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Saint-Clément-Rancoudray

Saint-ClĂ©ment-Rancoudray est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Manche en rĂ©gion Normandie, peuplĂ©e de 547 habitants[1]. Les deux villages n'ont cessĂ© de fusionner et de se sĂ©parer au fil des siĂšcles.

Saint-Clément-Rancoudray
Saint-Clément-Rancoudray
L'église Saint-Clément.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie
Maire
Mandat
Jean-Paul Brionne
2020-2026
Code postal 50140
Code commune 50456
DĂ©mographie
Population
municipale
547 hab. (2020 en augmentation de 0,18 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 17 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 40â€Č 28″ nord, 0° 53â€Č 12″ ouest
Altitude Min. 225 m
Max. 321 m
Superficie 32,10 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Mortainais
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Clément-Rancoudray

    GĂ©ographie

    Couvrant 3 210 hectares, le territoire de Saint-ClĂ©ment-Rancoudray Ă©tait le plus Ă©tendu du canton de Mortain. Elle se situe Ă  une altitude importante avec nombre de lieux au-dessus de 300 m. Les hivers jusque dans les annĂ©es 1980 voyaient souvent la neige : les coupures Ă©lectriques, les routes coupĂ©es pour les bus et le laitier Ă©taient rĂ©currentes. La commune est traversĂ©e par la Cance mais bordĂ©e au nord par les vallĂ©es de la SĂ©e et au sud par celle de la SĂ©lune qui ne se rejoignent que dans la baie du Mont-Saint-Michel. Elle est aussi briĂšvement traversĂ©e dans sa partie sud en bordure de la forĂȘt de Bourberouge par le GR 22 Paris - Mont-Saint-Michel, dans sa partie ouest par le GRP des Granitiers, ainsi que par l'ancienne voie de chemin de fer entre Sourdeval et Le Neufbourg, reconvertie en voie verte.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 072 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 14,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Cornier-des-Landes », sur la commune de Tinchebray-Bocage, mise en service en 1951[9] et qui se trouve Ă  15 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 113,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11].

    Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et Ă  54 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  11,9 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Clément-Rancoudray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (97,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (97,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (78,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,3 %), terres arables (2,6 %), forĂȘts (2,3 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme ecclesia de Sancto Clemente en 1412[23], Saint-Clément en 1801[24], Saint-Clément-Rancoudray en 1972.

    L'église est dédiée à saint Clément de Metz.

    Rancoudray : de l'ancien français coudre « coudrier » précédé de l'adjectif rond, signifiant « le lieu rond planté de coudriers »[25] (Voir les précisions sur la section toponymie de la page Rancoudray).

    Histoire

    Moyen Âge

    En 1130 est fondĂ© le prieurĂ© de Moutons, par Henri Ier d'Angleterre, dans la lande marĂ©cageuse qui fait alors partie de la forĂȘt de la Lande Pourrie[26].

    D'aprĂšs la lĂ©gende et les diffĂ©rentes notices que l'on trouvait dans l'Ă©glise dont certaines datent des annĂ©es 1950, puis 1970, puis 1980 (rĂ©impression Ă  l'Ă©poque du pĂšre Pascal), le nom de Rancoudray serait rattachĂ© Ă  son histoire. L'Ă©tymologie alors proposĂ©e, ran : « bĂ©lier », et coudray : « noisetier », contredite par les experts actuels. On notera qu'en allemand Rammbock dĂ©signe un bĂ©lier (outil), et ram en anglais le bĂ©lier animal, ce qui a pu conduire Ă  l'Ă©tymologie prĂ©sentĂ©e par les notices et placards Ă  disposition dans l'Ă©glise. Elle traduisait la lĂ©gende des origines illustrĂ©es par un des vitraux : Rancoudray est Ă  l'origine un sanctuaire marial dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame de PitiĂ©. En effet, un berger Ă  la recherche d'un bĂ©lier Ă©garĂ© l'aurait retrouvĂ© dans un massif de noisetiers, au pied d'une statue. À la suite de cette dĂ©couverte, le prieurĂ© de Moutons (sur la commune de Saint-ClĂ©ment) aurait voulu l'accaparer mais la statue serait revenue sur ce lieu ou l'on Ă©difia donc une chapelle 1160/1170[27]. Un pĂšlerinage s'est alors perpĂ©tuĂ© au long des siĂšcles, vivace jusque dans les annĂ©es 1980 oĂč l'on chantait encore les vĂȘpres l’aprĂšs-midi. La statue est toujours visible Ă  gauche du chƓur, pietĂ  qui fait ressentir la douleur d'une mĂšre tenant son enfant mort sur ses genoux. C'est le plus ancien pĂšlerinage connu de la Manche[28] et peut-ĂȘtre de Basse-Normandie aprĂšs le mont Saint-Michel (709).

    La pietà actuelle est datée du XVe siÚcle, ce ne serait donc pas celle de la légende[29].

    La chapelle fut rattachĂ©e Ă  Moutons en 1649 lors de la crĂ©ation de cette paroisse de Rancoudray qui ne vĂ©cut que quelques dizaines d'annĂ©es pour ĂȘtre fusionnĂ©e Ă  Moutons en 1686. Le culte cesse Ă  la chapelle en 1777. Elle fut rattachĂ©e Ă  Saint-ClĂ©ment en 1792[30].

    Le pÚlerinage aurait été connu de Saint Louis. Selon le sacristain en place vers 1980, il aurait fait don d'une chasuble ou d'une étole lors d'un déplacement[31]. Saint Louis connaissait Mortain puisqu'il en fit don à son oncle remuant pour s'attirer en vain sa reconnaissance. Une étole du XVIIe siÚcle est classée à titre d'objet aux Monuments historiques[32].

    XIXe et XXe siĂšcles

    En 1861, Saint-ClĂ©ment (1 844 habitants en 1856) cĂšde la partie sud de son territoire pour la crĂ©ation de la commune de Rancoudray (soit 403 habitants)[24] - [33].

    Plus rĂ©cemment, lors de la bataille de Mortain, plusieurs familles sont parties en exode vers l'Orne. Ainsi, la famille HeuzĂ© (Bel-Air) s'est dĂ©placĂ©e jusqu'Ă  la SauvagĂšre, emmenant une charrette chargĂ©e du principal, les deux enfants de 3 ans et 6 ans, la mĂšre et la grand-mĂšre. À leur retour, le pignon ouest de la maison avait Ă©tĂ© touchĂ© par les bombes. Dans les annĂ©es 1970, d'aprĂšs les occupants, on trouvait encore des balles et mĂȘme un reste de baĂŻonnette.

    Quant Ă  la forĂȘt de la Lande Pourrie qui borde la commune, entre la Fosse-Arthour et l'abbaye Blanche, elle a Ă©tĂ© identifiĂ©e par des universitaires de Caen comme pouvant avoir servi de modĂšle Ă  celle des lĂ©gendes arthuriennes par ChrĂ©tien de Troyes, mais aussi Ă  Robert Wace (Gilles Susong)[34], recoupant ainsi les thĂšses de RenĂ© Bansard. Mais elle recĂšle surtout des trous et puits de mine datant de l'exploitation des mines de fer (forĂȘt du domaine de Bourberouge, Barenton et Saint-Jean-du-Corail, voir surtout cette page). La soute Ă  explosif en limite sud-est de la commune, non loin de la route a Ă©tĂ© rasĂ©e dans les annĂ©es 2000. En limite sud-ouest, sur la mĂȘme forĂȘt, c'est le chĂȘne Ă  la vierge qui a Ă©tĂ© abattu lors de l'exploitation de la parcelle adjacente. La Brousse Ă  l'ouest puis les Renardieres (Bel-air), mais aussi les fieffes sur des communes adjacentes, sont autant de nom de champs ou de lieudits trahissant dans cette partie des dĂ©frichements plus ou moins rĂ©cents, visibles parfois par les Ă©carts des champs ou de la forĂȘt qui faisait la limite en des temps anciens : la forĂȘt de la Lande Pourrie s'Ă©talait alors jusqu'Ă  Tinchebray sur la quasi-totalitĂ© de la commune.

    Le carrefour des GiganniĂšres Ă©tait dans les annĂ©es 1950 un lieu frĂ©quentĂ© oĂč se tenait un bar, mais aussi un charron, avec forge, atelier de menuiserie et banc de scie pour dĂ©biter des grumes. L'ensemble Ă©tait tenu par la famille Marie (RĂ©my et ThĂ©rĂšse, derniers exploitants)

    L'est de Saint-ClĂ©ment Ă©tait trĂšs proche des fours des potiers du Placitre (actuel MusĂ©e de la poterie) auxquels elle fournissait de la main-d'Ɠuvre. Le nom du Placitre pourrait ĂȘtre rapprochĂ© du prieurĂ© de Moutons, Ă  1,5 km. Le placitre est un terrain vague oĂč se tiennent des assemblĂ©es. En Bretagne, c'est le terrain enclos autour d'une chapelle, d'une Ă©glise.

    Quant au hameau de Bel air, il suffit de s'y trouver, dans la perspective de la vallĂ©e de la Meude, pour comprendre son nom, face Ă  la vallĂ©e de la SĂ©lune qui se dĂ©roule et permet de voir au-delĂ  des crĂȘtes du Teilleul, ce qui explique aussi les tirs d'artillerie lors de la bataille de Mortain.

    En 1973, les deux communes fusionnent à nouveau, Rancoudray gardant le statut de commune associée. La fusion devient totale le [35].

    Politique et administration

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1989[36] En cours Jean-Paul Brionne[37] SE Entrepreneur travaux publics
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres, dont le maire et deux adjoints[37].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[39].

    En 2020, la commune comptait 547 habitants[Note 7], en augmentation de 0,18 % par rapport Ă  2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Saint-ClĂ©ment a comptĂ© jusqu'Ă  1 444 habitants en 1856, mais les deux communes, sĂ©parĂ©es en 1861, totalisaient 1 503 habitants en 1876 (1 080 pour Saint-ClĂ©ment, 423 pour Rancoudray).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1901 2241 2741 3321 4231 3531 3951 4171 434
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4441 0261 0611 0491 080987947967883
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    840821826753743761719740750
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    647640736763667581541535536
    2015 2020 - - - - - - -
    545547-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution dĂ©mographique de Rancoudray entre 1861 et 1973
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    403428443423418400404
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    383331340337286287256
    1936 1946 1954 1962 1968 - -
    269234247235192--
    Nombre retenu Ă  partir de 1962 : population sans doubles comptes.
    (Sources : EHESS[33])

    Lieux et monuments

    Vue aérienne de Rancoudray et son église.
    • Église paroissiale de l'Assomption Ă  Rancoudray, reconstruite au dĂ©but du XXe siĂšcle. Elle abrite un tableau du XVIIe (saint Stanislas Kostka communiĂ© par un ange) classĂ© au titre objet aux monuments historiques[41], mais aussi une pietĂ  en pierre polychrome du XVe, Ă  l'inventaire du CAOA de la Manche[29], accompagnĂ©e des fonts baptismaux et d'une banniĂšre. Ces fonts proviennent de l'ancien prieurĂ© royal de Moutons[29], curieux retour des choses au regard de la piĂ©ta de la lĂ©gende que le prieurĂ© avait tentĂ© de s'attacher en vain.
    • Le monument aux morts, en contrebas de cette Ă©glise, construit avec les pierres de la chapelle prĂ©cĂ©dente, sur le lieu de celle-ci, et oĂč se tiennent les pĂšlerinages.
    • Église nĂ©ogothique de Saint-ClĂ©ment (XIXe siĂšcle)[42].
    • De nombreux calvaires attestent du passĂ© de Saint-ClĂ©ment-Rancoudray, datant pour certains du XVIIe siĂšcle.
    • Il y a aussi Ă  Saint-ClĂ©ment-Rancoudray l'abbaye bĂ©nĂ©dictine de Moutons, qui fut fondĂ©e au XIIe siĂšcle (vers 1120). Elle eut pour 1re prieure Emma, dont la nomination fut confirmĂ©e par le pape Alexandre III[42]. Les bĂątiments que l'on peut actuellement observer sur place datent du XVIIe siĂšcle. Cette abbaye fut plus tard transfĂ©rĂ©e Ă  Avranches en 1693 par la prieure Marie-Magdeleine de Madaillan de Montataire († 1704)[42]. À l'emplacement de l'abbaye, on Ă©rigea une croix de chemin (XVIIe siĂšcle), route de Moutons[42].
    • Dans la forĂȘt de la Lande Pourrie Ă  Rancoudray se trouvent, perdus et souvent inaccessibles, des vestiges prĂ©historiques et antiques, tel que le dolmen de la Roche-Grise.
    Durant la RĂ©volution, de nombreux hommes d'Église de Mortain et des alentours y trouvĂšrent refuge[43].

    Activité et manifestations

    FĂȘtes patronales le (le jour de la Saint-ClĂ©ment), et le 15 aoĂ»t.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Population municipale 2020.
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Saint-Cornier-des-Landes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Clément-Rancoudray et Tinchebray-Bocage », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Saint-Cornier-des-Landes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Clément-Rancoudray et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    14. « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    15. « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le ).
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    23. Ernest NÚgre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1536, (ISBN 2600028846).
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    25. Cahier des Annales de Normandie - René Lepelley - Les noms de communes de l'arrondissement d'Avranches (Manche) - pages 559 et 565.
    26. Association Généalogie et histoire, Ger : un village normand à travers les siÚcles, Marigny, Eurocibles, , 496 p. (ISBN 978-2-914541-68-8 et 2914541686, OCLC 192122413, lire en ligne).
    27. « lieux-marials-dans-la-manche », sur http://www.coutances.catholique.fr.
    28. http://le-petit-manchot.fr, « CC 28.08 Rancoudray Sanctuaire | CC | Le Petit Manchot | histoire patrimoine personnage », sur www.le-petit-manchot.fr (consulté le ).
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    30. Le site internet de la CAOA 50 (conservation des antiquités et objets d'arts) en utilisant la recherche "d'objets par édifice" puis en cliquant sur l'échelle des communes pour aller sur Saint-Clément-Rancoudray".
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