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Guillaume Kasbarian

Guillaume Kasbarian, né le à Marseille, est un homme politique français.

Guillaume Kasbarian
Illustration.
Guillaume Kasbarian en 2017.
Fonctions
Président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(1 an et 2 jours)
Législature XVIe (Cinquième République)
Prédécesseur Roland Lescure
Député français
En fonction depuis le
(6 ans et 11 jours)
Élection 18 juin 2017
RĂ©Ă©lection 19 juin 2022
Circonscription 1re d'Eure-et-Loir
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique LREM (2017-2022)
RE (depuis 2022)
Prédécesseur Jean-Pierre Gorges
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Marseille (France)
Nationalité Française
Parti politique Renaissance
Diplômé de ESSEC
Profession Consultant

Membre de La République en marche (LREM), il est élu député dans la première circonscription d'Eure-et-Loir lors des élections législatives de 2017. De 2017 à 2021, il est membre du bureau exécutif de LREM. Réélu sous les couleurs de la majorité présidentielle lors des législatives de 2022, il occupe dès lors la présidence de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.

Biographie

Jeunesse, formation et carrière professionnelle

Guillaume Kasbarian naît le à Marseille[1]. Il passe sa jeunesse dans le sud de la France (Calvi, Aix-en-Provence, Pélissanne) et au Kenya.

Il effectue ses classes préparatoires au lycée Saint-Louis-de-Gonzague à Paris, puis intègre l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), dont il sort diplômé en 2009[2].

Il est consultant en stratégie pour Monitor Deloitte puis pour PMP Conseil[3].

Il est installé à Saint-Martin-de-Nigelles depuis 2015[3].

Cadre de La RĂ©publique en marche

Il est référent d'En marche pour l'Eure-et-Loir de fin 2016 - à [4] - [5].

Il est membre du bureau exécutif de la République en marche de novembre 2017 à juillet 2021 [6]. En , il est nommé trésorier de Tous politiques !, le nouvel institut de formation de LREM, qui vise à « accompagner l'émergence d'une génération progressiste »[7].

Député de la XVe législature

Il est élu député de la 1re circonscription du département le [8], après sa victoire sur l'adjoint au maire de Chartres, Franck Masselus, au second tour des élections législatives. Il démissionne alors de son poste de consultant[9].

Sa suppléante, Véronique de Montchalin, est la tante par alliance de Amélie de Montchalin, cadre dirigeante de Axa Assurances, députée LREM puis secrétaire d'État aux Affaires européennes[10].

Membre de la commission des Affaires économiques, il est rapporteur d'une commission d’enquête chargée d’examiner les décisions de l’État en matière de politique industrielle[11].

En , la commission des Affaires économiques vote, contre l'avis du gouvernement, en faveur d'amendements de Guillaume Kasbarian qui limitent très sensiblement la portée d'une mesure du projet de loi énergie-climat, qui consistait à soustraire jusqu'à 5 % du produit de la vente d'un bien immobilier mal isolé, afin de financer la rénovation de ce même bien. Pour justifier sa position, Guillaume Kasbarian se dit « attaché au droit de propriété » et évoque « une taxe déguisée » qui pourrait créer des « inégalités territoriales et sociales »[12].

À l'occasion des débats à l'Assemblée nationale sur l'accord CETA, dénoncé par certains comme Nicolas Hulot[13] , le site Contexte le situe parmi les députés « libéraux assumés » qui « se disent favorables au libre-échange »[14].

Selon Mediapart, il rejoint la ligne du Printemps républicain sur la laïcité[15].

Lors de l'automne 2020, il vote pour la réintroduction des pesticides néonicotinoïdes au nom de la défense de la filière betterave[16] - [17].

Rapporteur du projet de loi d'accĂ©lĂ©ration et simplification de l’action publique (dit "ASAP"), il dĂ©pose un amendement visant Ă  durcir la rĂ©pression des squatteurs. Celui-ci, adoptĂ© par l'AssemblĂ©e nationale en octobre 2020, prĂ©voit des expulsions administratives accĂ©lĂ©rĂ©es ainsi qu’un renfoncement des sanctions Ă  l’encontre des occupants illĂ©gaux : ces derniers s’exposent ainsi Ă  3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende contre 1 an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende auparavant[18]. Cet article est censurĂ© par le Conseil constitutionnel en tant que cavalier lĂ©gislatif[19].

Député de la XVIe législature

Il est réélu député de la première circonscription d'Eure-et-Loir le 19 juin 2022 par 58,1% des voix[20].

Le 30 juin 2022, il devient président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale[21] - [22].

Références

  1. Sébastien Couratin, « En Marche ! et le Front national d'Eure-et-Loir vont débattre en direct sur Facebook », sur L'Écho républicain, (consulté le ).
  2. « Guillaume Kasbarian », Guillaume Kasbarian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Guillaume Kasbarian (EM!) candidat dans la circonscription de Chartres "pour servir" », sur L'Écho républicain, .
  4. « L’équipe », sur Guillaume Kasbarian, (consulté le ).
  5. Sébastien Couratin, « Législatives - Guillaume Kasbarian, référent En Marche ! en Eure-et-Loir : "Des équilibres qui nous dépassent tous" », sur L'Écho républicain, (consulté le ).
  6. Laurent de Boissieu, « En Marche (EM) », sur france-politique.fr (consulté le ).
  7. Mathilde Siraud, « LaREM lance son institut de formation », Le Figaro,‎ 30 juin/1er juillet 2018, p. 5 (lire en ligne).
  8. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  9. Yacha Hajzler, « Vos députés jouent-ils le jeu de la transparence ? Guillaume Kasbarian », sur francetvinfo.fr, France 3 Centre-Val de Loire, (consulté le ).
  10. Léa Trottier, « Politique - La suppléante du député Guillaume Kasbarian (LREM) est la tante de la nouvelle secrétaire d’État », sur L'Écho républicain, (consulté le ).
  11. « Commission d’enquête sur les décisions de l’État en matière de politique industrielle, notamment dans les cas d’Alstom, d’Alcatel et de STX », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  12. Maxence Kagni, « La majorité se divise sur la meilleure manière de lutte contre les "passoires thermiques" », sur lcp.fr, (consulté le ).
  13. « Nouvelle charge de Nicolas Hulot contre le Ceta », sur Les Echos,
  14. Samuel Le Goff, « La ratification ric-rac du Ceta révèle de nouveaux clivages à l’Assemblée », sur contexte.com, (consulté le ).
  15. Lucie Delaporte, Pauline Graulle et Ellen Salvi, « Le Printemps républicain, une «petite boutique» qui veut peser sur le jeu politique », sur Mediapart, (consulté le ).
  16. « Le retour des néonicotinoïdes a été voté à l’Assemblée par une majorité plus que jamais divisée », sur Le Monde,
  17. Laure Sauvage, « Guillaume Kasbarian va appuyer la filière betteravière », sur Journal Horizons,
  18. « Les députés En marche durcissent encore la répression des squats », sur Reporterre,
  19. « Décision n° 2020-807 DC du 3 décembre 2020 », sur Conseil constitutionnel (consulté le ).
  20. Rémi Bonnet, « Un triomphe modeste pour Guillaume Kasbarian (Ensemble !) réélu dans la 1re circonscription », sur L'Écho républicain,
  21. Simon Dechet, « Guillaume Kasbarian, député (Renaissance) d'Eure-et-Loir, élu président la commission des Affaires économiques de l'Assemblée », sur L'Écho républicain, 30 juin 2022.
  22. Maximilien Régnier, « Guillaume Kasbarian est le nouveau président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée Nationale », sur Actu.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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