Accueil🇫🇷Chercher

Mauperthuis

Mauperthuis (prononcé [mɔ.pɛʁ.ˈɥi]) est une commune française située en Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Mauperthuis
Mauperthuis
La mairie.
Blason de Mauperthuis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Dominique Carlier
2020-2026
Code postal 77120
Code commune 77281
Démographie
Gentilé Malperthusiens
Population
municipale
472 hab. (2020 en diminution de 4,65 % par rapport à 2014)
Densité 240 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 07″ nord, 3° 02′ 22″ est
Altitude Min. 76 m
Max. 138 m
Superficie 1,97 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Augustin
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Coulommiers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mauperthuis
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mauperthuis
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Mauperthuis
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Mauperthuis
Liens
Site web mairie-mauperthuis.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située sur le plateau briard à environ 10 kilomètres au sud-ouest de Coulommiers, à 30 kilomètres de Meaux et à 68 kilomètres de Paris.

    Communes limitrophes

    Il y a au total deux communes qui sont situées à la frontière de Mauperthuis. Au sud-est se trouve l'ancienne commune de Saints, aujourd'hui Beautheil-Saints. Étant très vaste, Beautheil-Saints borde quasiment la totalité de la petite commune de Mauperthuis. Au nord-ouest se trouve la commune de Saint-Augustin, qui elle aussi possède une très grande superficie.

    Communes limitrophes de Mauperthuis
    Saint-Augustin
    Mauperthuis
    Beautheil-Saints

    Géologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 76 à 138 mètres et sa superficie est seulement de 1,97 km2. La densité de population de la commune est de 247 habitants/km2.

    Hydrographie

    Le système hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés :

    La rivère de l'Aubetin à Mauperthuis.
    • la rivière l’Aubetin, longue de 61,15 km[1], affluent du Grand Morin, ainsi que :
      • un bras[2] de 0,09 km[3] ;
      • un bras[2] de 0,21 km[4] ;
      • un bras de 0,21 km[5] ;
      • un bras[2] de 0,30 km[6] ;
      • le ru de l'Oursine, 1,71 km[7], et ;
      • le fossé 01 de la Commune de Mauperthuis, 1,07 km[8], affluents de l’Aubetin.

    La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 3,42 km[9].

    Catastrophes naturelles

    Le mouvement de terrain et la coulée sont les principaux risques naturels possibles sur la commune.

    Liste des catastrophes naturelles recensées sur la commune :

    • du au : inondations, coulées de boue et mouvements de terrain ;
    • le : inondations et coulées de boue ;
    • du au : inondations et coulées de boue ;
    • le : inondations et coulées de boue ;
    • du au : inondations et coulées de boue.

    Du au : inondations et coulées de boue[10].

    Transports ferroviaires

    La commune ne possède aucune station sur son propre territoire. La gare de Coulommiers, située à 6,3 km et desservie par les trains de la ligne P du Transilien, est la gare la plus proche de Mauperthuis.

    Voies routières

    La commune est traversée par la D402[11] reliant Nanteuil-sur-Marne à Saint-Germain-lès-Corbeil et par la D15[12] reliant Maisoncelles-en-Brie à Villiers-Saint-Georges.

    Transports en commun

    La commune est desservie par six lignes du réseau de bus Brie et 2 Morin (01, 02A, 02B, 02C, 31A et 31B).

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Mauperthuis comprend une ZNIEFF de type 2[Note 1] - [13] - [Carte 1], la « Basse vallée de l'Aubetin » (2 376,41 ha), couvrant 8 communes du département[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Mauperthuis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Augustin, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 2 221 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21] - [22].

    Lieux-dits et écarts

    La commune compte 46 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[23] dont l'Oursine et Laval.

    Occupation des sols

    En 2018[24], le territoire de la commune se répartit[Note 5] en 48,5 % de terres arables, 26,3 % de forêts, 20,4 % de zones urbanisées, 4,2 % de zones agricoles hétérogènes[Note 6] et 0,7 % de prairies[9] - [25].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 225 dont 98,2 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 1,8 % d'appartements[Note 7].

    Parmi ces logements, 86,7 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 84,1 % contre 11,8 % de locataires et 4,1 % logés gratuitement[26].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes « Malpertus que nunc capella est » vers 1195[27] ; Malum Pertusium en 1227[28] ; « Malum Pertusium in castellania Columbarii vers 1240[29] ; Mau Pertuis en 1275[30] ; Malpertuis en 1393[31] ; Maupartuis le Haier en 1402[32] ; Maupartuys en 1496[31] ; « Le village de Maupertuis le Haren » en 1512[33] ; Malus Perthuisius en 1513[34] ; Maulpertuys en 1530[31] ; Maulxpertuis en 1559[31] ; Mauperthuys le Harend en 1593[35] ; Montpertuis en 1672[36].

    Mauperthuis vient du latin malus, « mauvais » et du bas latin pertusium, « passage ».

    Histoire

    Paléolithique

    Des pierres taillées et polies attestent que l'histoire de Maupertuis remonte au paléolithique.

    Époque Romaine

    Des traces de voie romaine très fréquentée attestent l'existence d'un village au même endroit.

    XIIe siècle

    L'histoire de la commune de Mauperthuis commence en 1195 où celle-ci devient paroisse malgré sa petite superficie (197 hectares) et une chapelle fut construite à 300 mètres de l'église actuelle[37].

    XVIIIe siècle

    C'est au XVIIIe siècle que l'histoire de Mauperthuis va véritablement commencer.

    Joseph de Montesquiou d'Artagnan, neveu du célèbre d'Artagnan qui servit de modèle aux Trois Mousquetaires, a en sa possession un domaine situé à Mauperthuis.

    En 1763, après la mort de Joseph de Montesquiou d'Artagnan, son neveu Anne-Pierre de Montesquiou, propriétaire du domaine, fit appel à Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806) pour construire un château : le château de Mauperthuis et un parc.

    Ledoux en conçoit le projet et commence les travaux mais celui-ci fut appelé à Paris pour ériger d'autres monuments célèbres[37]. Il devint plus tard architecte de Louis XVI. Les travaux seront poursuivis et achevés par Brongniart (1739-1813).

    Pendant la construction du château, la chapelle Saint-Nicolas fut détruite pour laisser place à une nouvelle église.

    Plan du château de Mauperthuis.

    En 1764, l’architecte Claude-Nicolas Ledoux (qui travaille au chantier du château et du village pour M. de Montesquiou) donne le dessin de la nouvelle église.

    Consacrée à Saint-Pierre, elle sera achevée par l’architecte Brongniart et bénie le .

    C’est en 1777 que la route fut empierrée car la côte est très raide et le passage à gué très difficile. La région fut de plus envahie par les brigands (Forêt de Malvoisine).

    En 1793, Anne-Pierre de Montesquiou-Fezensac fut dépossédé de tous ses biens et le château fut démoli à la révolution.

    Après la Révolution, alors que Ledoux avait perdu sa fortune et son influence, les Montesquiou-Fezensac lui demandèrent à nouveau de travailler pour eux.

    Ils lui confièrent le soin d’imaginer les plans d’une cité nouvelle, toujours à Mauperthuis.

    L’estampe conservée par les Archives départementales de Seine-et-Marne[38] représente une vue de cette ville utopique. Elle rappelle par beaucoup de ses traits les projets de Ledoux à Chaux, mais aussi les cités pavillonnaires du XXe siècle, avec ses petites maisons agrémentées de jardins et de vergers individuels.

    Plan de la cité utopique de Mauperthuis vu par Ledoux.

    Seules quelques maisons furent construites à Mauperthuis et elles furent la dernière œuvre de Ledoux.

    Un lavoir[39] se trouvait sur la place. Il fut démoli en 1800, pour être placé 400 mètres plus bas. Couvert au début de chaume, il fut ensuite recouvert de tuiles (vers 1920).

    Une source d’eau claire (St Nicolas) y coule paisiblement.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Mont-Aubetin[40].

    XIXe siècle

    Portrait de la bouchère de Mauperthuis, peint par Théophile Gautier durant son enfance
    Tableau de Théophile Gautier faisant allusion à des éléments de Mauperthuis

    L'histoire de Mauperthuis au XIXe siècle est surtout marquée par l'arrivée de Théophile Gautier. En effet, il séjourna plusieurs fois dans la petite commune de Seine-et-Marne durant son enfance.

    Sa mère, Adélaïde Antoinette Coquard (1781-1848), est l'une des filles de l'intendant du château de Mauperthuis appartenant à la famille Montesquiou[41].

    Bien que Théophile Gautier soit connu et apprécié comme écrivain, il a d'abord, et dès son enfance, la vocation de la peinture et du dessin. Parmi ses tableaux de jeunesse, Théophile Gautier fait allusion à des éléments du village de Mauperthuis (Saint Pierre guérissant le paralytique, 1829) et réalise des portraits des habitants.

    Le château de Mauperthuis est détruit vers 1803. Ainsi, Théophile Gautier ne peut en voir que les ruines. Néanmoins, la littérature et les guides de voyages en ont fait de nombreuses descriptions tant ce château et son jardin furent remarquables.

    Théophile Gautier traduit dans ses romans (Mademoiselle de Maupin, Le Capitaine Fracasse) le souvenir du domaine de Mauperthuis, notamment de ses fabriques (chaumière, pyramide, grotte, etc.), de son pigeonnier, de ses fontaines ou de son abreuvoir. Ces éléments sont parfois repris par d'autres auteurs, à l'instar de Gérard de Nerval[42].

    Du XXe siècle à aujourd'hui

    Le village, qui s'appelait à l'époque Malpertus (« mauvais passage » en latin), portait bien son nom. Il a été occupé durant chacune des guerres[43].

    Le , six escadrilles Américaines de l’United States Air Service (USAS) arrivent en Seine-et-Marne. Elles sont placées à quelques kilomètres seulement les unes des autres. Ce ne sont pas n’importe quelles escadrilles Américaines, mais les premières et uniques escadrilles des forces aériennes des États-Unis au front, après l’Escadrille Lafayette[44].

    Les six escadrilles sont scindées en deux groupes. Le 1er groupe d’observation s’installe à Saints, à seulement un kilomètre au sud de Mauperthuis et inclut les 1re et 12e escadrilles équipées de Salmson 2A2, avion de fabrication française considéré comme le meilleur avion d’observation des alliés. Ces escadrilles rejoignent la SAL.280, une escadrille française avec qui va elles vont coopérer temporairement[44].

    Les 8 et , le 1er Groupe de Chasse quitte Touquin pour s’installer dans les villages de Saints et de Mauperthuis et occuper également la ferme des Aulnois, site du terrain d’aviation du même village. Il n’y restera que jusqu’au . Pendant ce temps, le 1er groupe de chasse va cruellement souffrir en perdant 36 tués, blessés ou prisonniers soit exactement la moitié de l’effectif de combat. Pour les américains, c’est le vrai baptême du feu contre un ennemi qui possède des as pour pilotes et des appareils très performants comme par exemple le Fokker D.VII[44].

    Le vendredi , après 18 mois de travaux, les nouveaux vitraux de l'Église Saint-Pierre de Mauperthuis ont été inaugurés par le maire Dominique Carlier[45].

    Nouveaux vitraux de l'église Saint-Pierre.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 2008 Daniel Chipaux Agriculteur
    mars 2008 juin 2009 Marie-Agnès Munier
    juin 2009 2014 Sophie Péronnet Fonctionnaire territoriale
    2014 En cours Dominique Carlier[46] Retraité

    Jumelages

    Aucune commune n'est jumelée avec Mauperthuis actuellement[47].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].

    En 2020, la commune comptait 472 habitants[Note 8], en diminution de 4,65 % par rapport à 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    395441408358408398397378356
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    368351362302281288281278256
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    254259252216229202207198254
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    222220230322406429468474499
    2017 2020 - - - - - - -
    483472-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Médias

    Les Brèves de Mauperthuis, titre trimestriel qui renseigne la population sur les informations municipales de la commune[51].

    Enseignement

    Mauperthuis est située dans l'académie de Créteil[52]. La ville administre une école élémentaire communale mais aucune école maternelle. Les classes vont du CM1 au CM2[53].

    Police - Gendarmerie

    Mauperthuis dépend du commissariat de police nationale de Coulommiers[54].

    Sapeurs-Pompiers

    Mauperthuis dépend du centre d'intervention et de secours de Faremoutiers[55].

    Économie

    L'économie de Mauperthuis est basée sur le secteur primaire avec la production en particulier de fromage[56].

    Revenus et fiscalité

    La population malperthuisienne est plus aisée que la moyenne de Seine-et-Marne. Le revenu net imposable moyen par foyer fiscal en 2015 est légèrement supérieur à celui de son département puisqu'il est de 31 272 euros contre 25 194 pour la Seine-et-Marne[57].

    Emploi

    En 2015, le nombre de personnes actives représentent 244 personnes soit 90,7 % de la population totale. Le nombre de chômeur est de 25 soit 9,3 %. Les inactifs représentent 13,3 %, il y a dans ce pourcentage les élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés qui représentent 28,0 %, les retraités ou préretraités qui représentent 7,3 % et autres inactifs 7,7 %[58].

    Entreprises

    Mauperthuis est une commune qui possède bon nombre d'entreprises. Elle en conterait une cinquantaine dont 12 lacs events, une société de créations et d'organisations d'événements, de challenges multi-activités, d'organisation d'espaces, de team-building, de séminaires, d'activités incentives, et ponctuellement, vente au détail de vêtements et goodies. Son capital est de 2 000,00 [59]. 4M, une société d'opérations portant sur des immeubles ou fonds de commerce faites directement, indirectement ou en qualité d'intermédiaire, mandataire ou commissionnaire. Son capital est de 5 000,00 [60]. EARL l'Oursine, société de culture de céréales (à l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses). Son capital est estimé à 320 000,00 .

    Commerces et artisans

    La commune de Mauperthuis possède dix commerces fixes dont :

    • Un bar : le bar de l'Aubetin ;
    • Une agence immobilière : Mireille Maillard Immobilier ;
    • Un salon de toilettage : Cro'Mignon ;
    • Un salon de tatouage : Oj Tattoo Shop ;
    • Un traiteur bio : Le traiteur imaginaire ;
    • Une salle de réception et traiteur événementiel : Le Moulin de Mistou.

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Pierre.
    La fontaine et le colombier de Mauperthuis.
    La pyramide sous laquelle se trouve un passage.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Joseph de Montesquiou d'Artagnan (1651-1729), officier français et gouverneur de Nîmes, fut propriétaire du château de Mauperthuis, que son neveu Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac fera rebâtir par Brongniart.
    • Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac (1739-1798), homme politique français.
    • Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), architecte, urbaniste et utopiste français.
    • Émile Rogat (1799-1852), sculpteur et médailleur français est né à Mauperthuis.
    • Théophile Gautier (1811-1872), écrivain, poète, peintre et critique d'art français séjourna plusieurs fois à Mauperthuis. Le village influença certains de ses écrits comme Mademoiselle de Maupin (roman) ou encore Le Capitaine Fracasse.
    • Quentin Roosevelt (1897-1918), officier et pilote de chasse américain, logea à Mauperthuis le , trois jours avant sa mort[66].
    • Gus Bofa (1883-1968), illustrateur et dessinateur français, dû se replier et loger à Mauperthuis en 1940 à cause de la progression de l'armée allemande vers Paris. « à l’abri des radios, des journaux, des insupportables discussions entre sourds et aveugles, sur la guerre inconnaissable ». Il quitta ensuite la commune à cause des villageois, trop irrespectueux selon lui[67].

    Héraldique

    Blason de Mauperthuis Blason
    Taillé d'azur à trois fleurs de lys d'or posées en orle, et de gueules à trois gerbes de blé d'or, aussi posées en orle et liées du champ, une rapière d'argent posée en barre brochant sur la partition.
    Détails

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Mauperthuis », p. 339–341
    • Rivière, "Mauperthuis, un village de Brie au 18e siècle", éditions Picard, Paris, 1939.
    • Pierre Dosque et Yves Richard, "Au cœur de la Brie, Mauperthuis", Les Presses du Village, Etrepilly (Seine et Marne), 1982.
    • Jean-Paul Denef, "Un parc au siècle des lumières, Mauperthuis : résonances artistiques et littéraires", Dax, 1992.
    • Quelques éléments de J-P Denef sont repris dans la plaquette du Conseil Général de Seine et Marne, ouvrage collectif, "les jardins de Seine et Marne"
    • (en) Robin Middleton : "The Château and Gardens of Mauperthuis. The Formal and the Informal", Dumbarton and Oaks coloquium, XIII, 1992[68].

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
    6. Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Zones ZNIEFF de Mauperthuis » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’ Aubetin (F65-0410) » (consulté le ).
    2. Nature en attente de mise à jour.
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Aubetin (F6575751) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Aubetin (F6575701) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Aubetin (F6575801) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Aubetin (F6575601) » (consulté le ).
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de l'Oursine (F6578000) » (consulté le ).
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Commune de Mauperthuis (F6576000) » (consulté le ).
    9. 77281 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 2 mars 2019
    10. « Historique des risques naturels et technologiques à Mauperthuis (77) », sur www.commune-mairie.fr (consulté le ).
    11. « Route départementale française D402 (77) », sur WikiSara (consulté le ).
    12. « Route départementale française D15 (77) », sur WikiSara (consulté le ).
    13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Mauperthuis », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « ZNIEFF la « Basse vallée de l'Aubetin » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Saint-Augustin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
    24. Site Corine Land Cover Mises à jour.
    25. [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
    26. Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 9 septembre 2020 2020
    27. Du Plessis, II, p. 81.
    28. Bibl. nat., ms. latin 10944, fol. 56 v°.
    29. Longnon, I, p. 247.
    30. Longnon, I, p. 345.
    31. Archives nationales, S 2011.
    32. Archives nationales, S 2011, no 1.
    33. Archives de la Seine-et-Marne, H 465.
    34. Longnon, Pouillés de Sens, p. 483.
    35. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 355.
    36. Archives nationales, Q1 1411.
    37. « Histoire », sur Mauperthuis (consulté le ).
    38. « Le village imaginé par Claude Nicolas Ledoux, Mauperthuis - Site des Archives départementales de Seine-et-Marne », sur archives.seine-et-marne.fr (consulté le ).
    39. « Histoire », sur Mauperthuis (consulté le ).
    40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    41. « Theophile Gautier - Site des Archives départementales de Seine-et-Marne », sur archives.seine-et-marne.fr (consulté le ).
    42. « Théophile Gautier et la Seine-et-Marne - Site des Archives départementales de Seine-et-Marne », sur archives.seine-et-marne.fr (consulté le ).
    43. Le 14 août 2014 à 07h00, « Mauperthuis, un havre de paix après un passé douloureux », sur leparisien.fr, (consulté le ).
    44. « Histoire : L’US Air Force est née en Seine et Marne | Aéronautique Club de Meaux » (consulté le ).
    45. « Seine-et-Marne. Mauperthuis : les vitraux de l'église restaurés », sur actu.fr (consulté le ).
    46. « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur um77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en ).
    47. « Mauperthuis (77120, Seine-et-Marne) : la ville Mauperthuis, sa mairie et son village sur Communes.com », sur www.communes.com (consulté le ).
    48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    51. « Les Brèves (Informations municipales) », sur Mauperthuis (consulté le ).
    52. « DSDEN 77 - Académie de Créteil », sur www.ia77.ac-creteil.fr (consulté le ).
    53. « Écoles Maternelles – Élémentaires – de 3 à 11 ans », sur Mauperthuis (consulté le ).
    54. « Les districts et circonscriptions / Direction départementale de la sécurité publique de Seine-et-Marne / Sécurité et défense / Services de l'État / Accueil - Les services de l'État dans le département de Seine-et-Marne », sur www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    55. « Le nombre d’interventions en légère hausse », sur actu.fr (consulté le ).
    56. « Commune de Mauperthuis. Téléphone mairie, commerces, tourisme. Seine-et-Marne, 77. », sur www.atome77.com (consulté le ).
    57. « Salaire moyen à Mauperthuis (77120) », sur www.journaldunet.com (consulté le ).
    58. « Emploi et chômage à Mauperthuis (77120) », sur www.linternaute.com (consulté le ).
    59. « 12 Lacs Events (Mauperthuis, 77120) : siret, TVA, adresse... », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    60. « 4 M (Mauperthuis, 77120) : siret, TVA, adresse... », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    61. « Église Saint-Pierre », notice no PA00087084, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. « Fontaine et abreuvoir », notice no PA00087085, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    63. « Colombier », notice no PA00087082, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. Michel Gallet, « Ledoux et Paris », Cahiers de la Rotonde 3, , p. 67 à 71.
    65. « Domaine des Montesquiou (ancien) », notice no PA00087352, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    66. « année Quentin Roosevelt à Château-Thierry », sur www.la-fontaine-ch-thierry.net (consulté le ).
    67. « Gus Bofa », sur www.gusbofa.com (consulté le ).
    68. « Mauperthuis: le parc des Montesquiou », sur www.parcsafabriques.org (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.