AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Oberschaeffolsheim

Oberschaeffolsheim [obəʁʃɛfɔlsaÉȘm] est une commune française, situĂ©e dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la CollectivitĂ© europĂ©enne d'Alsace, en rĂ©gion Grand Est.

Oberschaeffolsheim
Oberschaeffolsheim
Mairie d'Oberschaeffolsheim.
Blason de Oberschaeffolsheim
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Strasbourg
Intercommunalité Eurométropole de Strasbourg
Maire
Mandat
Jean-Paul Preve
2020-2026
Code postal 67203
Code commune 67350
DĂ©mographie
Gentilé Oberschaeffolsheimois, Oberschaeffolsheimoises [1]
Population
municipale
2 438 hab. (2020 en augmentation de 6,56 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 262 hab./km2
Population
agglomération
484 217 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 35â€Č 11″ nord, 7° 38â€Č 56″ est
Altitude Min. 142 m
Max. 181 m
Superficie 9,3 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Strasbourg (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lingolsheim
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Oberschaeffolsheim
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Oberschaeffolsheim
GĂ©olocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Voir sur la carte topographique du Bas-Rhin
Oberschaeffolsheim
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Oberschaeffolsheim
Liens
Site web oberschaeffolsheim.fr

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    GĂ©ographie

    Cette commune est membre de Strasbourg Eurométropole.

    Communes limitrophes d’Oberschéffolsheim
    Stutzheim-Offenheim
    Ittenheim
    Dingsheim Oberhausbergen
    Achenheim OberschĂŠffolsheim Wolfisheim
    Holtzheim

    Urbanisme

    Typologie

    Oberschaeffolsheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Strasbourg (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 23 communes[5] et 484 217 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (86,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (90,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (80,5 %), zones urbanisĂ©es (9,5 %), mines, dĂ©charges et chantiers (4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,5 %), prairies (2,6 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[11].

    Histoire

    L’Histoire d'Oberschaeffolsheim est plus que millĂ©naire.

    Époque romaine

    Oberschaeffolsheim se situe sur une ancienne route celte qui allait de Strasbourg Ă  Dahlenheim.
    En , l'empereur romain Julien décide de livrer bataille avec ses 13 000 hommes contre les 35 000 Alamans menés par leur roi Chnodomar (Chnodomarius) et son neveu Agenarich (Serapion) ainsi que par plusieurs autres nobles Alamans tels que Hortar (Hortaire), Suomar, Ur (Urius), Ursicin (Ursicien), Vestralp qui revendiquent la rive gauche du Rhin. L'affrontement se déroulera dans le quadrilatÚre Stutzheim, Mittelhausbergen, Wolfisheim et Ittenheim dont fait partie le territoire actuel d'Oberschaeffolsheim. Les Alamans engagent le combat, bousculent dans un premier temps les cavaliers romains[12] mais ils se heurtent à la Primari[13] et aux Batavi[14] qui les renversent et les obligent à fuir. La déroute des Alamans sera complÚte laissant plus de 6 000 morts sur le champ de bataille.
    Le roi Chnodomar sera fait prisonnier et cette victoire romaine assurera la paix dans la région pour des dizaines d'années.

    Moyen Âge

    De probable fondation franque[15], Oberschaeffolsheim fait partie des domaines de la seigneurie de la Basse-Alsace.
    , lors de la guerre de l’évĂȘque Walther von Geroldseck avec la ville de Strasbourg, le village d'Oberschaeffolsheim fut incendiĂ©e par la milice strasbourgeoise.
    En 1320, les deux cousins devenus ennemis, FrĂ©dĂ©ric le Bel et Louis de BaviĂšre, campent avec leurs troupes de part et d’autre de la Bruche Ă  proximitĂ© du village. Mais Ă  la veille de l'affrontement, Louis de BaviĂšre prend la fuite[16].
    En 1321, le chevalier Gauthier de Scheffolsheim déclare les hostilités à la ville de Strasbourg. La paix sera finalement conclue le .
    Au cours de la guerre de Cent Ans qui opposera de 1337 Ă  1453 la dynastie des PlantagenĂȘts Ă  celle des Valois, les Routiers au service de Charles IV du Saint-Empire en marche vers l'Autriche pour y combattre les Turcs pillĂšrent et brĂ»lĂšrent les villages devant Strasbourg en 1365. Ce sont dit-on des mercenaires anglais qui, en , traversĂšrent Oberschaeffolsheim venant de Lampertheim [17] et se rendant Ă  Wangen[18].

    Quelques annĂ©es plus tard ce fut au tour des Écorcheurs, ou « d'Schender[19] », de mettre Ă  sac la rĂ©gion. En 1444, le futur roi Louis XI a Ă©tĂ© chargĂ© par son pĂšre Charles VII de mener hors du royaume les bandes de mercenaires sans solde qui vivaient de rapines. Le Dauphin conduit alors environ 40 000 Ă©corcheurs du duchĂ© de Lorraine jusqu'en Suisse pour prĂȘter main-forte Ă  Sigismond d'Autriche dans sa lutte contre les ConfĂ©dĂ©rĂ©s helvĂ©tiques. Oberschaeffolsheim se trouvant sur leur chemin, le village n'Ă©chappe pas aux exactions de ces « pauvres gueux » ou « die armen Gecken[20] ».

    Le le village d'Oberschaeffolsheim est achetĂ© par Valentin Wurmser[21] Ă  Jacques de Hohenstein et Ă  ses deux sƓurs. En 1474 Valentin Wurmser lĂšgue le village (et son chĂąteau[22]) Ă  l'Ă©vĂȘque de Strasbourg qui le lui confie en retour sous forme de fief. Les Wurmser prendront le nom de Wurmser de Schaeffolsheim Ă  la fin du XVIe siĂšcle.

    RĂ©forme protestante

    Au point de vue religieux, la paroisse catholique d'Oberschaeffolsheim a poursuivi son dĂ©veloppement depuis le Haut Moyen-Âge. En 1444, elle fait partie du chapitre Saint-Laurent de Strasbourg et comprend un rectorat[23] et un plĂ©banat[24]. Au dĂ©but du XVIe siĂšcle, Oberschaeffolsheim rejoint le chapitre de Molsheim.
    La RĂ©forme protestante est introduite Ă  Oberschaeffolsheim[25] par la famille Wurmser qui la choisit. Les luttes qui s'ensuivirent entre catholiques et protestants furent dĂ©sastreuses pour le village. En effet, au cours de la guerre des ÉvĂȘques de 1592, 500 soldats de Jean-Georges de Brandebourg, administrateur laĂŻc et luthĂ©rien de l'Ă©vĂȘchĂ© de Strasbourg, s'y affrontĂšrent aux 1 600 soldats de Charles de Lorraine, Ă©vĂȘque catholique de Metz. Le village fut rĂ©duit en cendres[26] ainsi que le chĂąteau[27].
    En , les troupes brandebourgeoises occupĂšrent Ă  nouveau le village d'Oberschaeffolsheim mais deux jours plus tard les troupes de l'Ă©vĂȘque de Metz les en chassĂšrent. Une centaine de soldats brandebourgeois pĂ©rirent dans l'affrontement et le village fut Ă  nouveau la proie des flammes.
    En , Georges Wurmser de Schaeffolsheim dĂ©cide de revenir Ă  la foi catholique et impose de fait sa religion Ă  ses sujets en application du principe Cujus regio, ejus religio[28]. Le pasteur ClĂ©ment Brecht est alors congĂ©diĂ© d'Oberschaeffolsheim vers Oberhausbergen oĂč il a trouvĂ© un nouveau ministĂšre.

    Guerre de Trente Ans (1618-1648)

    1618 marque le début de la terrible guerre de Trente Ans qui allait ravager l'Alsace et n'épargna pas Oberschaeffolsheim. Ainsi de 1632 à 1635, aucun acte ne fut inscrit dans le registre paroissial.
    Du 11 au , Johann von Götz[29] prend ses quartiers au chùteau d'Oberschaeffolsheim. Le c'est au tour d'Henri II d'Orléans-Longueville qui mÚne campagne en Alsace de stationner dans le chùteau.

    Guerre de Hollande (1672-1678)

    La guerre de Hollande voit s'Ă©tablir un front de la Hollande jusqu'en Alsace Ă  partir de 1674 mais dĂšs 1672 les Français chercheront Ă  y empĂȘcher la jonction entre les Allemands et les Hollandais.
    En , ce sont les troupes du Grand Condé qui s'installent au chùteau d'Oberschaeffolsheim mais ils furent attaqués avec succÚs par les hommes du comte de Montecuccoli, généralissime des troupes impériales. Trente soldats du Grand Condé furent tués et trente autres furent faits prisonniers.
    En , l'armĂ©e du marĂ©chal de CrĂ©qui quitte Oberschaeffolsheim pour HƓnheim[30].
    En 1679, le chùteau plusieurs fois reconstruit est définitivement démantelé par les Français.

    RĂ©volution

    À la veille de la RĂ©volution, l'hiver 1788-1789 fut particuliĂšrement difficile provoquant une disette dans la rĂ©gion.
    Le décret du pour la confiscation et de vente des biens de l'église fut mal accueilli par les villageois d'Oberschaeffolsheim. Si bien que la vente des nombreux biens[31] ne débuta qu'en , s'acheva en 1792 et peu de villageois y prirent part ce qui irrita les révolutionnaires contre les élus locaux.
    La proclamation de la constitution civile du clergé en 1790 fut un deuxiÚme motif de mécontentement pour les paroissiens, en particulier lorsque leur curé, Johann Baptist Meyer, qui officiait à Oberschaeffolsheim depuis 1767 dut prendre le chemin de l'exil.

    • DĂ©libĂ©ration du directoire du district de Strasbourg du 18 octobre 1792 autour des dĂ©nonciations qui demandent l'Ă©loignement de George Graff, ex-capucin (l'ordre mineur des Capucins avait Ă©tĂ© aboli en 1790) de la commune d'Oberschaeffolsheim.
      Délibération du directoire du district de Strasbourg du autour des dénonciations qui demandent l'éloignement de George Graff, ex-capucin (l'ordre mineur des Capucins avait été aboli en 1790) de la commune d'Oberschaeffolsheim.
    • Suite de la dĂ©libĂ©ration du directoire du district de Strasbourg du 18 octobre 1792 sommant George Graff de se soumettre Ă  la dĂ©cision d'Ă©loignement d'Oberschaeffolsheim (en application de la loi du 26 aoĂ»t 1792 selon laquelle les prĂȘtres rĂ©fractaires devaient « sortir du royaume sous le dĂ©lai de quinze jours »).
      Suite de la dĂ©libĂ©ration du directoire du district de Strasbourg du sommant George Graff de se soumettre Ă  la dĂ©cision d'Ă©loignement d'Oberschaeffolsheim (en application de la loi du selon laquelle les prĂȘtres rĂ©fractaires devaient « sortir du royaume sous le dĂ©lai de quinze jours »).
    • Lettre du 30 octobre 1792 de Jacob Graff demandant de rayer son frĂšre George Graff, ex-capucin, de la liste des Ă©migrĂ©s, celui-ci Ă©tant dĂ©cĂ©dĂ© le 1er germinal (la loi du 23 octobre 1792 proclamait le bannissement Ă  perpĂ©tuitĂ© des Ă©migrĂ©s et condamnait Ă  mort ceux qui rentreraient).
      Lettre du de Jacob Graff demandant de rayer son frÚre George Graff, ex-capucin, de la liste des émigrés, celui-ci étant décédé le 1er germinal (la loi du proclamait le bannissement à perpétuité des émigrés et condamnait à mort ceux qui rentreraient)[32].

    La République se radicalise, la Terreur s'installe et les 7 et 9 brumaire de l'an II (28 et ) le Comité de Salut Public du Bas-Rhin ordonne l'arrestation de tous les anciens nobles, leurs serviteurs, les maires et les plus riches aristocrates du département. Ceux-ci devaient payer une taxe sous huit jours sinon ils étaient considérés comme émigrants et leurs biens confisqués. Pour les riches citoyens d'Oberschaeffolsheim la taxe demandée fut de 200 000 livres ce qui ruina les familles.

    À la demande du commissaire du canton Clauer, sept notables d'Oberschaeffolsheim qui ont Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©s devaient ĂȘtre conduits par le commissaire Welker[33] Ă  la prison du sĂ©minaire Ă  Strasbourg[34].
    Parmi ces citoyens, cinq comparurent devant le Tribunal rĂ©volutionnaire et son accusateur public Euloge Schneider le 4 frimaire () : l'ancien maire Anton Lienhardt ĂągĂ© de 52 ans, Lorenz Wolbert ĂągĂ© de 40 ans, Lorenz Schindler ĂągĂ© de 60 ans, Xavier Sattler ĂągĂ© de 36 ans et Georg Golapp, ĂągĂ© de 66 ans furent dĂ©clarĂ©s coupables de propos contre-rĂ©volutionnaires, ont torturĂ© les patriotes, entretenu le fanatisme, cachĂ© des prĂȘtres rĂ©fractaires et se sont rĂ©jouis des dĂ©faites de l'ArmĂ©e du Rhin et de l'approche de l'ennemi. Anton Lienhardt, Lorenz Wolbert, Lorentz Schindler et Xavier Sattler furent condamnĂ©s Ă  mort et guillotinĂ©s le mĂȘme jour sur la place KlĂ©ber Ă  Strasbourg[35]. Leurs corps furent enterrĂ©s dans le cimetiĂšre Saint-Gall de Koenigshoffen. Georg Golapp fut lui dĂ©portĂ© et les biens des condamnĂ©s furent confisquĂ©s[36].

    XIXe siĂšcle

    Durant les annĂ©es troubles qui suivirent la RĂ©volution, et jusqu’à la chute de NapolĂ©on Ier, Oberschaeffolsheim, comme toutes les communes d’Alsace, dut faire face Ă  de nombreuses contraintes de rĂ©quisitions pour l’armĂ©e (fourniture de bĂȘtes de trait, de bois, de main-d’Ɠuvre humaine pour les travaux de fortifications, ravitaillement et cantonnement des soldats, les Ă©pizooties, invasion des armĂ©es russes et allemandes qui maltraitaient la population, etc.) pour finir complĂštement appauvri. Ce n’est qu’avec l’avĂšnement de NapolĂ©on III (1852-1870) que la population put enfin s’ouvrir lentement au progrĂšs agricole et communal[37].
    La population du village d'Oberschaeffolsheim reste stable autour de 1 000 habitants tout au long du XIXe siĂšcle.
    Le recensement de 1861 (985 habitants) montre la répartition suivante :
    - 840 catholiques
    - 12 protestants
    - 133 israélites.
    et que
    - 495 vivent de l'agriculture
    - 363 vivent de l'industrie
    - 103 vivent du commerce
    - 22 vivent de professions libérales
    - 2 appartiennent au clergé.

    À la suite de la dĂ©faite de 1870, comme pour toute l'Alsace, le village rejoint l'Empire allemand.

    1914

    - Joseph LOTZ
    - Alphonse SCHOTT

    1915

    - Michel BEBON
    - Ernest ESCHERICH
    - Ernest REIFFSTECK
    - Victor WOLFF
    - Ernest WENCKER

    1916

    - Alphonse THOMEN
    - Albert GRAFF

    1917

    - Albert MEHN
    - Joseph BERNHARD
    - EugĂšne HUGEL

    1918

    - EugĂšne WILHELM
    - Joseph BERNHARD
    - Albert ERB
    - Jacques LORENTS
    - Charles CLAUSS
    - Albert UEBRICH

    1939

    Jules MEYER[38]

    1940

    Ernest BOOS[39]

    1941

    - Albert HECKER

    1943

    - Alphonse HECKER
    - Antoine HECKER
    - Emile HOCHER
    - Ernest SCHROETTER
    - Marcel MEY

    1944

    - Charles KOEBEL
    - Ernest WALTER
    - Ernest OCHS
    - Ernest SCHOTT
    - Ernest OTT
    - Marcel GAENZLER
    - Charles SCHOETTEL
    - Joseph HEITZ
    - Charles MICHEL
    - Alphonse LIENHARD

    1945

    - Albert LOTZ
    - Gabriel DIETRICH
    - Eric HORNING
    - Joseph DIETMEYER
    - Frédéric MUNCH
    - René RIEFFEL
    - Louis MEHN
    - Lucien SCHOLL
    - Lucien BERNHARD

    Disparus

    - Martin DECKER
    - Alphonse ESCHRICH
    - Antoine FRITSCH
    - Albert HECKER[40]
    - Alphonse KLEIN
    - Paul LIENHARD
    - Alphonse SCHOTT
    - Charles SUHR

    Morts en déportation

    - Paul GANTER[41]
    - Caroline LEVY née BOMPET[42]
    - Salomon LEVY[43]
    - Isidore LEVY[44]

    Victimes civiles

    - Alphonsine MEY
    - ArsĂšne NOTH
    - Lucie SCHOETTEL
    - Raymond ZIMMERLE

    Guerre d'Algérie

    - Marcel GANGLOFF[45]

    HĂ©raldique

    Blason d'Oberschaeffolsheim

    Les armes d'Oberschaeffolsheim se blasonnent ainsi :
    « ÉcartelĂ© : au premier et au quatriĂšme parti de sable et d'or aux deux proboscides adossĂ©s de l'un en l'autre, au deuxiĂšme et au troisiĂšme de gueules au renard rampant d'argent ; sur le tout d'or Ă  l'aigle de sable. »[46].


    Le blason actuel reprend les armoiries des barons d'Elsenheim, anciens seigneurs d'Oberschaeffolsheim.

    Le premier blason d'Oberschaeffolsheim Ă©tait un Ă©cu comprenant trois barres jaunes et bleues alternĂ©es horizontalement. Sur le heaume au sommet de l'Ă©cu se situait une femme vĂȘtue de pourpre et portant les cheveux tressĂ©s ; elle levait les bras colorĂ©s en jaune et bleu mais dĂ©pourvus de mains. Le cimier Ă©tait Ă©galement jaune et bleu.
    Le second blason représentait sur fond bleu la silhouette de saint Ulrich, patron de la paroisse. Deux croix grecques figuraient sur la gauche du blason.

    Toponymie

    Schafelse en alsacien ;
    OberschÀffolsheim en allemand.

    Le nom de la commune a évolué au cours des siÚcles : Scaftolsfeshaim en 788[47], Scephelingshaim en 961[48], Scaphtolsheim en 1148, Scaptolsheim en 1178, Scefelsheim en 1210, Schaftolczheim en 1357, Scheffolsheim en 1402. La commune d'Oberschaeffolsheim conservera longtemps le nom de Schaffoltzheim avant de prendre son nom actuel.

    L'Ă©volution du nom permet d'Ă©carter un rapprochement simpliste entre la racine Schaeff et le mot Schaf (mouton). En effet, les racines Scap, Scaph, Scof et Scef[49] prĂ©sentes dans le nom du lieu au Moyen Âge proviennent probablement du latin Scaphium qui signifie coupe, cuvette. Cette origine se confirme par l'analyse topographique comparant l'altitude d'Oberschaeffolsheim (150 m) aux sites environnants (Achenheim 155 m, Breuschwickersheim 160 m, Hangenbieten 175 m, Ittenheim 180 m, Ernolsheim-sur-Bruche 180 m, Kolbsheim 190 m).
    Comme pour de nombreux lieux-dits, le suffixe Holtzheim évoque la présence de bois, de taillis.
    Oberschaeffolsheim signifierait donc cuvette boisée.
    Cette interprétation s'applique également aux autres cuvettes boisées que formaient Mittelschaeffolsheim et Niederschaeffolsheim. Concernant le préfixe Ober on observe que par rapport au Rhin, Oberschaffolsheim est en amont de Niederschaeffolsheim et que Mittelschaeffolsheim se situe entre les deux.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1947 1953 EugĂšne Graff
    1953 1953 Charles Wolff
    Antoine Kuntz
    Ernest Fuchs
    Oscar Lotz
    Les données manquantes sont à compléter.
    Guy Burckel
    Alain Garcia
    Eddie Erb UMP-LR ContremaĂźtre
    En cours Jean-Paul PrĂšve [50] Responsable de bureau d'Ă©tudes, ancien adjoint
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[52].

    En 2020, la commune comptait 2 438 habitants[Note 3], en augmentation de 6,56 % par rapport Ă  2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7277577539641 0031 0059619421 016
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    9819851 0091 0189989991 0171 009980
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9991 0571 1241 0751 1451 1831 2021 1961 139
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 1291 1251 0471 7002 0372 0882 0522 1372 123
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 2882 2792 438------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee Ă  partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    population provisoire pour 2004 : 2 052 [55].

    Économie

    La commune héberge le siÚge de l'entreprise Lingenheld Environnement, qui gÚre un méthaniseur produisant du biométhane à partir de déchets des industries, des collectivités et des agriculteurs des environs[56].

    Lieux et monuments

    Église Saint-Ulrich

    • Église Saint-Ulrich.
      Église Saint-Ulrich.
    • Monument funĂ©raire de Jean-François Melchior (1713) (inscrit aux monuments historiques le 21/04/1934).
      Monument funéraire de Jean-François Melchior (1713) (inscrit aux monuments historiques le 21/04/1934).
    • Vue intĂ©rieure de la nef vers le chƓur.
      Vue intĂ©rieure de la nef vers le chƓur.
    • Vue intĂ©rieure de la nef vers la tribune de l'orgue Geib-Rinckenbach (1826-1907).
      Vue intérieure de la nef vers la tribune de l'orgue Geib-Rinckenbach (1826-1907).
    • MaĂźtre-autel (1783).
      MaĂźtre-autel (1783).
    • Autel secondaire de la Vierge (1783).
      Autel secondaire de la Vierge (1783).
    • Autel secondaire de saint Joseph (1783).
      Autel secondaire de saint Joseph (1783).

    Chapelle Notre-Dame

    • Chapelle Notre-Dame.
      Chapelle Notre-Dame.
    • IntĂ©rieur de la chapelle.
      Intérieur de la chapelle.
    • Christ gisant d'un Saint SĂ©pulcre (XVe-XVe).
      Christ gisant d'un Saint SĂ©pulcre (XVe-XVe).

    Autres bĂątiments remarquables

    • Fermes (XVIIIe-XIXe),9 et 11 rue de l'Église.
      Fermes (XVIIIe-XIXe),
      9 et 11 rue de l'Église.
    • Ferme (1827), 9 rue de la Mairie.
      Ferme (1827), 9 rue de la Mairie.
    • Ferme (1833), 3 rue du Canal.
      Ferme (1833), 3 rue du Canal.
    • Ferme (1843), 40 rue du Canal.
      Ferme (1843), 40 rue du Canal.
    • Inscription hĂ©braĂŻque d'une ancienne ferme (1769),75 rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle.
      Inscription hébraïque d'une ancienne ferme (1769),
      75 rue du Général-de-Gaulle.
    • Fermes, rue du Mont-Soleil.
      Fermes, rue du Mont-Soleil.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Avertissements et informations

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Notes et références

    1. « Le nom des habitants du 67 - Bas-Rhin - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Strasbourg (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    12. Selon Ammien Marcellin, l'empereur Julien les punira de leur lĂąchetĂ© en les obligeant Ă  parcourir toute la province revĂȘtus d'habit de femmes.
    13. « PremiÚre Légion », troupe d'élite.
    14. Redoutable troupe de fantassins auxiliaires bataves.
    15. Le suffixe « Heim » est souvent propre aux fondations franques.
    16. Louis de BaviĂšre aura finalement raison de son rival FrĂ©dĂ©ric le Bel lors de la bataille de MĂŒhldorf en 1322.
    17. Village situé à une dizaine de kilomÚtres au Nord de Strasbourg.
    18. Village situé à une quinzaine de kilomÚtres à l'Ouest d'Oberschaeffolsheim.
    19. Ces mercenaires sont aussi appelés Armagnacs dans l'Est de la France du fait que nombre de ceux-ci étaient engagés dans le parti des Armagnacs disparu aprÚs le traité d'Arras de 1435.
    20. Trois Écorcheurs furent mĂȘme poignardĂ©s par des bourgeois de Strasbourg alors qu'ils allaient incendier le moulin.
    21. Wurmser est parfois orthographié Wurmbser.
    22. Il ne s'agissait plus que d'une simple tour car le chùteau avait été détruit en juin 1298 au cours d'un affrontement entre Adolphe de Nassau et Conrad de Lichtenberg.
    23. Charge exercĂ©e par un prĂȘtre dĂ©lĂ©guĂ© par l'Ă©vĂȘque.
    24. Charge exercée par un curé nommé par un chapitre.
    25. Selon les sources l'année de cette introduction varie entre 1529, 1532 ou 1540.
    26. Cinq maisons seulement furent sauvées.
    27. Le chĂąteau Ă©tait devenu un Wasserburg (chĂąteau d'eau).
    28. "tel prince, telle religion".
    29. Johann Graf von Götz (1599-1645), général allemand qui prit le commandement de l'armée impérial en 1636 à la suite du général Jost Maximilian von Bronckhorst-Gronsfeld. Il est connu pour sa prise du fort de Hamm le 20 novembre 1636 aprÚs un siÚge de dix jours.
    30. Au cours de ce mĂȘme mois, le MarĂ©chal de CrĂ©qui battra les impĂ©riaux sur le Rhin ce qui permettra le traitĂ© de NimĂšgue.
    31. Les biens de l'Église Ă©taient partagĂ©s entre le couvent Sainte-Marguerite de Strasbourg, le Chapitre de Saint-Pierre-le-Jeune, le Chapitre de la CathĂ©drale, l'Oratorium de la Toussaint, le couvent des Chartreux et la paroisse d'Oberschaeffolsheim.
    32. La maison de la famille Graff Ă  Oberschaeffolsheim comporte toujours une cache oĂč fut protĂ©gĂ© un prĂȘtre rĂ©fractaire. Peut ĂȘtre George Graff lui-mĂȘme.
    33. Welker Ă©tait un prĂȘtre autrichien et commissaire de la RĂ©publique.
    34. Le rapport fait par Welker signale parmi ses sept personnes la présence de Johan Georg Graff ce qui paraßt peu probable.
    35. Ils périrent comme des frÚres, priant à haute voix et s'encourageant mutuellement. Leur foi et leur courage chrétien demeurent un souvenir vivant dans toute la région in J. Sattler Les martyrs d'Oberschaeffolsheim 1893.
    36. Les révolutionnaires ne laissÚrent qu'une seule cuillÚre et une seule fourchette à la veuve du meunier Xavier Sattler.
    37. Source : http://www.oberschaeffolsheim.fr/histoire-du-village.aspx.
    38. Né le 9 décembre 1911 à Achenheim, Mort pour la France le 1er janvier 1940 au sein du 70e régiment d'infanterie de forteresse (70e RIF).
    39. Né le 2 juillet 1917 à Bochum (Westphalie), Mort pour la France le 15 juin 1940 à Torcy-le-Grand (Aube) au sein du 91e régiment d'infanterie (91e RI).
    40. Né le 12 juin 1898 à Paris, Mort pour la France le 15 mai 1944 à Bondy au sein des Forces Françaises Combattantes (FFC).
    41. Il s'agit sans doute de Paul GANTNER, nĂ© le 12 janvier 1909 Ă  Holtzheim, boucher Ă  Achenheim, dĂ©portĂ© au Schirmeck puis Ă  Mauthausen oĂč il dĂ©cĂšde le 26 fĂ©vrier 1944.
    42. née le 20 juin 1865 à Kuttolsheim, décédée le 25 mai 1944 à Auschwitz.
    43. nĂ© le 5 novembre 1900 Ă  Oberschaeffolsheim. Marchand de chaussures domiciliĂ© Ă  Paris, il se rĂ©fugie Ă  Vichy en 1940 oĂč il se fait recenser avec sa femme et sa fille en tant que Juifs français conformĂ©ment Ă  la loi antisĂ©mite du 2 juin 1941. Il est expulsĂ© du dĂ©partement de l'Allier en 1943 et va s'installer Ă  Randan. Le 29 fĂ©vrier 1944, il y Ă©chappe Ă  une rafle mais sa femme et sa fille ont disparu. Il est arrĂȘtĂ© le 5 mai 1944 Ă  Saint-Alban-les-Eaux et internĂ© Ă  Saint-Étienne dans la Loire. Le mĂȘme jour il est transfĂ©rĂ© Ă  Drancy oĂč il reçoit le matricule N° 21117. Le 15 mai 1944 il est dĂ©portĂ© par le convoi N° 73 de Drancy Ă  Kaunas (Lituanie) ou Reval (Estonie) oĂč il dĂ©cĂšde le 20 mai 1944 selon le JO N° 51 du 29 fĂ©vrier 2008 (source AFMD).
    44. né le 12 mai 1871 à Oberschaeffolsheim, décédé le 25 mai 1944 à Auschwitz.
    45. né le 21 janvier 1939, parachutiste au 2e R.P.I.Ma, mort pour la France le 25 décembre 1960 au Douar Yamiden d'El Milla dans le Constantinois en Algérie.
    46. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    47. cité dans l'octroi d'un pied-à-terre du lieu à l'Abbaye de Fulda.
    48. citĂ© dans un don de terres du lieu au Chapitre de la cathĂ©drale de Strasbourg par l'EvĂȘque Uto III (950-965).
    49. Comme l'atteste la loi de Grimm sur la premiÚre mutation consonantique, la lettre p latine s'est effectivement transformée dans la langue allemande en f ou v.
    50. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le ).
    51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    52. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    55. source : Insee, enquĂȘte annuelle.
    56. Lucie Dupin, « Lingenheld inaugure un nouveau méthaniseur », sur lejournaldesentreprises.com, (consulté le ).

    Voir aussi

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.