Mauperthuis
Mauperthuis (prononcé [mɔ.pɛʁ.ˈt̪ɥi]) est une commune française située en Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Mauperthuis | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Meaux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie | ||||
Maire Mandat |
Dominique Carlier 2020-2026 |
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Code postal | 77120 | ||||
Code commune | 77281 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Malperthusiens | ||||
Population municipale |
472 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 240 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 46′ 07″ nord, 3° 02′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 76 m Max. 138 m |
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Superficie | 1,97 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Augustin (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Coulommiers | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | mairie-mauperthuis.fr | ||||
Géographie
Localisation
La commune est située sur le plateau briard à environ 10 kilomètres au sud-ouest de Coulommiers, à 30 kilomètres de Meaux et à 68 kilomètres de Paris.
Communes limitrophes
Il y a au total deux communes qui sont situées à la frontière de Mauperthuis. Au sud-est se trouve l'ancienne commune de Saints, aujourd'hui Beautheil-Saints. Étant très vaste, Beautheil-Saints borde quasiment la totalité de la petite commune de Mauperthuis. Au nord-ouest se trouve la commune de Saint-Augustin, qui elle aussi possède une très grande superficie.
Géologie et relief
L'altitude de la commune varie de 76 à 138 mètres et sa superficie est seulement de 1,97 km2. La densité de population de la commune est de 247 habitants/km2.
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés :
- la rivière l’Aubetin, longue de 61,15 km[1], affluent du Grand Morin, ainsi que :
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 3,42 km[9].
Catastrophes naturelles
Le mouvement de terrain et la coulée sont les principaux risques naturels possibles sur la commune.
Liste des catastrophes naturelles recensées sur la commune :
- du au : inondations, coulées de boue et mouvements de terrain ;
- le : inondations et coulées de boue ;
- du au : inondations et coulées de boue ;
- le : inondations et coulées de boue ;
- du au : inondations et coulées de boue.
Du au : inondations et coulées de boue[10].
Transports ferroviaires
La commune ne possède aucune station sur son propre territoire. La gare de Coulommiers, située à 6,3 km et desservie par les trains de la ligne P du Transilien, est la gare la plus proche de Mauperthuis.
Voies routières
La commune est traversée par la D 402[11] reliant Nanteuil-sur-Marne à Saint-Germain-lès-Corbeil et par la D 15[12] reliant Maisoncelles-en-Brie à Villiers-Saint-Georges.
Transports en commun
La commune est desservie par six lignes du réseau de bus Brie et 2 Morin (01, 02A, 02B, 02C, 31A et 31B).
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Mauperthuis comprend une ZNIEFF de type 2[Note 1] - [13] - [Carte 1], la « Basse vallée de l'Aubetin » (2 376,41 ha), couvrant 8 communes du département[14].
Urbanisme
Typologie
Mauperthuis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Augustin, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 2 221 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21] - [22].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 46 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[23] dont l'Oursine et Laval.
Occupation des sols
En 2018[24], le territoire de la commune se répartit[Note 5] en 48,5 % de terres arables, 26,3 % de forêts, 20,4 % de zones urbanisées, 4,2 % de zones agricoles hétérogènes[Note 6] et 0,7 % de prairies[9] - [25].
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 225 dont 98,2 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 1,8 % d'appartements[Note 7].
Parmi ces logements, 86,7 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 84,1 % contre 11,8 % de locataires et 4,1 % logés gratuitement[26].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes « Malpertus que nunc capella est » vers 1195[27] ; Malum Pertusium en 1227[28] ; « Malum Pertusium in castellania Columbarii vers 1240[29] ; Mau Pertuis en 1275[30] ; Malpertuis en 1393[31] ; Maupartuis le Haier en 1402[32] ; Maupartuys en 1496[31] ; « Le village de Maupertuis le Haren » en 1512[33] ; Malus Perthuisius en 1513[34] ; Maulpertuys en 1530[31] ; Maulxpertuis en 1559[31] ; Mauperthuys le Harend en 1593[35] ; Montpertuis en 1672[36].
Mauperthuis vient du latin malus, « mauvais » et du bas latin pertusium, « passage ».
Histoire
Paléolithique
Des pierres taillées et polies attestent que l'histoire de Maupertuis remonte au paléolithique.
Époque Romaine
Des traces de voie romaine très fréquentée attestent l'existence d'un village au même endroit.
XIIe siècle
L'histoire de la commune de Mauperthuis commence en 1195 où celle-ci devient paroisse malgré sa petite superficie (197 hectares) et une chapelle fut construite à 300 mètres de l'église actuelle[37].
XVIIIe siècle
C'est au XVIIIe siècle que l'histoire de Mauperthuis va véritablement commencer.
Joseph de Montesquiou d'Artagnan, neveu du célèbre d'Artagnan qui servit de modèle aux Trois Mousquetaires, a en sa possession un domaine situé à Mauperthuis.
En 1763, après la mort de Joseph de Montesquiou d'Artagnan, son neveu Anne-Pierre de Montesquiou, propriétaire du domaine, fit appel à Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806) pour construire un château : le château de Mauperthuis et un parc.
Ledoux en conçoit le projet et commence les travaux mais celui-ci fut appelé à Paris pour ériger d'autres monuments célèbres[37]. Il devint plus tard architecte de Louis XVI. Les travaux seront poursuivis et achevés par Brongniart (1739-1813).
Pendant la construction du château, la chapelle Saint-Nicolas fut détruite pour laisser place à une nouvelle église.
En 1764, l’architecte Claude-Nicolas Ledoux (qui travaille au chantier du château et du village pour M. de Montesquiou) donne le dessin de la nouvelle église.
Consacrée à Saint-Pierre, elle sera achevée par l’architecte Brongniart et bénie le .
C’est en 1777 que la route fut empierrée car la côte est très raide et le passage à gué très difficile. La région fut de plus envahie par les brigands (Forêt de Malvoisine).
En 1793, Anne-Pierre de Montesquiou-Fezensac fut dépossédé de tous ses biens et le château fut démoli à la révolution.
Après la Révolution, alors que Ledoux avait perdu sa fortune et son influence, les Montesquiou-Fezensac lui demandèrent à nouveau de travailler pour eux.
Ils lui confièrent le soin d’imaginer les plans d’une cité nouvelle, toujours à Mauperthuis.
L’estampe conservée par les Archives départementales de Seine-et-Marne[38] représente une vue de cette ville utopique. Elle rappelle par beaucoup de ses traits les projets de Ledoux à Chaux, mais aussi les cités pavillonnaires du XXe siècle, avec ses petites maisons agrémentées de jardins et de vergers individuels.
Seules quelques maisons furent construites à Mauperthuis et elles furent la dernière œuvre de Ledoux.
Un lavoir[39] se trouvait sur la place. Il fut démoli en 1800, pour être placé 400 mètres plus bas. Couvert au début de chaume, il fut ensuite recouvert de tuiles (vers 1920).
Une source d’eau claire (St Nicolas) y coule paisiblement.
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Mont-Aubetin[40].
XIXe siècle
L'histoire de Mauperthuis au XIXe siècle est surtout marquée par l'arrivée de Théophile Gautier. En effet, il séjourna plusieurs fois dans la petite commune de Seine-et-Marne durant son enfance.
Sa mère, Adélaïde Antoinette Coquard (1781-1848), est l'une des filles de l'intendant du château de Mauperthuis appartenant à la famille Montesquiou[41].
Bien que Théophile Gautier soit connu et apprécié comme écrivain, il a d'abord, et dès son enfance, la vocation de la peinture et du dessin. Parmi ses tableaux de jeunesse, Théophile Gautier fait allusion à des éléments du village de Mauperthuis (Saint Pierre guérissant le paralytique, 1829) et réalise des portraits des habitants.
Le château de Mauperthuis est détruit vers 1803. Ainsi, Théophile Gautier ne peut en voir que les ruines. Néanmoins, la littérature et les guides de voyages en ont fait de nombreuses descriptions tant ce château et son jardin furent remarquables.
Théophile Gautier traduit dans ses romans (Mademoiselle de Maupin, Le Capitaine Fracasse) le souvenir du domaine de Mauperthuis, notamment de ses fabriques (chaumière, pyramide, grotte, etc.), de son pigeonnier, de ses fontaines ou de son abreuvoir. Ces éléments sont parfois repris par d'autres auteurs, à l'instar de Gérard de Nerval[42].
Du XXe siècle à aujourd'hui
Le village, qui s'appelait à l'époque Malpertus (« mauvais passage » en latin), portait bien son nom. Il a été occupé durant chacune des guerres[43].
Le , six escadrilles Américaines de l’United States Air Service (USAS) arrivent en Seine-et-Marne. Elles sont placées à quelques kilomètres seulement les unes des autres. Ce ne sont pas n’importe quelles escadrilles Américaines, mais les premières et uniques escadrilles des forces aériennes des États-Unis au front, après l’Escadrille Lafayette[44].
Les six escadrilles sont scindées en deux groupes. Le 1er groupe d’observation s’installe à Saints, à seulement un kilomètre au sud de Mauperthuis et inclut les 1re et 12e escadrilles équipées de Salmson 2A2, avion de fabrication française considéré comme le meilleur avion d’observation des alliés. Ces escadrilles rejoignent la SAL.280, une escadrille française avec qui va elles vont coopérer temporairement[44].
Les 8 et , le 1er Groupe de Chasse quitte Touquin pour s’installer dans les villages de Saints et de Mauperthuis et occuper également la ferme des Aulnois, site du terrain d’aviation du même village. Il n’y restera que jusqu’au . Pendant ce temps, le 1er groupe de chasse va cruellement souffrir en perdant 36 tués, blessés ou prisonniers soit exactement la moitié de l’effectif de combat. Pour les américains, c’est le vrai baptême du feu contre un ennemi qui possède des as pour pilotes et des appareils très performants comme par exemple le Fokker D.VII[44].
Le vendredi , après 18 mois de travaux, les nouveaux vitraux de l'Église Saint-Pierre de Mauperthuis ont été inaugurés par le maire Dominique Carlier[45].
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
Aucune commune n'est jumelée avec Mauperthuis actuellement[47].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].
En 2020, la commune comptait 472 habitants[Note 8], en diminution de 4,65 % par rapport à 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Médias
Les Brèves de Mauperthuis, titre trimestriel qui renseigne la population sur les informations municipales de la commune[51].
Enseignement
Mauperthuis est située dans l'académie de Créteil[52]. La ville administre une école élémentaire communale mais aucune école maternelle. Les classes vont du CM1 au CM2[53].
Police - Gendarmerie
Mauperthuis dépend du commissariat de police nationale de Coulommiers[54].
Sapeurs-Pompiers
Mauperthuis dépend du centre d'intervention et de secours de Faremoutiers[55].
Économie
L'économie de Mauperthuis est basée sur le secteur primaire avec la production en particulier de fromage[56].
Revenus et fiscalité
La population malperthuisienne est plus aisée que la moyenne de Seine-et-Marne. Le revenu net imposable moyen par foyer fiscal en 2015 est légèrement supérieur à celui de son département puisqu'il est de 31 272 euros contre 25 194 pour la Seine-et-Marne[57].
Emploi
En 2015, le nombre de personnes actives représentent 244 personnes soit 90,7 % de la population totale. Le nombre de chômeur est de 25 soit 9,3 %. Les inactifs représentent 13,3 %, il y a dans ce pourcentage les élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés qui représentent 28,0 %, les retraités ou préretraités qui représentent 7,3 % et autres inactifs 7,7 %[58].
Entreprises
Mauperthuis est une commune qui possède bon nombre d'entreprises. Elle en conterait une cinquantaine dont 12 lacs events, une société de créations et d'organisations d'événements, de challenges multi-activités, d'organisation d'espaces, de team-building, de séminaires, d'activités incentives, et ponctuellement, vente au détail de vêtements et goodies. Son capital est de 2 000,00 €[59]. 4M, une société d'opérations portant sur des immeubles ou fonds de commerce faites directement, indirectement ou en qualité d'intermédiaire, mandataire ou commissionnaire. Son capital est de 5 000,00 €[60]. EARL l'Oursine, société de culture de céréales (à l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses). Son capital est estimé à 320 000,00 €.
Commerces et artisans
La commune de Mauperthuis possède dix commerces fixes dont :
- Un bar : le bar de l'Aubetin ;
- Une agence immobilière : Mireille Maillard Immobilier ;
- Un salon de toilettage : Cro'Mignon ;
- Un salon de tatouage : Oj Tattoo Shop ;
- Un traiteur bio : Le traiteur imaginaire ;
- Une salle de réception et traiteur événementiel : Le Moulin de Mistou.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre de Mauperthuis, Inscrite MH (1983, 1996, Façade occidentale avec le clocher en 1983, l'église en totalité en 1996)[61].
- La fontaine de Mauperthuis, Inscrite MH (1969, Fontaine et abreuvoir)[62].
- Le domaine du Moulin de Mistou comportant deux monuments historiques
- La Tour des Gardes, Inscrit MH (1989)
- Le Colombier de Mauperthuis, Inscrit MH (1983, Façades et toiture)[63].
- Monument disparu : le Château de Mauperthuis, que Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac (1739-1798) fait construire à partir de 1764 dans le style néo-classique, par l'architecte Claude Nicolas Ledoux[64].
- Le parc en est aménagé à l'anglaise par Hubert Robert et Alexandre-Théodore Brongniart, parsemé de nombreuses fabriques.
- La fontaine de l'ancienne cour des communs et la grotte de rocaille sont classées Monument Historique, depuis un arrêté du [65].
Personnalités liées à la commune
- Joseph de Montesquiou d'Artagnan (1651-1729), officier français et gouverneur de Nîmes, fut propriétaire du château de Mauperthuis, que son neveu Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac fera rebâtir par Brongniart.
- Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac (1739-1798), homme politique français.
- Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), architecte, urbaniste et utopiste français.
- Émile Rogat (1799-1852), sculpteur et médailleur français est né à Mauperthuis.
- Théophile Gautier (1811-1872), écrivain, poète, peintre et critique d'art français séjourna plusieurs fois à Mauperthuis. Le village influença certains de ses écrits comme Mademoiselle de Maupin (roman) ou encore Le Capitaine Fracasse.
- Quentin Roosevelt (1897-1918), officier et pilote de chasse américain, logea à Mauperthuis le , trois jours avant sa mort[66].
- Gus Bofa (1883-1968), illustrateur et dessinateur français, dû se replier et loger à Mauperthuis en 1940 à cause de la progression de l'armée allemande vers Paris. « à l’abri des radios, des journaux, des insupportables discussions entre sourds et aveugles, sur la guerre inconnaissable ». Il quitta ensuite la commune à cause des villageois, trop irrespectueux selon lui[67].
Héraldique
Blason | Taillé d'azur à trois fleurs de lys d'or posées en orle, et de gueules à trois gerbes de blé d'or, aussi posées en orle et liées du champ, une rapière d'argent posée en barre brochant sur la partition. |
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Détails |
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Mauperthuis », p. 339–341
- Rivière, "Mauperthuis, un village de Brie au 18e siècle", éditions Picard, Paris, 1939.
- Pierre Dosque et Yves Richard, "Au cœur de la Brie, Mauperthuis", Les Presses du Village, Etrepilly (Seine et Marne), 1982.
- Jean-Paul Denef, "Un parc au siècle des lumières, Mauperthuis : résonances artistiques et littéraires", Dax, 1992.
- Quelques éléments de J-P Denef sont repris dans la plaquette du Conseil Général de Seine et Marne, ouvrage collectif, "les jardins de Seine et Marne"
- (en) Robin Middleton : "The Château and Gardens of Mauperthuis. The Formal and the Informal", Dumbarton and Oaks coloquium, XIII, 1992[68].
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Mauperthuis sur le site de la CA Coulommiers Pays de Brie
- « La grande boucle des Mousquetaires à Mauperthuis », sur http://www.papytane.com/, (consulté le ) (randonnée pédestre longue de 10 km.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
- Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Zones ZNIEFF de Mauperthuis » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
Références
- Sandre, « Fiche cours d'eau - L’ Aubetin (F65-0410) » (consulté le ).
- Nature en attente de mise à jour.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Aubetin (F6575751) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Aubetin (F6575701) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Aubetin (F6575801) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Aubetin (F6575601) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de l'Oursine (F6578000) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Commune de Mauperthuis (F6576000) » (consulté le ).
- 77281 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 2 mars 2019
- « Historique des risques naturels et technologiques à Mauperthuis (77) », sur www.commune-mairie.fr (consulté le ).
- « Route départementale française D402 (77) », sur WikiSara (consulté le ).
- « Route départementale française D15 (77) », sur WikiSara (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Mauperthuis », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Augustin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
- Site Corine Land Cover Mises à jour.
- [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
- Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 9 septembre 2020 2020
- Du Plessis, II, p. 81.
- Bibl. nat., ms. latin 10944, fol. 56 v°.
- Longnon, I, p. 247.
- Longnon, I, p. 345.
- Archives nationales, S 2011.
- Archives nationales, S 2011, no 1.
- Archives de la Seine-et-Marne, H 465.
- Longnon, Pouillés de Sens, p. 483.
- Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 355.
- Archives nationales, Q1 1411.
- « Histoire », sur Mauperthuis (consulté le ).
- « Le village imaginé par Claude Nicolas Ledoux, Mauperthuis - Site des Archives départementales de Seine-et-Marne », sur archives.seine-et-marne.fr (consulté le ).
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- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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- « Église Saint-Pierre », notice no PA00087084, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Fontaine et abreuvoir », notice no PA00087085, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Colombier », notice no PA00087082, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Michel Gallet, « Ledoux et Paris », Cahiers de la Rotonde 3, , p. 67 à 71.
- « Domaine des Montesquiou (ancien) », notice no PA00087352, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « année Quentin Roosevelt à Château-Thierry », sur www.la-fontaine-ch-thierry.net (consulté le ).
- « Gus Bofa », sur www.gusbofa.com (consulté le ).
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