Patrick Kron
Patrick Kron, né le , est un ingénieur et chef d'entreprise français. De 2003 à 2016, il a été président-directeur général du groupe Alstom, spécialisé dans les infrastructures de transport ferroviaire, de production et de transmission d'électricité.
Président Fer de France | |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Patrick Stéphane Kron[1] |
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Les conditions auxquelles il vend des éléments du groupe Alstom au groupe américain General Electric et les primes et revenus personnels qu'il en retire sont l'objet de controverses importantes dans la presse.
Famille
Patrick Kron est le fils de Beno et Helena Kron, juifs polonais[2] originaires de ĆĂłdĆș, en Pologne. Comptable de formation, Beno Kron monte une entreprise de confection pour hommes[3].
La famille Kron compte un autre fils, Philippe, frÚre cadet de Patrick et médecin radiologue[4].
Formation
Patrick Kron fait ses Ă©tudes secondaires au lycĂ©e Jacques-Decour puis est en classes prĂ©paratoires scientifiques au lycĂ©e Louis-le-Grand. Il entre ensuite Ă l'Ăcole polytechnique (X1973)[5] - [1], dont il sort major de promotion. Il choisit alors de rejoindre le Corps des mines[5] - [6].
CarriĂšre
Fonction publique
Patrick Kron commence sa carriÚre au ministÚre de l'Industrie de 1979 à 1984, d'abord à la DRIRE des Pays de la Loire (1979 à 1983), puis à la direction générale de l'Industrie (1983 à 1984).
Pechiney
Patrick Kron rejoint le groupe Pechiney en 1984[7], oĂč il va faire une carriĂšre de prĂšs de 15 ans, occupant diverses fonctions opĂ©rationnelles, financiĂšres et de direction gĂ©nĂ©rale.
De 1984 à 1988, Patrick Kron est responsable de l'exploitation de l'une des plus importantes usines du groupe installée en GrÚce[8], avant de prendre la direction générale de la filiale grecque de Pechiney. Il occupe ensuite diverses fonctions opérationnelles et financiÚres entre 1988 et 1993, à la direction d'un ensemble d'activités de transformation de l'aluminium, puis en tant que Président-directeur général de Pechiney électrométallurgie.
En 1993, Patrick Kron devient membre du comité exécutif du groupe Pechiney[9] et président-directeur général de Mersen (anciennement Carbone Lorraine) dont il assure la direction de 1993 à 1997.
De 1995 à 1997, il dirige les activités d'emballage alimentaire, hygiÚne et beauté de Pechiney et assure les fonctions de Chief Operating Officer d'American National Can Company à Chicago.
Imerys
En 1998, Patrick Kron rejoint Imerys (ex Imetal) en tant que président du directoire, responsabilité qu'il exerce jusqu'en 2002, s'attachant à développer l'entreprise, devenue un des leaders mondiaux des minéraux industriels. Le , Patrick Kron est nommé Président du conseil d'administration d'Imerys et succÚde ainsi à Gilles Michel, qui avait quitté ce poste en [10]. Le , il est nommé PDG d'Imerys par intérim, à la suite de la démission de Conrad Keijzer[11].
Alstom
Administrateur du groupe Alstom depuis 2001, Patrick Kron est nommé directeur général le puis président-directeur général le .
Sa mission est de mener Ă bien le redressement du groupe. Ă court de trĂ©sorerie, le groupe Ă©nergĂ©tique et ferroviaire est au bord de la faillite. L'Ătat vient Ă la rescousse, apporte 730 millions d'euros et prend 21â% du capital. En contrepartie, la Commission europĂ©enne exige de lourdes cessions. Les effectifs vont passer de 115 000 Ă 60 000 personnes. En 2006, l'entreprise redevient bĂ©nĂ©ficiaire. L'Ătat cĂšde la place Ă Bouygues en rĂ©alisant une plus-value d'1,3 milliard d'euros[12].
La cession de la branche Ă©nergie Ă General Electric
En , Patrick Kron propose la vente de 70 % d'Alstom au groupe amĂ©ricain General Electric. Le sujet est largement commentĂ© dans les mĂ©dias, jusquâĂ la signature de lâaccord entre les deux entreprises, effectif en [13]. Le projet est suivi de prĂšs par le gouvernement français et notamment mis en cause par Arnaud Montebourg alors ministre de l'Ăconomie[14]. Patrick Kron explique avoir pris une dĂ©cision pour prĂ©parer lâavenir de lâentreprise[15] et donner un avenir aux salariĂ©s, alors quâAlstom nâa pas la taille critique pour ĂȘtre concurrentielle sur le secteur de lâĂ©nergie[16]. Si la bourse lui est plutĂŽt favorable[12], la presse gĂ©nĂ©raliste est beaucoup plus partagĂ©e, et le sera de plus en plus tout au long de la controverse [17].
La controverse
Le quotidien Le Monde dĂ©crit le PDG en tant que « fossoyeur » du groupe industriel[18]. Analysant la gouvernance de Patrick Kron, Alain Trannoy tout en reconnaissant les effets positifs de celle-ci dans les annĂ©es 2003-2008, lui attribue « une partie du manque de perspectives actuelles du groupe »[19]. LoĂŻk Le Floch-Prigent, ancien dirigeant de Elf Aquitaine, est beaucoup plus sĂ©vĂšre. Il voit dans la dĂ©cision de vendre un acte « irresponsable » et « un mĂ©pris total Ă lâĂ©gard du personnel, des clients, du peuple et de ses reprĂ©sentants »[20].
En , les actionnaires d'Alstom votent Ă 99,2 % des voix la cession du pĂŽle Ă©nergie du groupe Ă General Electric pour 12,35 milliards dâeuros[21] et dĂ©cident dâallouer une prime « conditionnelle exceptionnelle » de 4,1 millions dâeuros Ă Patrick Kron[22] - [23]. Cette derniĂšre est critiquĂ©e par la CGT, qui y voit une prime « pour casser l'outil industriel » donnĂ©e « avec la bĂ©nĂ©diction de l'Ătat »[24]. De son cĂŽtĂ©, Patrick Kron, affirme que cette rĂ©munĂ©ration est « conforme aux bonnes pratiques »[25] et quâelle a fait lâobjet dâune dĂ©cision unanime du Conseil dâadministration aprĂšs avoir recueilli lâavis du Haut conseil de la gouvernance[26].
Au dĂ©but de 2015, Jean-Michel Quatrepoint, journaliste Ă©conomique, dĂ©nonce les conditions de vente de l'entreprise Alstom au groupe General Electric (GE) soulignant que contrairement aux promesses d'Arnaud Montebourg, assurant que le secteur nuclĂ©aire resterait sous contrĂŽle français, le protocole d'accord approuvĂ© par Emmanuel Macron en novembre et votĂ© par l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, a pour consĂ©quence de placer sous la coupe du groupe amĂ©ricain les turbines produites par Alstom et de cette maniĂšre la maintenance des centrales françaises. « Nous avons donc dĂ©libĂ©rĂ©ment confiĂ© Ă un groupe amĂ©ricain l'avenir de l'ensemble de notre filiĂšre nuclĂ©aire⊠». Il met en garde Ă©galement sur le fait que cette vente « donne Ă GE le monopole de la fourniture de turbines de l'ensemble de notre flotte de guerre ». Il Ă©voque Ă©galement la vente d'une filiale d'Alstom, Alstom Satellite Tracking Systems, spĂ©cialisĂ©e dans les systĂšmes de repĂ©rage par satellite, dont les produits Ă©quipent l'armĂ©e française ainsi que des entreprises du secteur de la dĂ©fense et de l'espace qui tombe dans le giron de General Electric. Il Ă©voque « la cupiditĂ© et l'incompĂ©tence de certains dirigeants d'entreprise qui ont fait passer leurs intĂ©rĂȘts personnels avant ceux de la collectivitĂ© »[27].
Certains voient un lien direct entre la cession du pĂŽle Ă©nergie du groupe Ă General Electric et l'enquĂȘte amĂ©ricaine pour des faits de corruption ayant dĂ©bouchĂ© sur une amende de 720 millions d'euros et prĂ©sentant des risques judiciaires pour plusieurs cadres d'Alstom dont Patrick Kron[28] - [29]. C'est une des raisons qui ont amenĂ© la commission d'enquĂȘte (voir infra) Ă se pencher sur cet aspect de l'opĂ©ration. L'annonce du projet de cession a en effet eu lieu alors qu'un de ces cadres, FrĂ©dĂ©ric Pierucci, venait d'ĂȘtre emprisonnĂ© aux Ătats-Unis dans le cadre de l'enquĂȘte amĂ©ricaine[30].
France Inter adapte le livre illustrant, par le vĂ©cu de FrĂ©dĂ©ric Pierucci depuis 2014, et son abandon par son entreprise et sa hiĂ©rarchie, lâaffaire Alstom dans une sĂ©rie radiophonique[31].
Lors des polĂ©miques qui accompagnent la vente d'Alstom, Patrick Kron se dit « fier » dâavoir conclu cette vente qui « donne un avenir » aux salariĂ©s des usines dâAlstom. C'est la raison pour laquelle il n'entend pas renoncer Ă sa prime qu'il considĂšre « lĂ©gitime »[32].
Lâex-PDG dâAlstom voit sa rĂ©munĂ©ration contestĂ©e par les actionnaires, lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale sâoppose Ă 62% Ă la « rĂ©munĂ©ration brute variable exceptionnelle » de 4,45 millions, conditionnĂ©e Ă lâaboutissement de la cession dâune partie de lâactivitĂ© Ă©nergie dâAlstom Ă lâamĂ©ricain General Electric[33].
Les suites de la cession
En , GE annonce la suppression de 6 500 emplois en Europe, dont 765 en France, dans les activitĂ©s Ă©nergie d'Alstom[34] - [35]. Le groupe maintient cependant son engagement de crĂ©er 1 000 emplois nets en France dans les trois ans. En General Electric annonce qu'il envisage de supprimer jusquâĂ 470 postes Ă travers la France, pour lâessentiel via des ruptures conventionnelles collectives, selon des syndicats. Sont concernĂ©s 149 postes chez Power Conversion France, 90 chez Grid et 229 (dont 146 Ă Belfort) chez Alstom Power System[36].
En , la presse annonce qu'Alstom a provisionnĂ© 10,5 millions d'euros afin de financer la « retraite chapeau » de Patrick Kron[37]. Dans son ouvrage Le PiĂšge amĂ©ricain, FrĂ©dĂ©ric Pierucci, ancien prĂ©sident de la filiale chaudiĂšre d'Alstom, qui fut emprisonnĂ© pendant vingt-cinq mois aux Ătats-Unis dans le cadre de la procĂ©dure engagĂ©e par le Department of Justice contre Alstom, s'Ă©tonne : « Je note qu'Ă ce jour Patrick Kron n'a fait l'objet d'aucune poursuite en France, alors qu'en signant le plaider-coupable il a avouĂ© l'une des plus gigantesques opĂ©rations de corruption Ă l'Ă©chelle planĂ©taire[38] - [39]. »
Les critiques de la ventes des actifs d'Alstom dans l'Ă©nergie mettent en avant la perte de souverainetĂ© française sur la filiĂšre nuclĂ©aire. Elles poussent le gouvernement français vers une solution de rachat partiel. En janvier 2022, le français EDF et General Electric s'entendent sur une reprise d'une partie de GE Steam Power, les activitĂ©s de GE Power dans le nuclĂ©aire. EDF va dĂ©bourser environ 175 millions dâeuros pour cette transaction, une fois prises en compte les liquiditĂ©s et dettes de lâactivitĂ© rachetĂ©e. Cette ancienne activitĂ© d'Alstom Power valorisĂ©e 1 milliard dâeuros, spĂ©cialisĂ©e dans les turbines nuclĂ©aires, notamment Arabelle et les services de maintenance associĂ©s aux rĂ©acteurs dĂ©ployĂ©s[40] - [41] - [42].
La commission d'enquĂȘte parlementaire
En octobre 2017, une commission d'enquĂȘte parlementaire est constituĂ©e afin d'examiner les dĂ©cisions prises par l'Ătat en matiĂšre de politique industrielle. La commission s'intĂ©resse tout particuliĂšrement Ă la thĂ©matique des fusions d'entreprises intervenues rĂ©cemment et tout particuliĂšrement aux cas Alstom, Alcatel et STX. Son rapport est rendu le . Le prĂ©sident de la commission est Olivier Marleix, dĂ©putĂ© de la deuxiĂšme circonscription Eure-et-Loir et membre des RĂ©publicains. Le rapporteur de la commission est Guillaume Kasbarian, dĂ©putĂ© de la premiĂšre circonscription d'Eure-et-Loir et membre de LREM. Dans son avant-propos, Olivier Marleix met, pour l'essentiel, l'emphase sur la cession de branche Ă©nergie d'Alstom Ă l'amĂ©ricain General Electric (GE) et dresse un rĂ©quisitoire Ă l'Ă©gard de Patrick Kron, qui tranche cependant avec les principaux axes du rapport d'enquĂȘte. En effet, le rapporteur souligne notamment que « Alstom n'avait ni la taille critique ni les ressources financiĂšres pour faire face seule, Ă terme, au bouleversement du marchĂ© de l'Ă©nergie ». Soulignant les diffĂ©rentes difficultĂ©s rencontrĂ©es par Alstom, et notamment sa situation de quasi-faillite au dĂ©but des annĂ©es 2000[43], le rapporteur met en avant le fait que la crise Ă©conomique mondiale de 2008-2009 et la catastrophe de Fukushima, survenue en 2011, ont considĂ©rablement dĂ©stabilisĂ© le marchĂ© de l'Ă©nergie. Outre la problĂ©matique de la taille critique, les difficultĂ©s financiĂšres du groupe, ainsi que ses flux de trĂ©sorerie nĂ©gatifs sont mis en avant. Par ailleurs, le rapport d'enquĂȘte souligne Ă©galement le fait que la thĂšse relative Ă de supposĂ©es pressions exercĂ©es par le dĂ©partement de la Justice des Ătats-Unis Ă l'Ă©gard de Patrick Kron est fausse. S'il rĂ©fute cette thĂšse, le rapport d'enquĂȘte rappelle, nĂ©anmoins, que les moyens humains et financiers dĂ©ployĂ©s par les Ătats-Unis dans le cadre des poursuites anti-corruption sont consĂ©quents. Sur ce dernier point, le rapport d'enquĂȘte se rĂ©fĂšre notamment au rapport d'information sur l'extraterritorialitĂ© de la lĂ©gislation amĂ©ricaine rĂ©alisĂ© par Pierre Lellouche et Karine Berger en [44].
Si dans son propos liminaire, Olivier Marleix pose notamment la question du « montant extravagant des honoraires payĂ©s par Alstom et GE dans le cadre de cette fusion », et se demande, par-lĂ mĂȘme, oĂč se situe « la frontiĂšre entre conseil et influence sur la dĂ©cision », ce point n'est pas repris par le rapporteur qui, dans son dĂ©veloppement, ne revient pas aussi expressĂ©ment sur le rĂŽle jouĂ© par les agences de communication, d'affaires publiques et de conseil dans le cadre du dossier.
Autres mandats
- Depuis le : Administrateur du groupe de BTP Bouygues (échéance en 2016)[49].
- 2012-2013 : Premier président de l'organisme Fer de France
- Depuis 2014 : Administrateur du groupe pharmaceutique Sanofi (échéance en 2018)
- Depuis ? : Administrateur de lâAssociation française des entreprises privĂ©es
- Depuis ? : Vice-président du conseil d'administration de l'association d'art vocal Les Arts Florissants
Rémunérations
En 2012, le salaire de Patrick Kron s'Ă©lĂšve Ă 2,290 millions d'euros (+5 % vs 2011), ce qui le place 21e dans le classement des salaires des patrons du CAC 40 publiĂ© par le magazine Challenges[50]. Les Ăchos notent une augmentation de 17 % de sa rĂ©munĂ©ration entre 2011 et 2013 alors mĂȘme que le CA et le rĂ©sultat opĂ©rationnel sont en recul de 3 % et de 7 % sur la mĂȘme pĂ©riode[19].
En 2015, il touche une rémunération de 6 609 912 ⏠en tant que PDG d'Alstom. En , lors de son départ de l'entreprise, il perçoit un bonus de 4 millions d'euros et une retraite-chapeau de 10 millions[51].
Notes et références
- Ouvrir la « Page dâaccueil », sur le site de la bibliothĂšque de lâĂcole polytechnique, Palaiseau (consultĂ© le ), sĂ©lectionner lâonglet « Catalogues de la BCX â Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Patrick Kron », rĂ©sultat obtenu : « Kron, Patrick StĂ©phane (X 1973) ».
- Patrick Kron, de sauveur d'Alstom Ă fossoyeur ?, Jean-Michel Bezat, lemonde.fr, 28 avril 2014.
- Patrick Kron, chef de chantier, Lexpress.fr, 2 octobre 2003.
- Kron seul contre tous, Lepoint.fr, 18 janvier 2007.
- De la promotion X1973, cf. « Fiche de Patrick Kron », sur le site de lâAssociation des anciens Ă©lĂšves et diplĂŽmĂ©s de l'Ăcole polytechnique (lâAX), Paris (consultĂ© le ) ; y est notamment indiquĂ© le grade de Patrick Kron dans la fonction publique : « ingĂ©nieur des mines dĂ©tachĂ© ».
- « Les petits secrets de Patrick Kron, patron d'Alstom », sur Capital.fr,
- « Biographies - Patrick Kron - », sur Economie.trader-finance.fr
- « Biographies - Patrick Kron », sur Edubourse.com,
- « Alstom 2003-2013 : une dĂ©cennie avec le mĂȘme homme, Patrick Kron », sur directgestion.com,
- « IMERYS : PATRICK KRON PREND LA PRĂSIDENCE DU GROUPE », sur capital.fr, (consultĂ© le )
- « Imerys se sépare de son patron, Patrick Kron assure l'intérim », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le )
- « Alstom/General Electric: les confidences de Patrick Kron », sur challenges.fr,
- « Alstom vote General Electric, Siemens contre-attaque », sur lefigaro.fr (consulté le )
- « Alstom : Montebourg, l'anti-Kron », sur lepoint.fr,
- « ALSTOM-GE : « UN PROJET OFFENSIF » », sur estrepublicain.fr (consulté le )
- « Patrick Kron, le patron d'Alstom ce soir au « 20 Heures » de Gilles Bouleau », sur lci.tf1.fr (consulté le )
- « TV : « Guerre fantĂŽme : la vente dâAlstom Ă General Electric » », Le Monde,
- « Patrick Kron, de sauveur d'Alstom à fossoyeur ? », sur lemonde.fr, 28 avril 2014.
- « Questions à Patrick Kron », sur lesechos.fr,
- Loïk Le Floch-Prigent, « Alstom, le cri de révolte du mouton noir des industriels français : "Résistez !" », sur atlantico.fr,
- « Le pÎle énergie d'Alstom est autorisé à devenir américain », sur lexpansion.lexpress.fr (consulté le )
- « Alstom refuse de revenir sur la rémunération de son ex-PDG Patrick Kron »
- « Lâex-PDG dâAlstom voit sa rĂ©munĂ©ration contestĂ©e par les actionnaires »
- « Alstom : polémique sur une prime de Noël à 4 millions d'euros pour le patron », sur lefigaro.fr,
- « Alstom : le PDG ne renoncera pas à sa «prime de Noël» de 4 millions d'euros », sur lefigaro.fr (consulté le )
- « Alstom : le PDG ne renoncera pas à sa «prime de Noël» de 4 millions d'euros », sur lefigaro.fr,
- « Vente d'Alstom : le dessous des cartes, entretien Jean-Michel Quatrepoint », sur lefigaro.fr,
- « Alstom vendu aux Américains : retour sur les dessous d'un scandale », sur marianne.net,
- Benoßt Collombat, « Guerre économique : comment les Etats-Unis font la loi », sur franceculture.fr, (consulté le )
- Chloe Aeberhardt, « TombĂ© pour Alstom, FrĂ©dĂ©ric Pierucci veut sauver lâindustrie française », Le Monde.fr,â (lire en ligne).
- Emilie Grangeray, « Lâex-cadre qui relance lâaffaire Alstom », Le Monde, (consultĂ© le ).
- « Le PDG d'Alstom Patrick Kron entend conserver sa prime de 4 millions d'euros », sur la-croix.com,
- Audrey Tonnelier, « Lâex-PDG dâAlstom voit sa rĂ©munĂ©ration contestĂ©e par les actionnaires », Le Monde, (consultĂ© le )
- « Electric va supprimer 765 emplois en France »
- « GE supprime 765 emplois en France dans l'ex-Alstom Power »
- « General Electric envisage jusquâĂ 470 suppressions de postes en France », Le Parisien,â (lire en ligne)
- « 35 millions pour arroser la mort dâAlstom », sur marianne.net,
- Frédéric Pierucci et Matthieu Aron, Le PiÚge américain, Paris, JC LattÚs, , 396 p. (ISBN 978-2-7096-6407-3), p. 294
- Thinkerview, « Alstom : la France vendue à la découpe ? Frédéric Pierucci », sur youtube, (consulté le )
- « Turbines Arabelle: GE et EDF s'accordent sur le prix de vente », sur Challenges.fr, (consulté le )
- « EDF s'apprĂȘte Ă racheter les activitĂ©s nuclĂ©aires de GE », sur LaTribune.fr, (consultĂ© le )
- « EDF confirme son projet de rachat dâune partie de lâactivitĂ© nuclĂ©aire de GE Steam Power », sur LeMonde.fr, (consultĂ© le )
- « Alstom ou lâhistoire tourmentĂ©e dâun fleuron français », sur Les Echos, (consultĂ© le )
- « N° 4082 - Rapport d'information de Mme Karine Berger déposé en application de l'article 145 du rÚglement en conclusion des travaux de la mission d'information commune sur l'extraterritorialité de la législation américaine », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « Patrick Kron, l'ex-homme fort d'Alstom, prend la tĂȘte du fonds de capital-risque Truffle », lesechos.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Patrick Kron »
- site de Truffle Capital
- « Truffle Capital, le fonds français qui rivalise avec les multinationales de la santé », sur LExpansion.com, (consulté le )
- « Conseil d'administration du groupe Bouygues », Bouygues.fr (consulté le ).
- « Classement les salaires des patrons du CAC 40 » « Copie archivée » (version du 29 juillet 2016 sur Internet Archive).
- « EnquĂȘte sur la belle vie des fossoyeurs d'Alstom », Marianne,â (lire en ligne)
- Journal Officiel, décret du 9 avril 2004.
Voir aussi
Bibliographie
- Anne-Marie Rocco, « Patrick Kron, PDG d'Alstom », sur Challenges.fr,
- Propos recueillis par Isabelle Chaperon, Cédric Pietralunga, Jean-Michel Bezat et Virginie Malingre, « Patrick Kron « assume » le démantÚlement d'Alstom et critique l'Etat », sur LeMonde.fr,
- Jean-Michel Quatrepoint, Alstom, scandale d'Ătat, Paris, Fayard, , 206 p. (ISBN 978-2-213-68688-2, lire en ligne)
- Frédéric Pierucci et Matthieu Aron, Le piÚge américain, Lattes, (EAN 978-2709664073)
Documentaire
- David Gendreau et Alexandre LeraĂźtre, « Guerre fantĂŽme : la vente dâAlstom Ă General Electric », LCP, Fr, 52 min,
- Jean-Pierre Gratien, « Droit de suite, Alstom : une affaire d'Ătat ? », LCP, vidĂ©o dailymotion,
- Fabrice Drouelle, « Affaire Alstom : une guerre secrĂšte », sur france.tv, France Inter, France TĂ©lĂ©visions, lâINA, Affaires Sensibles, , 59'
Ămissions radio
- « Alstom - Un scandale d'Etat? », sur franceinter.fr, France Inter, Affaires Sensibles,
- Série en 6 épisodes de François Luciani, Matthieu Aron d'aprÚs "Le piÚge américain", de Frédéric Pierucci et Matthieu Aron, chez Jean-Claude LattÚs (2019):
- « L'Otage : l'arrestation (1)? », sur Franceinter.fr, Affaires Sensibles,
- « L'Otage : la prison (2) et l'enfer (3) », sur Franceinter.fr, Affaires Sensibles,
- « L'Otage : la révélation (4) et la libération (5) », sur Franceinter.fr, Affaires Sensibles,
- « L'Otage : Retour en enfer (6) », sur Franceinter.fr, Affaires Sensibles,
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :