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Longperrier

Longperrier est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Longperrier
Longperrier
Vue aérienne de Longperrier.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Roissy Pays de France
Maire
Mandat
Michel Mouton
2020-2026
Code postal 77230
Code commune 77259
DĂ©mographie
Gentilé Longperrois
Population
municipale
2 303 hab. (2020 en diminution de 6,84 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 497 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 03′ 08″ nord, 2° 39′ 49″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 172 m
Superficie 4,63 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Dammartin-en-Goële
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Mitry-Mory
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Longperrier
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Longperrier
Liens
Site web mairie-longperrier.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    SituĂ©e Ă  environ 45 km de Paris, Longperrier est contigĂĽe Ă  la ville de Dammartin-en-GoĂ«le[Carte 1].

    La commune fait partie du pays traditionnel appelé la Goële.

    Représentations cartographiques de la commune
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    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :

    • le ru du PrĂ© de Vilaine, long de 2,42 km[1], et ;
    • le fossĂ© 01 du Moulin de Villeneuve, 2,39 km[2], affluents de la Biberonne.
    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Longperrier.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 2,74 km[3].

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[4].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,2 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,2 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,1 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 724 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -1,1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,5 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[5]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[7]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Creil, qui se trouve Ă  27 km Ă  vol d'oiseau[8], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[10], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[11].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12] - [13] - [14].

    Urbanisme

    Typologie

    Longperrier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Dammartin-en-GoĂ«le, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[18] et 16 979 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21] - [22].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 53 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[23] dont Maincourt (source : le fichier Fantoir).

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), zones urbanisées (18,4 %), forêts (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %)[24].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[25] - [26] - [Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvĂ© le et portĂ© par la communautĂ© d’agglomĂ©ration Roissy Pays de France[27].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[28]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 096 dont 50,4 % de maisons et 39,6 % d'appartements.

    Parmi ces logements, 88,1 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants[Note 5].

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 56,5 % contre 41,8 % de locataires[29] dont, 9,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 1,7 % logés gratuitement.

    Voies de communication

    La commune est à proximité de la nationale 2, menant de Paris à Soissons,

    Transports

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes De Longapiru en 125[30] ; Lenperier en 1264[30] ; Lonc Perier en 1299[31] ; Loncperer en 1383[32] ; Lomperier en 1402[33] ; Lamperier en 1460[34] ; « Longapiru subtus Dompnum Martinum » en 1511[30] ; Longuapiru en 1513[30] ; Longapiro en 1588[35].

    Le nom de la ville de Longperrier peut trouver son origine dans le latin. Il signifie soit « longue pierre » du latin longa petra, « pays des longues pierres », à cause des dalles de gypse que l'on y extrayait, soit « long poirier » du latin longa pirus.

    Histoire

    Histoire générale

    L’église est fondée par les contes de Dammartin en Goële vers l’an 1185.

    Le territoire longperrois est réparti en plusieurs domaines. Les noms de ces domaines sont portés actuellement par les principales rues de Longperrier. Le chef-lieu paraît être le domaine de Maincourt, possédé par les seigneurs de Chambly (Oise) au début du XIVe siècle. En 1666, Louis II de Bourbon, prince de Condé, se porte acquéreur pour faire échange aussitôt avec l’abbaye de Chaâlis (Oise) contre les étangs de Commelles près de Chantilly. Le , le domaine de Maincourt est acquis par le député Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau. Après la mort de ce dernier, le domaine est vendu à la famille Revenaz. Le domaine du vivier, propriété du comte de Dammartin puis de la famille du Maine et de monsieur de Vassan, est vendu en 1772 aux frères Collinet. L’ensemble des fermes est progressivement acquis par la famille Sainte-Beuve, sauf les fermes Lucet, Bardez et Thuillier dont elle est la seule à avoir encore une activité. Les terres sises au nord du village, de sols peu fertiles, de prés, de vignes et de vergers, sont exploitées par des petits propriétaires. Au début des années soixante, les activités agricoles cessent petit à petit. Des maisons d’habitations sont installées sur des terrains acquis par des habitants de la région parisienne. Le programme d’urbanisation, durant la seconde moitié du XXe siècle, a permis de quadrupler la population.

    Longperrier et ses rois

    Les rois de Longperrier ont tiré l’oiseau de 1893 à 1933 ! C’est en 1893 que Longperrier a eu son premier roi, Le roi Alphonse Lebœuf. Le registre de la Compagnie des Chevaliers de l’Arc de Longperrier a été retrouvé dans les archives de la mairie. Ce registre permettait l’enregistrement des réceptions des actes de tirage de l’oiseau.

    Ă€ sa lecture on peut en dĂ©duire que le postulant devait ĂŞtre de religion catholique apostolique et romaine, de bonne vie et mĹ“urs, et avoir frĂ©quentĂ© le jardin de la Compagnie un temps raisonnable. Par suite il devait prĂŞter serment de se conformer aux statuts et règlement de la Compagnie, de s’acquitter des cotisations, qui Ă  l’époque s’élevaient Ă  10 francs de droit d’entrĂ©e et F de cotisation annuelle, afin de contribuer aux frais de jeu. Il devient membre de la confrĂ©rie de Saint SĂ©bastien leur saint patron. Ensuite il pouvait ĂŞtre reçu chevalier et pouvait alors tirer l’oiseau. Le titre de Roi Ă©tait confĂ©rĂ© au premier chevalier qui avait atteint la cible : l’oiseau. On peut supposer que c’était un oiseau fictif plantĂ© sur une perche et qui devait ĂŞtre tirĂ© Ă  "arc dans le jardin de la confrĂ©rie. Le nouveau roi Ă©tait alors Ă©lu pour une annĂ©e, il promettait de faire son devoir et s’engageait Ă  rendre l’oiseau au bout de l’annĂ©e en la manière accoutumĂ©e.. Durant cette annĂ©e de règne il jouissait des dignitĂ©s prĂ©rogatives Ă  la royautĂ©.

    Les premiers chevaliers qui ont tiré l’oiseau sont : Leduc Honoré, Thuillier capitaine, Loriette Léon, Couturier Louis, Loriette Suplice, Dumont, Couturier greffier, Leduc Edourd, Bontemps, Besnard Jules, Gaucher Adolphe, Cottard Alphonse, Landru Jean, Pigeon Emile, Pasquier Adolphe, Pasquier Ange, Loriette Paul, Loriette Fils, Cottard Jules, Thuillier Frédéric, Lebœuf Alphonse, Pasquier Lebœuf, Michel Victor. Il n’y eut pas de tirage en 1910, ni de 1912 à 1920. Le la compagnie fut reconstituée sous l’impulsion de trois anciens chevaliers : Lemaître Ernest, Thuillier Frédéric et Gaucher Adolphe.

    Par la suite eut lieu présentation des nouveaux aspirants qui furent bien vite nommés chevalier, la Compagnie était alors complètement reconstituée avec un capitaine : Lemaître Ernest, un Lieutenant : Thuillier Frédéric, un secrétaire trésorier : Marie Charles et son porte drapeau : Philibert Léon. Le nouveau roi fut nommé le à la suite du tirage de l’oiseau : Thuillier Frédéric. De 1921 à 1930 les rois se sont à nouveau succédé, le dernier de cette série, Lucet Alphonse régna jusqu’au date à laquelle Lucet Marcel fut élu et resta le dernier roi connu de la Compagnie des Chevaliers du Jeu d’Arc de Longperrier.

    Histoire locale, les noms des rues

    Chaque nom de rue de longperrier est lié à une activité ou une histoire du passé.

    • La rue de Maincourt est un souvenir du domaine de Maincourt, appelĂ© jadis MoĂŻencourt. Ce domaine a laissĂ© une autre trace, puisqu’un lieu-dit, Ă  la sortie ou est de la commune s’appelle encore «e Domaine. De part et d’autre de cette voie, on trouve la rue du Hamel conduisant Ă  un petit hameau, dĂ©nommĂ© le Village.
    • la rue du Ponceau, ainsi appelĂ©e en raison d’un petit pont enjambant un fossĂ©, la ruelle de l’Oseraie, au nom Ă©vocateur, et celle des Bergers rappelant que les troupeaux d’autrefois l’empruntaient pour gagner les pâtures voisines.
    • Au dĂ©but de la rue de Maincourt, on trouve Ă©galement la rue du GuĂ©-des-Fourches. Celle-ci a une petite histoire curieuse. Improprement appelĂ©e rue du Lavoir parce qu’elle conduisait au lavoir existant Ă  l’emplacement de l’actuel jeu de boules, elle traversait autrefois la ferme de l’Abbaye. Pour des raisons faciles Ă  comprendre, les propriĂ©taires demandèrent son dĂ©placement en abandonnant pour ce faire une bande de leur pâture. Pourquoi ce GuĂ© des Fourches ? C’est qu’aux temps anciens, les fourches patibulaires, autrement dit les potences (gibets), se dressaient sur la butte de Dammartin, au lieu prĂ©cisĂ©ment appelĂ© « La justice », Ă  peu près Ă  l’actuel emplacement du radar. Et les condamnĂ©s venus du bas de la butte passaient par la rue du GuĂ© des Fourches, franchissant les sources aux endroits propices.
    • La rue du Vivier, plus paisible, possĂ©dait Ă  l’emplacement actuel de la salle du Vivier, une mare alimentĂ©e par une source venue d’un prĂ© voisin. Cette mare, jadis vivier, servit par la suite d’abreuvoir puis fut abandonnĂ©e et comblĂ©e lorsque l’eau courante fut installĂ©e dans le village.
    • Quant Ă  la rue du Bordet, elle permettait d’aller jusqu’à une borderie, exploitation agricole de faible importance Ă  l’emplacement de laquelle se trouve une partie des ateliers Sefers.
    • Le chemin du Gazon, rejoint les deux extrĂ©mitĂ©s du village en traversant une zone de vergers, aujourd’hui bien abandonnĂ©s.
    • La rue de CondĂ© rappelle que les lieux actuels furent autrefois propriĂ©tĂ© des princes de CondĂ© qui Ă©changèrent ces terres contre celles que possĂ©daient les moines de Chaâlis aux Ă©tangs de Commelles, situĂ©s dans la forĂŞt de Chantilly, propriĂ©tĂ© des CondĂ©. Par cet Ă©change, les princes de CondĂ© eurent toute la forĂŞt pour chasser et l’abbaye de Chaâlis devint maĂ®tresse de la ferme et des terres d’une partie de Longperrier.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    ? ? Henri Sainte-Beuve
    mars 1977 juin 1995 Suzanne Bardez Institutrice et directrice d'école retraitée
    Ordre des Palmes académiques : chevalier (1984), officier (1989)
    juin 1995 mars 2008 Jean-Pierre Camescasse Ingénieur
    mars 2008 En cours
    (au 19 janvier 2021)
    Michel Mouton[36] - [37] UMP → LR Préposé retraité
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [38] - [39].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Longperrier est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [40] - [41] - [42].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[43]. La Communauté d'agglomération Roissy Pays de France assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[40] - [44].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France qui en a délégué la gestion à une entreprise privée[40] - [45].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].

    En 2020, la commune comptait 2 303 habitants[Note 7], en diminution de 6,84 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    497595535542530531524526502
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    464462442409431413377371359
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    340308341307355356380347361
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3414174946961 0892 0712 2732 3092 474
    2017 2020 - - - - - - -
    2 3682 303-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee Ă  partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • LycĂ©e Charles-de-Gaulle.
    • École maternelle

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque année, contrairement à la plupart des communes alentour, la commune de Longperrier n'organise aucune grande festivité le , jour de la Fête Nationale, ni de feu d'artifice la veille ou le jour même. Néanmoins, on peut supposer que la fête communale de déroulant le dernier week-end du mois de juillet fait office de célébration de Fête Nationale tardive, bien qu'aucune mention de cette dernière ne soit faite. Une retraite aux flambeaux à travers la commune suivi d'un feu d'artifice à l'arrivée au grand terrain vague en face de la Mairie marque le cœur de ce week-end de festivités. Une partie limitée du terrain vague accueille une fête foraine pour l'occasion durant ce week-end.

    Économie

    L'économie de la commune de Longperrier est principalement fondée sur sa zone d'activité où l'on peut trouver un supermarché alimentaire (qui fermera car remplacé par un hypermarché de la même enseigne dans la nouvelle zone d'activités naissante à l'entrée Ouest de Saint-Mard, commune avoisinante, au niveau de l'échangeur de la N2) , une jardinerie, un concessionnaire auto et une petite dizaine de petits commerces.

    Le centre-ville est quant à lui plutôt résidentiel, le seul commerce restant à ce jour étant une épicerie.

    Tout cela est dû à la position géographique de la ville. En effet, la commune est voisine de Dammartin-en-Goële, qui possède de nombreux petits commerces mais dispose de peu de place. Longperrier a donc logiquement pu accueillir la zone commerciale ainsi que le lycée Charles-de-Gaulle. Toutefois, cette situation risque de changer dans les prochaines années, faute de budget communal et d'investissements communaux dans cette zone d'activité. De plus, le développement croissant d'une zone d'activités de la commune avoisinante Saint-Mard menace le futur de la zone d'activité de Longperrier et son maintien.

    Agriculture

    Longperrier est dans la petite région agricole dénommée la « Butte de Damartin », constituée de deux petites enclaves à l'intérieur de la « Goële et Multien », au nord du département[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[50].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[51]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 4 en 1988 Ă  3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 132 ha en 1988 Ă  175 ha en 2010[50]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Longperrier, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Longperrier entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[50] - [Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 4 4 3
    Travail (UTA) 11 7 3
    Surface agricole utilisée (ha) 526 523 525
    Cultures[52]
    Terres labourables (ha) 509 503 509
    Céréales (ha) 337 305 258
    dont blé tendre (ha) 201 247 222
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 81 s s
    Tournesol (ha) 0
    Colza et navette (ha) s s 82
    Élevage[50]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 4 2 0

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Sainte-Madeleine - Cloche de l'Ă©glise sonnant 16 h :
    - elle est caractérisée par un clocher carré, une abside polygonale, un chevet à 3 pans avec grande fenêtre d'axe.
    - On retrouve aussi des vastes verrières, un tabernacle de pierre du XVe siècle, une pierre tombale de 1636, un panneau peint au XVIIe siècle, des statuettes de bois peint[53].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Longperrier », p. 401–403
    • Jean-Claude Corvisier, Dammartin-en-GoĂ«le et environs, Vol. I : Longperrier - Othis - Rouvres, Coll. MĂ©moire En Images, Éd. Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire 2001, (ISBN 2-84253-592-8).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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