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Merris

Merris [mɛʁis] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Merris
Merris
Village de Merris.
Blason de Merris
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes de Flandre Intérieure
Maire
Mandat
Yves Delfolie
2020-2026
Code postal 59270
Code commune 59399
Démographie
Gentilé Merrisiens, Merrisiennes
Population
municipale
1 009 hab. (2020 en diminution de 3,07 % par rapport à 2014)
Densité 100 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 42′ 59″ nord, 2° 39′ 40″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 61 m
Superficie 10,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bailleul
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Merris
Géolocalisation sur la carte : France
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Merris
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Merris
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Merris

    Géographie

    Situation

    Longée par les routes départementales 642 et 947. Traversée par le cd67.

    Est traversée par la Meteren Becque qui va se jeter dans la Lys.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Merris
    Méteren
    Strazeele Merris
    Vieux-Berquin Bailleul

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 708 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 762,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 35 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Merris est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), prairies (5,2 %), zones urbanisées (3,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Les anciennes formes de Merris sont : Mernes v. 1180[21], Mernas XIIe siècle[21], Mernis 1213[21], Merris 1757[22].

    L'étymologie de Merris est formé du NP Maternus dérivé du lat. Mater "Mère"[21] + suff. -nus, et pourrait signifier "le lieu de la Mère".

    Histoire

    Merris vient de Miernes ou Merrens, appellation qui apparaît en 1180. On disait aussi Mernes, mot qui signifie « marais », ceci à cause des terrains bas et humides, que l'on trouve au sud du village. Sa population eut comme lointains prédécesseurs, avant Jules César, les ménapes, qui vivaient éparpillés en tribus. Au IVe siècle, vinrent s'installer des tribus germaniques: Frisons, Saxons, suivis des Francs, qui se groupent et forment les premiers villages. Du mélange des langages va naître la langue néerlandaise.

    Merris appartenait à la Flandre maritime, correspondant aux arrondissements actuels de Dunkerque et d'Hazebrouck. Le village dépendait du comte de Flandre, maître de toute la région. dans les ancêtres faisaient partie de la Châtellenie de Bailleul, où se trouvait le château du représentant du comte. Merris avait aussi son seigneur... (Boidin de Merris en 1213 - Mathieu de Mernes en 1220). Au XVIe siècle, Charles de St Omer dict de Morbecque (1533-1569) était e.a. seigneur de Merris. Convertie à la religion catholique, depuis le IVe siècle, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bailleul[23].

    La commune a été fortement touchée pendant 1914-1918 et a reçu à ce titre la Croix de guerre 1914-1918[24].

    Héraldique

    Les armes de Merris se blasonnent ainsi : "D'argent à trois cornets de sable, liés et virolés de gueules."

    Politique et administration

    Liste des maires de Merris, référence "Merris et son histoire" : ouvrage de Monsieur Jean-Pascal Vanhove de 2012.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 1977[27] Robert Leuwers
    1977 1983[28] André Gruson
    1983 1992 Jean Michel Dujardin
    1992 1995 Claude Crépin
    1995 Mars 2008 Cécile Dujardin SE / DVD Cadre
    Jocelyne Duez SE Retraité
    En cours
    (au au 30 mai 2020)
    Yves Delfolie
    Réélu pour le mandat 2020-2026[29]
    SE Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

    En 2020, la commune comptait 1 009 habitants[Note 8], en diminution de 3,07 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3301 2971 2961 2191 3081 2571 2771 2471 236
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1531 1491 1651 1971 2191 2081 2181 1971 240
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2271 1611 159706799802786815751
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    6886876387928929581 0261 0461 042
    2018 2020 - - - - - - -
    1 0111 009-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 454 hommes pour 557 femmes, soit un taux de 55,09 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    0,7
    5,1
    75-89 ans
    7,2
    17,8
    60-74 ans
    18,9
    24,7
    45-59 ans
    22,4
    17,4
    30-44 ans
    18,9
    15,2
    15-29 ans
    15,6
    19,2
    0-14 ans
    16,3
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Traditions

    L'une des traditions Merrisienne est de déposer devant la porte d'un habitant de la commune une poule le matin.

    Lieux et monuments

    Panneau de la ville de Merris, Nord
    • L'église Saint Laurent inaugurée le (détruite à la guerre 1914-1918).
    • L'internat familial est une belle architecture flamande avec sa vaste et très belle chapelle. L'institut, placé sous le vocable de « Notre Dame du Suffrage » était sous la responsabilité d'une communauté de sœurs franciscaines apostoliques jusqu'en 1999. La messe est toujours régulièrement célébrée dans la chapelle. Celle-ci est un lieu de silence et de paix propice à la réflexion et au recueillement pour les pensionnaires, le personnel mais aussi les merissiens.
    • Depuis 2012, Merris fait partie du réseau Village Patrimoine, coordonné par les pays de Flandre.
    • Merris Rue du Mont de Merris
      Merris Rue du Mont de Merris
    • Merris l'école des filles
      Merris l'école des filles
    • L'internat familial
      L'internat familial
    • Église de Merris
      Église de Merris
    • Monument aux morts
      Monument aux morts
    • Mairie
      Mairie

    Personnalités liées à la commune

    • Abbé Gérard Blondeau, curé de Merris durant près de 40 ans jusqu'en 2009.
    • Louis Dubaele maire décédé en 1919 :

    Sports

    • Tir à l'arc à la perche depuis 1987 - Présidente : Christine Leniere en 2006,
    • Football, Entente Merris Football Club, fondé en 1998 - Président : David Simoens en 2008.

    Jumelages

    Drapeau de l'Angleterre Bexhill (Angleterre)

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Richebourg - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Merris et Richebourg », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Richebourg - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Merris et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. MORLET M Th Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle (1968), t.3, p. 135.
    22. IGN, Plan de Cassini vers 1757
    23. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
    24. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1922
    25. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1922 à 1929
    26. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1952 à 1971
    27. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1972 à 1977
    28. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1978 à 1979
    29. « Welcome to nginx! », sur cafeyn.co (consulté le ).
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Merris (59399) », (consulté le ).
    35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
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