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Le Cours

Le Cours [lə kuʁ] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Morbihan en rĂ©gion Bretagne.

Le Cours
Le Cours
Mairie de Le Cours.
Blason de Le Cours
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Questembert Communauté
Maire
Mandat
Raymond Houeix
2020-2026
Code postal 56230
Code commune 56045
DĂ©mographie
Population
municipale
674 hab. (2020 en augmentation de 3,53 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 43 hab./km2
Population
agglomération
16 444 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 44â€Č 33″ nord, 2° 30â€Č 00″ ouest
Altitude 87 m
Min. 27 m
Max. 106 m
Superficie 15,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vannes
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Questembert
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Le Cours
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Le Cours
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Le Cours
Liens
Site web Site perso sur la commune

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Le Cours en 1427[1].

    Le Cours a reçu plusieurs explications, dont une par une traduction du mot breton ar parh[2].

    Le nom de la localité se prononce [ör xur] en breton[1].

    GĂ©ographie

    Situation

    Communes limitrophes du Cours
    Trédion Saint-Guyomard
    Elven du Cours Molac
    Larré

    Le Cours est situĂ© en limite sud des landes de Lanvaux et de la grande forĂȘt de Molac. Un circuit de randonnĂ©e descend sur la vallĂ©e de l’Arz. Il passe Ă  la chapelle de Priziac, implantĂ©e au XIIe siĂšcle, remaniĂ©e au fil des siĂšcles suivants.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 900 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le supposĂ© changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pleucadeuc », sur la commune de Pleucadeuc, mise en service en 1990[9] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 902,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Vannes-SĂ©nĂ© », sur la commune de SĂ©nĂ©, mise en service en 1998 et Ă  22 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,3 °C pour 1981-2010[13] Ă  12,4 °C pour 1991-2020[14].

    Écarts et lieux dits

    • Carado, Carane, Caranre, Coetdigo* Coquily, Gros Balai (Balae), Kerbernard, Kerbranquet, Kerjafrio
    • Kerliguen, Kerlogne, Kermelin, Kerolivier
    • La Cocharderie, la Croix Mahe, la Noe Prio, La rabine
    • Le Pont de Molac, le Prodo, Pont Drean, Quespal
    • Tremelo
    • La Renauderie, le Grand PĂątis, Beausoleil
    • Les LandrĂ©aux, la ForĂȘt, le Grand BrĂ»lon, l'Ermitage, le GuĂ©hĂ©lu,

    Urbanisme

    Typologie

    Le Cours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (53,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (52,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (42,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (37,2 %), terres arables (10,5 %), prairies (5,9 %), zones humides intĂ©rieures (2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,6 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[21].

    Histoire

    Rattachée à Molac jusqu'en 1839, Le Cours devient commune à part entiÚre le . La dénomination administrative actuelle est une abréviation de l'appellation traditionnelle Le Cours-de-Molac.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1947 François Gabard MRP
    2001 2008 Alain Rio PS
    2008 2014 Paul Soulard PS
    2014
    RĂ©Ă©lu en 2020[22]
    En cours Raymond Houeix
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1936. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[24].

    En 2020, la commune comptait 674 habitants[Note 7], en augmentation de 3,53 % par rapport Ă  2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
    602531500456421400378351401
    2004 2006 2009 2014 2019 2020 - - -
    450491570651672674---
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee Ă  partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Chùteau de Trégoët

    Situé sur les bords de l'Arz, le chùteau de Trégoët (Tregoet) était la demeure des seigneurs de Molac (paroisse proche). Guy Ier de Molac, le plus ancien membre connu de la famille, vivait là vers 1200. Le chùteau était important dÚs le XIVe siÚcle. C'était le « siÚge féodé » du sénéchal ou maßtre d'hÎtel des vicomtes de Rohan. Sa chapelle, du cÎté oriental de la cour, entre la maison principale et le pavillon des archives, fut bùtie en 1327 et restaurée en 1627. Abandonnée à la Révolution, elle a été démolie au XIXe siÚcle.

    Par alliance, le lieu passa aux Rieux en 1411, puis a un cousin de la famille Guyon de la Chapelle (1419), à nouveau par mariage aux Rosmadec au XVIe siÚcle. En 1700, un de leurs cousins, René Alexis Le Sénéchal de Kercado recueille la succession, et sa famille conserve Trégoët jusqu'au XIXe siÚcle. Il est ensuite à la famille de Sivry, qui le possÚde toujours. Vers 1910 M. de Sivry fait démonter l'édifice en mauvais état, pour reconstruire son chùteau de Villeneuve en Pleucadeuc. Il subsiste cependant des vestiges assez importants à Trégoët. Les communs abritent une exploitation agricole.

    TrĂ©goĂ«t est maintenant dans la commune de Le Cours et ses restes sont visibles Ă  1,5 km au sud-est du bourg, Ă  la limite des communes de Molac et de LarrĂ©.

    Extrait du livre de Charles Floquet, Dictionnaire des chĂąteaux et manoirs du Morbihan, chez Yves Floch imprimeur-Ă©diteur Mayenne.

    Église Notre-Dame

    Église Notre-Dame de Le Cours.

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Le Cours se blasonnent ainsi :

    ChapĂ© ployĂ© d’azur et d’argent, l’azur chargĂ© Ă  dextre et Ă  senestre de trois macles d’argent, deux et un, l’argent chargĂ© d’une croix pattĂ©e alĂ©sĂ©e de gueules ; au chef de gueules chargĂ© d’une hermine passante au naturel, colletĂ©e d’argent et Ă  l’écharpe d’hermine.
    Conc. B. Le Ny-Jegat.

    Personnalités liées à la commune

    • Émile CouĂ© (1857-1926), auteur de la mĂ©thode du mĂȘme nom : son pĂšre, ExupĂšre CouĂ© de La Chataigneraie, est originaire de le Cours, auparavant avant 1932 Le Cours-de-Molac Ă©tait un lieu dit rattachĂ© Ă  la commune de Molac.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Erwan Vallerie, DiazezoĂč studi istorel an anvioĂč-parrez = TraitĂ© de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620), p. 52
    2. « Étymologie et Histoire du Cours », sur infobretagne.com (consultĂ© le ).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Pleucadeuc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Le Cours et Pleucadeuc », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Pleucadeuc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Le Cours et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duVannes », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    22. « Au Cours, Raymond Houeix installé pour un deuxiÚme mandat », sur Le Télégramme, (consulté le ).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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