AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Osmoy (Cher)

Osmoy est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Osmoy
Osmoy (Cher)
La Grande métairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Cher
Arrondissement Bourges
Intercommunalité Communauté de communes La Septaine
Maire
Mandat
Éric Charoy
2020-2026
Code postal 18390
Code commune 18174
DĂ©mographie
Gentilé Osmoyens
Population
municipale
264 hab. (2020 en diminution de 14,01 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 04â€Č 27″ nord, 2° 31â€Č 25″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 172 m
Superficie 22,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bourges
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Avord
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Osmoy
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Osmoy
GĂ©olocalisation sur la carte : Cher
Voir sur la carte topographique du Cher
Osmoy
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Osmoy

    La commune se situe dans la province historique du Berry, province de la France de l'Ancien Régime, ayant pour capitale Bourges, qui disparaßt définitivement avec la Révolution française, mais à laquelle les Berrichons restent trÚs attachée.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

    En 2016, l’Institut national de l’information gĂ©ographique et forestiĂšre (IGN) a profitĂ© de la promulgation de la loi relative Ă  la dĂ©limitation des rĂ©gions pour dĂ©terminer les centres gĂ©ographiques des quatre-vingt-seize dĂ©partements mĂ©tropolitains. L'IGN a ainsi dĂ©terminĂ© que le centre gĂ©ographique du dĂ©partement du Cher se situe Ă  Osmoy (longitude 2° 29’ 28” E et latitude 47° 03’ 53” N)[1].

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 2 263 hectares ; son altitude varie de 132 Ă  172 mĂštres[2].

    Osmoy est une commune de plats reliefs essentiellement composĂ©e de domaines agricoles et principalement de cultures cĂ©rĂ©aliĂšres. C'est un plateau boisĂ© en bordure de l'YĂšvrette. Cet espace rural est relativement bien prĂ©servĂ© mĂȘme si les constructions d'habitations individuelles ont connu un essor important ces derniĂšres annĂ©es.

    Climat du bassin du Centre

    La commune d'Osmoy est soumise au climat des bassins du Nord et du Centre[3]. Depuis les Flandres jusqu’au Berry et depuis le Maine jusqu’à la Lorraine, loin de la mer et des montagnes, cette vaste rĂ©gion possĂšde une unitĂ© climatique et mĂ©tĂ©orologique remarquable car le climat change trĂšs peu sur des centaines de kilomĂštres, encore adouci par l’air ocĂ©anique, ce climat est appelĂ© parfois « parisien » du bassin Ă©ponyme. Plus on s’avance dans l’intĂ©rieur du pays et moins l’influence de l’ocĂ©an se fait sentir.

    Les prĂ©cipitations, majoritairement apportĂ©es par les perturbations atlantiques, sont frĂ©quentes (au moins 120 jours par an) et assez uniformĂ©ment rĂ©parties sur toute l’annĂ©e, le maximum d’automne-hiver s'estompe et se dĂ©cale vers l’étĂ© qui tend Ă  devenir la saison la plus arrosĂ©e quand on va vers l’est surtout dans les parties les plus basses et plates, les collines exacerbant plutĂŽt les pluies hivernales.

    Le vent est nettement plus faible en moyenne que sur la façade nord-ouest ce qui n’exclut pas les coups de vent ponctuels.

    L’ensoleillement annuel est de 1 835 heures dans le Berry. En hiver, cet ensoleillement est bien souvent rĂ©duit lors de conditions anticycloniques par des nuages bas ou des brouillards.

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée sur toute sa longueur par la route départementale D179 et longée au sud par la départementale D976.

    La commune n'est pas desservie par les transports en commun, mais bénéficie d'un service de ramassage scolaire.

    Urbanisme

    Typologie

    Osmoy est une commune rurale[Note 1] - [4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (78,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (68,7 %), forĂȘts (15,2 %), prairies (7,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,9 %)[9].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Morphologie urbaine

    Osmoy est une commune sans véritable bourg, les habitations sont dispersées sur toute la commune et on retrouve aujourd'hui des lieux-dits importants comme le Rochy, la Grande Métairie (l'Orphelinat), Chalusse ou la SapiniÚre.

    Logements

    La route dĂ©partementale D179 a servi de base Ă  la mise en place de la numĂ©rotation mĂ©trique des habitations d'Osmoy. En effet, par souci d’efficacitĂ© et de sĂ©curitĂ©, la commune a mis en place le numĂ©rotage de l'ensemble des habitations, le numĂ©ro des propriĂ©tĂ©s reprĂ©sentant la distance la sĂ©parant du bourg. Celles-ci sont divisĂ©es en deux voies :

    • la route de Bourges : voie qui traverse la commune en partant du bourg d'Osmoy et en allant vers l'ouest (en direction de Bourges) ;
    • la route de Savigny : voie qui traverse la commune en partant du bourg d'Osmoy et en allant vers l'est (en direction de Savigny-en-Septaine).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Osmoy est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel[10]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[11].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Osmoy.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[12]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 62,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 73 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 55 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 75 %, Ă  comparer aux 83 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[10].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[14].

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[15].

    Toponymie

    Osmoy

    Le nom de la commune a Ă©voluĂ© au cours des siĂšcles et de l’Histoire : Ulmegum en 1207, Omoe en 1219 ou Omeyo en 1307 d’aprĂšs l’historien Alphonse Buhot de Kersers.

    Suivant certaines hypothÚses, Omoe signifiait « petit ruisseau »[16].

    Jusqu’à la RĂ©volution française, le nom de la commune s’orthographie Omoy. À partir de la RĂ©volution, les textes administratifs Ă©crivent Osmoy notamment en 1793 et 1801[17], alors mĂȘme que, dans les dĂ©libĂ©rations du conseil municipal, le nom le plus souvent utilisĂ© est Omoy-sur-YĂšvre. C’est d’ailleurs le nom d’Omoy qui sera repris dans le fascicule du Canton de Levet publiĂ© en 1889 par Alphonse Buhot de Kersers[18], laissant Ă  penser qu’il s’agit lĂ  de l’appellation la plus couramment utilisĂ©e Ă  l’époque.

    YĂšvrette

    L'YĂšvrette est une riviĂšre, indĂ©pendante de l'YĂšvre riviĂšre complĂštement artificielle, l'YĂ©vrĂšte prend sa source Ă  Gron, d'ailleurs certains chemins longeant cette riviĂšre de sa source au dĂ©versoir des 3 Bondons se nomment chemin de l'YĂ©vrette. D'ailleurs, sur la commune d'Osmoy, l'ensemble des moulins se trouvent sur l'YĂ©vrette, aucun sur l'YĂšvre, du dĂ©versoir des 3 Bondons au canal de dessĂšchement. Dans les textes anciens, elle s'est appelĂ©e l'Aurette, dont le nom apparaĂźt dans de nombreux textes anciens. Cet ouvrage daterait, d’aprĂšs certains Ă©crits, de l'Ă©poque de Charlemagne.

    Le nom d’YĂšvrette ne dĂ©rive donc pas de celui de l’YĂšvre.

    Histoire

    Ancien RĂ©gime

    De son histoire la plus ancienne, seuls les écrits d'Alphonse Buhot de Kersers en ont laissé traces :

    « Omoy porta le titre de vicomtĂ©, Ă©videmment trace de sa qualitĂ© ancienne de vicairie. Cette vicomtĂ© et la seigneurie Ă©taient infĂ©odĂ©es et attachĂ©es Ă  un chezal nommĂ© Franc-lieu ou Franc-alleu (affranchi de toute servitude) dont l’assiette finit par ĂȘtre ignorĂ©e (
) mais qui semble avoir Ă©tĂ© primitivement Ă  Omoy mĂȘme. L’abbaye de Saint-Ambroix conserva le fief et les seigneurs d’Omoy lui portĂšrent leurs hommages.[18] »

    Le premier seigneur d’Osmoy fut Jacquelin Culon qui fit la foi et hommage de la vicomtĂ© Ă  Saint-Ambroix en 1501[19]. À sa mort en 1534, lui succĂ©da son frĂšre François qui vendit la seigneurie Ă  BarthĂ©lĂ©my de Chavany en 1556, ce dernier devenant ainsi le seigneur d’Osmoy. Louis Raynal cite le Docteur de Chavany parmi les gentilshommes du voisinage[20] de Bourges, dĂ©fenseur du parti catholique pendant les guerres de religion, et en particulier pendant l’occupation de Bourges par les protestants.

    En 1577, la seigneurie est acquise par Alexandre de MĂ©nipĂ©nil. Gaspard Thaumas de la ThaumassiĂšre nous donne des prĂ©cisions sur ce grand seigneur dans son Histoire de Berry. On apprend notamment qu'« Alexandre de Meni-PĂ©nil de la garde du roi François 1er » fut naturalisĂ© par lettres du mois de et qu’il Ă©tait issu d’une noble famille d’Écosse[21] La seigneurie reste dans la famille MĂ©nipĂ©nil jusqu’à la fin du XVIIe siĂšcle, lorsque la fille de François de MĂ©nipĂ©nil apporte la seigneurie d’Osmoy en dot Ă  Renaud Fouchier.

    Au XVIIIe siĂšcle, le titre passe aux Perreau, dont le second, Pierre, est Ă©galement vicomte de Saint-Étienne.

    Le titre de seigneur d’Osmoy disparaĂźt en 1789, en mĂȘme temps que l’absolutisme royal[16].

    Révolution française et Empire

    La commune d’Osmoy est officiellement crĂ©Ă©e par lettre patente du roi en date du , en prenant pour assise l’ancienne circonscription territoriale de l’Ancien RĂ©gime, mais c’est la loi de qui organise juridiquement l’administration communale[22].

    La rĂ©partition des communes en cantons est trĂšs laborieuse. Un premier projet en 1790 prĂ©voit la crĂ©ation du canton de Savigny auquel serait intĂ©grĂ© Osmoy, avant qu’en 1801 soit dĂ©cidĂ©e la diminution du nombre de cantons. Osmoy dĂ©pend alors du canton de Levet, avant d’ĂȘtre finalement rattachĂ©e Ă  celui de Baugy par la loi du .

    La premiĂšre municipalitĂ© est Ă©lue en 1790, avec Ă  sa tĂȘte le maire Marcel Roblet. À la deuxiĂšme Ă©lection en 1791, il est remplacĂ© par François Roblet mais reprend ses fonctions en 1792.

    Les registres d’état civil, dĂ©sormais sous la responsabilitĂ© des communes et non plus des paroisses, sont tenus par l’abbĂ© PrĂ©verault, qui occupe alors les fonctions de curĂ© de la paroisse d’Osmoy, de conseiller gĂ©nĂ©ral de la commune et d’officier public[19].

    Église et cimetiùre

    Osmoy est une commune sans Ă©glise, celle-ci ayant Ă©tĂ© vendue aprĂšs la RĂ©volution et dĂ©molie par la suite. Elle ne fut jamais reconstruite. Cette Ă©glise Ă©tait situĂ©e sur la place de l’actuel bourg du village. L’ancienne cure (logis du curĂ©) existe encore et fait partie des bĂątiments de l’exploitation agricole situĂ©e dans le bourg[19].

    La destruction de l’église d’Osmoy s’inscrit dans la pĂ©riode trĂšs troublĂ©e qui suivit la RĂ©volution française, lorsque la libertĂ© de culte fut supprimĂ©e. Sous le rĂ©gime de la Terreur (1792-1794), la rĂ©pression contre le clergĂ© entraĂźne des persĂ©cutions, mĂȘme dans une petite commune comme Osmoy, et les prĂȘtres en sont rĂ©duits Ă  se cacher pour officier. Les registres des dĂ©libĂ©rations du conseil municipal nous offrent des prĂ©cisions, notamment sur le dĂ©mantĂšlement de l’église de la commune. En effet, on y apprend qu’en 1793, une cloche de l’église est « conduite Ă  La CharitĂ© » pour y ĂȘtre fondue, l’armĂ©e ayant besoin de canons et d’artillerie. Le , c’est l’inventaire des argenteries et ornements qui se trouvent dans l’église qui figure dans les registres.

    Une ordonnance datĂ©e du 6 ventĂŽse an II () prise par le reprĂ©sentant du peuple dans le dĂ©partement du Cher, enjoignait Ă  l’agent national du district de Bourges de « faire disparaĂźtre dans les plus brefs dĂ©lais les signes extĂ©rieurs du culte catholique qui peuvent encore exister dans cette commune ». Le , le district de Bourges envoie trois couvreurs pour dĂ©monter le reste du clocher de l’église, puis suivra le dĂ©montage et la vente de la charpente et du mobilier[22].

    Le dernier document d’archives prouvant la prĂ©sence de l’abbĂ© PrĂ©verault, curĂ© d’Osmoy depuis de longues annĂ©es, est un acte de dĂ©cĂšs datĂ© du .

    L’église d’Osmoy est vendue le , Ă  l’exception du cimetiĂšre, et fut trĂšs certainement dĂ©molie peu aprĂšs.

    AprĂšs le Concordat conclu en 1801 entre NapolĂ©on Bonaparte, alors Premier Consul, et le Pape Pie VII, Mgr de Mercy, archevĂȘque de Bourges, dĂ©cide le rattachement pour l’exercice du culte de la paroisse d’Osmoy Ă  celle de Moulins-sur-YĂšvre.

    Comme pour l’exercice du culte, le cimetiĂšre d’Osmoy sera plus tard rattachĂ© Ă  celui de Moulins-sur-YĂšvre. En effet, se rĂ©fĂ©rant Ă  une loi du ordonnant la translation des cimetiĂšres hors de l’enceinte des communes, monsieur MĂ©alin, alors propriĂ©taire du chĂąteau d’Osmoy, propose en 1818 de fournir gratuitement un terrain nĂ©cessaire Ă  l’établissement d’un nouveau cimetiĂšre, en Ă©change du terrain du cimetiĂšre dĂ©saffectĂ©. AprĂšs divers Ă©changes, le conseil municipal dĂ©cide de refuser cette offre, arguant que l’intĂ©ressĂ© n’agit pas dans l’intĂ©rĂȘt de la collectivitĂ© mais dans son intĂ©rĂȘt propre. À la suite de cette dĂ©cision, le conseil municipal d’Osmoy vote une dĂ©libĂ©ration en date du tendant Ă  rĂ©unir en un cimetiĂšre celui d’Osmoy et celui de Moulins-sur-YĂšvre[19].

    En 1834, la commune d’Osmoy accepte de participer aux frais de translation du cimetiĂšre de Moulins (devenu trop Ă©troit), qu’elle utilise, sous diverses conditions, et notamment que la commune de Moulins rĂ©pare le chemin entre les deux communes, ce qui lui incombe :

    Dans le cas oĂč le chemin ne serait pas rendu praticable par la commune de Moulins, la commune d’Osmoy se verra forcĂ©e non seulement de refuser ce qui lui est demandĂ© pour la translation du cimetiĂšre, mais encore de solliciter sa sĂ©paration tant pour le culte que pour l’instruction des enfants.

    En 1841, Osmoy accepte une contribution pour le cimetiĂšre de Moulins[16].

    Époque contemporaine

    Au début du XXe siÚcle, la commune est amputée de plus de 900 hectares au moment de la création du champ de tir du polygone (DGA Techniques terrestres), dédié aux essais militaires.

    Pendant trĂšs longtemps, la commune d’Osmoy n’a pas eu de mairie sur son sol. Les rĂ©unions du conseil municipal se tenaient au domicile du maire, mĂȘme quand celui-ci habitait Bourges, jusqu'en 1890, annĂ©e d’achĂšvement des travaux de sa construction dans le bourg de la commune.

    Initialement, le projet — Ă©tabli dĂšs 1842 — ne devait pas comporter d’école. En effet, le conseil municipal bien que reconnaissant que le chemin empruntĂ© par les enfants pour se rendre aux Ă©coles de Moulins Ă©tait « impraticable les deux tiers de l’annĂ©e » faute d’entretien par la commune voisine, mettait en avant les faibles ressources de la commune et l’impossibilitĂ© pour elle d’entretenir un instituteur, jugeant dĂšs lors la construction d’une telle structure « inutile ». L’éducation des plus jeunes Ă©tait assurĂ©e Ă  Moulins-sur-YĂšvre[19].

    Ce n’est qu’en 1877 que le projet de crĂ©ation d’une Ă©cole est adoptĂ©. Le maire de l’époque, Jean-Baptiste Brunet, expose dans les dĂ©libĂ©rations du conseil :

    Il est regrettable de voir trente enfants de la commune obligĂ©s de faire des courses au-dessus de leur force pour recevoir l’instruction dans les Ă©coles des communes voisines. Si Ă  ce nombre de trente enfants on ajoutait celui des enfants qui ne reçoivent aucune instruction pour les mĂȘmes causes d’éloignement, on arriverait vite Ă  un chiffre trĂšs raisonnable, si celui de trente enfants prĂ©citĂ© n’était pas dĂ©jĂ  une raison valable pour demander la crĂ©ation d’une Ă©cole mixte.

    À partir de cette date, les projets de construction de la mairie sont remis Ă  plat afin d’y inclure la crĂ©ation d’une Ă©cole mixte, dont les plans sont dĂ©finitivement adoptĂ©s en 1884. Le bĂątiment comportant la mairie et l’école mixte attenante est achevĂ© en 1890.

    L'Ă©cole communale d’Osmoy, tout comme celle de Moulins-sur-YĂšvre, fermera ses portes en 1970, quand la nouvelle Ă©cole communale mixte (maternelle et primaire) sera rattachĂ©e Ă  celle de l'OMPN. Les enfants d'Osmoy, puis des environs, iront Ă  l'Ă©cole dans les locaux de l'orphelinat de la Police qui fermera en 2003, Ă  l'Ă©poque du choix d'un nouveau site pour l'implantation du lycĂ©e agricole de Bourges (l'Orphelinat d'Osmoy Ă©tant un site possible avant que le domaine du Sollier sur la commune du Subdray ne lui soit prĂ©fĂ©rĂ©). Depuis, les enfants d'Osmoy vont Ă  l'Ă©cole primaire de Saint-Germain-du-Puy ou de Savigny-en-Septaine[19].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[23].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 1977 Lucien Leblanc SE Agriculteur
    1977 1983 Jean Clavier SE Agriculteur
    1983 1989 Claude LefÚvre SE Directeur du domaine expérimental de l'INRA de Bourges
    1989 1995 Aimé Giraudon SE Agriculteur
    1995 2008 Jean-Pierre Hamonou SE Directeur du domaine expérimental de l'INRA de Bourges
    2008 mai 2020 Bernard Jacquemin[24] Retraité salarié du secteur privé
    mai 2020 En cours Éric Charoy[24] - [25] Ancien cadre

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Du point de vue administratif, la commune fait partie de l'arrondissement de Bourges dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire et avant la réforme territoriale de 2014 faisait partie depuis le du canton de Baugy[26]. Osmoy est l'une des neuf communes de la communauté de communes La Septaine qui regroupe Avord, Crosses, Farges-en-Septaine, Jussy-Champagne, Nohant-en-Goût, Osmoy, Savigny-en-Septaine, Soye-en-Septaine et Vornay.

    Du point de vue électoral, la commune fait partie de la troisiÚme circonscription du Cher depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010 et, depuis la réforme territoriale de 2014 elle fait partie du canton d'Avord.

    Jumelages

    Au , Osmoy n'est jumelée avec aucune commune[27].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[29].

    En 2020, la commune comptait 264 habitants[Note 3], en diminution de 14,01 % par rapport à 2014 (Cher : −3,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    381311415309320311318315347
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    300281274246261244226262208
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    233262272161159184238260339
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    220264228210265288204174270
    2018 2020 - - - - - - -
    262264-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école communale (maternelle et primaire) a fermé ses portes en 2000. Depuis, les enfants d'Osmoy sont répartis sur les écoles maternelles et primaires de Saint-Germain-du-Puy et de Savigny-en-Septaine.

    Les adolescents d'Osmoy sont rattachés au collÚge public Jean Rostand de Saint-Germain-du-Puy.

    Manifestations culturelles et festivités

    L'association Osm'ose, association loi de 1901, rassemble les habitants de la commune d'Osmoy. L'association organise chaque année la grande brocante d'Osmoy, mais également des manifestations ponctuelles comme des courses cyclistes ou des missions vertes pour ramasser les déchets jetés sur le territoire de la commune.

    Santé

    Le centre hospitalier le plus proche est situé à Bourges[31] ; ouvert en 1994, il se situe à moins de huit minutes en voiture de bourg d'Osmoy.

    Sports

    La ferme équestre d'Osmoy a ouvert ses portes en 2011 au lieu-dit Briscoche. En 2016, la municipalité a entrepris la construction d'un city stade sur un terrain jouxtant la mairie.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2012, la commune d'Osmoy comptait 68 foyers fiscaux, composĂ©s au total de 184,5 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation en 2012 Ă©tait de 25 837 euros[I 1].

    Emploi

    En 2013, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 213 personnes, parmi lesquelles on comptait 86,9 d'actifs dont 49,8 % ayant un emploi et 37,1 % de chÎmeurs[I 2].

    On comptait 130 emplois dans la zone contre 78 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi dans la zone Ă©tait de 107 personnes, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 121,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[I 3].

    Sur ces 107 actifs ayant un emploi, 84 étaient salariés (dont 78 titulaires de la fonction publique et CDI, 4 CDD, 1 intérimaire et 1 stage-apprentissage) et 23 étaient non-salariés (13 indépendants et 10 employeurs). 29% d'entre eux travaillaient dans la commune de résidence et 71% dans une autre commune[I 4].

    Entreprises et commerces

    En 2013, la commune d'Osmoy comptait 31 établissements actifs, dont 29% dans l'agriculture, 6,5% dans la construction, 48,4% dans le commerce, transports et services divers et 16,1% dans l'administration publique, la santé, l'enseignement et l'action sociale[I 5].

    En 2013, une[I 6] entreprise a été créée à Osmoy par un auto-entrepreneur[I 7].

    Culture locale et patrimoine

    La Grande MĂ©tairie

    Site de l'OMPN - La Grande MĂ©tairie

    Au Moyen Âge, le domaine de la Grande MĂ©tairie appartenait Ă  l’abbaye de Saint-Ambroix. Buhot de Kersers prĂ©cise :

    « une Ă©tude attentive des textes nous a amenĂ© Ă  penser que c’était l’ancien fief de la RiviĂšre qui donna son nom Ă  une famille d’une certaine importance au XIIIe siĂšcle.[18] »

    Au XVIIIe siĂšcle, un texte Ă©voque les « mĂ©tairie et moulin de la RiviĂšre[22] », trĂšs probablement le nom que portait le domaine de la Grande MĂ©tairie Ă  l’époque. Il semblerait que le domaine ait Ă©tĂ© vendu en 1791 comme bien ecclĂ©siastique.

    En 1850, la Grande MĂ©tairie est acquise par de la colonie agricole du Val d’YĂšvre. Cette maison correctionnelle fondĂ©e en 1847 par l’inspecteur gĂ©nĂ©ral des prisons Charles Lucas avait pour but de rĂ©habiliter les enfants dĂ©linquants par le travail de la terre. La colonie accueillit jusqu’à 200 enfants Ă  partir de 7 ans. Elle ferma ses portes en 1914 pour ne jamais rouvrir.

    Les biens de la Colonie, dont la Grande MĂ©tairie, furent vendus par adjudication en 1925.

    De 1925 Ă  2006 : l'Orphelinat Mutualiste de la Police Nationale

    SituĂ©e Ă  km de Bourges, Osmoy a Ă©tĂ© la premiĂšre structure d’accueil crĂ©Ă©e par l’Orphelinat mutualiste de la police nationale (OMPN), Ă  l’initiative de policiers bĂ©nĂ©voles, en 1925 et avec le soutien du maire du village de l'Ă©poque et de tous ses successeurs aprĂšs lui. Aujourd’hui remplacĂ©e par le village OrphĂ©opolis de Bourges, plus adaptĂ© aux besoins des enfants du XXIe siĂšcle, Osmoy aura marquĂ© l'histoire de cette institution.

    L'histoire commence avec un petit groupe de policiers qui recherchait au cƓur de la France un endroit oĂč les orphelins de la police pourraient ĂȘtre recueillis. En 1921, ils trouvent enfin le terrain idĂ©al, sur la commune d'Osmoy, au lieu-dit de La grande MĂ©tairie.

    Les travaux dĂ©butent en 1925, 4 200 m2 de bĂątiments sont rĂ©habilitĂ©s.

    Le 15 juillet 1929, la premiĂšre structure ouvre ses portes Ă  Osmoy et accueille les onze premiers orphelins. En 1930, l’école primaire accueille une institutrice dĂ©tachĂ©e de l’Éducation nationale pour dispenser les cours aux jeunes pensionnaires. Le nombre de rĂ©sidents augmente rĂ©guliĂšrement et la construction d’un groupe scolaire de quatre classes est entreprise, devant rĂ©unir les pensionnaires d’une part, mais Ă©galement les enfants de la commune. Il est inaugurĂ© en juin 1938. En 1939, l’orphelinat hĂ©berge dĂ©jĂ  plus d’une centaine d’enfants.

    La police paiera un lourd tribut Ă  la seconde guerre mondiale et Ă  la guerre d’AlgĂ©rie. L’institution doit alors accueillir d’urgence cent cinquante nouveaux enfants. Entre 1946 et 1959, l’Orphelinat Mutualiste de la Police Nationale d’Osmoy connaĂźt de nombreux travaux d’agrandissement dont « l’aile garçons » puis « l’aile filles ».

    À l'image de sa « ferme modĂšle », si chĂšre aux enfants, Osmoy se consacre Ă  offrir une Ă©ducation « modĂšle » Ă  ses pensionnaires. L'orphelinat fait alors figure de rĂ©fĂ©rence auprĂšs des autoritĂ©s de tutelle. En 1947, l'OMPN est placĂ© sous le haut patronage du PrĂ©sident de la RĂ©publique. Tous les prĂ©sidents français ont reconduit ce haut patronage depuis lors.

    Le 7 mai 1959, le GĂ©nĂ©ral de Gaulle viendra en personne inaugurer le nouveau site d’Osmoy. L’OMPN redouble alors d’efforts pour amĂ©liorer les conditions de vie et d’éducation des enfants : nouveau groupe scolaire, nouvelle infirmerie, gymnase polyvalent, salle de jeu... selon les plans de l'architecte Alfred Audoul, Grand Prix de Rome. L’adaptation aux exigences Ă©ducatives et pĂ©dagogiques est constante.

    Le cinquantenaire de l’institution marque un virage dans l’histoire d’Osmoy : l’orphelinat devient Centre Ă©ducatif et d’animation d’Osmoy et des liens se tissent avec l’Éducation nationale, les collectivitĂ©s locales, les clubs sportifs, les centres sociaux culturels... Peu Ă  peu, les dortoirs collectifs disparaissent, les orphelins partent plus rĂ©guliĂšrement en vacances, le gymnase diversifie ses activitĂ©s : thĂ©Ăątre, cinĂ©ma, ateliers
 Osmoy fait figure de rĂ©fĂ©rence auprĂšs des autoritĂ©s de tutelle. Le 15 juin 1978, aprĂšs la visite successive de nombreux ministres, Mme Giscard d'Estaing honore la remise des prix de fin d'annĂ©e.

    Au fil du temps, l'Ɠuvre de l'OMPN a trouvĂ© Ă©cho dans le cƓur d'un nombre croissant d'hommes et de femmes sensibles Ă  sa cause. Cette grande "famille de cƓur" a permis d'amĂ©liorer encore la qualitĂ© d'Ă©ducation des enfants : classes d'informatique, construction des courts de tennis, salles d’études et centre de documentation, sorties culturelles et pĂ©dagogiques en Europe... En 1985, les enfants participent Ă  des Ă©changes europĂ©ens, avec le centre de vacances de Fermo, en Italie.

    En septembre 1999, l’école primaire d’Osmoy ferme dĂ©finitivement ses portes, actant la volontĂ© que les pensionnaires Ă©tudient tous Ă  l’extĂ©rieur du domaine. ParallĂšlement la rĂ©flexion s’engage sur un nouveau modĂšle d’accueil : des « unitĂ©s de vie rĂ©gionalisĂ©es », petites structures, de type familial, rĂ©parties sur l’ensemble du territoire. Dans ce contexte, Osmoy se rĂ©organise et met en place, en son sein, quatre unitĂ©s de vie « indĂ©pendantes ». Chacune regroupe une dizaine d’enfants, leurs Ă©ducateurs et maĂźtresse de maison. La rĂ©sidence abandonne les dortoirs pour des chambres Ă  deux, le rĂ©fectoire pour des salles Ă  manger... C’est le prĂ©lude aux futurs villages Ă  venir[19].

    Les « anciens pensionnaires » ont créé en 2002 une amicale en preuve d'attachement à ce lieu unique en France.

    En 2004, l’OMPN devient OrphĂ©opolis[32] et quitte le site d’Osmoy pour s’installer dans un lieu plus adaptĂ© Ă  quelques kilomĂštres de lĂ , sur la commune de Bourges.

    Le village de Bourges est inauguré le 13 avril 2006 en présence de Claude Kupfer, préfet du Cher et Serge Lepeltier, maire de Bourges. Il a ouvert ses portes en janvier 2005 pour accueillir enfants et personnel d'Osmoy qui a définitivement fermé ses portes.

    L'orphelinat aura fait vivre le village d'Osmoy pendant 71 ans ; les jeunes du village ayant partagĂ©s les mĂȘmes Ă©coles primaire et maternelle que ses pensionnaires, construites dans son enceinte. L'histoire de l'OMPN et celle du village d'Osmoy sont indissociables. Le site de l'OMPN a Ă©tĂ© acquis par l'État qui l’a rĂ©habilitĂ© afin d’y crĂ©er un centre EPIDE (Ă©tablissement pour l'insertion dans l'emploi)

    Depuis 2008 : Établissement Pour l'Insertion Dans l'Emploi (EPIDE)

    Le centre EPIDE de Bourges-Osmoy a ouvert ses portes le 3 juin 2008 Ă  la suite du rachat par l’État de l’ancien orphelinat de la police pour y accueillir des promotions de 180 jeunes en difficultĂ© d’insertion. Ce centre propose aux jeunes de 18 Ă  25 ans un accompagnement global reposant sur un cadre structurant, des Ă©quipes pluridisciplinaires et un suivi personnalisĂ© dans l’objectif de construire ensemble leur projet professionnel. Il emploie 54 agents.

    Le centre EPIDE de Bourges-Osmoy est dirigé par Christophe DUCHON[33].

    Le GĂźte d'Osmoy

    GĂźte de la Garenne - La Grande MĂ©tairie

    Financé et géré par la Communauté de communes La Septaine, le Gßte de la Garenne est installé sur une partie du domaine de La Grande Métairie, dans une maison du début du XXe siÚcle entiÚrement restaurée. Il se compose de trois unités (une partie centrale et deux ailes) dissociables, comprenant notamment une grande salle de réception/réunion. Labellisé Gßtes de France en 2013, ce gßte de groupe peut accueillir 72 personnes assises et possÚde 42 couchages répartis dans dix-huit chambres[34].

    Briscoche

    La Ferme Équestre d’Osmoy[35] a ouvert ses portes en novembre 2011, sur le site de l’ancien centre Ă©questre de l’OMPN, au lieu-dit Briscoche.

    Cette structure accueille aujourd’hui de nombreux cavaliers et est Ă©galement ouverte Ă  l’enseignement auprĂšs des scolaires, des crĂšches et avec une attention particuliĂšre envers le monde des autistes[19].

    Domaine de la SapiniĂšre

    Logo INRA

    Le domaine de la SapiniĂšre est gĂ©rĂ© par l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA). Le domaine d’Osmoy appartient Ă  l'"UnitĂ© expĂ©rimentale de Bourges"[36], outil important dans le dispositif du dĂ©partement de recherche GĂ©nĂ©tique Animale de l'INRA[37], ayant pour missions, d’une part, de comprendre le dĂ©terminisme gĂ©nĂ©tique des caractĂšres observĂ©s chez les animaux domestiques et plus gĂ©nĂ©ralement de contribuer au progrĂšs des connaissances en biologie intĂ©grative animale et, d’autre part, de dĂ©velopper les mĂ©thodes et les outils d’amĂ©lioration et de conservation gĂ©nĂ©tiques des populations d’animaux d’élevage.

    L'unité est composée de :

    • Deux domaines :

    - le domaine de La SapiniĂšre Ă  Osmoy : 425 hectares, dont 285 hectares de cultures fourragĂšres ;

    - le domaine de Galle Ă  Avord : 200 hectares de cultures fourragĂšres.

    • Et trois Ă©levages expĂ©rimentaux :

    - l'élevage ovin : 2000 brebis et deux périodes d'agnelage en août et en novembre ;

    - l'élevage caprin : 450 chÚvres en zone d'appellation d'origine protégée Crottin de Chavignol ;

    - l'élevage bovin : 270 vaches charolaises, les génisses de renouvellement et 70 taurillons.

    40 personnes (ingénieurs, techniciens et administratifs) étudient les trois grandes espÚces d'animaux domestiques et assurent la production des fourrages nécessaires à leur alimentation sur le Domaine de la SapiniÚre à Osmoy et celui de Galle à Avord.

    La ChĂątaigneraie

    Le foyer d'accueil médicalisé (FAM) de la Chùtaigneraie a été inauguré le vendredi 10 septembre 2010 dans l'ancien corps de ferme de La Chùtaigneraie. Cet établissement qui devait compter 28 places, est géré par l'association Sésame Autisme. Les bénéficiaires sont des adultes autistes entre 18 et 60 ans qui vivent et travaillent dans l'établissement.

    L’association a fait le choix d’un internat en habitat dĂ©centralisĂ©, d’activitĂ©s qui restaurent la valeur de la personne, d’un fonctionnement participatif qui implique toutes les personnes, reconnaissant Ă  la personne autiste son statut d’adulte.

    Le site de 5 hectares, avec une ancienne maison de maĂźtre restaurĂ©e et des anciens bĂątiments agricoles, comprend :

    • un bĂątiment de 600 m2 (infirmerie, 2 salles de rĂ©union, salle de dĂ©tente, bureaux administratifs, etc.)
    • un bĂątiment auberge de 230 m2
    • une maison d'habitation de 385 m2 pour 7 adultes et leurs accompagnants

    Plus loin, Ă  Moulins sur YĂšvre (km d'Osmoy), sur une parcelle de 2 500 m2 au sein d'un lotissement, une maison d'habitation de 356 m2 pour 7 adultes et leurs accompagnants complĂšte l'ensemble de l'Ă©tablissement.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Association pour la Promotion des Études et de la Recherche ArchĂ©ologique dans le Canton de Baugy et Marie-Rose AndrĂ© (dir.), Canton de Baugy : Livre III : Des Gaulois Ă  nos jours, Bourges, UniversitĂ© Populaire du Berry, , 183 p. (ISBN 2-907377-03-5).
    • Thaumas de la ThaumassiĂšre, sieur de Puy Ferrand, Histoire de Berry, .

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Insee

    1. REV T1 - ImpĂŽts sur le revenu des foyers fiscaux.
    2. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    3. EMP T5 - Emploi et activité.
    4. ACT T2 - Statut et condition d'emploi des 15 ans ou plus selon le sexe en 2013.
    5. Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2013.
    6. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2013.
    7. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2013.

    Autres sources

    1. « L’IGN calcule le centre gĂ©ographique des 96 dĂ©partements mĂ©tropolitains », sur le site de l'Institut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre, (consultĂ© le ).
    2. Institut national de l'information géographique et forestiÚre, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
    3. Climat de la France.
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    10. « Les risques prÚs de chez moi - commune d'Osmoy », sur Géorisques (consulté le )
    11. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    12. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    14. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
    15. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    16. Association pour la Promotion des Etudes et de la Recherche Archéologique dans le Canton de Baugy et Marie-Rose ANDRE, Canton de Baugy : Livre III : Des Gaulois à nos jours, Bourges, Université Populaire du Berry, , 183 p. (ISBN 2-907377-03-5).
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    18. Alphonse Buhot de Kersers, Histoire et statistique Tome V.— Cantons de LĂ©rĂ©, Levet, LiniĂšres, Lury et Mehun; Pigelet & Tardy, Bourges., Office d'Ă©dition du livre d'histoire, , 323 p..
    19. « Commune d'Osmoy », sur osmoy.e-monsite.com (consulté le ).
    20. Louis Raynal, Premier Avocat-Général à la Cour royale de Bourges, Histoire de Berry, .
    21. Gaspard Thaumas de La ThaumassiĂšre, Histoire de Berry, 1689-1691.
    22. Archives DĂ©partementales du Cher
    23. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    24. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    25. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le ).
    26. [PDF] « Populations légales en vigueur à compter du 1er janvier 2013 (Arrondissements - cantons - communes) » (consulté le ).
    27. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministÚre des Affaires étrangÚres (consulté le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. centre hospitalier de Bourges Jacques CƓur
    32. « Orphéopolis accompagne et soutient les orphelins de la Police Nationale et leurs familles », sur www.orpheopolis.fr (consulté le ).
    33. « EPIDE - Des jeunes, acteurs de leur avenir - Bourges-Osmoy », sur www.epide.fr (consulté le ).
    34. « Gßte de groupe Gßte De Groupe De La Garenne à Osmoy - Cher, Gßte de groupe 3 épis Cher », sur www.gites-de-france.com (consulté le ).
    35. « Cécile Ferme Equestre D'Osmoy | Facebook », sur www.facebook.com (consulté le ).
    36. « Inra Val de Loire - Unité expérimentale de Bourges - Accueil », sur www6.val-de-loire.inra.fr (consulté le ).
    37. INRA, « Génétique animale », sur www.ga.inra.fr, (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.