă©lecteurs de SĂ©rent qui commençaient Ă  danser et qu'une trentaine de SĂ©rentais auraient Ă©tĂ© blessĂ©s[27].

    L'Entre-deux-guerres

    • Le bourg de Saint-Guyomard (carte postale, vers 1925).
      Le bourg de Saint-Guyomard (carte postale, vers 1925).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 23 mai 2020 Robert Emeraud
    23 mai 2020 En cours Maurice Braud[28]
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[30].

    En 2020, la commune comptait 1 407 habitants[Note 7], en augmentation de 7,32 % par rapport Ă  2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    730736754768747726709774920
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    768759756722770831893902935
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    901933921885878872917929873
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    8487707177797928109761 0231 272
    2018 2020 - - - - - - -
    1 3671 407-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le chĂąteau de Brignac (XVe-XVIe siĂšcle) :

    Surplombant les méandres de la riviÚre Claie, il est le siÚge d'une ancienne seigneurie ayant appartenu successivement aux familles Brignac (XVe siÚcle), Papin (1573), Kerguézec, Quistinic (1642), Rosmadec, Talhouët (1697), Montgermont (1831) et NeuchÚze (1930).
    Pierre de Brignac, premier propriĂ©taire de la seigneurie, Ă©tait un fidĂšle du duc François II et de la duchesse Anne. De ses sĂ©jours Ă  Amboise ou Ă  Blois lui vint l’envie d’égayer le vieux castel de ses aĂŻeux. En signe de prĂ©rogatives seigneuriales, il ajouta au corps de logis une tour-donjon qui hĂ©site toujours entre les prĂ©occupations dĂ©fensives et celles de l’agrĂ©ment et confort propres Ă  la Renaissance. Elle est dotĂ©e d'un escalier Ă  vis desservant les diffĂ©rents Ă©tages et porte l'inscription « Fait par P. de Brignac et PĂ©ronnelle de Robien, l'an 1509 ». Un second corps de logis de plan carrĂ© a Ă©tĂ© construit Ă  l’arriĂšre de la tour, ouvrant Ă  chaque niveau l’espace d’un vĂ©ritable appartement. La seigneurie de Brignac passe ensuite Ă  François de KerguĂ©zec en 1642 puis Ă  Marguerite de Quistinic, et enfin aux Guillemet (vers 1668). À la fin du XVIIe siĂšcle, SĂ©bastien de Rosmadec, maĂźtre du lieu et dĂ©jĂ  propriĂ©taire de Bohurel Ă  SĂ©rent et de la Cour de Bovrel, vend sa seigneurie en 1697 Ă  la famille de TalhouĂ«t. Le chĂąteau, passant ainsi de mains en mains, se voit ajouter une aile perpendiculaire sur façade. Six fenĂȘtres encadrĂ©es de moulures et couronnĂ©es d'une accolade Ă  chou et Ă  crosses s'Ă©tagent toujours au-dessus de sa belle porte en anse de panier (1509).

    • La Cour de Bovrel :

    Ce chĂąteau ou Cour de Bovrel (XVe-XVIe siĂšcle) Ă©tait le siĂšge de la seigneurie du Bovrel ou Botvrel, ayant autrefois droit de haute, moyenne et basse justice. Le domaine a Ă©tĂ© propriĂ©tĂ© successive des familles Comenan, Rosmadec (1500) et Ollivier (1681). Lors de la RĂ©formation de 1536, la seigneurie est passĂ©e aux familles de Quistinic puis, par alliance, Rosmadec. En 1681, Anne de Goulaine cĂšde sa seigneurie de Bovrel Ă  SĂ©bastien de L'Ollivier dont l’une des descendantes, Marie Philippe de Lollivier de Saint-Maur, sera dĂ©capitĂ©e Ă  Paris en . AprĂšs la RĂ©volution, le domaine, passant aux mains des familles TrĂ©gouet, Gousset, Le Brusq, voit la naissance de l'Ă©crivain Joseph Marie Loaisel de TrĂ©ogate (1752-1812). À partir des annĂ©es 1970, le lieu deviendra un foyer culturel d'Art et d'Artisanat. Sa belle porte est couronnĂ©e d'une accolade Ă  crochet et de part et d'autre, de hauts pinacles sculptĂ©s. Le portail en anse de panier est fermĂ© par une porte en fer forgĂ© : Ă  son sommet trĂŽne un blason.

    Saint-Guyomard : la chapelle Saint-Maurice.
    • La chapelle Saint-Maurice[33] :

    Cette petite chapelle porte le nom de Saint-Maurice en hommage au saint patron du village qui lui-mĂȘme rĂ©pond indiffĂ©remment aux deux appellations (Saint-Guyomard, officiellement ou Saint-Maurice, affectivement).
    C’est au IIIe siĂšcle de notre Ăšre que, Saint-Maurice se trouvant parmi les soldats venus d'Orient prĂȘter main-forte Ă  l'empereur romain Maximien en difficultĂ© en Valais (Saint-Maurice (Valais)), il refusa de sacrifier aux idoles et de persĂ©cuter les chrĂ©tiens. Un tel manquement lui valut d’ĂȘtre mis Ă  mort avec ses compagnons en 302 ; voir Eucher de Lyon. Ce soldat, ce martyr dĂ©capitĂ© est reprĂ©sentĂ© sous les traits d'un homme blanc dans la plupart des pays d'Europe alors qu'en vĂ©ritĂ© il s'agissait d'un Ă©gyptien de couleur noire comme le montre encore aujourd'hui la cathĂ©drale de Magdebourg, en Allemagne.
    Le petit bĂątiment Ă©rigĂ© au XVe siĂšcle a succĂ©dĂ© Ă  un sanctuaire primitif, lui-mĂȘme bĂąti sur un autel paĂŻen comme en tĂ©moignent le menhir couchĂ© (pierre de chevet) et la fontaine de dĂ©votion toute proche. L'intĂ©rieur de la chapelle date de 1777.

    Mais cette attribution de la chapelle Saint-Maurice à saint Maurice d'Agaune, reprise par de nombreux auteurs et sites Internet, est probablement une confusion. En fait, la chapelle est dédiée à saint Maurice de Carnoët comme l'affirme Albert Le Grand dans sa "Vie des Saints"[34].

    Hors sa porte en plein cintre, les statues polychromes de saint Guyomard et de saint Maurice (XVIIIe siĂšcle) ou le vitrail reprĂ©sentant le mĂȘme saint patron, cet Ă©difice rectangulaire est sans grand caractĂšre. Depuis le XIXe siĂšcle, les travaux d’entretien y vont bon train : voĂ»te et enduit des murs, rĂ©fection des faces Sud et Nord et, en 1980, remplacement du vitrail brisĂ©.
    DĂ»ment consacrĂ©e mais sans autre utilisation qu’un pardon annuel, la chapelle Saint-Maurice est aujourd’hui l’une des onze stations estivales du parcours Arts Capella mĂȘlant (gratuitement) dĂ©couverte du patrimoine et art contemporain au cƓur-mĂȘme des Landes de Lanvaux.

    • La Fontaine
    • Le Menhir de Coennely
    • L'Ă©glise Saint-Guyomard

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Guyomard Blason
    De gueules à la croix tréflée d'argent cantonnée en chef de deux corbeaux affrontés de sable; au chef palé d'argent et d'azur, chaque pal d'argent chargé d'une moucheture d'hermine de sable.
    DĂ©tails

    Personnalités liées à la commune

    • Joseph Marie Loaisel de TrĂ©ogate, fils de Anne-Marie de la Cour (inhumĂ©e au cimetiĂšre de Saint-Guyomard en 1762) et de Vincent Joseph Loaisel (inhumĂ© en 1769, Ă  Malestroit), il est nĂ© en 1752 au manoir de Bovrel, (Saint-Guyomard, Morbihan) oĂč il a passĂ© son enfance et pris le goĂ»t de la nature. Il a Ă©crit nombre de romans et de piĂšces de thĂ©Ăątre : Florello (1776) considĂ©rĂ© comme une possible prĂ©figuration des romans amĂ©ricains d'un autre Breton : François RenĂ© de Chateaubriand ; La Comtesse d'Alibre (1779) ; Dolbreuse (1783) oĂč sont contĂ©s les remords d'un jeune officier ; Ainsi finissent les grands amours (1788), un titre programme : l’amour, donc, et mĂȘme l'amour Ă©pistolaire : le rĂ©cit se dĂ©roulant Ă  travers les seules lettres du chevalier, adressĂ©es Ă  un confident ou Ă  la femme aimĂ©e ; Le ChĂąteau du diable (1793) ; Lucile de Milcourt, ou le cri du sentiment (1794), etc. Ces Ɠuvres sombres, bucoliques et prĂ©romantiques aux hĂ©ros passionnĂ©s et tourmentĂ©s font montre assez frĂ©quemment d’allusions gĂ©ographiques instaurant un lien Ă©troit entre personnages et romancier. Mention locale Ă  la « riviĂšre d’Aoust traversant Malestroit », au chĂąteau de Dolbreuse qui rappelle clairement les tours de LargoĂ«t Ă  Elven, sans compter les fontaines, ruisseaux, bois sombres et autres « berceaux de chĂšvrefeuille » qui implantent sans nulle Ă©quivoque leur auteur. RalliĂ© Ă  la RĂ©volution, il devient auteur dramatique et se voit pensionnĂ© comme tel par la Convention. Il entre ensuite dans l’administration des postes et continue d’écrire pour le thĂ©Ăątre. À sa mort, Ă  Paris, en 1812, il laissera 17 piĂšces. Extrait de Ainsi finissent les grandes passions : « Je fus Ă©levĂ© dans une maison de paix ; j’avois le meilleur des pĂšres. J’eus aussi une mĂšre tendre et une sƓur chĂ©rie ; ils sont morts... je n’ai plus que des cendres Ă  visiter et des larmes Ă  rĂ©pandre dans le lieu de ma naissance : je possĂ©dois aussi un petit manoir au milieu des champs, un petit bois, un petit verger. Ces biens touchans, ces jours si doux sont perdus pour moi; ils n’existent plus que dans ma mĂ©moire, qui se perdra bientĂŽt elle-mĂȘme dans l’abĂźme du tems. Mes bons parens, et leur fille et leur malheureux fils, seront oubliĂ©s sur la terre... personne ne se souviendra de nous... ».
    • François Louis BarthĂ©lĂ©my Dufresche, comte de la Villorion, nĂ© le Ă  Cournon 56, aprĂšs de brillantes Ă©tudes au sĂ©minaire des Trente-Trois de Paris, il est licenciĂ© en droit canon et civil Ă  la Sorbonne. AprĂšs des Ă©tudes thĂ©ologiques, il devient prĂȘtre de la Compagnie de JĂ©sus. Prieur de Saint-Guyomard. Il revient Ă  Paris pour ĂȘtre enseignant au sĂ©minaire des Trente-Trois. Conseiller au Parlement de Paris, des missions lui sont confiĂ©es auprĂšs de Saint-PĂšre Ă  Rome. Fait chevalier de l'Éperon d'Or ou de la Milice DorĂ©e, pour services rendus au Vatican, par le pape Pie VII, qui le fait comte Palatin. NommĂ© directeur de l'hĂŽpital des Incurables de Paris, qui deviendra par la suite, l'hĂŽpital Laennec. Mort en 1827.
    • Michel HoĂ«llard est nĂ© en 1952 Ă  Paris de parents Ă©migrĂ©s originaires de Launay-Bijus, Saint-Guyomard. Il a d'abord Ă©crit pour des revues littĂ©raires. RĂ©dacteur en chef de la dĂ©funte revue culturelle et littĂ©raire en ligne Arsnumero dont l'accroche, Tout le monde ne peut pas lire Arsnumero, donnait assez le ton, il est Ă©galement l'auteur de romans et de nouvelles publiĂ©s en France et en Italie (en français et en italien).
    Les recteurs de la paroisse
    Nom Prénom Fonction Début de mandat Fin de mandat
    LE CADRE Sylvestre Sub-curé 1602 1623
    VAILLANT Yves Sub-curé 1623 1626
    MAROT Julien Sub-curé 1626 1639
    DROUIN Jean Curé 1639 1672
    BOUEIFFOUX Anselme Curé 1673 1674
    BOUEIFFOUX Jean Curé 1674 1682
    BOUEIFFOUX Joseph Curé 1682 1687
    NAYL Guillaume Curé 1688 1689
    THEBAUD Julien Curé 1690 1699
    SENE Vincent Curé 1700 1709
    GUYMART Joseph Curé 1709 1728
    VALY Pierre François Curé 1730 1732
    FAUCHEUX Yves Curé 1733 1734
    PUISSANT Mathurin Curé 1734 1775
    DREAN Mathurin Jean Curé 1775 1779
    BRIEND Noël Curé 1779 1792
    THOMOUX Melaine Recteur 1802 1816
    FORDOS René Joseph Recteur 1816 1817
    DUFRESCHE François Recteur 1817 1827
    JOUBART François Recteur 1828 1851
    Spectacle Ă©questre Ă  la fĂȘte du cheval de Saint-Guyomard 2016.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Lizio - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Guyomard et Lizio », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Lizio - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Guyomard et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vannes », sur insee.fr (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    18. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 604a.
    20. Site de KerOfis : Saint-Guyomard
    21. ibidem
    22. Hervé Abalain, Noms de famille bretons, Editions Jean-Paul Gisserot, 2000, p. 20 (lire en ligne)
    23. Albert Dauzat (préface de Marie-ThérÚse Morlet), Noms et prénoms de France, éditions Larousse 1980, p. 316b.
    24. Hervé Abalain, op. cit.
    25. KerOfis, ibidem
    26. « On lit dans le journal La Concorde du Morbihan du 30 aoĂ»t », Journal des dĂ©bats politiques et littĂ©raires,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    27. « On lit dans La Concorde du Morbihan du 2 septembre », Journal des dĂ©bats politiques et littĂ©raires,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    28. « Municipales à Saint-Guyomard. Trois adjoints élus pour épauler le maire Maurice Braud », sur Ouest-France, (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-maurice-saint-guyomard
    34. Albert Le Grand,... ; revu et corrigĂ© par messire Guy Autret, Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle... et le catalogue de la plupart des abbĂ©s, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches..., 5e Ă©dition, J. SalaĂŒn, Quimper, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f512.image.r=Clohars-Fouesnant.langFR

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.