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Plan Colombie

Le Plan Colombie (en espagnol : Plan Colombia) est un plan signĂ© par les gouvernements amĂ©ricain et colombien en 2000 avec pour projet de rĂ©duire la production de drogue en Colombie, alors premiĂšre productrice mondiale de cocaĂŻne et premiĂšre pourvoyeuse de drogue des États-Unis. Le plan, parfois assimilĂ© Ă  un « Plan Marshall », consistait en une aide financiĂšre consĂ©quente Ă  l'armĂ©e colombienne en mĂȘme temps que de nouvelles stratĂ©gies de lutte contre le narcotrafic. De leur cĂŽtĂ©, les opposants au projet estiment que les objectifs proclamĂ©s de celui-ci, Ă  savoir la lutte contre le narcotrafic, ne seraient en rĂ©alitĂ© qu'un paravent devant servir Ă  justifier l'expansion de l'influence amĂ©ricaine en Colombie. Par ailleurs, ils insistent sur le fait que le plan se concentrerait principalement, voire exclusivement, sur la lutte contre les FARC et ne chercherait pas Ă  contrer l'ensemble des filiĂšres du narcotrafic. En quinze ans d'application du plan, les États-Unis ont investi dix milliards de dollars en Colombie, ce qui constitue le plus important budget d'aide militaire amĂ©ricaine aprĂšs celui octroyĂ© Ă  IsraĂ«l[1].

Contexte

Situation de l’État face Ă  la guĂ©rilla

Blason des FARC.

La fin du vingtiĂšme siĂšcle en Colombie se caractĂ©rise par une intensification progressive du conflit armĂ© qui secoue le pays. Les FARC, confortĂ©es par des effectifs militaires en hausses constantes et en rĂ©action Ă  une attaque de l’armĂ©e sur leur Ă©tat-major, dĂ©clenchent Ă  partir de 1993 une offensive sur la majoritĂ© du territoire colombien. L'armĂ©e n'est pas en mesure d'y faire face efficacement et enregistre d'humiliants revers : des bases militaires sont prises d’assaut et conquises, des dĂ©tachements de l’armĂ©e sont intĂ©gralement anĂ©antis lors de violents accrochages avec la guĂ©rilla. La situation est d'autant plus prĂ©occupante pour le gouvernement que parallĂšlement Ă  ces dĂ©monstrations de forces, la guĂ©rilla a dĂ©veloppĂ© son influence dans les quartiers pĂ©riphĂ©riques et bidonvilles des grandes villes. Des « milices bolivariennes », ramifications urbaines d'un mouvement jusque-lĂ  essentiellement implantĂ© en zones rurales, sont constituĂ©es dans l'intention d'affronter directement au sein des villes les forces gouvernementales si les unitĂ©s extĂ©rieures de la guĂ©rilla rĂ©ussissaient Ă  s'emparer des campagnes environnantes. Les guĂ©rilleros des FARC s'inspirent alors du modĂšle vietnamien et parviennent Ă  mettre en Ɠuvre une piste de type Ho Chi Minh pour permettre une Ă©ventuelle action spectaculaire Ă  BogotĂĄ.

Pour la premiĂšre fois depuis son apparition, l'insurrection communiste peut se permettre d'envisager une victoire militaire sur l’État colombien et non plus simplement administrer quelques secteurs reculĂ©s du territoire national. C'Ă©tait par ailleurs sous cette nouvelle perspective que s'Ă©tait dĂ©roulĂ©e en 1993 sa confĂ©rence nationale : Â« la guerre peut ĂȘtre gagnĂ©e », proclamait-elle[2].

Situation politique interne Ă  l’État colombien et perception du pays Ă  l'Ă©tranger

Mises au grand jour et dĂ©noncĂ©es par la justice en 1996 avec le Proceso 8000 (es), les accointances entre politiciens et cartels de drogues affectent pĂ©niblement l’image de la Colombie. Le pays est alors considĂ©rĂ© comme gangrĂ©nĂ© par la corruption et fondamentalement incapable de s'attaquer aux cartels de drogues puisque ceux-ci ont investi les plus hautes sphĂšres du pouvoir. Des dizaines de dĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs, plusieurs ministres et mĂȘme le prĂ©sident, Ernesto Samper, sont accusĂ©s d’entretenir des rapports avec le Cartel de Cali, d'en recevoir un financement et de lui offrir une protection policiĂšre. Bien que cette situation soit connue des autoritĂ©s amĂ©ricaines depuis longtemps, sa rĂ©vĂ©lation auprĂšs de l'opinion publique contraint Washington Ă  prendre provisoirement ses distances de la Colombie et Ă  attendre l’établissement d'un nouveau gouvernement pour s'y rĂ©engager ostensiblement[3].

Création du Plan Colombie

L'idée initiale d'Andrés Pastrana et négociations du Caguan

Lorsque AndrĂ©s Pastrana est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique de Colombie en juin 1998, et en dĂ©pit de ses relations supposĂ©es avec les cartels de drogues[1], il annonce souhaiter engager un plan de dĂ©veloppement Ă©conomique et social qui sortira la Colombie de la violence et du narcotrafic : « Partant du constat que la violence dans le pays est profondĂ©ment enracinĂ©e dans l'exclusion Ă©conomique et politique et dans une vie dĂ©mocratique qui ne rĂ©sout pas les inĂ©galitĂ©s et la pauvretĂ©, et que cette violence se voit dynamisĂ©e par les cultures illicites ; l'investissement, public comme privĂ©, doit contribuer Ă  crĂ©er les conditions pour construire la paix, tout en construisant et en renforçant la dĂ©mocratie »[4]. Cette premiĂšre version du Plan Colombie prĂ©voyait d’engager des nĂ©gociations de paix avec les guĂ©rillas et cherchait surtout Ă  mettre en place un programme de dĂ©veloppement social suffisamment structurĂ© qui devrait permettre d'offrir aux paysans une alternative concrĂšte Ă  la culture de la coca, via d'importants investissements dans la production, l’infrastructure et le dĂ©veloppement social. Ces investissements se seraient notamment concentrĂ©s sur les rĂ©gions qui prĂ©sentaient un haut niveau de violence et d'Ă©conomie illĂ©gale[4] .

Des nĂ©gociations sont effectivement engagĂ©es avec les FARC en et comprennent le retrait de l'armĂ©e gouvernementale d'une zone Ă©quivalente Ă  la superficie de la Suisse autour de la municipalitĂ© de San Vicente del CaguĂĄn, bien qu'aucun cessez-le-feu ne soit dĂ©cidĂ© sur l’ensemble du territoire. De leur cĂŽtĂ©, devant le refus du gouvernement de procĂ©der Ă  un Ă©change mutuel de prisonniers, les FARC dĂ©cident de libĂ©rer unilatĂ©ralement la plupart des militaires et policiers capturĂ©s au cours d'opĂ©rations antĂ©rieures, Ă  l'exclusion de certains officiers maintenus en dĂ©tention. Mais malgrĂ© la volontĂ© proclamĂ©e des deux parties de parvenir Ă  une paix nĂ©gociĂ©e, chacune parait conserver des arriĂšre-pensĂ©es et entendre principalement utiliser ces nĂ©gociations pour les rĂ©aliser, sans nĂ©cessairement avoir sĂ©rieusement envisagĂ© la possibilitĂ© de mettre fin dĂ©finitivement Ă  la guerre:

  • Les FARC souhaitent convaincre de plus larges pans de l'opinion publique d’adhĂ©rer Ă  leur lutte en dĂ©montrant la supĂ©rioritĂ© de leur projet sur les structures Ă©conomiques et sociales de l’État colombien. La zone dĂ©militarisĂ© du CaguĂĄn pouvant ainsi servir de vitrine Ă  tout le pays d'un modĂšle de sociĂ©tĂ© que les guĂ©rilleros avaient dĂ©jĂ  Ă©tabli dans les territoires qui se trouvaient auparavant sous leur contrĂŽle, mais Ă  plus grande Ă©chelle. ConformĂ©ment Ă  ce programme, un systĂšme fondĂ© sur la petite propriĂ©tĂ© paysanne se substitue Ă  l'accumulation capitaliste qui prĂ©valait auparavant. Les grandes propriĂ©tĂ©s sont dĂ©mantelĂ©es et les terres redistribuĂ©es aux paysans. La guĂ©rilla applique Ă©galement sa propre politique sĂ©curitaire dans des rĂ©gions jusque-lĂ  nĂ©gligĂ©es par l’autoritĂ© publique, ce qui entraine une rĂ©duction significative de la criminalitĂ©. NĂ©anmoins, bien que moins frĂ©quentes, des attaques continuent d’ĂȘtre portĂ©es contre l'armĂ©e et les enlĂšvements de personnalitĂ©s politiques se poursuivent. Par ailleurs, la guĂ©rilla s'emploie Ă  recruter de nouveaux combattants et Ă  consolider son armement.
  • Pour le gouvernement, l'objectif essentiel de ces nĂ©gociations Ă©tait de gagner du temps pour remĂ©dier Ă  l'Ă©tat de dĂ©liquescence de ses forces armĂ©es. ParallĂšlement aux discussions avec la guĂ©rilla, des tractations secrĂštes sont engagĂ©es avec le gouvernement amĂ©ricain sur l'Ă©laboration du futur Plan Colombie, qui ne sera rĂ©vĂ©lĂ© qu'en 2000. Sous l'effet des moyens financiers mobilisĂ©s par le plan, les effectifs de l’armĂ©e colombienne sont portĂ©s de 100 000 dans les annĂ©es 1990 Ă  375 000, tandis que 67 hĂ©licoptĂšres Black Hawk sont livrĂ©s par les États-Unis. S’estimant dĂ©sormais suffisamment puissant pour reprendre la guerre, le gouvernement prend prĂ©texte de l’enlĂšvement d'un politicien (le sĂ©nateur libĂ©ral Jorge GĂ©chem Turbay) pour annoncer le la rupture des nĂ©gociations et le dĂ©clenchement de l'opĂ©ration Thanatos, qui vise Ă  reprendre possession de l'ancienne zone dĂ©militarisĂ©e[5] - [6] - [2].

Objectifs et financement

Colin Powell lors d'une visite en Colombie pour appuyer le Plan Colombie.

L’administration Clinton et AndrĂ©s Pastrana ont dĂ©cidĂ© en 1999 de mettre en Ɠuvre conjointement un « plan pour la paix, la prospĂ©ritĂ© et le renforcement de l’État »[7]. Cette version mise en Ɠuvre du Plan Colombie Ă©tait prĂ©vue pour durer six ans (1999-2005) et avait, selon le gouvernement colombien, quatre objectifs principaux :

  • Lutte contre la production de drogues et le crime organisĂ© ;
  • Aide aux paysans et encouragement aux cultures de substitution ;
  • Renforcement des institutions ;
  • DĂ©sarmement et rĂ©insertion des acteurs armĂ©s.

Un amendement vient rapidement souligner la seconde fonction du plan : favoriser les investissements Ă©trangers en « insist[ant] pour que le gouvernement colombien complĂšte les rĂ©formes urgentes destinĂ©es Ă  ouvrir complĂštement son Ă©conomie Ă  l’investissement et au commerce extĂ©rieur »[8].

Le financement devait ĂȘtre assurĂ© par les gouvernements des États-Unis et de la Colombie ainsi que d'autres partenaires, en particulier l'Union europĂ©enne. Les stratĂ©gies proposĂ©es pour atteindre ces objectifs se fondaient essentiellement sur une augmentation de la capacitĂ© militaire de lutte contre le narcotrafic et sur la fumigation par agents biologiques des champs de coca, afin de rĂ©duire l’étendue de ces cultures. Le plan prĂ©voyait aussi le financement d’actions sociales (programmes d’éducation, mise sur pied d’infrastructures) mais les trois-quarts des fonds ont Ă©tĂ© allouĂ©s aux forces locales de police et aux dĂ©penses militaires.

Position de l'Union européenne

Lorsque les États-Unis et le gouvernement colombien ont mis en place le Plan Colombie, il Ă©tait prĂ©vu que l’Union europĂ©enne prenne part largement au volet social de ce plan. L'Union europĂ©enne s'est retrouvĂ©e prise entre, d'un cĂŽtĂ©, les États-Unis, le gouvernement Pastrana, certains pays europĂ©ens qui soutenaient individuellement le Plan Colombie (notamment l’Espagne et les Pays-Bas) et, d'un autre cĂŽtĂ©, sa propre rĂ©ticence Ă  contribuer Ă  un plan comprenant un important volet militaire. Le Parlement europĂ©en a finalement refusĂ© de financer le volet social du Plan Colombie dans une rĂ©solution critiquant avec force ce plan[9], en particulier pour son aspect fortement militariste et pour « la prioritĂ© (donnĂ©e) Ă  des aspersions aĂ©riennes et Ă  l’utilisation d’agents biologiques » pour la lutte contre les cultures illicites. L'Union europĂ©enne a finalement proposĂ© un « programme europĂ©en substantiel de soutien socio-Ă©conomique et institutionnel au processus de paix en Colombie », soit 105 millions d’euros pour la pĂ©riode 2000-2006 avec comme objectif fondamental de promouvoir le processus de paix, le respect des droits de l’homme, du droit international humanitaire et des libertĂ©s[9].

Critiques

Plusieurs gouvernements européens et latino-américains, ainsi que les principales organisations internationales de défense des droits de l'homme, reprochent au Plan Colombie sa trop grande militarisation. Il ne ferait, en effet, que déplacer les conflits et les trafiquants d'une région vers une autre ou les repousser hors des frontiÚres du pays.

Par ailleurs, les dĂ©tracteurs du Plan Colombie lui reprochent essentiellement de prendre uniquement pour cible la guĂ©rilla marxiste, et de n'exercer aucun contrĂŽle sur les paramilitaires (AutodĂ©fenses unies de Colombie). Pourtant, selon un rapport du gouvernement colombien datĂ© de 2001, ces derniers seraient Ă  l'origine de 40 % des exportations de drogues depuis la Colombie, contre 2,5 % pour les FARC[10]. Ainsi, certaines associations politiques de gauche s'interrogent sur les motivations rĂ©elles du gouvernement amĂ©ricain Ă  travers ce plan. Si, plutĂŽt que de combattre le trafic de drogue comme le fait savoir la version officielle, il ne s'agissait pas surtout de repousser une guĂ©rilla « anti-impĂ©rialiste » de plus en plus menaçante, et de conforter la prĂ©sence des États-Unis sur le continent sud-amĂ©ricain.

RĂ©sultats

Les armĂ©es amĂ©ricaine et colombienne organisent des opĂ©rations conjointes, tandis que des entreprises de sĂ©curitĂ© et des conseillers amĂ©ricains sont prĂ©sents sur le sol colombien. Les États-Unis fournissent des systĂšmes de guidage installĂ©s sur les munitions de façon Ă  atteindre les dirigeants des guĂ©rillas au moyen de « bombes intelligentes », et la National Security Agency (NSA) assiste les services de renseignement colombien pour les Ă©coutes et l’espionnage. L’ambassade amĂ©ricaine Ă  BogotĂĄ demeure l’une des plus imposantes du monde[11].

Fumigation de glyphosate

L'Ă©lĂ©ment le plus critiquĂ© est l'intensification de la destruction des cultures de coca : l'Ă©pandage par avion de glyphosate (Roundup), un herbicide puissant et hautement toxique qui dĂ©truit Ă©galement la forĂȘt[12] et affecte aussi l'agriculture lĂ©gale.

L’arrivĂ©e massive d’avions de fumigation en 2000 a entraĂźnĂ© l’augmentation du nombre de maladies, des dĂ©placements de population et la destruction massive des cultures lĂ©gales[13] - [14].

Ces fumigations de glyphosate touchent Ă©galement les paysans Ă©quatoriens frontaliers[15].

Objectifs politiques et faibles résultats sur la production de coca

Les effets du plan se sont principalement ressentis au cours des mandats d'Alvaro Uribe (2002-2010). Celui-ci put exploiter le renforcement de l’armĂ©e colombienne rĂ©alisĂ© sous la prĂ©sidence de son prĂ©dĂ©cesseur pour construire sa politique de sĂ©curitĂ© dĂ©mocratique et affaiblir militairement les guĂ©rillas.

Pour Antonio Caballero, journaliste de l'hebdomadaire Semana, le plan fut doublement mensonger : « Il a été dit que le plan existait uniquement pour combattre le narcotrafic, et, affirmé avec grande insistance, qu'il ne s'agissait pas de contrer les guérillas. Deux mensonges. Il a été trÚs efficace contre les guérillas mais complÚtement inoffensif pour le narcotrafic »[16]. C'est également le constat fait par l'ancien maire de Bogotå Gustavo Petro, pour qui les seuls succÚs du plan furent réalisés dans la lutte de contre-guérill.

Si, invoquant certaines statistiques, les autoritĂ©s amĂ©ricaines responsables de la mise en Ɠuvre du plan se fĂ©licitent les premiĂšres annĂ©es de la rĂ©duction des surfaces de coca cultivĂ©es, il est finalement admis que les donnĂ©es sur lesquelles se fondaient ces statistiques Ă©taient erronĂ©es [17].

En 2014, soit treize ans aprĂšs son entrĂ©e en vigueur, les rĂ©sultats du Plan Colombie en matiĂšre de lutte contre la production de drogue restent trĂšs limitĂ©s. La Colombie aura ainsi vu par rapport Ă  l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente sa production de cocaĂŻne s’accroĂźtre de plus de 50 %[18].

Annexes

Notes et références

  1. Patrick BÚle, « Lutte contre la drogue : les mensonges du Plan Colombie », Le Figaro,
  2. Michel Gandilhon, La guerre des paysans en Colombie, De l'autodéfense agraire à la guérilla des FARC, Paris, Les nuits rouges, , 216 p. (ISBN 978-2-913112-45-2 et 2-913112-45-5)
  3. Ingrid Betancourt, La rage au cƓur, Pocket, , 249 p. (ISBN 978-2-266-12016-6)
  4. (es) « The original Plan Colombia », The Center for International Policy, (voir archive)
  5. « RISAL.info - En Colombie, une nation, deux Etats », sur risal.collectifs.net
  6. Maurice Lemoine, Sur les eaux noires du fleuve, Don quichottes, , 475 p.
  7. Plan Colombie, passeport pour la guerre - Maurice Lemoine, Le Monde diplomatique, sur Risal.collectifs.net, août 2000
  8. Laurence Mazure, « RuĂ©e vers l’or en Colombie », sur Le Monde diplomatique,
  9. Résolution du Parlement européen sur le plan Colombie et le soutien au processus de paix en Colombie - Parlement européen, 1er février 2001
  10. (en) Peter Dale Scott, Drugs, Oil, and War : The United States in Afghanistan, Colombia, and Indochina, War and Peace Library, , 227 p.
  11. Lola Allen et Guillaume Long, « Feu sur l’« ennemi intĂ©rieur » en Colombie », sur Le Monde diplomatique,
  12. (en) Jeremy Bigwood, « Toxic Drift: Monsanto and the Drug War in Colombia », sur CorpWatch,
  13. Coca et pluies empoisonnées, fléaux de la Colombie - Nelson Fredy Padilla Castro, Le Courrier de l'Unesco, mai 2001 (voir archive)
  14. (es) Fumigación aérea con glifosato es una locura: Bellé « Copie archivée » (version du 5 décembre 2008 sur Internet Archive) - Mónica Almeida, Eluniverso.com, 25 février 2007 (voir archive)
  15. Cran et al. Carré.
  16. « Santos quiere repetir », sur www.semana.com
  17. « une-victoire-pour-la-bolivie-la-coca-enfin-autorisee-par-lonu », sur Rue89
  18. « Colombie: la production de cocaïne a explosé en 2014 - Amériques - RFI », RFI, 3 juillet 2015consulté le=

Bibliographie

  • Melisa Cran, Carlos SuĂĄrez, Marion Daugeard, Nina Montes de Oca et Marie-NoĂ«lle CarrĂ©, « ReprĂ©senter les conflits environnementaux frontaliers en AmĂ©rique du Sud, enjeux d’un exercice cartographique », Confins [En ligne], no 15,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/confins.7672, lire en ligne)
  • Adam Isacson, « Le Plan Colombie : bilan nĂ©gatif », Cahiers de la sĂ©curitĂ© et de la justice, Sciences Po Lyon, no 59 (Drogues et antidrogue en Colombie - Production et trafic illicites, conflit armĂ©, interventions Ă©tatiques),‎ , p. 169

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