Beffes
Beffes est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire. Elle compte 721 habitants (recensement 2012) que l'on prénomme les Beffois et les Beffoises.
Beffes | |||||
Mairie de Beffes. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Bourges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Berry-Loire-Vauvise | ||||
Maire Mandat |
Olivier Michel Le Cam 2020-2026 |
||||
Code postal | 18320 | ||||
Code commune | 18025 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Beffois | ||||
Population municipale |
610 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 52 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 05′ 37″ nord, 3° 00′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 153 m Max. 196 m |
||||
Superficie | 11,83 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avord | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.beffes.fr | ||||
Géographie
Le village de Beffes se situe sur la rive gauche de la Loire à 220 km au sud de Paris, à 20 km au nord-ouest de Nevers et 10 km au sud de La Charité-sur-Loire.
La commune fait partie du canton de Sancergues ; en 2015, à la suite du redécoupage des cantons du département, elle fera partie du canton d'Avord[1].
Localisation
Urbanisme
Typologie
Beffes est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,5 %), forêts (35,4 %), mines, décharges et chantiers (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (4,6 %), eaux continentales[Note 3] (2,5 %), prairies (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[7].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Beffes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal latéral à la Loire, la Loire et le Châteauvert. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[10] - [8].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[11]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 373 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 373 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[8].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[13].
Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[14].
Histoire
Les plus anciens vestiges du territoire sont ceux d’une villa gallo-romaine ayant livré des mosaïques et des monnaies. Le siège de la seigneurie primitive est sans doute dressé sur la butte de terre du Baisfort, tandis que le fief de Mons Odonis se développe au nord du bourg. Le village est mentionné pour la première fois en 1227.
La prospérité de la localité est amorcée à partir des années 1880 avec le développement de l’industrie de la chaux, et le XXe siècle est marqué par l’essor de la cimenterie. La première usine à ciment artificiel est implantée en 1929 par la société Poliet et Chausson et elle passe ensuite à Calcia Beffes.
À partir de 1954, l’usine prospère et elle emploie à la fin du XXe siècle 120 personnes, produisant 2 500 tonnes de ciment par jour. La production est distribuée pour moitié dans la région Centre et le reste est partagé entre la Bourgogne et l’Auvergne. Elle est acheminée par la route ou la voie ferrée de la ligne de La Guerche-sur-l'Aubois à Marseilles-lès-Aubigny, le canal latéral à la Loire n’étant plus utilisé comme voie de transport.
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[17].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2020, la commune comptait 610 habitants[Note 4], en diminution de 7,85 % par rapport à 2014 (Cher : −3,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
La ville compte une cimenterie de Ciments français, filiale du groupe italien Italcementi[22].
Vie locale
Équipements
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château, XVe, XVIe et début XIXe siècles.
- Église Sainte-Catherine. Rebâtie vers 1880.
- Lavoir, fin XIXe siècle, situé route de Chabrolles.
- Site de Chabrolles datant de 1880 environ.
- Canal latéral à la Loire
- Gare d'eau.
Personnalités liées à la commune
La famille Dubois-Descours de la Maisonfort a possédé le château de Beffes où ont séjourné, durant la première moitié du XIXe siècle :
- Antoine François Philippe Dubois-Descours de la Maisonfort, général et écrivain ;
- Charles Yves César Cyr du Coëtlosquet, général de division, neveu du précité - maire de Beffes de février 1833 à octobre 1835 ;
- Maximilien Dubois-Descours de la Maisonfort, général de division, fils d'Antoine François Philippe et cousin du précité - maire de Beffes d'avril 1836 à avril 1837.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Beffes sur le site de l'Institut géographique national
- Château de Beffes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Décret no 2014-206 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cher.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Beffes », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- (en) Italcimenti.
- Halte nautique.
- Vélo-Camping.
- Tennis Club Beffois.
- Centre de plongée régional.