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Saint-Blimont

Saint-Blimont est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Saint-Blimont
Saint-Blimont
La mairie et l'école.
Blason de Saint-Blimont
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CA de la Baie de Somme
Maire
Mandat
José Marque
2020-2026
Code postal 80960
Code commune 80700
Démographie
Gentilé Saint-Blimontois
Population
municipale
878 hab. (2020 en diminution de 2,34 % par rapport à 2014)
Densité 132 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 07′ 18″ nord, 1° 34′ 30″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 67 m
Superficie 6,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Friville-Escarbotin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Friville-Escarbotin
Législatives 3e circonscription de la Somme
Localisation
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Saint-Blimont
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Saint-Blimont
Liens
Site web http://www.mairiedesaintblimont.com/

    Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

    Géographie

    Localisation

    Saint-Blimont est un village picard placé à la limite du Vimeu industriel, d'une part, et sur la partie arrière de la côte picarde touristique d'autre part. Il se trouve à km de la côte de la Manche et à km au sud-ouest de Saint-Valery-sur-Somme. Il est facilement accessible par les anciennes routes nationales RN 25 (actuelle RD 925/229) et RN 40 (actuelle RD 940).

    En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 5 (Cayeux - Friville-Escarbotin - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].

    Communes limitrophes

    Hameaux et écarts

    Saint-Blimont comprend trois hameaux.

    • Tout d'abord Offeu, qui est le plus grand, où vécurent beaucoup de maires de la commune et où se situe le château des Lumières.
    • Élincourt, où se trouve un château ayant appartenu aux familles des Fontaines puis d'Anchald.
    • Puis Ébalet, constitué d'une rue unique, très marqué par sa verdure et sa tranquillité.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Blimont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,2 %), prairies (20,4 %), zones urbanisées (13,6 %), forêts (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Blimundus (1121) ; Casa de S. Blimondo (1140) ; S. Blismondus (1140-1210) ; S. Blithmundus (1284) ; S. Blimont (1301) ; S. Blimond (1337) ; S. Blumont (1648) ; Simblimont (1696) ; S. Blitmond (1841)[9].

    Saint-Blimont est un hagiotoponyme qui fait référence à Blimond (Blimundus) [10], abbé de Leuconay[11], mort à Leuconay (ancien nom de Saint-Valery-sur-Somme), un religieux franc, restaurateur de l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme. L'église du village est placée sous le vocable de Saint-Blimont, elle conserve une statue du saint, en bois polychrome du XVe siècle[12].

    Histoire

    Origine

    L'histoire de Saint-Blimont est liée à celle de Saint-Valery-sur-Somme.

    En 615 Saint Valery, alors moine évangélisateur de la région du rocher de Leuconaus (actuellement Saint-Valery-sur-Somme), guérit Blimond. Ce dernier désira rester auprès de son bienfaiteur et lui succéda ensuite à la tête de l'abbaye de Saint-Valery.

    Le toponyme rue des Juifs semble indiquer la présence d'une communauté juive à Saint-Blimont au Moyen Âge.

    En 1830, deux frères construisirent deux bâtisses (presque) jumelles de part et d'autre de la rue du moulin à Offeu. Ces manoirs sont emblématiques dans le village. La première fut d'abord une maison de maître habitée par différents notables de la ville et de la région. Pendant la Première Guerre mondiale, la maison éclairée servait de repère pour s'orienter et comme elle fut la première maison de la région à avoir de l’électricité, on la nomma la Lumière. Elle fut ensuite acquise en 1939 comme maison de campagne par une famille du Nord de la France, les Vandenberghe. C'est bien après que la Lumière se transforma en château des Lumières devenue aujourd'hui chambres d'hôtes de charme. La seconde bâtisse fut habitée par Antoine de Roucy, puis par son gendre Bernard Fleury qui fut maire du village de 1989 à 1995.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Avant 1789, l'administration locale était confiée à un intendant général.

    À la Révolution française, la notion de maire n'existe toujours pas. Mais c'est un agent municipal, élu au suffrage universel direct qui gère la commune et l'état civil. À Saint-Blimont, sont agents municipaux : André Deloison, Antoine Boulanger et Jean-Baptiste Depoilly[13].

    En 1795, la Constitution de l'an III met en place les municipalités cantonales. Chaque commune élit un agent municipal qui participera à la municipalité cantonale. À Saint-Blimont, sont agents municipaux cantonaux : Pierre Depoilly, Nicolas Delignières, Charles Queval et Claude Fournier[13].

    La Constitution de l'an VIII (1799) instaure la fonction de maire, nommé par le préfet. À Saint-Blimont, le premier maire apparaît en l'an VIII, le 4 floréal (). Nicolas Delignières, agent municipal devient maire provisoire[13]. C'est en fait le premier maire de Saint-Blimont.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[13]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1815 Louis-François de Juliac De Manelle Ancien officier des gardes du roi
    1815 1817 Jean-Baptiste de Boulanche Intérim, pour campagne de guerre
    1817 1821 Louis François de Juliac De Manelle Reprend ses fonctions à son retour
    1821 1831 Charles-Nicolas Lefevre des Fontaines Châtelain d'Elincourt
    1831 1842 Bernard-Albin Gaffé de Saint-Martin Châtelain d'Offoël
    1842 1850 Aimable Fournier Agriculteur, négociant en bestiaux
    1850 1853 Thimoléon de Fautereau Châtelain d'Offeu
    1853 1861 Ferdinand Fournier Frère d'Aimable Fournier. Démissionnaire en mai 1861.
    1861 1868 Adolphe Rocque Cultivateur. Maire par intérim en mai 1861, nommé officiellement en août 1862. Décédé le 30 janvier 1868.
    04/1868 1879 Elphège de Fautereau Châtelain d'Offeu. Décédé le 11 février 1879 à Noyon.
    07/1879 10/1892 Camille de Fautereau Châtelain d'Offeu
    10/1892 05/1912 Ludovic d'Anchald Châtelain d'Elincourt
    05/1912 05/1929 Jacques d'Anchald Châtelain d'Elincourt
    05/1929 11/1934 Roger Chapelet Industriel. Démissionnaire en novembre 1934.
    12/1934 1944 Blimont Boutté PRRRS Instituteur retraité
    Conseiller d'arrondissement du canton de Saint-Valery-sur-Somme (1933-1940)
    10/1944 1945 Antoine de Roucy Représentant de commerce. Président du Comité de Libération
    1945 1969 Eugène Delignères SFIO Décède à son 5e mandat
    1969 mars 1971 Eugène Bultel DVD 1er adjoint, remplace le maire
    mars 1971 octobre 1983 Maurice Fournier PCF Malade au début de son 3e mandat
    octobre 1983 mars 1989 Achille Forestier PCF 1er adjoint, remplace le maire
    mars 1989 juin 1995 Bernard Fleury DVD Décédé le 22 février 2012, à l'âge de 90 ans
    juin 1995 mars 2001 Jean Lejeune DVD
    mars 2001 mars 2014 Claude Loiselle PCF
    mars 2014[14] En cours
    (au 30 mai 2020)
    José Marque DVG Réélu pour le mandat 2020-2026[15]

    Distinctions et labels

    En , le village obtient les félicitations du jury pour sa première participation au concours des villes et villages fleuris[16].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

    En 2020, la commune comptait 878 habitants[Note 3], en diminution de 2,34 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Le maximum de la population a été atteint en 1866 avec 1 312 habitants.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1611 2081 2491 2541 2461 2651 3031 2441 256
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2381 2971 3121 2801 2381 2271 2401 1841 202
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2021 2061 1509929961 014983876931
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    9689589891 0561 046948947940943
    2015 2020 - - - - - - -
    880878-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,7 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 434 hommes pour 444 femmes, soit un taux de 50,57 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,49 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[21]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2
    90 ou +
    1,8
    9,4
    75-89 ans
    10,8
    22,4
    60-74 ans
    27,7
    19,8
    45-59 ans
    20,0
    14,7
    30-44 ans
    14,2
    13,8
    15-29 ans
    14,0
    18,7
    0-14 ans
    11,5
    Pyramide des âges du département de la Somme en 2018 en pourcentage[22]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    6,3
    75-89 ans
    9,2
    16,6
    60-74 ans
    17,4
    20,1
    45-59 ans
    19,3
    18,3
    30-44 ans
    17,7
    19,4
    15-29 ans
    18
    18,7
    0-14 ans
    16,7

    Enseignement

    La commune dispose d'une école primaire, l'école Pierre-Dupont, et d'une école maternelle.

    Associations

    Pour améliorer la vie locale, plusieurs associations loi de 1901 se sont créées.

    Associations sportives

    • Amicale des Anciens Élèves la Saint-Blimontoise, proposant plusieurs disciplines comme la marche, le tir à l'arc, le step, la gymnastique d'entretien, la gymnastique rythmique, le tennis de table, le cyclotourisme, le cyclosport, le VTT, l'équitation, le char à voile, l'aéroglisseur, la course à pied, la couture, la philatélie et la danse de salon.
    • L'Avenir Feuquières Saint-Blimont est un club de handball très réputé dans la région.
    • Le Sporting Club Football participe aux championnats locaux.

    Associations culturelles

    • l'Harmonie municipale, créée en 1890 ;
    • Association s'occupant du patrimoine historique ;
    • Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR) ;
    • Union nationale des combattants (UNC) ;
    • Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC),

    Associations diverses

    • Amicale des Sapeurs Pompiers et leur Centre de Première Intervention composé de onze pompiers.
    • Club des Ainés
    • Société de Chasse regroupe des propriétaires chasseurs

    Cultes

    Pour le culte catholique « Vimeu-Bresle-Côte Picarde », Saint-Blimont fait partie de la paroisse Saint-Éloi-en-Vimeu[23].

    Économie

    Industries et artisans

    Plusieurs entreprises industrielles ou artisanales sont, aujourd'hui, en activité à Saint-Blimont. La spécialité pour certaines, est la serrurerie puisque la commune se situe à la limite du Vimeu industriel.

    La plus importante est la société Dény-Security (ex : Dény-Fontaine)[24], entreprise implantée à Saint-Blimont en 1891 par son fondateur, Charles Dény. Cette société fabrique et commercialise des serrures de haute sécurité. Son premier grand succès fut l'équipement des portes des installations électriques de la première ligne du métro parisien. Puis elle équipa de nombreuses administrations (SNCF, EDF, parlement européen, INSEE, prisons...), de nombreux monuments (Tour Eiffel, Sacré-Cœur, arènes de Nîmes, Opéra National, château de Versailles, Centre Georges-Pompidou…). Mais aussi des centrales nucléaires. Elle fait partie du groupe européen DOM Security (ex: Sécuridev) [25] depuis 1994 et emploie aujourd'hui 120 personnes. D'après son site officiel, Dény Security est le leader français de l’organigramme et du contrôle des accès. La société Dény Security est connue internationalement.

    La Société Moreau, créée en 1968 par les fils du maréchal-ferrant du village, est une entreprise de décolletage faisant de la sous-traitance pour serrurerie et de la quincaillerie de l'ameublement.

    La commune accueille également un atelier de polissage et de traitement des métaux (Ets Blondel), un atelier d'usinage et de découpe industrielle (Ets Bénicourt) fermé depuis 2011, une entreprise de couverture et de zinguerie (Ets René Petit)[26], deux garages Peugeot (Bonhomme et Du Lion), un ferrailleur (Croc'fer), un artisan plombier (Plomberie Carrelage Maçonnerie) et un artisan paysagiste (Horyzon Vert).

    La société Somme-Ensemble basée au Château des Lumières [27] (à Offeux) organise des soirées, des séminaires et des réceptions.

    Commerces

    Il existe encore quelques commerces sur le territoire de la commune : le café sur la place de la mairie qui fait office de dépôt de pain où l'on trouve tabac et journaux. Des commerces itinérants sont apparus depuis le début de la désertification de la campagne et notamment un boulanger, un poissonnier et un boucher qui viennent régulièrement sur la place du village.

    Le château des Lumières offre des chambres d’hôtes et un lieu pour des séminaires et des réceptions. On trouve enfin la société Petit René, une entreprise de couverture.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Tour de guet du XVe siècle qui sert de clocher depuis environ 150 ans. Cette tour est accessible en juillet et août (visite guidée chaque samedi à 11 heures).
    • Église Saint-Blimont, du XIXe siècle avec des éléments intéressants tels que poutres, ainsi que trois objets classés monuments historiques : fonts baptismaux[28], provenant de la première église, donc antérieurs au XVIe siècle.
      • Reliquaire*[29].
      • Statue de saint Blimond, en bois polychrome du XVe siècle[30]. Cette statue a été transportée de Saint-Valery à Saint-Blimont à la Révolution[a 1].
    • Château des Lumières, à Offeu visitable chaque week-end, remis en état par Jérôme Cheval et Dominique Willems en 2010.
    • Château d'Élincourt, ancienne résidence de la famille Saulnier d'Anchald.
    • Bâtiments industriels anciens de l'usine de serrurerie Deny et cie, du 4e quart du XIXe siècle et du 3e quart du XXe siècle[31].
    • Vierge noire en direction de Nibas. Elle remplace une ancienne chapelle à la Vierge datée de 1844[32].
    • Chapelle d'Élincourt à campenard. Fondée en 1657 par Jacques des Essarts Lenier, seigneur d'Aubigny, d'Élincourt et en partie d'Ochancourt, cette chapelle castrale a servi de sépulture pour les anciens propriétaires du château[33] - [34].
    • Église.
      Église.
    • Monument aux morts pour la patrie.
      Monument aux morts pour la patrie.
    • La Vierge Noire de Saint-Blimont.
      La Vierge Noire de Saint-Blimont.
    • Château des Lumières.
      Château des Lumières.
    • Château d'Élincourt.
      Château d'Élincourt.
    • Chapelle d'Élincourt.
      Chapelle d'Élincourt.

    Personnalités liées à la commune

    • Blimond († 650), originaire des bords de la rivière Isara (probablement l'Oise), deuxième higoumène (abbé) du monastère de Saint-Valery-sur-Somme en Picardie [35]; saint chrétien fêté le 3 janvier[36].
    • Rémi Dimpre (1866-1939), professeur de philosophie, a écrit l'Histoire de Saint-Blimont et des villages alentour, est né à Saint-Blimont[a 2].
    • Jérémy Stravius, nageur.
    • Louis François de Julliac de Manelle, colonel d'artillerie sous le Premier Empire, né en 1776 à Saint-Blimond, décédé en 1805 à Vérone (Italie), des suites de ses blessures au combat de Caldiéro. Officier de la Légion d'honneur.
    • Balthazar de Méalet de Fargues, capitaine major du régiment de Bellebrune, gouverneur de Hesdin, XVIIe siècle. Agissant pour le compte du roi d'Espagne, il fit déferler ses troupes sur le Vimeu et brûla Saint-Blimont en 1658 ou 1659. Condamné à mort par Mazarin, il fut pendu à Abbeville en 1663. La destruction de Saint-Blimont traumatisa longtemps le Vimeu et de là y resta l'expression coutumière en fin de repas : « Encore un dîner que les Espagnols n'auront pas »[37].

    Féodalité, liste des seigneurs

    Seigneurie de Saint-Blimond

    Les seigneurs successifs, dont les noms sont parvenus jusqu'à aujourd'hui, furent[a 3] :

    • 1292 : Jean de Saint-Blimond, baron d'ordre, premier baron du comté du Boulonnais.
    • 1320-1410 : nous ne connaissons qu'André Ier de Saint-Blimond.
    • 1410 : Olivier de Saint-Blimond.
    • 1462 : Jean de Saint-Blimond.
    • 1484 : Robert de Saint-Blimond.
    • 1517 : Simon de Saint-Blimond, noble homme, seigneur de Gouy et de Saint-Blimond.
    • 1530 : messire François de Saint-Blimond, premier bard du pays du Boulonnais, seigneur, père et patron de Saint-Blimond et de Cahon-Gouy.
    • 1600 : Charles de Saint-Blimond.
    • 1640 : André II de Saint-Blimond, capitaine de chevau-léger.
    • 1672 : André III de Saint-Blimond.

    En 1682, la seigneurie de Saint-Blimond devient marquisat en l'honneur d'André III.

    Marquisat de Saint-Blimond
    • 1682 : René de Saint-Blimond, chevalier, seigneur de Saint-Blimond, de Pendé, de Sallenelle, nommé marquis par lettre patente de la même année.
    • 1684 : André IV, marquis de Saint-Blimond.
    • L'histoire cite ensuite sans date, Claude Blimond, chevalier, marquis de Pendé et de Saint-Blimond.
    • 1750 : Jacques-Louis, chevalier, seigneur, patreon, marquis de Saint-Blimond, dernier du nom, mort le à l'âge de 89 ans. Il émigra en l'an VI, et fut appelé dans l'histoire, l'Émigré M. de Saint-Blimond.
    • 1795 : Mme Marie-Louise-Agnès, marquise de Saint-Blimond, princesse de Berghes, fille unique de Jacques-Louis de Saint-Blimond, veuve de François-Désiré-Marc Ghislain, vicomte et prince de Berghes.

    C'est à la Révolution française, que la terminaison du nom de Saint-Blimond fut modifiée pour se terminer par un t. La seigneurie et marquisat de Saint-Blimond prend fin après plusieurs siècles de règne sur la région et ses alentours.

    Héraldique

    Blason de Saint-Blimont Blason
    De sable au sautoir engrêlé d'or[38].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Annexes

    Bibliographie

    • Rémi Dimpre, Histoire de Saint-Blimont et des villages alentour, Woignarue, La Vague verte, coll. « Jusant », , 118 p. (ISBN 2-913924-29-8, présentation en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Saint-Blimont », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 258 (lire en ligne sur DicoTopo) .
    10. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 1532.
    11. « Saint Blimond », sur cef.fr (consulté le ).
    12. Notice no PM80001166, base Palissy, ministère français de la Culture
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