Plates coutures
Plates coutures est le cinquième album studio du groupe breton Matmatah sorti le .
Sortie | |
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Enregistré |
Angleterre, 2016 |
Durée | 44 minutes (approx.) |
Genre |
rock français chanson française pop rock |
Producteur | Matmatah et Bruno Green |
Label | La Ouache Production |
Critique |
Albums de Matmatah
Singles
- Marée Haute
Sortie : 17/01/2017 - LĂ©sine pas
Sortie : 21/04/2017 - Nous y sommes
Sortie : 26/10/2017 - Peshmerga
Sortie : 29/05/2018
"Marée Haute" est le premier extrait des onze nouveaux titres. Après 9 ans d’absence, le groupe signe également son retour sur scène par ce nouvel album. L'énergie et les convictions du groupe se retrouvent dans une musique Rock et un chant en français.
Conception
L'album est né dans le plus grand secret, les membres ayant commencé à travailler autour du projet un an avant d'avoir annoncé la reformation du groupe. Un nouveau guitariste rejoint le groupe, Emmanuel Baroux, qui a collaboré avec Tristan Nihouarn, Aston Villa et Axel Bauer. Les quatre musiciens s'étaient déjà réunis une première fois en novembre 2012 lors d'un concert de Tristan au cabaret du Vauban à Brest accompagné de Benoît et Emmanuel, durant lequel s'est joint sur scène Eric le temps de deux chansons, puis une seconde fois pour finaliser en studio des titres inédits sorti dans le best-of Antaology en 2015. Pour se retrouver ensemble et faire le point, ils sont partis une semaine au Maroc l'été 2015[2]. Fin 2015, ils ont donc commencé à travailler de nouveaux morceaux, se réunissant à Guissény, sur la côte nord du Finistère[3]. Dans leur studio La Datcha à Brest, ils avancent ensemble, en prenant le temps nécessaire à l'élaboration de l'album, soit un an. Des 29 bouts de morceaux, treize sont finalisés pour l'enregistrement de l'album[2].
Décidant de réaliser l'enregistrement en août, le groupe vise un pays du nord et trouve dans le Yorkshire de l'Ouest de l'Angleterre un studio offrant un cadre propice[2]. Le guitariste Bruno Green, qui a notamment collaboré avec Bertrand Cantat sur le projet Détroit, est chargé de la réalisation. En octobre, les chansons sont mixées à Bruxelles, aux prestigieux studios ICP, où venaient de résider Renaud et Michel Polnareff. Le mastering a lieu dans les mythiques studios Abbey Road à Londres[4].
Le propos du groupe est lié à l'évolution de la société depuis leur dernier album 10 ans auparavant et la maturité des musiciens qui ont toujours des choses à dire : « On fait un constat consterné concerné »[5]. Ils souhaitaient s'éloigner des propos consensuels et la mode à l'ego trip, sans être encartés ou démagogues[6]. Le titre « Plates coutures » est celui d'une chanson qui n'a jamais été écrite. Mais comme il aurait pu correspondre à différents morceaux, il a été gardé comme nom générique[2]. En effet, le message global est que, même si l'on peut battre ou être battu « à plates coutures », il est nécessaire de garder un fond d'optimisme, de l'amour et la motivation pour avancer et résister (Peshmerga, Retour à la normal). Le côté élégant de la sonorité de l'expression (« plat de couture ») plaît également au groupe[7].
Sortie et accueil
Matmatah annonce en que le groupe remonte sur scène, sans évoquer la sortie de l'album. Alors que la plupart des dates de concert sont complètes, le groupe dévoile en décembre la venue d'un nouvel album. Plates coutures sort le , en digital, CD et double vinyle[8].
Le premier titre extrait de l'album, Marée Haute, racontant un politicien rattrapé par les affaires, est diffusé à partir de , au moment de l'affaire Fillon[9].
Ventes et critiques
Plates Coutures est entré dans le « Top Albums France » le à la 22e position[10].
Publieur | Pays | Classement | Date | Position |
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SNEP | France | Top Albums de la semaine[11] | 10- | 27 |
iTunes | France | Albums chart performance[12] | 15 | |
Fnac | France | Les 10 albums du mois[13] | 3 |
RFI y voit « un album puissant, lumineux, rempli de rock, de rage et de rires »[14]. Pour Rock & Folk, Toboggan, « traversée par une hésitation presque floydienne », est « le genre de belle surprise qui ne peut que renforcer l'idée que Matmatah a décidément bien fait de reprendre du service. »[15]. La revue ArMen salue le retour du groupe breton, car « on retrouve tous les ingrédients ayant fait la popularité du groupe, à savoir un folk-rock solide et efficace porté par la voix singulière de Stan »[16]. Pour le site Quai Baco : « Jouant sur les harmonies de voix et une instrumentation nuancée, les français réussissent une fois de plus une composition simple et terriblement engageante. »[17]. Le site Froggy's Delight conclue de cet album qu'« avec Matmatah, la lumière peut toujours jaillir de ces ténèbres où l’humanité ne se lasse jamais d’être en guerre contre elle-même. »[18].
Promotion et concerts
Groupe avant tout scénique, Matmatah souhaitait reprendre la route en reproduisant le parcours du début, c'est-à -dire sillonner les bars[19] et petits clubs de Bretagne (le cabaret Vauban, la Citrouille...)[20] avant de se produire dans tout l'Hexagone, à l'affiche des grandes salles (L'Olympia, La Cigale) et des grands festivals d'été comme le festival des Vieilles Charrues.
Matmatah interprète deux titres en live dans l'émission LeDrive sur RTL2 le [21], puis lors d'une session Backstage live pour Hit West à Brest le [22], pour OÜI FM le lors d'un « apéro rock »[23], pour La Bande passante sur RFI le [24], en version acoustique pour Le Parisien le [25]. À la rentrée, le groupe donne un set de 20 minutes dans l'émission Acoustic sur TV5 Monde[26].
Caractéristiques artistiques
Analyse musicale
La musique est composée et arrangée par les quatre membres du groupe, avec l'aide de musiciens additionnels pour l'enregistrement, dont Bruno Green. Le son est très rock, avec la prédominance des guitares et du tempo énergique. Les chansons, écrites en français - avec quelques touches d'anglais et d'espagnol -, se veulent « concernées », en évoquant de manière franche et directe les problèmes de la société actuelle[27] ; « Matmatah répond aux maux par les mots »[28]. Les arrangements font parfois place à des sonorités plus synthétiques, folk ou cuivrées[29]. Trois chansons s'éloignent du rock pour ponctuer l'oppression ambiante de respirations : Toboggan, Entre les lignes, Peshmerga[30]. Des chœurs interviennent sur Lésine pas et Peshmerga. La parenthèse onirique, l'émotion et la fragilité que procurent les six minutes du morceau Toboggan sont source d'interprétations multiples.
Description des chansons
- Nous y sommes est un état des lieux de l'Humanité confrontée au transhumanisme et de la Terre « en cette fin de civilisation ». Les paroles, préconisant une macabre danse et l'amour « des ruines que nous laisserons », sont aussi cyniques que désespérées, face aux problèmes sociaux (l'égoïsme, l'aveuglement)[31] et une planète « en phase terminale »[32]. Il s'agit de la première chanson écrite et composée après la reformation[30].
- Lésine pas est une sorte d'ode à l'amour, conseillant de puiser dans ses ressources « pour que la flamme ne s'éteigne pas » et de parcourir la Terre pour prendre le plus d'amour. La batterie up-tempo accompagne les riffs mélodiques de guitares, sur lesquels arrive un harmonica[33]. Le chant de Stan s'accompagne de voix féminines au refrain.
- Petite frappe s'adresse aux « misérables voyous » qui détruisent le patrimoine de l'Humanité, ces « fous de Dieu » mettant du « cœur à l'outrage » pour « assassiner les morts ». Le texte fait référence aux casseurs de pierres de Daech, qui ont détruit de nombreux trésors archéologiques, notamment dans l'antique cité de Palmyre[34]. Emmanuel Baroux a composé le riff du morceau qui comporte de légères consonances celtiques.
- Marée haute est le pamphlet des hommes de pouvoir, gouvernés par leur addiction, jusqu'à les faire agir de manière insane (naviguer « de comptes en Suisse en contentieux »)[35]. Le protagoniste, « phénix de ces hôtes », est de retour dans l'arène parmi la république des copains, obtenant « le non-lieu à l'avenir radieux »[36].
- Toboggan fait figure d'ovni tant au niveau de la composition (expérimental, douceur des notes, chœurs lointains)[37] que du texte nostalgique d'un amour de jeunesse[38] et plus généralement sur l’appréhension des rencontres humaines, qui est la même que quand on monte sur un toboggan[39]. Dana Colley, saxophoniste du légendaire groupe Morphine, apporte quelques couleurs envoûtantes le temps d'un pont mélodique hors du temps[31].
- Retour à la normale sous-entend, avec un champ lexical militaire, le retour du groupe dans un esprit conquérant et incisif. Les paroles évoquent Brest : l'Arsenal, les fumées du quartier de Recouvrance, le tonnerre de Brest (« la foudre gronder sur la cavale », la Cavale blanche étant l'hôpital de la ville)[40]. La musique festive, sur un tempo punk-rock, rappelle également les débuts du groupe[1].
- Ô ma beauté est l'éloge de la beauté intérieure, abordant avec cynisme la société du paraître et egocentrique sur des sonorités pop britannique des années 90[1].
- Entre les lignes est une ballade rock, écrite et chantée par le bassiste Éric, au sujet de la communication interpersonnelle[1].
- Overcom tente de soigner l'overdose d'un « monde à la seconde », menant à l'oppression de la surinformation, la vie de faconde et la désinformation[6]. La ligne de basse très présente guide des accords de guitares aux allures hard-rock. Le refrain, martelé avec effets électro, répète le mot overcome (« surmonter »), com pouvant aussi être le diminutif de communication. Le début du deuxième couplet est chanté sur l'air d'un chant traditionnel breton (kan-ha-diskan)[5].
- Margipop est une « gigue électrique et transhumaine »[31], « sorte de powerblues (quasi) instrumental »[37]. Au même titre que La Serpeta del Barrio sur La Cerise, il résume leur aventure humaine jusqu'à la naissance de l'album, écrivant le refrain avec amusement le dernier jour du mixage, pour enregistrer leurs voix et les mixer consécutivement. Le titre est un dérivé d'une expression utilisée par des paysans des Monts d'Arrée dans les années 60 ; lorsque les Beatniks et Hippies sont venus s’installer là -bas, ils étaient appelés Margifolks (des marginaux jouant de la folk)[7].
- Peshmerga rend hommage aux femmes qui combattent l’État islamique (les peshmergas des Unités de protection de la femme au Kurdistan) : « Sèche tes larmes de soldat, tes larmes de mascara ». Ce morceau folk clôt l'album sur une note d'optimisme : « Ils ne l’emporteront pas », chanté avec un chœur, contrastant avec la gravité du propos[41]. Les paroles évoquent la migration des enfants et le port de la burqa (« maudits soient les crétins qui veulent cacher ton regard »).
Pochette
Le visuel de couverture est basé sur l'oeuvre Future Love de l'artiste grec Adam Martinakis, retravaillée par Tristan Nihouarn[42]. À l'origine en noir et blanc, les sculptures numériques en 3d sont colorisées dans des teintes bleu ; les visages de deux humanoïdes zébrés fusionnent en s'embrassant, leurs têtes formant un cœur. L'artwork autour du disque est réalisé par Valentine Petit Morin et Lïor Attia (Le design c'est l'Aventure !).
Clips
Le clip du single Marée Haute est diffusé sur YouTube le , réalisé par Stéphane Berla avec l'acteur Grégoire Baujat, la même équipe qui avait réalisé le clip La Cerise dix ans auparavant[43]. Librement inspiré des films Seul au monde et Sa Majesté des mouches, le clip met en scène un naufragé, seul sur une île parmi la rocaille, sous un ciel gris et devant un horizon balayé par de fortes vagues[44]. Les images, en noir et blanc, sont tournées sur l'île d’Ouessant, au large de Brest, ainsi que sur la côte rocheuse de Plougrescant[45]. Avec pour seule compagnie des crabes, le jeune Victor, un homme politique déchu, tente tant bien que mal de poursuivre sa carrière, rongé par l'addiction au pouvoir et commençant à muter en crustacé. Sa mallette remplie de billets sert de « panier de crabes » et ses compagnons à pinces sont ses premiers électeurs[46].
Le deuxième clip est celui du single Lésine pas, diffusé sur Youtube le et réalisé par Éric Beaupré, avec trois figurantes[47]. Il met en scène le groupe et des choristes dans un décor sobre, avec le dépouillement du noir et blanc[48]. Nous y sommes est le troisième clip qui paraît à l'automne[49].
Fiche technique
Pistes
Toutes les paroles sont écrites par Tristan Nihouarn (sauf Entre les lignes par Éric Digaire).
Crédits
Équipe artistique
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Musiciens additionnels
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Équipe technique
- Réalisé, enregistré et mixé par Bruno Green et Matmatah
- Enregistré à The Chairworks Recording Studios (Castleford, UK) et à La Datcha (Brest)
- Ingénieurs du son : Emmanuel Casals (La Datcha), Mark Scully et David Watts (The Chairworks)
- Mixage : Antoine van den Berg (assistant ICP Studios)
- Mastering : Frank Arkwright (Abbey Road Studios)
- Production exécutive : Julien Banes (Upton Park Publishing)
Notes et références
- « Matmatah. Nouvel album : "Plates coutures" **** », Le Telegramme,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Sarah Morio, « Matmatah. Un 5e album en gestation », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
- « Matmatah, le retour avec une tournée à guichets fermés », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « "Marée haute" : Matmatah prend l'eau dans un clip pinçant et engagé (mà j) », sur chartsinfrance.net, (consulté le ).
- « [Interview] Matmatah (7 mars 2017) », sur Music Waves, (consulté le )
- Ronan, « Matmatah : « Les chansons qui émergent ne nous racontent plus grand chose » », sur Sourdoreille, (consulté le )
- Hervé Devallan, « Matmatah : « On est un groupe concerné davantage qu’engagé » », sur www.rockmadeinfrance.com, (consulté le )
- « Matmatah, le groupe breton a le vent en poupe », France 24,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Matmatah signe son retour avec une chanson qui fait écho à l’affaire Fillon », Europe 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Matmatah. Plates coutures », sur chartsinfrance.net (consulté le ).
- « Le Top de la semaine », Top Albums, sur snepmusique.com, (consulté le ).
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- « Les 10 albums de mars 2017 », sur musique.fnac.com.
- « Matmatah, la rage, le rire, le retour », RFI Musique,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Eric Decaux, « Matmatah "Plates Coutures" », Rock & Folk,‎ , p. 78
- Erwan Bargain, « Matmatah de retour sur les routes et dans les bacs », ArMen, no 217,‎ , p. 73
- Arnaud Le Tillau, « Matmatah – « Plates Coutures » : La chronique », Quai-Baco,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Jean-Louis Zuccolini, « Chronique », sur froggydelight.com,
- « Matmatah. « Au P'tit Minou on a retrouvé l'ambiance d'antan » », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
- Steven Le Roy, « Matmatah. Retour à la normale », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
- « Matmatah interprète deux titres dans #LeDriveRTL2 du 09 mars 2017 », RTL2.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
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- « Le rock chargé d'embruns par Matmatah », RFI Musique,‎ (lire en ligne, consulté le )
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- Valérie Sasportas, « Syrie : Daech détruit de nouveaux trésors archéologiques à Palmyre », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
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- « Matmatah », sur www.facebook.com (consulté le )
- « Matmatah - A Marée Haute », sur stephaneberla.com,
- « Matmatah revient avec le clip de "Marée haute" et un politique véreux sur une île déserte », sur Le Huffington Post, (consulté le )
- « Vidéo. Matmatah signe son retour dans les rochers de Plougrescant », sur Le Trégor, (consulté le )
- Christophe Segard, « Clip « Marée Haute » : Matmatah naufragé en quête de pouvoir », Aficia,‎ (lire en ligne, consulté le )
- [vidéo] Matmatah, « Lésine pas (clip officiel) », sur youtube.com, .
- « [Vidéo] Matmatah ne lésine pas sur les clips », sur OÜI FM (consulté le )
- [vidéo] Matmatah, « Nous y sommes (clip officiel) », sur youtube.com, .
Voir aussi
Bibliographie
- Victor Hache, « Matmatah met de nouveau le feu sur scène », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
Liens externes
Vidéos externes | |
Clip officiel Marée haute | |
Clip officiel LĂ©sine pas |
- Ressources relatives Ă la musique :
- Site officiel de Matmatah
- Paroles sur genius.com