Ciments Calcia | |
Création | |
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Dates clés | 31 mai 1965 : immatriculation de la société actuelle au registre du commerce |
Forme juridique | Société anonyme |
Siège social | Puteaux  France |
Direction | Jean Marc Junon (depuis 2016) |
Actionnaires | HeidelbergCement |
Activité | Fabrication de ciment |
Produits | Ciment |
Société mère | HeidelbergCement |
Sociétés sœurs | Italcementi |
SIREN | 654800689 |
Site web | www.ciments-calcia.fr |
Fonds propres | 990 734 000 €(2018) |
Chiffre d'affaires | 643 185 100 €(2018) + 3,57 % |
Résultat net | 15 711 600 € (2018)[1] |
Ciments Calcia est une société industrielle française spécialisée dans la fabrication de ciments, filiale à 100 %[2] de HeidelbergCement, deuxième cimentier mondial en termes de capacité.
En France, la dénomination commerciale « Ciments Français » ainsi que le logo « CF »a été abandonnée au début des années 1990 au profit de « Ciments Calcia », confirmant la dimension européenne du groupe.
Ciments Français est la filiale internationale d'Italcementi Group depuis 1992 et regroupe l'ensemble des participations mondiales (hors Italie) et détient des parts de marché importantes dans de nombreux pays (19 à ce jour) sur tous les continents.
Les métiers du groupe se concentrent sur la valorisation des ressources naturelles pour les transformer en produits qui répondent aux besoins du bâtiment et des travaux publics : ciment, chaux, charges minérales et leurs dérivés, au travers de ses trois secteurs d'activité : ciment, granulats et béton prêt-à -l'emploi.
Depuis 1998, le groupe Italcementi avec Ciments Français en première ligne, a poursuivi sa politique de croissance externe sur des marchés à fort potentiel : au Maroc, en Thaïlande et en Bulgarie, en Inde et en Égypte, où le groupe a pris le contrôle du leader du marché Suez Cement en et a acheté Asec Cement Company en .
Ciments français a été coté à la Bourse de Paris avec une capitalisation boursière de 5,6 milliards d'euros au . Il est radié de la cote le . La DSI actuelle est sous la responsabilité de l'italien Andrea Pifferi[3], il a succédé au Belge Laurent Prévost qui a quitté son poste en 2009[4].
Sommaire
Historique
En 1850, Émile Dupond et Charles Demarle ouvrent à Boulogne-sur-Mer une petite usine de ciment à prise rapide dit « ciment romain ». Cinq ans plus tard, le « Ciment Portland naturel de Boulogne-sur-Mer » obtient une première médaille à l'exposition universelle de Paris. En 1861, la société « Demarle et Cie » franchit le cap des 10 000 tonnes vendues dans l'année.
En 1881, Demarle et Cie fusionne avec la Compagnie des Ciments Portland Desvres, l'entreprise devient une société anonyme et devient Ciments Français. Les ventes dépassent 100 000 tonnes.
En 1913, après une croissance régulière sur 20 ans, la société possède 5 usines : Boulogne, Desvres, Guerville, La Souys et Couvrot. Les ventes dépassent 400 000 tonnes.
En 1931, un record de production est franchi, avant la crise des années 1930, 673 000 tonnes. Ce volume ne sera retrouvé qu'en 1947. Ciment français acquiert de deux nouvelles usines : Beaucaire et Espiet.
En 1941, l'usine de Boulogne est détruite et le siège social est transféré à Guerville.
En 1949, après la guerre, la société répond à l'effort de reconstruction. Les 11 usines de Colombelles, Airvault, Cruas, Montebourg et Neux sont utilisées au maximum et la production atteint le million de tonnes. En 1961, la production atteint les 2,5 millions de tonnes.
1971 est une année importante pour le groupe avec la reprise de Poliet et Chausson qui, après les fusions de Loisne et Ciments de Rombas, donne à la société sa structure actuelle. Les 23 usines du groupe couvrent 35 % du marché français. Les ventes dépassent 10 millions de tonnes.
En 10 ans, le potentiel des usines existantes est renforcé. L'unité de Bussac-Forêt en Charente-Maritime voit le jour en 1980. Le développement international s'amorce avec Rumelange au Luxembourg et Coplay aux États-Unis.
En 1990-1991, le développement international s'accélère en Belgique avec la reprise de la Compagnie des Ciments Belges, en Grèce (Halyps Building Materials) et en Turquie (Set). La production atteint 20 millions de tonnes.
En 1992, Paribas cède à Italcementi 39,8 % du capital de Ciments Français.
En 1994, Paribas cède la filiale Prodical au groupe belge Carmeuse.
En 1998, de nouvelles acquisitions sont réalisées en Bulgarie, Thaïlande et Kazakhstan. Italcementi monte à 65 % du capital.
En 2000-2001, Ciments Français investit dans une coentreprise en Inde, et entre dans le capital du leader égyptien Suez Cement. La production de ciment atteint 30 millions de tonnes. En 2004-2005, Ciments français reprend le leader égyptien Suez Cement à 51 % et d'Asec Cement Company, un autre cimentier égyptien.
Le , Italcementi lance une offre publique d'échange sur Ciments français[5]. Italcementi, qui possède 81,01 % de Ciments Français, propose un ratio de 8,25 actions Italcementi contre une action Ciments Français. Le , à l'assemblée générale de Ciments Français, les actionnaires minoritaires ont souligné leur mécontentement vis-à -vis des modalités de fusion avec Italcementi provoquant l'échec de la fusion prévue[6].
En 2011, Ciments Français vend sa filiale turque (SET Holding et ses filiales) à Limak Holding[7].
En 2014, Italcementi lance une OPA simplifiée sur Ciments Français et la procédure de retrait obligatoire visant les actions Ciments Français est mise en œuvre le . Ciments Français n'est plus cotée en bourse.
En 2016, les Ciments Français Italcementi Group ont été rachetés par le groupe allemand HeidelbergCement, une des plus grandes sociétés mondiales de matériaux de construction[8].
En 2019, les ciments Calcia écope de 670 000 euros d'amende pour retards de paiement. C'est une des premières entreprises sanctionnées pour cause de retards de paiement, depuis le vote de la loi Sapin II[9],[10].
Données financières
Année | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008[11] | 2009[12] | 2010[12] | 2011 |
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Chiffre d'affaires | - | 3 000 | - | - | - | - | 4 245 | 4 171 | - |
Résultats d'exploitation | - | - | - | - | - | - | 506 | 481 | - |
Résultats nets part du groupe | - | - | - | - | - | 382 | 337 | 318 | - |
Fonds propres | - | 2 200 | - | - | - | - | - | - | - |
Dettes financières | - | 1 050 | - | - | - | - | - | - | - |
Données boursières
- Actions cotées à la bourse de Paris jusqu'au , date de leur radiation définitive
- Membre de l'indice CAC Mid 100
- Code Valeur ISIN = FR0000120982
- Valeur nominale = euro
- Actionnaires principaux en 2005 : Flottant 23,7 %, Italcementi 64 %, Mediobanca 11,4 %, autocontrôle 1 %.
Notes et références
- https://www.societe.com/societe/ciments-calcia-654800689.html
- Source : Cercle Finances du 27 décembre 2010
- http://it.linkedin.com/in/andreapifferi
- http://fr.linkedin.com/pub/denis-grandinot/20/217/b5a
- Ciments Français d'accord pour une fusion avec sa maison-mère Italcementi
- Le Moniteur, no 5533 du 11 décembre 2009
- Communiqué de presse
- « HeidelbergCement investit dans Italcementi : 22-09-2016 - Batiweb.com », sur www.batiweb.com (consulté le )
- Trois entreprises écopent d'amendes de plus de 500.000 euros pour retards de paiement
- Délais de paiement: trois grandes entreprises écopent d’amendes records
- Italcementi key data
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