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Renard véloce

Vulpes velox

Le Renard véloce (Vulpes velox) est une espèce de renards vivant en Amérique du Nord. Ne dépassant pas trois kilogrammes, il s'agit du plus petit renard d'Amérique du Nord. Habitant des prairies des Grandes Plaines, le renard véloce est très dépendant de son terrier qu'il utilise pour se cacher des prédateurs tels le Coyote (Canis latrans). C'est un prédateur de petits mammifères, et son régime alimentaire est essentiellement constitué de lagomorphes. Il vit en couple qui élève tous les ans une portée de trois à six renardeaux. Au contraire de nombreux canidés, le territoire est maintenu par la femelle.

Les populations du Renard véloce ont fortement diminué à partir du XIXe siècle et jusqu'au milieu des années 1950 en raison de campagnes indifférenciées d'empoisonnement des nuisibles, de modifications de son habitat à la suite du développement de l'agriculture et de la chasse pour sa fourrure. Le Renard véloce ne se trouve plus que dans les prairies du Kansas, du Colorado, du Nouveau-Mexique et l'Oklahoma. Au Canada, l'espèce disparaît localement à partir de 1938. Des campagnes de réintroduction réalisées à partir des années 1980 ont permis d'établir une petite population dans les provinces de l'Alberta et de la Saskatchewan mais aussi aux États-Unis, dans l’État du Montana. L'espèce est classée comme « préoccupation mineure » (LC) par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Il est étroitement apparenté au Renard polaire (Vulpes lagopus) et au Renard nain (Vulpes macrotis) et ce dernier est parfois considéré comme une sous-espèce, car des hybrides des deux espèces sont présents naturellement là où leurs aires de répartition se chevauchent. Le Renard véloce est présent sur de nombreux sites archéologiques américains et garde une importance culturelle forte chez les Indiens des Plaines.

DĂ©nomination

Les noms vernaculaires et le nom scientifique du Renard véloce[1] traduisent la rapidité de ce canidé. En allemand, le Renard véloce est appelé flinkfuchs et en anglais swift fox. En langue pied-noir, le Renard véloce est appelé senopah[2].

Le nom scientifique complet (avec auteur) de ce taxon est Vulpes velox (Say, 1823)[1]. L'espèce a été initialement classée dans le genre Canis sous le protonyme Canis velox Say, 1823[1].

Description

Formule dentaire
mâchoire supérieure
2 4 1 3 3 1 4 2
3 4 1 3 3 1 4 3
mâchoire inférieure
Total : 42
Dentition du Renard véloce[3]
Portrait d'un Renard véloce à la robe grise.
Portrait d'un Renard véloce.

Avec sa taille proche de celle du chat domestique (Felis silvestris catus), le Renard vĂ©loce est la plus petite espèce de renards d'AmĂ©rique du Nord[4]. La longueur du corps varie de 37,5 Ă  52,5 cm et la queue mesure 22,5 Ă  35 cm. Ce renard pèse de 1,8 Ă  3 kg. Le mâle est en moyenne lĂ©gèrement plus grand que la femelle. Le manteau d'hiver est long et dense de couleur gris chamoisĂ© foncĂ© pour les parties supĂ©rieures du corps et roux-bronze pour les flancs, les pattes et la partie ventrale de la queue. En Ă©tĂ©, la fourrure est plus courte, dure et tend vers le roux[5]. La gorge, la poitrine, l’intĂ©rieur des oreilles et les parties internes du corps sont blanc crème. L'extrĂ©mitĂ© de la queue est noire[4].

Le Renard véloce ressemble au Renard nain (Vulpes macrotis). Il a toutefois des oreilles plus petites, un museau plus large et une queue plus courte. Il se distingue de tous les autres canidés de son aire de répartition par les taches noires sur son museau, l'extrémité de sa queue noire et sa petite taille[3].

Comportement

Habitat

Renard véloce assis, avec une fourrure rousse
Un Renard véloce au Kansas, près de son terrier.

Le Renard vĂ©loce est un habitant des prairies. Il apprĂ©cie tout particulièrement les prairies d'herbes rases Ă  moyennes sur des terrains peu vallonnĂ©s. Il s’accommode des terrains en jachère comme des observations au Kansas le confirment. Le Renard vĂ©loce est extrĂŞmement dĂ©pendant des terriers qu'il utilise toute l'annĂ©e, notamment pour Ă©viter la prĂ©dation des Coyotes (Canis latrans), la compĂ©tition interspĂ©cifique des Renards roux (Vulpes vulpes)[6] - [7], mais Ă©galement pour l'Ă©levage des jeunes et pour se protĂ©ger des conditions climatiques extrĂŞmes de son aire de rĂ©partition[8]. Il creuse son propre terrier ou utilise celui d'un autre animal. Le terrier du Renard vĂ©loce est gĂ©nĂ©ralement situĂ© en hauteur dans un terrain bien drainĂ©. Les tunnels, qui comportent une Ă  sept entrĂ©es, peuvent mesurer jusqu'Ă  3,50 m de long et mènent Ă  une chambre enterrĂ©e jusqu'Ă  une profondeur d'1,50 m[5].

Le Renard véloce est rapide, comme son nom l'indique. Sa vitesse de pointe est d'environ 50[4] à 60 km/h[7], ce qui lui permet de s'enfuir face aux prédateurs et de capturer ses proies.

Territorialité

La taille du territoire est une donnĂ©e encore mal connue, car très variable d'une Ă©tude Ă  l'autre[Note 1] : les estimations de la superficie moyenne varient de 7,6 Ă  32,3 km2. Le territoire d'un couple reproducteur recouvre partiellement les territoires des couples adjacents, mais le cĹ“ur du territoire constitue un domaine vital exclusif[8].

Contrairement aux autres canidés, l'organisation sociale et territoriale du Renard véloce est centrée autour de la femelle adulte. La renarde maintient le territoire et la famille : lorsqu'elle meurt, le mâle émigre pour trouver un autre territoire, alors que la femelle est capable de maintenir son territoire seule, et notamment de nourrir et protéger les renardeaux[9].

Reproduction

Deux Renards véloces marchant côte à côte.
Le Renard véloce vit en couple qui élève une portée de trois à six renardeaux tous les ans.

Le Renard vĂ©loce vit en couple accompagnĂ© de ses renardeaux. Des observations occasionnelles d'un mâle vivant avec deux femelles ont Ă©tĂ© rapportĂ©es. Les femelles n'ont leurs chaleurs qu'une fois par an et la saison de reproduction diffère selon la latitude : elle s'Ă©tale de dĂ©cembre Ă  janvier dans l'Oklahoma, de janvier Ă  fĂ©vrier dans le Colorado, de fĂ©vrier Ă  dĂ©but mars dans le Nebraska et en mars au Canada. La femelle donne naissance de trois Ă  six petits après 51 jours de gestation en moyenne[8].

Les yeux des renardeaux s'ouvrent après dix à quinze jours. Les jeunes restent confinés dans le terrier jusqu'à l'âge d'un mois environ et ils sont sevrés à l'âge de six à sept semaines[8]. Le Renard véloce peut occuper jusqu'à treize terriers en une année. Le couple déplace les jeunes parce que les proies se font rares ou parce que les parasites deviennent trop nombreux dans le terrier[4]. Les deux parents s'occupent de l'élevage des jeunes[8]. Les renardeaux quittent la cellule familiale à l'âge de quatre à six mois[8], en août et septembre dans l'Oklahoma, entre septembre et octobre dans le Colorado et le Kansas et en août au Canada[7].

RĂ©gime alimentaire

Un Chien de prairie Ă  queue noire, vu de profil
Le Chien de prairie à queue noire est la proie principale du Renard véloce dans le Dakota du Sud.

Le Renard vĂ©loce est un prĂ©dateur nocturne qui parcourt environ 13 km chaque nuit selon une Ă©tude au Nebraska[5]. En journĂ©e, le Renard vĂ©loce prend parfois des bains de soleil devant une entrĂ©e de son terrier[5], mais reste le plus souvent cachĂ© dans son terrier[4]. Les proies principales sont les petits mammifères, mais le rĂ©gime alimentaire inclut Ă©galement les insectes, les oiseaux, les Ĺ“ufs, les carcasses et les vĂ©gĂ©taux comme la figue de Barbarie, la prune sauvage ou des graines de tournesol[7].

Les léporidés (lièvres et lapins) forment en général la proie principale du Renard véloce. Dans le Dakota du Sud, les petits mammifères représentent 49 % de l'assiette alimentaire et la proie principale est le Chien de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus). Au Kansas et au Nebraska, le Renard véloce se nourrit principalement de rongeurs muridés[7]. En été, la proportion d'insectes dans le régime alimentaire augmente fortement[9].

Mortalité

Le taux de mortalité est de 47 à 63 % dans la nature. Le principal prédateur et principale cause de mortalité naturelle est le Coyote. L'Aigle royal (Aquila chrysaetos) et le Blaireau d'Amérique (Taxidea taxus) tuent également des Renards véloces. Il peut également subir les activités humaines, notamment être empoisonné, tiré ou piégé. Les collisions avec des véhicules constituent un important facteur de mortalité pour les jeunes[10].

Aucune maladie grave n'est signalée[10]. Toutefois, ils sont probablement susceptibles de contracter toutes les maladies canines usuelles[11]. Deux décès par la maladie de Carré ont par exemple été signalés[10]. Le Renard véloce est porteur de nombreux parasites internes et externes. Les puces sont les ectoparasites les plus nombreux. Les parasites internes répertoriés sont des nématodes comme Ancylostoma caninum, Trichuris vulpis ou les vers du genre Uncinaria[10] - [11].

Le record de longévité est de douze ans et neuf mois en captivité[5]. Dans la nature, des individus de huit ans ont été capturés[10].

Chorologie

Aire de répartition historique

Le Renard véloce est historiquement un habitant des Grandes Plaines et son aire de répartition s'étalait des provinces canadiennes de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba jusqu'au Nouveau-Mexique et Texas. Il était probablement présent dans le Minnesota et l'Iowa. Un fossile de Renard véloce a par ailleurs été trouvé dans ce dernier État. Le Renard véloce était considéré comme un prédateur abondant[6].

Historique de la diminution des populations

Trois peaux de Renard véloce
Le Renard véloce a été fortement chassé pour sa fourrure.

Le Renard vĂ©loce se mĂ©fie moins des appâts empoisonnĂ©s que le Renard roux (Vulpes vulpes). Du milieu Ă  la fin du XIXe siècle, de nombreux appâts empoisonnĂ©s ont Ă©tĂ© rĂ©pandus dans les Grandes Plaines afin de faire disparaĂ®tre les loups et les coyotes, et le Renard vĂ©loce a fait partie des pertes collatĂ©rales. Par ailleurs, une grande partie de son habitat a Ă©tĂ© modifiĂ©e par l'expansion de l'agriculture. La peau du Renard vĂ©loce a Ă©galement alimentĂ© les marchĂ©s aux fourrures : par exemple, au Canada, entre 1853 et 1877, la compagnie de la Baie d'Hudson a vendu plus de 100 000 peaux[5].

Dans les années 1920, les populations du nord de l'Amérique sont considérées comme disparues, bien que quelques observations soient rapportées au Canada[5]. L'espèce est considérée comme extirpée du Canada dès 1938[3]. Au Sud, le Renard véloce ne survit plus que dans le Colorado, le Nouveau-Mexique, l'ouest du Texas et éventuellement l'ouest du Kansas[5]. Dans les années 1940, l'espèce est considérée comme extirpée du Kansas[12]. Dans les années 1950, le Renard véloce réapparait de manière encore mal expliquée dans l'Oklahoma, la majeure partie du Kansas, le Nebraska et le Wyoming. Dans les années 1960 et 1970, il réinvestit le Dakota du Sud, le Dakota du Nord et le Montana. Dans les années 1990, les populations déclinent à nouveau, probablement en raison de la perte de son habitat due à l'activité agricole et peut-être à cause d'une chasse aux fourrures trop intensive[13].

Aire de répartition actuelle

Carte d'Amérique du Nord avec l'aire de répartition du Renard véloce, principalement située au centre des États-Unis
Aire de répartition du Renard véloce.

Aux États-Unis, l'aire de distribution actuelle ne représente que 39 à 42 % de l'aire de répartition historique. En 2003, les États du Kansas, du Colorado, du Nouveau-Mexique et la queue de casserole de l'Oklahoma[Note 2] sont considérés comme le cœur de l'aire de distribution du Renard véloce. Les populations du Texas et du Wyoming sont plus fragmentées et vulnérables, celles du Nebraska, du Dakota du Sud et du Montana sont considérées comme rares. Des réintroductions ont été menées en 2002 dans le Dakota du Sud par le Turner Endangered Species Fund et en 2003 dans le parc national des Badlands. Les Defenders of Wildlife soutiennent des actions de réintroduction dans la réserve indienne des Blackfeet dans le Montana depuis 1998[7].

Au Canada, le Renard vĂ©loce est prĂ©sent en Alberta et en Saskatchewan. Des rĂ©introductions sont rĂ©alisĂ©es au Canada Ă  partir de 1983. En 1997, 942 Renards vĂ©loces sont relâchĂ©s dans la nature. La plupart d'entre eux est issue de l'Ă©levage conservatoire, mais une petite partie provient de populations sauvages dĂ©placĂ©es. Des comptages rĂ©alisĂ©s durant les annĂ©es 2000 et 2001 montrent que la population de Renard vĂ©loce est trois fois plus importante qu'en 1996-1997 et qu'au moins 98,6 % des individus sont nĂ©s dans la nature. Toutefois, cette petite population de Renards vĂ©loces, estimĂ©e Ă  877 individus reste fragile[7].

Menaces pesant sur l'espèce

La menace principale pesant sur l'espèce est la disparition ou la modification de son habitat, qui change les conditions de prédation et de compétition interspécifique du Renard véloce. Aux États-Unis, la tendance à l'irrigation des jachères tout comme la plantation de végétation haute et dense préconisée par le Conservation Reserve Program peuvent fragiliser les populations. Au Canada, l'industrie pétrolière et gazière s'étend rapidement sur les prairies où vit le Renard véloce. Aux dommages causés par l'exploration et l'exploitation pétrolière, s'ajoute le développement des routes qui fragmentent l'habitat et exposent les populations aux accidents routiers. L'urbanisation massive associée à un contrôle des coyotes pourrait augmenter les populations du Renard roux et accroître la pression interspécifique sur le Renard véloce[6].

La seconde menace pesant sur cette espèce est le piégeage et l'élimination indifférenciée des nuisibles. Les éleveurs de bétail, soucieux de protéger leurs troupeaux, peuvent en effet utiliser des poisons, légaux ou pas, afin d'éliminer les coyotes et les loups. Au Canada, l'utilisation du 1080, un poison puissant, a été récemment ré-autorisée par la province de la Saskatchewan et constitue selon l'UICN une inquiétude pour les populations de Renard véloce, très fragiles dans cette province[6].

Protection légale

Le Renard vĂ©loce est considĂ©rĂ© comme une espèce en « prĂ©occupation mineure » (LC) par l'UICN[6]. La sous-espèce V. v. hebes Ă©tait classĂ©e en annexe I de la CITES, mais cela a Ă©tĂ© annulĂ© en 1983[14]. Au Canada, l'espèce est protĂ©gĂ©e en vertu de la loi sur les espèces en pĂ©ril et par les Wildlife Acts de la Saskatchewan et de l'Alberta qui interdisent de lui nuire ou de tuer les individus[15]. Le statut de l'espèce, Ă©valuĂ© par le ComitĂ© sur la situation des espèces en pĂ©ril au Canada, est passĂ© d'« espèce disparue du pays Â» lors du premier examen en 1978 Ă  « espèce en voie de disparition Â» en 2000, et finalement Ă  « espèce menacĂ©e Â» en 2009[16].

Taxinomie

Renard nain avec une fourrure grise dans une zone aride
Le Renard nain est l'espèce la plus proche du Renard véloce.

À la fin du Miocène, il y a neuf à cinq millions d'années, l'extinction des Borophaginae de petite taille en Amérique du Nord ouvre leur niche écologique aux espèces de la taille des renards. La tribu des Vulpini, comprenant les espèces des genres Vulpes et Urocyon, commence à diverger à cette époque. Bien que les preuves de présence des renards en Amérique du Nord soient plutôt pauvres, quelques fragments de fossiles de Renard véloce confirment sa présence dans les Grandes Plaines à partir du Pliocène[17].

Le Renard véloce est génétiquement très proche du Renard nain (Vulpes macrotis) et sa position taxonomique a été fortement débattue[18]. Le Renard véloce et le Renard nain ont pu être considérés comme appartenant à la même espèce, notamment sur des critères morphologiques : le Renard nain est légèrement plus petit et a un museau plus étroit. Dans ce cas-là, le Renard nain est généralement considéré comme une sous-espèce du Renard véloce sous le nom scientifique V. velox macrotis[19]. Des zones d'hybridations naturelles sont démontrées entre les deux espèces[19] à l'Ouest du Texas et à l'Est du Nouveau-Mexique[2] - [18].

Toutefois, dans les années 1990, des analyses génétiques ont montré que l'éloignement génétique entre V. velox et V. macrotis était comparable à celui entre le Renard roux (V. vulpes) et le Renard polaire (V. lagopus), ce qui confirmerait le statut d'espèces distinctes[20]. Le Renard véloce et le Renard nain sont très fortement apparentés au Renard polaire[2].

L'espèce est décrite par Thomas Say en 1823. Un synonyme est répertorié par Mammal Species of the World : Vulpes hebes[21]. Le Renard véloce comprenait deux sous-espèces, à présent considérées comme invalides[21] - [22] :

  • Vulpes velox velox Say, 1823, situĂ©e au sud de l'aire de rĂ©partition[23] ;
  • Vulpes velox hebes Merriam, 1902, situĂ©e au nord de l'aire de rĂ©partition, et notamment au Canada[23].

Le Renard véloce dans la culture amérindienne

Le Renard véloce a une importance culturelle forte pour les Indiens des Plaines. Des restes de Renards véloces sont présents sur de nombreux sites archéologiques. La Kit Fox Society est une société pied-noir du sud-ouest de l'Alberta qui perpétue des fonctions sacrées[10], et qui interdit, dans les tribus du Montana de tuer les Renards véloces[24].

Notes et références

Notes

  1. L'évaluation de la taille du territoire est rendue complexe car les différentes études sur le sujet ont été exécutées en utilisant des méthodes de calcul différentes.
  2. L’État de l'Oklahoma a géographiquement la forme d'une casserole. La queue de casserole est une étroite bande de terre à l'ouest de l’État.

Références

  1. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 13 décembre 2022
  2. Sillero-Zubiri, Hoffman et MacDonald 2004, p. 109
  3. Sillero-Zubiri, Hoffman et MacDonald 2004, p. 110
  4. (en) Référence Animal Diversity Web : Vulpes_velox
  5. Nowak 2005, p. 76
  6. (en) Référence UICN : espèce Vulpes velox (Say, 1823)
  7. Sillero-Zubiri, Hoffman et MacDonald 2004, p. 112
  8. Sillero-Zubiri, Hoffman et MacDonald 2004, p. 113
  9. (en) Jan F. Kamler, Warren B. Ballard, Eric M. Gese, Robert L. Harrison, Seija Karki et Kevin Mote, « Adult male emigration and a female-based social organization in swift foxes, Vulpes velox », Animal Behaviour, vol. 67, no 4,‎ , p. 699–702 (DOI 10.1016/j.anbehav.2003.08.012, lire en ligne)
  10. Sillero-Zubiri, Hoffman et MacDonald 2004, p. 114
  11. Carbyn et Sovada 2003
  12. Sillero-Zubiri, Hoffman et MacDonald 2004, p. 111
  13. Nowak 2005, p. 77
  14. (fr+en) Référence CITES : espèce Vulpes velox (Say, 1823) ssp. hebes Merriam, 1902 (+ répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC)
  15. « Renard véloce », Profil d'espèce, sur Registre public des espèces en péril (consulté le )
  16. « Renard véloce / Vulpes velox », sur Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (consulté le )
  17. Sillero-Zubiri, Hoffman et MacDonald 2004, p. 8
  18. Nowak 2005, p. 72
  19. (en) J. W. Dragoo, J. R. Choate, T. L. Yates et T. P. O'Farrell, « Evolutionary and taxonomic relationships among North American arid-land foxes », Journal of Mammalogy, American Society of Mammalogists, vol. 71, no 3,‎ , p. 318–332 (DOI 10.2307/1381942, JSTOR 1381942)
  20. (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Vulpes macrotis
  21. (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Vulpes velox
  22. (fr+en) Référence ITIS : Vulpes velox (Say, 1823)
  23. (en) Harold J. Egoscue, « Vulpes velox », Mammalian species, The American Society of Mammologists, no 122,‎ , p. 1-5 (lire en ligne)
  24. (en) David E. Ausband et Kerry R. Foresmanb, « Swift fox reintroductions on the Blackfeet Indian Reservation, Montana, USA », Biological Conservation, vol. 136, no 3,‎ , p. 423–430 (lire en ligne)

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Claudio Sillero-Zubiri, Michael Hoffman et David W. MacDonald, Canids : Foxes, Wolves, Jackals, and Dogs, Gland et Cambridge, Union internationale pour la conservation de la nature, coll. « Status Survey and Conservation Action Plan », (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) Ronal M. Nowak, Walker's Carnivores of the World, The Johns Hopkin University Press, , 313 p. (ISBN 0-8018-8032-7, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) Ludwig N. Carbyn et Marsha Ann Sovada, The Swift Fox : Ecology and Conservation of Swift Foxes in a Changing World, University of Regina Press, , 250 p. (ISBN 978-0-88977-154-3, ISSN 0317-6401, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
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