N'Djaména
N'DjamĂ©na (Ă©tymologiquement « Nous nous sommes reposĂ©s[1] » ; en arabe : ۧÙŰŹÙ ÙÙۧ, InjamÄ«nÄ ; appelĂ©e Fort-Lamy avant 1973) est la capitale administrative et la plus grande ville de la rĂ©publique du Tchad. Sa population compte plus de 1 092 066 habitants (estimation de 2012). Elle est la deuxiĂšme capitale Ă©conomique du pays (derriĂšre la ville de Moundou) et vit une croissance Ă©conomique sans prĂ©cĂ©dent depuis l'avĂšnement de l'Ăšre pĂ©troliĂšre au Tchad le , et grĂące Ă la pĂ©rennisation de la paix dans le pays depuis 2009. NĂ©anmoins, l'instabilitĂ© dans les pays voisins (Nigeria, Cameroun, Libye, RĂ©publique centrafricaine[2]) empĂȘche la ville de profiter pleinement de son vrai potentiel et de ses deux atouts que sont l'exportation du bĂ©tail (au Nigeria principalement) et le lac Tchad (grenier agricole, gisements pĂ©troliers identifiĂ©s mais non exploitables Ă cause de Boko Haram).
N'DjamĂ©na (ar) ۧÙŰŹÙ ÙÙۧ (InjamÄ«nÄ) | |
HĂ©raldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | Tchad |
Députés | 21 |
Délégué général du gouvernement | Djibert Younouss
Commissaire central : Adam Sougour Erdebou |
Maire | Ali Haroun |
Gouverneur | Gayang Souaré |
DĂ©mographie | |
Population | 1 092 066 hab. (2012) |
Densité | 2 765 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 12° 06âČ 36âł nord, 15° 03âČ 00âł est |
Superficie | 39 500 ha = 395 km2 |
CoordonnĂ©es | 12° 07âČ N, 15° 03âČ E |
Localisation | |
N'Djaména sur la carte du Tchad. | |
La ville a longtemps souffert du manque d'Ă©lectricitĂ©, mais de nouvelles centrales ont permis d'amĂ©liorer significativement la fourniture en Ă©nergie. Elle souffre Ă©galement d'une croissance dĂ©mographique exceptionnelle due Ă l'exode rural, qui oblige les autoritĂ©s Ă investir de façon massive dans les infrastructures. Les populations nouvelles, dĂ©sĆuvrĂ©es pour la plupart, vivent souvent Ă la pĂ©riphĂ©rie de la ville, oĂč les services de l'Ătat sont inexistants.
L'essor économique tchadien de la décennie 2003-2013 y reste visible. Les chantiers innombrables ont néanmoins été fortement impactés par la récession de 2016-2017, due à la chute des prix du pétrole. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont annoncé le que le pays avait atteint le point d'achÚvement de l'initiative pays pauvres trÚs endettés.
Situation
N'Djaména est située au centre-ouest du pays, au confluent du fleuve Chari et de la riviÚre Logone, sur la rive droite du Chari. Trois ponts relient N'Djaména à la rive gauche du Chari : deux à Chagoua dont un à voie unique (le pont de Chagoua), un à double voie (le pont de Taiwan). La ville camerounaise de Kousséri est située à environ dix kilomÚtres de N'Djaména, sur la rive gauche de la riviÚre Logone, qui marque la frontiÚre et qui est accessible par le pont de N'gueli.
N'Djaména se situe à une centaine de kilomÚtres, à vol d'oiseau, au sud du lac Tchad.
Bien qu'excentrĂ©e, NâDjamena est le principal nĆud de communication du Tchad. Les principales routes goudronnĂ©es du pays s'organisent autour de la capitale. N'DjamĂ©na est ainsi situĂ©e Ă 450 km de la seconde ville du pays Moundou, et Ă 750 km d'AbĂ©chĂ©, la plus grande ville de l'Est du Tchad.
Histoire
N'DjamĂ©na a Ă©tĂ© fondĂ©e par l'explorateur et administrateur français Ămile Gentil le sur l'emplacement d'un petit village kotoko sous le nom de Fort-Lamy, en souvenir du commandant François-Joseph-AmĂ©dĂ©e Lamy, dĂ©cĂ©dĂ© Ă la bataille de KoussĂ©ri quelques jours plus tĂŽt[3]. Le , pendant sa campagne d'AuthenticitĂ©, le premier prĂ©sident tchadien François Tombalbaye la renomme N'DjamĂ©na, du nom d'un village arabe voisin (Am Djamena, signifiant « le lieu oĂč l'on se repose »)[4].
La ville a subi de lourdes destructions en 1979 et surtout en 1980 au moment de la guerre civile communément appelée la « guerre de Tizah chuhur ». Une bonne partie de la population d'origine méridionale a alors quitté la ville.
NâDjamĂ©na s'est fortement peuplĂ©e depuis sans grands travaux d'amĂ©nagement ni mĂȘme de rĂ©paration. Les infrastructures existantes ne sont pas suffisantes (voirie, alimentation en eau, drainage, ordures mĂ©nagĂšres, Ă©lectricitĂ©).
Le , dans le contexte de la guerre civile tchadienne, les rebelles parviennent Ă entrer dans la capitale N'DjamĂ©na, et se dirigent vers le palais prĂ©sidentiel oĂč se dĂ©roulent d'importants combats avec les forces gouvernementales.
AprÚs deux jours de combat, le Idriss Déby Itno qui dispose d'un avantage matériel certain sur ses adversaires car il peut aligner trois hélicoptÚres et plusieurs chars T-55, repousse les rebelles et sauve son gouvernement. Ces derniers ne concÚdent toutefois pas de défaite et battent alors en retraite vers Mongo et Bitkine.
Administration
N'DjamĂ©na est la capitale et la plus grande ville du Tchad. Depuis 2002, elle a un statut particulier. Devenue une rĂ©gion cette mĂȘme annĂ©e, elle est divisĂ©e en dix arrondissements municipaux et 64 quartiers.
Arrondissement | Quartiers (nbre) |
Population (2009) |
Noms des quartiers |
---|---|---|---|
1er arrondissement | 11 | 75 203 | Allaya ⹠Amsinéné ⹠Ardeb-Timan ⹠Djougoulier ⹠Farcha ⹠Guimeye ⹠Karkandjeri ⹠Madjorio ⹠Massil Abcoma ⹠Milezi ⹠Zaraf |
2e arrondissement | 5 | 59 260 | Bololo ⹠Djambal Ngato ⹠Goudji ⹠Klémat ⹠Mardjandaffack ⹠Djambalbarh |
3e arrondissement | 6 | 40 928 | Ambassatna ⹠Ardep Djoumal ⹠Gardolé1 ⹠Kabalaye ⹠Sabangali |
4e arrondissement | 5 | 72 067 | Blabline âą Naga I âą Naga II âą Repos |
5e arrondissement | 3 | 100 948 | Am-Riguebé ⹠Champ de Fils ⹠Ridina |
6e arrondissement | 2 | 45 500 | Moursal âą Paris-Congo |
7e arrondissement | 10 | 223 231 | Ambatta ⹠Amtoukougne ⹠Atrone ⹠Boutalbagara ⹠Chagoua ⹠Dembé ⹠Gassi ⹠Habena ⹠Kilwiti ⹠Kourmanadji |
8e arrondissement | 6 | 184 641 | Angabo âą Diguel âą Machaga âą Ndjari âą Zaffaye-Est âą Zaffaye-Ouest |
9e arrondissement | 7 | 75 593 | Digangali ⹠Gardolé 2 ⹠Kabé ⹠Ngoumna ⹠Ngueli ⹠Toukra ⹠Walia |
10e arrondissement | 10 | 74 047 | Achawayil ⹠Djaballiro ⹠Fondoré ⹠Gaoui ⹠Goudji-Charaffa ⹠Gozator ⹠Hillé Houdjaj ⹠Lamadji ⹠Ouroula ⹠Sadjeri |
N'Djaména | 64 | 951 418 |
DĂ©mographie
En 1911, l'agglomération comptait 4 000 habitants, vivant dans quatre quartiers, non compris celui des Européens. Deux groupes d'importance numérique égale se détachent alors, chacun comptant 700 personnes : les Arabes et les Saras.
La population de N'Djaména est de 951 418 habitants en 2009 (RGPH 2009).
Composition ethno-linguistique en 1993 : (groupes représentant plus de 2 % de la population, RGPH 1993)
- Ngambays : 14,41 % ;
- Arabes : 11,08 % ;
- OuaddaĂŻs : 9 % ;
- HadjaraĂŻs : 7,15 % ;
- Haoussas : 7 % ;
- Dazas : 6,97 % ;
- Boulalas : 5,83 % ;
- Kanembous : 5,80 % ;
- Marbas : 8,84 % ;
- Kanouris : 4,39 % ;
- Gores : 3,32 % ;
- Koukas : 3,10 % ;
- Toupouris : 3,05 % ;
- Sharas : 2,24 % ;
- Barmas : 2,10 % ;
- Zakhawas : 6,10 %.
Climat
N'Djaména a un climat aride, proche de celui de Khartoum. Les précipitations sont nulles pendant 5 mois de l'année de novembre à mars tandis que les mois de juillet et août sont bien arrosés avec respectivement 144 mm et 175 mm.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 14,3 | 16,6 | 21 | 24,8 | 25,8 | 24,7 | 23,1 | 22,4 | 22,7 | 21,8 | 17,8 | 14,8 | 20,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 32,4 | 35,2 | 38,7 | 41 | 39,9 | 37,2 | 33,5 | 31,6 | 33,7 | 36,9 | 35,8 | 33,5 | 35,8 |
Précipitations (mm) | 0 | 0 | 0,3 | 10,3 | 25,8 | 50,3 | 144 | 174,4 | 84,3 | 20,3 | 0,1 | 0 | 509,8 |
Inondations en 2022
- NâDjamĂ©na vue par satellite en septembre 2022
- NâDjamĂ©na vue par satellite en novembre 2022
En octobre 2022, le Tchad connait les pires inondations de son histoire. De nombreuses cultures ont Ă©tĂ© dĂ©truites et des milliers de bĂȘtes dâĂ©levage ont Ă©tĂ© emportĂ©es, tandis que les populations ont dĂ» fuir devant la montĂ©e des eaux. En plus de la problĂ©matique de lâinsĂ©curitĂ© alimentaire dĂ©jĂ existante, la situation inquiĂšte lâOMS qui craint une catastrophe sanitaire (paludisme, cholĂ©raâŠ). Le rĂ©chauffement climatique est responsable de ce phĂ©nomĂšne dramatique[5].
Transports
La ville est reliĂ©e par le transport aĂ©rien avec lâAĂ©roport international de N'DjamĂ©na (code AITA = NDJ) mais aussi par le transport terrestre qui relie N'Djamena au port de Douala ou celui de Cotonou.
Ăconomie
NâDjamĂ©na est souvent considĂ©rĂ©e comme la capitale politique du Tchad alors que Moundou serait la capitale Ă©conomique. Cela est principalement dĂ» au fait que Moundou est le centre cotonnier du pays et que les rĂ©gions du Logone oriental et Logone occidental entourant Moundou sont les principales zones pĂ©trolifĂšres. D'autres industries sont implantĂ©es Ă Moundou mais NâDjamena retrouve peu Ă peu son statut de capitale Ă©conomique du pays notamment de par sa forte croissance dĂ©mographique, le dĂ©clin du secteur cotonnier au Tchad, la proximitĂ© de la frontiĂšre camerounaise stimulant les Ă©changes et l'achĂšvement de la raffinerie de Djermaya. D'autre part, l'essor progressif de l'Ă©conomie tchadienne est principalement visible Ă NâDjamena qui timidement se modernise.
Selon une Ă©tude mesurant le coĂ»t de la vie pour les expatriĂ©s dans les villes du monde entier publiĂ©e par le groupe de consultants amĂ©ricain Mercer en 2011, NâDjamena est la troisiĂšme ville la plus chĂšre du monde[6]. Elle souffre, comme d'autres villes africaines, du manque de logements aux normes attendues par les expatriĂ©s occidentaux.
La ville compte plusieurs marchés :
- le marché central
- le marché Dembé, baptisé par certains marché chrétien en opposition au marché central dit musulman.
- le marché a mil
- le marché d'Adalah dans le 7e arrondissement
- le marché Al Afia
- le marché du Diguel
Ăducation
NâDjamena abrite plus de soixante-dix Ă©tablissements scolaires et universitaires.
Universités
- Université de N'Djaména (publique), créée en 1970 ;
- Université de Moundou (publique) ;
- Université de Sarh (publique) ;
- Université des sciences et de technologie d'Ati (publique) ;
- Université Adam Barka d'Abéché (publique) ;
- Université Roi Fayçal[7] (privée islamique) ;
- UniversitĂ© HEC-TCHAD : Hautes Ătudes Ă©conomiques, comptables, commerciales et communication du Tchad (privĂ©e), crĂ©Ă©e en 2004 ;
- Université Emi Koussi (privée) ;
- Université (ISPF) : Institut supérieur polytechnique « La Francophonie » (privée) ;
- Université Saint Charles Lwanga (publique), créée en 2018 ;
- UniversitĂ© de YaoundĂ© II : Ăcole SupĂ©rieure de Sciences de Gestion Pierre Elliott Trudeau (privĂ©e).
Ăcoles supĂ©rieures
- INSTA: Institut national supérieur des sciences et techniquel d' Abéché (public) ;
- ISSED : Institut supérieur des sciences de léducation (public) ;
- CFPP : Centre de formation professionnelle et de perfectionnement de la Chambre de commerce (privée)
- ISG : Institut supérieur de gestion (privée) ;
- ENA : Ăcole nationale dadministration (public) ;
- IEP : Institut évangélique polytechnique (privée);
- EIE : Ăcole supĂ©rieure d'Ă©lectronique et d'informatique (privĂ©e);
- ENASS : Ăcole nationale des sciences infirmiĂšres et sociales(public) ;
- INJS : Institut supérieur de la jeunesse et des sports (public);
- ENS N'Djam : Ăcole normale supĂ©rieure de N'Djamena (public);
- ENSB : Ăcole Normale SupĂ©rieure de Bongor (Public)
- ISP : Institut supérieur polytechnique(privée) ;
- ENASTIC: Ăcole nationale supĂ©rieure des technologies de l'information et de la communication(public);
- ENTP : Ăcole nationale des travaux (public) ;
- ISTAP : Institut supérieur des techniques appliquées ;
- CTAP : Centre technique d'apprentissage et de perfectionnement(privée) ;
- ESIG : Ăcole supĂ©rieure d'informatique appliquĂ©e Ă la gestion ;
- Sup' Management : Ăcole supĂ©rieure de management (privĂ©e);
- IPNT : Institut polytechnique de nouvelles technologies (privée) ;
- ISFOP : Institut supérieur de formation professionnelle (privée).
- ISTD : Institut supérieur de science de technologie et du développement (AVD) privée.
- ISAAT : Institut des sciences et de la santé et de l'assainissement (Toumai) privée.
Culture
- Musée national du Tchad
- Le Jardin scientifique de N'Djamena. Jardin public relevant du MinistÚre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
- Markaz-al-Nour[9] ;
- Centre de culture évangélique (CCE) ;
- Institut français du Tchad (ex Centre culturel français: CCF) ;
- Centre Al Mouna ;
- Marka's Al-Nour
- Centre culturel Baba Moustapha ;
- Centre Don Bosco ;
- Centre Emmanuel ;
- Centre Oasis ;
- Centre catholique universitaire (CCU) ;
- Centre culturel libyen ;
- Centre de formation Almadina Al-Mounawara (français) ;
- Centre Culturel Loyola;
- Centre la maison du quartier de chagoua.
Lieux de culte
Parmi les lieux de culte, il y a principalement des mosquĂ©es musulmanes. Il y a aussi des Ă©glises et des temples chrĂ©tiens : ArchidiocĂšse de N'Djamena (Ăglise catholique), Ăglise ĂvangĂ©lique au Tchad, AssemblĂ©es chrĂ©tiennes au Tchad, EGLISE ĂvangĂ©lique Des Nations "EEDEN", (AssemblĂ©es de FrĂšres)[10].
Santé
Les hĂŽpitaux suivants se trouvent Ă N'Djamena :
- HÎpital général de référence nationale.
- HĂŽpital de la Renaissance
- HÎpital de l'Amitié Tchad-Chine
- HĂŽpital de la mĂšre et de l'enfant du Tchad.
Maires
NâDjamena bĂ©nĂ©ficie d'un statut particulier dĂ©fini par la loi no 009/PR/05 du .
Liste des administrateurs :
Maires (nommĂ©s selon le journal Ăchos de la commune no 012/07/2000) :
- Gabriel Lisette (1956-1961) ;
- Jean Baptiste (en 1961) ;
- Toura gaba (1961-1962) ;
- Barka Mahamat Scoa (1962-1963) ;
- Mohamed Bechir Sow (1963-1965) ;
- Mahamat Yakouma (1965-1971) ;
- Morbaye Jacques (1971-1972) ;
- Mahamat Djarma Khatir[11] (1972-1975) ;
- Mahamat Djibert (1975-1980) ;
- Hassana Abdoulaye (1980-1981) ;
- Hassane Filedjé (1981-1982) ;
- Mahamat Djibert (1982-1986) ;
- Bachar Abdoulaye (1986-1989) ;
- Ali Salim (1989-1991) ;
- Lol Mahamat Choua (1991-1992)
- Djibrine Hisseine Grinky (1992-1993) ;
- Abderhaman Moussa (1993-1996) ;
- Ali Haroun ;
- Dago Yacouba ;
- Simon BĂ©asngar ;
- Adoudou Adil Artine (2006-2007) ;
- Mahamat Zen Bada (3 mai 2007-janvier 2010) ;
- Marie-ThérÚse Mbailemdana (à partir du 28 janvier 2010) ;
- Issa Adjideï (intérim de Marie-ThérÚse Mbailemdana) de 2011 à 2012
- Ali Haroun
- Mariam Djimet Ibet.
Liste des maires Ă©lus :
- Djimet Ibet (2012) ;
- Saleh Abdelaziz Damane Actuel Maire de la Ville de N'Djamena (depuis 11/2012) et 2018;
- Hadje Itir ;
- Ali Haroun ;
- Mariam Djimet Ibet, née Attahir Mainta (depuis le )[12].
- Saleh Abdel Aziz Damane[13]
Liste des délégués généraux du gouvernement :
- - : Abdoulaye;
- - : Issa AdjideĂŻ ;
- Depuis : Haoua Outman Djamé;
- Dago Yacouba.
Politique
Liste des députés :
- Nassour Guelendouksia OuaĂŻddou ;
- Fandéo Klong Ma Djongwé ;
- Yorongar N'garledji Lemoiban ;
- Fati Douga (2e arrondissement) ;
- Mme Derssou née Kalbanssou de bongor ;
- Dangbayaola Hapkreo ;
- Ali Golor ;
- Albachar Issa Tahir de Gama;
- Nouracham Ramadane de Bokoro;
- Abdoulaye Achene Idjal ;
- Kaguer Darabo ;
- Moussa Dassidi ;
- Saleh Kebzabo ;
- Jean Alingué Baoweyeu ;
- Mersilé Atti Mahamat (RPR LINGUI) (ex. : 3e) ;
- BĂ©ral MbaĂŻkoubou (6e arrondissement de NâDjamena) ;
- Brahim Bichara (2e arrondissement) ;
- Abba Djidda Mamar ;
- Mahamat Oumar Malloum (5e arrondissement) ;
- M. Kourtou (8e arrondissement) .
- M. ousmane cherif (2e arrondissement)
- Abdoulaye Choua (8e Arrondissement de Njamena)
- Ousman Awadal Kerim (4e Arrondissement de Njamena)
Galerie de photos
Certaines des photographies suivantes ne sont pas datées mais elles sont prises probablement dans les années 1960.
- Cavaliers à N'Djaména.
- Rue de N'Djaména.
- Plage de la riviÚre Chari à N'Djaména.
- Vue sur N'Djamena depuis l'hĂŽtel Kempinski
- Vue sur le rond-point du palais du
- Une photo de la cour du palais présidentiel
- Place de la nation du Tchad
Jumelage et accords de coopération
Personnalités liées à la ville
- Nicolas de Glos (1911-1976), résistant et religieux français, Compagnon de la Libération.
- Mahamat Labbo (1988-), footballeur tchadien.
Notes et références
- Patrice Jullien de Pommerol, L'arabe tchadien: Ă©mergence d'une langue vĂ©hiculaire, Karthala Ăditions, coll. « Dictionnaires et langues », , 179 p. (ISBN 9782865378043, prĂ©sentation en ligne), p. 9.
- « Six clĂ©s pour comprendre le conflit en RĂ©publique centrafricaine », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 208
- Britannica,N'Djamena, britannica.com, USA, consulté le 28 juillet 2019
- François Mazet, « Le Tchad fait face cette annĂ©e aux pires inondations de son histoire », rfi.fr,â (lire en ligne)
- (en) « Our Thinking, Insights, and Perspectives / Mercer », sur mercer.com (consulté le ).
- Université Roi Fayçal.
- « Au Tchad, le festival Dary pour bien terminer l'année 2018 », 3 janvier 2019
- Centre Culturel Markas-al-Nour.
- J. Gordon Melton, Martin Baumann, ââReligions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practicesââ, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 534
- Gondeu Ladiba, L'Ă©mergence des organisations islamiques au Tchad : Enjeux, acteurs et territoires, Ăditions LâHarmattan, (ISBN 9782296479531, lire en ligne), p. 79.
- Tchadinfos, La nouvelle maire de NâDjamĂ©na Mariam Djimet Ibet prend fonction, 7 novembre 2016
- « Tchad : nouvelle Ă©quipe Ă la tĂȘte de la mairie de NâDjamena », sur www.alwihdainfo.com (consultĂ© le )
- Jumelage avec Toulouse.
- Jumelage avec Marseille.
Voir aussi
Bibliographie
- Claude Arditi, « Tchad : de Fort-Lamy à N'Djamena », in Pays du Sahel, Autrement, Paris, , p. 161-169
- Jean-Pierre Kila Roskem, LâĂ©mergence dâune scĂšne musicale Ă NâDjamĂ©na. Identification des acteurs et des territoires, UniversitĂ© d'Avignon et des pays de Vaucluse, 2014, 350 p., [lire en ligne]
- Ezept Valmo Kimitene, Ethnicisation du commerce à N'Djamena, Université Bordeaux 3, 2013, (thÚse de Géographie humaine), [lire en ligne]
- Hassane Mahamat Hemchi, Mobilités urbaines et planification : le cas de N'Djamena, Université Bordeaux 3, 2015, (thÚse d'Aménagement de l'espace et urbanisme), [lire en ligne]
- Nadmian Ndadoum, Le transport public à N'Djamena, L'Harmattan, Paris, 2016, 200 p. (ISBN 978-2-343-09516-5) (texte remanié d'une thÚse)
- Alain Vivien, N'Djamena (naguÚre Fort-Lamy). Histoire d'une capitale africaine, Sépia, Saint-Maur-des-Fossés, 2006, 236 p. (ISBN 2842801083).
Articles connexes
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative Ă la musique :