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Parques Reunidos

Parques Reunidos est un groupe espagnol majeur du secteur des loisirs gérant de nombreux parcs de loisirs, parcs d'attractions, aquariums, parcs marins, parcs zoologiques, parcs aquatiques, centres de divertissement et téléphériques.

Parques Reunidos
logo de Parques Reunidos
illustration de Parques Reunidos
La Tour Puerta de Europa II, où est situé le siège du groupe.

Création 1967
Forme juridique Société anonyme
Action Bolsas y Mercados Españoles
Slogan Passion for leisure (en français « la passion pour le loisir »)
Siège social Tour Puerta de Europa II, Plaza Castilla, Madrid
Drapeau de l'Espagne Espagne
Direction Fernando Eiroa (depuis 2016)
Actionnaires Arle Capital Partners (60 %), Bourne Leisure (en), particuliers (équipe dirigeante du groupe)
Activité Tourisme et loisirs
Société mère Arle Capital Partners
Filiales Palace Entertainment
Site web www.parquesreunidos.com

Dette 584 millions d'€ (2016)
Chiffre d'affaires en diminution 584 millions d'€ (2016)[1]
605,5 miilions d'€ (2015)
Résultat net en diminution 3,532 millions d'€ (2016)
19,822 millions d'€ (2015)

Constitué en 1967 sous le nom de Parque de Atracciones Casa de Campo de Madrid, S.A., il est, début 2016, le huitième opérateur mondial de parcs de loisirs et le deuxième d'Europe, avec 61 parcs dans 14 pays[2]. Il est ainsi présent en Europe (Espagne, France, Royaume-Uni, Danemark, Pays-Bas, Belgique, Italie, Allemagne, Norvège et Portugal), en Amérique (États-Unis et Argentine), au Moyen-Orient (Émirats arabes unis) et en Asie (Vietnam).

Historique

Le groupe est fondé en 1967 sous le nom de Parque de Atracciones Casa de Campo de Madrid, S.A., il gère alors le parc d'attractions du même nom, au sein du parc urbain madrilène Casa de Campo.

Il entre en bourse en 1999, et attire l'attention sur cet événement en faisant défiler Plaza de la Lealtad à Madrid, l'éléphante d'Asie Clarisa du Zoo Aquarium de Madrid[2]. Cette initiative reçoit en effet une importante couverture médiatique, après que l'éléphante, gênée par l'agitation et le trafic, a tenté de s'enfuir avant d'être sédatée au fusil hypodermique et de s'effondrer devant une porte du Palais de la bourse de Madrid[3]. Après son premier jour de cotation, son action chute de 4,5 %[3].

En 2003 il est acheté par la société financière de capital risque américaine Advent International, qui la sort de bourse en 2004[2]. En 2006 le groupe achète le Marineland d'Antibes, au capital figurent alors également la banque américaine Morgan Stanley, la compagnie d'assurance écossaise Standard Life et l'équipe dirigeante du groupe[4].

En 2007 après avoir acquis Parque Warner Madrid, le groupe est vendu au fonds d'investissement britannique Candover Investments (en), aujourd'hui renommé Arle Capital Partners[2]. Ce fonds d'investissement détient 60 % de Parques Reunidos, le reste étant détenu à parts égales par l'entreprise britannique Bourne Leisure (en) et par l'équipe dirigeante du groupe[3]. Le , Parques Reunidos achète le groupe Palace Entertainment à MidOcean Partners (en) pour 330 millions de dollars. Cette opération fait de Palace Entertainment la filiale américaine de Parques Reunidos. Le groupe reçoit achète ensuite Kennywood Entertainment, la société américaine détenant notamment le parc Kennywood[5]. Depuis 2009, Palace Entertainment la filiale américaine de Parques Reunidos gère ainsi les parcs ayant appartenu à Kennywood Entertainment. Le , l'entreprise acquiert également Noah’s Ark, le plus grand parc aquatique d'Amérique[6].

En 2014, son chiffre d'affaires atteint 534 millions d'euros, en employant environ 18 000 personnes dans 54 parcs présents dans 12 pays[7]. En , il se sépare de l'Oceanogràfic de Valence à la suite d'un conflit financier avec la Cité des arts et des sciences[8].

En , le fonds d'investissement britannique Arle Capital Partners qui possède le groupe, souhaite le vendre et demande un prix minimum de 2 milliards d'euros[9]. Parmi les potentiels acheteurs figurent les groupes chinois Wanda et Fosun. Cette vente lui est déconseillée par des conseillers financiers extérieurs à la suite de la situation politique incertaine de l'Espagne après les élections générales de décembre 2015[3]. Comme alternative, le groupe l'introduit en bourse en , Arle Capital Partners ayant mandaté la banque Morgan Stanley et la Deutsche Bank pour être les coordinatrices de ce processus[2]. La société est depuis ce mois cotée à la bourse de Madrid sous le code PQR[10].

En , le groupe transfère son siège de ses locaux historiques au sein du Parque de Atracciones de Madrid à la Tour Puerta de Europa II[11].

En 2021, le groupe se sépare de trois parcs ; Aquópolis Sevilla, Aqualud[12] et Miami Seaquarium[13].

Actionnariat

En , Arle Capital Partners et Smithfield Capital sont actionnaires majoritaires et possèdent 28,44 % du capital[14]. Arle Capital tient ses actions via deux de ses sociétés, Monkwood Luxco et Centaur Luxco, tandis que Smithfield Capital les tient via sa société Panda LP[15]. Parmi les autres sociétés actionnaires du groupe figurent Fidelity, le fond Hengistbury et Marlowe Capital[14].

Le fonds d'investissement Arle Capital a lui-même pour deux principaux actionnaires la banque Morgan Stanley et la Corporación Financiera Alba, une des principales entreprises de la famille March (es)[14].

Parcs de loisirs

Parcs d'attractions

Parcs aquatiques

Zoos, aquariums et delphinariums

En Espagne, le groupe, premier acteur sur ce secteur, possède cinq établissements zoologiques : le delphinarium Aquópolis Costa Dorada en Catalogne, les parcs Selwo Aventura et Selwo Marina en Andalousie et enfin les deux parcs zoologiques de Madrid, Faunia et le Zoo Aquarium de Madrid. Ce dernier fait partie des quatre établissements zoologiques espagnols les plus fréquentés qui dépassent régulièrement les 900 000 visiteurs annuels.

Bien implanté au Royaume-Uni, il y possède trois établissements : le Lakes Aquarium (en) dans le Cumbria, le zoo de Blackpool dans le Lancashire et l'Oceanarium Bournemouth (en) dans le Dorset.

Aux États-Unis, le groupe possède le principal delphinarium de l'archipel hawaïen, le Sea Life Park Hawaii ainsi que le Miami Seaquarium en Floride[16]. Il est également le propriétaire du Mar del Plata Aquarium en Argentine et du Marineland d'Antibes, en France.

Sur les 12 établissements zoologiques que possède le groupe, 7 présentent des cétacés (principalement grands dauphins et des orques, mais aussi des dauphins à flancs blancs du Pacifique une fausse orque et des hybrides), Parques Reunidos est ainsi un acteur majeur du secteur des delphinariums.

  • Marineland d'Antibes, France.
    Marineland d'Antibes, France.
  • Le Zoo Aquarium de Madrid, en Espagne.
    Le Zoo Aquarium de Madrid, en Espagne.
  • Le Miami Seaquarium, aux États-Unis.
    Le Miami Seaquarium, aux États-Unis.
  • Le Sea Life Park Hawaii.

De 2002 à 2015 le groupe a également assuré la gestion de l'Oceanogràfic de Valence, propriété de la Généralité valencienne.

Centres de divertissement familial

Téléphériques

Notes et références

  1. http://parquesreunidos.com/wp-content/uploads/2016/09/20161128-Informe-financiero-anual-ESP-PRSC.pdf
  2. (es) « Parques Reunidos: las ‘clarisas’ vuelven a bolsa con Morgan Stanley y Deutsche Bank », sur elconfidencial.com,
  3. (es) « «Clarisa», el elefante que protagonizó la salida a Bolsa más «absurda» de la historia », sur abc.es,
  4. (es) « Parques Reunidos se hace con el mayor acuario de Francia por 75 millones de euros », sur elmundo.es,
  5. (en) « FTC approves Kennywood sale to Spanish operator », sur bizjournals.com,
  6. (en) « Palace Entertainment Acquires America’s Largest Water Park, Noah’s Ark », sur palaceentertainment.com (consulté le )
  7. Hélène Meziani et Cathy Alegria, « Les parcs de loisirs en France », sur xerfi.com,
  8. (es) « Parques Reunidos abandona el Oceanogràfic a cara de perro y con demandas cruzadas », sur elconfidencial.com,
  9. (es) « El fondo británico Arle pide 2.000 millones por el grupo español Parques Reunidos », sur lavozdegalicia.es,
  10. « Bolsa de Madrid - Ficha de PARQUES REUNIDOS SERVICIOS CENTRALES, SA », sur www.bolsamadrid.es (consulté le )
  11. (es) « Parques Reunidos traslada sus servicios centrales a la Torre Puerta Europa II - Grupo Parques Reunidos », Grupo Parques Reunidos, (lire en ligne, consulté le )
  12. (de) 20 August 2021 von Marc Kellerin Freizeitpark News et Freizeitparks in Europa, « Aqualud dauerhaft geschlossen: Parques Reunidos stößt Wasserpark an Immobilienunternehmen ab », sur Parkerlebnis.de (consulté le )
  13. (es) « Compañía mexicana acuerda con Parques Reunidos la compra del Miami Seaquarium Por EFE », sur Investing.com Español (consulté le )
  14. (es) « Movimiento en Parques Reunidos: Arle y Smithfield venden el 10% por 114 millones de euros », bolsamania.com, (lire en ligne, consulté le )
  15. (es) « Los fondos Arle y Smithfield ponen a la venta un 10% de Parques Reunidos », sur lavanguardia.com,
  16. « Parques Reunidos compra el Seaquarium de Miami, uno de los mayores parques marinos de EEUU | Radiocable.com - Radio por Internet », sur www.radiocable.com (consulté le )

Liens externes

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