Louis Dubois-Descours, marquis de la Maisonfort
Antoine François Philippe (dit Louis) Dubois-Descours, marquis de La Maisonfort, né le à Bitry (Nièvre[2]) et décédé le à Lyon, est un général et écrivain français.
Député français |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 64 ans) Lyon |
SĂ©pulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Antoine-Philippe (dit 'Louis') Dubois-Descours, marquis de la Maisonfort |
Nationalité | |
Activités |
Distinctions | |
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Archives conservées par |
Service historique de la DĂ©fense (GR 8 YD 2030)[1] |
Biographie
Au début de la Révolution, il est officier de cavalerie[3]. En , il quitte la France. En 1792, il sert dans l'Armée des émigrés. En 1796, il fonde à Brunswick, avec Louis Fauche-Borel, une imprimerie qui édite des pamphlets royalistes.
En , il se rend en Russie. Il y rencontre Louis XVIII et Paul Ier, auxquels il propose un projet de contre-révolution où Barras, qui doit remplir le principal rôle, « ne demande que 12 millions pour lui et ses amis ». Louis XVIII se montre favorable au projet, que ruine le coup d'État du 18 Brumaire (). La Maisonfort rejoint Paris en puis gagne l'Angleterre. Il s'y lie avec le comte d'Artois, qui le renvoie en France. En , il est arrêté, incarcéré au Temple et déporté à l'île d'Elbe, d'où il s'échappe le .
Proscrit, il parcourt toute l'Italie jusqu'à la fin , en quête de protection. Après un passage en Grèce, il séjourne à Constantinople en , où Sélim III le reçoit brièvement en audience. Réfugié en Russie le , il y fait la connaissance du comte de Blacas, représentant des intérêts de Louis XVIII. Durant ce séjour de huit ans, il se lie d'amitié avec le duc de Brunswick. De à , il effectue une mission diplomatique à Vienne. En , il part pour la cour de Suède, où il rencontre le prince Bernadotte. Le , il gagne Londres puis séjourne dans l'entourage de Louis XVIII à Hartwell.
Le , il rentre en France. Il compte au nombre des rédacteurs de la déclaration de Saint-Ouen. Le comte de Blacas lui commande divers rapports secrets. En , il s'associe à la rédaction du journal La Quotidienne, qui lui assurera des revenus substantiels [4] mais qu'il quittera en pour divergence d'opinion, le journal s'opposant au gouvernement. Une ordonnance du [5], prenant effet au [3], le nomme conseiller d'État en service extraordinaire, chargé du contentieux de la maison du Roi. Le , il est nommé maréchal de camp. Le , le département du Nord l'élit représentant à la Chambre des députés, où il officie comme premier secrétaire. Mais malade[6], il ne sollicite pas de nouveau mandat après la clôture de la session le [7]. Pour l'en dédommager, on le nomme, le , ministre plénipotentiaire près les cours de Toscane et de Lucques, en poste à Florence[8].
Alors qu'il regagne l'Italie après un congé de près d'un an[8], il meurt à Lyon, le [9] - [10] à l'Hôtel de l'Europe sis 26 rue Louis le Grand (actuelle place Bellecour), victime d'une gangrène[11]. Après un service funèbre en l'église Saint-Martin d'Ainay[12], il est inhumé le jeudi 4 à l'ancien cimetière de Loyasse[13].
DĂ©corations
- Ordre royal et militaire de Saint-Louis (chevalier le ; commandeur le )[3] ;
- Ordre de Saint-Vladimir de Russie (commandeur le )[3] - [12] ;
- Ordre de la LĂ©gion d'honneur (chevalier le )[3] ;
- Ordre de Saint-Joseph de Toscane (commandeur)[12].
Œuvres littéraires
- L'État réel de la France à la fin de 1795, pamphlet politique en 2 volumes (1796) ;
- Le Duc de Monmouth, comédie en 3 actes (1796) ;
- Le valet philosophe, comédie en 3 actes et en prose (1805) ;
- Le Mariage de Daubigné[14] (1806) ;
- Les Trois Tantes, comédie en 5 actes et en vers (1807) ;
- Les Projets de divorce, comédie en un acte et en vers (1809) ;
- L'Héritière polonaise, roman en 3 volumes (1811) ;
- Tableau politique de l'Europe depuis la bataille de Leipzig, pamphlet politique traduit dans presque toutes les langues de l'Europe et comptant jusqu'Ă 32 Ă©ditions (1814) ;
- Le curé de Patinges, comédie (1814) ;
- Cassandre somnambule, comédie (perdue) ;
- Le Portefeuille ou les deux bouquets, comédie (perdue) ;
etc.
Famille
Parents
Antoine François Philippe Dubois-Descours de la Maisonfort est issu de l'union, le à Guipronvel (Finistère), de :
- François Alexandre Philippe Dubois-Descours, marquis de la Maisonfort, officier de marine (enseigne de vaisseau), né le à Versailles - Paroisse Notre-Dame[15] ; décédé le à Cosne-sur-Loire (Nièvre) - Paroisse Saint-Jacques[16] (fils d'Alexandre Dubois-Descours, marquis de la Maisonfort, et de Catherine Chicoyneau)
- et Marie Gabrielle Charlotte Anne de Kergadiou, née le à Landerneau - Paroisse Saint-Houardon[17] ; décédée le à Nevers[18].
Épouse
Le , il épouse à La Charité-sur-Loire (paroisse Saint-Jacques)[19] - [20], Pierre Louise Adélaïde Gascoing de Berthun, née le à La Charité-sur-Loire (paroisse Saint-Jacques)[21] ; décédée le à Nevers[22] - [23] ; fille de Jean Marie Gascoing de Berthun, lieutenant des maréchaux de France et gouverneur de Pouilly (né le à Patinges (Cher) ; décédé le à La Charité-sur-Loire (paroisse Saint-Jacques)[24] ; marié le à La Charité-sur-Loire (paroisse Saint-Jacques)[25] avec Marie Louise Popon des Bertins (née le à Gap (paroisse Notre-Dame)[26] ; décédée le (10 prairial an VIII) à Beffes (Cher)[27]).
Enfants
Il a pour enfants :
- Louise (dite Sarah) Dubois-Descours de la Maisonfort[28], née le à Bitry (Nièvre)[29] ; décédée le à Beffes (Cher)[30] - [31]. Le , elle épouse à Beffes[32] - [33] Louis Jules Barbon Rossignol de Pron (né le à Nevers - paroisse Saint-Jean[34] ; décédé le à Saint-Maurice (Val-de-Marne)[35]. Son aliénation mentale, précipitée par un fort éthylisme, entraîne son admission, le , à la « maison royale de Charenton »[36]) ;
- Charlotte, née à Bitry à 7 mois, qui ne vécut que 19 jours ([37] - ) ;
- Maximilien Dubois-Descours, marquis de la Maisonfort, général de division, né le à Bonn (paroisse Saint-Rémi) ; décédé célibataire le à Paris (2e arrondissement ancien).
SĹ“urs
Deuxième de quatre enfants, il a trois sœurs :
- Françoise Nicole Marie Dubois-Descours de la Maisonfort, née le à Brest (paroisse Saint-Louis) ; décédée le à Paris (3e arrondissement ancien). Le , elle épouse Étienne François Denis du Coëtlosquet, capitaine de cavalerie, (né le ; décédé en avril 1814). Elle est mère du général Charles Yves César Cyr du Coëtlosquet ;
- Élisabeth Marie Éléonore Dubois-Descours de la Maisonfort, née le à Brest (paroisse Saint-Louis) ; décédée le [38] à Paris (3e arrondissement ancien). Le [39], elle épouse à Paris André François Gonin de Lurieu, officier, conservateur des canaux d'Orléans et du Loiret (né le à Saint-Étienne - paroisse Notre-Dame ; décédé le [40] à Paris (10e arrondissement ancien)) ;
- Rose Esther Dubois-Descours de la Maisonfort, née le à Brest (paroisse Saint-Louis) ; décédée le à Nevers[41]. Le , elle épouse à Paris (paroisse Saint-Côme-et-Damien)[42] François Ignace Carpentier, comte de Changy, capitaine de dragons (né le à Nevers - Paroisse Saint-Étienne[43]; décédé le à Nevers[44]).
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- acte d'ondoiement sur le site des Archives départementales de la Nièvre - Vues 226 et 227/238 : . Les cérémonies du baptême, qui devaient être suppléées sous 3 mois, ne le seront que 15 ans plus tard, le 30 juillet 1778 à Orbec. Acte sur le site départemental du Calvados - Vue 127/143 : .
- le dossier militaire, conservé aux Archives de l'Armée de terre sous la cote 8Yd 2.030, précise les étapes de la carrière :
- cadet gentilhomme au régiment des dragons de Monsieur le 24 juin 1778 ;
- sous-lieutenant au même régiment le 19 septembre 1779 ;
- capitaine réformé au même régiment le 1er mai 1784 ;
- campagne de l'Armée des Princes en 1792 ;
- colonel de dragons et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 10 février 1798 ;
- envoyé à l'armée de la Vendée de 1799 à décembre 1800 ;
- entré au service de Russie le 1er janvier 1805 ;
- conseiller d'État au même service le 4 avril 1811 ;
- de retour en France, conseiller d'État attaché à la maison du Roi le 30 janvier 1815 ;
- maréchal de camp le 13 mars 1815 ;
- commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 20 août 1823 ;
- mis en disponibilité le 17 avril 1824 ;
- chevalier de la LĂ©gion d'honneur le 23 mai 1825.
- soit 2 000 francs tous les trois mois. Voir MĂ©moires d'un agent royaliste, page 310.
- lettre du Conseil d'État du 22 juillet 1993 à Thierry Couture.
- une ancienne blessure lui imposera de longues et cruelles souffrances. Incapable de se tenir debout à cause de plaies à une jambe, alité durant deux ans, il consultera plusieurs médecins (dont le célèbre Guillaume Dupuytren) et tentera de nombreux traitements. La gangrène dont il mourra une dizaine d'années plus tard trouve sans doute ici ses prodromes.
- .
- le dossier personnel (1re série, carton 215) et la correspondance politique (Toscane - Volumes 162 à 166) sont conservés au Ministère des Affaires étrangères. Par décision ministérielle du 17 août 1826, le marquis de la Maisonfort est autorisé à venir en France à partir de novembre tout en continuant à jouir de son traitement.
- l'acte de décès (no 3.512 de 1827) est conservé aux Archives municipales de Lyon.
- l'inventaire après décès figure au répertoire d'Hippolyte Castel, notaire à Paris. Archives nationales - Minutier central - Étude CVI - Répertoire 15. Commencé le 24 octobre 1827, il est clôturé le 19 janvier 1828. La minute n'a pu être retrouvée.
- un article nécrologique de la Gazette universelle de Lyon, du 4 octobre 1827, fait état d'« une maladie inflammatoire, dégénérée tout à coup en fièvre gangréneuse, (qui) l'a enlevé au bout de huit jours, malgré tous les secours de l'art ». Envoi de la Bibliothèque municipale de Lyon du 15 juillet 1993 à Thierry Couture.
- l'acte de sépulture catholique, dressé à la paroisse Saint-Martin d'Ainay, est conservé par l'Archevêché de Lyon. En voici la teneur : « Le quatre octobre dix huit cent vingt sept, vu l'extrait de l'acte civil de la mairie de Lyon, nous soussigné curé de la paroisse de St Martin d'Ainay, avons donné la sépulture ecclésiastique à Mr Antoine Philippe Dubois Descours Marquis de La Maisonfort grand cordon de l'ordre de St Louis, et de celui de St Joseph de Toscane, commandeur de l'ordre de St Wladimir de Russie, membre de la Légion d'honneur, ministre plenipotentiaire de S.(a) M.(ajesté) T.(rès) C.(hrétienne) près les cours de Toscane, Parme et Modène, conseiller d'état, décédé à Lyon âgé de soixante cinq ans, à l'hôtel de l'Europe rue Louis Le grand no 26 et transféré au cimetière de Loyasse. Les temoins ont signé avec nous ». Signé Rouget, B. de Brosses M(aréch)al de camps (?), A(uguste) Peyronet (l'acte d'état civil précise qu'il s'agit du secrétaire particulier du défunt).
- sa sépulture, acquise à titre perpétuel par son fils Maximilien le 27 décembre 1827, était située 1er secteur - 1re ligne - allée 81 - case 1 dans la demi-masse 19/18. L'état de non-entretien est signalé par la pose d'une plaque le 1er décembre 1959. Après deux constats d'abandon les 26 septembre 1967 et 27 mai 1971, un arrêté municipal du 10 novembre 1971 ordonne la reprise de la concession. Les restes sont exhumés le 8 octobre 1990 et transférés à l'ossuaire, case 1.707. Lettre de la ville de Lyon - Division des Pompes funèbres et Cimetières - du 24 juin 1993 à Thierry Couture.
- {{référence nécessaire}}
- acte de baptême sur le site des Archives départementales des Yvelines - Vue 73/79 : .
- actes mortuaires sur le site des Archives départementales de la Nièvre, à Cosne-sur-Loire - Vue 116/436 : et à Bitry - Vues 151 et 152/191 : .
- acte de baptême sur le site des Archives départementales du Finistère - Vue 570/657 : .
- acte de décès, no 518 de 1828, sur le site des Archives départementales de la Nièvre - Vue 1.013/1.131 : .
- acte de mariage sur le site des Archives départementales de la Nièvre - Vue 101/194 : .
- le contrat de mariage est reçu le 1er août 1786 par Augustin Rameau, notaire à Paris. Archives nationales - Minutier central - Étude XX - Liasse 729 - Cote MC/ET/XX 729.
- acte de baptême sur le site des Archives départementales de la Nièvre - Vue 14/186 : .
- acte de décès, no 218 de 1849, sur le site des Archives départementales de la Nièvre - Vue 517/1.029 : .
- les Archives départementales de la Nièvre conservent, au rang des minutes de Charles Auguste Col, notaire à Nevers :
- le testament, reçu le 11 avril 1848 (cote 3E15 288) ;
- l'inventaire après décès, dressé les 4 et 5 juin 1849 (cote 3E15 298).
- acte mortuaire sur le site des Archives départementales de la Nièvre - Vues 2 et 3/183 : .
- acte de mariage sur le site des Archives départementales de la Nièvre - Vue 84/169 .
- acte de baptême sur le site des Archives départementales des Hautes-Alpes - Vue 6/72 : .
- acte de décès sur le site des Archives départementales du Cher - Vue 346/360 : .
- pour la naissance, en 1823, d'un fils illégitime issu d'une relation supposée avec son cousin germain, voir l'article consacré à Charles Yves César Cyr du Coëtlosquet.
- acte de baptême sur le site des Archives départementales de la Nièvre - Vue 185/191 : .
- acte de décès, no 3 de 1842, sur le site des Archives départementales du Cher - Vue 193/196 : .
- les Archives départementales du Cher conservent, au rang des minutes de Pierre Jean Maximilien Naudin, notaire à Sancergues :
- le testament olographe, rédigé le 5 mars 1842 et déposé le 6 septembre 1842 (cote E 13.793) ;
- l'inventaire après décès, dressé les 18 et 31 octobre 1842 (cote E 13.794).
- acte de mariage sur le site des Archives départementales du Cher - Vues 20 et 21/169 : .
- le contrat de mariage est reçu le 30 janvier 1808 par Jean-François Paillard, notaire à Saint-Germain-sur-L'Aubois. Archives départementales du Cher - Cote E 16.130.
- acte de baptême sur le site des Archives départementales de la Nièvre - Acte 219/365 : .
- acte de décès, no 96 de 1843, sur le site des Archives départementales du Val-de-Marne - Vue 296/461 : .
- les Archives départementales du Val-de-Marne conservent :
- le dossier d'internement (cote 4 X 511) ;
- les registres d'observations (cotes 4 X 683 et 4 X 691). Ces derniers indiquent : « Avant son mariage, dépenses énormes, débauches. Il y a 11 ans, actes évidens de délire, mauvaise conduite, violences envers sa femme et son fils. Il veut les jeter la t(ê)te par la fenêtre, il tord un bras, un deuxième, manie violente. Plus tard, gout très décidé pour les boissons, ivresse très fréquente. Il y a 3 ans, nouvel accès de manie. L'année dernière, idées extravagantes très nombreuses, royalisme excessif (sic !) ». « Avant son entrée, Mr R(ossignol) D(e Pron) avait contracté une habitude d'ivresse qui avait porté à sa santé une atteinte profonde. En entrant il était atteint d'une manie aigüe caractérisée par un délire général, dans lequel, toutefois, il se faisait remarquer une prédominance habituelle d'illusions ambitieuses, d'idées politiques extravagantes, par une loquacité sans mesure, une agitation presque constance, et enfin par des accès de violence fréquemment répétés. (...) Mr D(e Pron) ne sort jamais du cercle d'idées, dans lequel sa folie semble le renfermer. Continuellement, il nous parle de je ne sais quelles conspirations dites de la Fourchette ; de complots contre la famille Royale, de fourberies, de trahisons. (...) Mr D(e Pron) écrit une multitude de lettres à ce sujet, tantôt au Roi, tantot aux Ministres ou enfin à quelqu"un des grands du Royaume. (...) Peu de malades nous ont paru apporter dans leur délire, un raisonnement aussi suivi ; Il ne travaille que sur des apparences & des chimères, mais tout se lie, tout s'enchaîne dans le plan qu'il s'est formé ; Sa logique est saine en elle-même, mais elle n'a point la vérité pour origine. (...) Ces considérations nous engagent à considérer, chez ce malade, la volonté (souligné), comme spécialement lésée et non l'imagination (souligné) comme il est dit plus haut. (...) Si quelque chose peut venir à l'appuy de ces réflexions, c'est la remarque faite généralement du caractère altier, opiniâtre et plein d'orgueil de ce malade. Cette remarque est regardée comme tellement juste que plusieurs doutent si Mr D(e Pron) ne met pas autant de mauvaise foi dans ce qu'il dit, qu'il y a de folie réelle. La santé physique est toujours excellente. Stature élevée, tempér(amen)t éminement sanguin. 1er juillet 1825 ». « Mr Depron avait des hallucinations de la vue et de l'ouïe, il voyait et entendait continuellement ses ennemis. Il prétendait que Carnot était mort et ressuscité plusieurs fois et qu'il lui apparaissait de tems à autre pour lui faire du mal, aussi déblatérait-il continuellement, contre lui. (...) Tous les écrits de Me Depron datent de plusieurs années ; dans les derniers tems, il ne faisait que tracer quelques mots sans suite sur le papier. Le 18 novembre 1843, Me Depron est mort des suites d'une affection du cœur ; il était extrêmement oppressé, il prétendait qu'il avait tout le Directoir(e) sur le corps ».
- acte de baptême sur le site des Archives départementales de la Nièvre - Vue 11/48 : .
- l'inventaire après décès est dressé le 11 mai 1843 par Louis Edmond Dreux, notaire à Paris. Archives nationales - Minutier central - Étude CVIII - Cote MC/ET/CVIII 1.143.
- le contrat de mariage est reçu le 29 avril 1793 par Augustin Rameau, notaire à Paris. Archives nationales - Minutier central - Étude XX - Liasse 759 - Cote MC/ET/XX 759.
- l'inventaire après décès est dressé le 21 janvier 1843 par Louis Edmond Dreux, notaire à Paris. Archives nationales - Minutier central - Étude CVIII - Cote MC/ET/CVIII 1.141.
- acte de décès, no 220 de 1850, sur le site des Archives départementales de la Nièvre - Vue 701/1.029 : .
- acte sur le site des Archives de Paris, vues 40 Ă 43.
- acte de baptême sur le site des Archives départementales de la Nièvre - Vue 202/402 : .
- acte de décès, no 185 de 1812, sur le site des Archives départementales de la Nièvre - Vue 634/1.351 : .
Bibliographie
- Antoine-Philippe du Bois des Cours, marquis de La Maisonfort (préf. G. de Bertier de Sauvigny), Mémoires d'un agent royaliste sous la Révolution, l'Empire et la Restauration : 1763-1827 (Étude biographique), Paris, éd. Gallimard, coll. « Le Temps retrouvé / Mercure de France », , 752 p. (ISBN 978-2-7152248-8-9)
- Grand dictionnaire universel du XIXe siècle
- Dictionnaire biographique et historique des hommes marquants de la fin du XVIIIe siècle (Hambourg, 3 vol. in-8") V 1 : V 2 : V 3 : , en collaboration avec l'abbé de Pradt, Coeffier, etc.
- « Louis Dubois-Descours, marquis de la Maisonfort », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Château de la Maisonfort à Bitry (Nièvre)
- Château de Beffes (Cher)