Locunolé
Locunolé [lokynole] est une commune du département du FinistÚre, dans la région Bretagne, en France. Locunolé est surtout réputée pour le site spectaculaire des Roches du Diable, dont le bassin d'eau vive est situé prÚs du bourg de Locunolé, entre les communes de Guilligomarc'h et Querrien. La riviÚre Ellé s'y faufile entre d'énormes rochers en granite polis par l'érosion. Ce site de grande renommée accueille réguliÚrement des compétitions de canoë-kayak de catégories nationales et internationales.
Locunolé | |||||
La riviÚre Ellé et le moulin Mohot. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | FinistĂšre | ||||
Arrondissement | Quimper | ||||
Intercommunalité | Quimperlé Communauté | ||||
Maire Mandat |
Corinne Collet 2020-2026 |
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Code postal | 29310 | ||||
Code commune | 29136 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Locunolois | ||||
Population municipale |
1 167 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 56âČ 11âł nord, 3° 28âČ 43âł ouest | ||||
Altitude | Min. 12 m Max. 121 m |
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Superficie | 16,78 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Quimperlé (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de Quimperlé | ||||
LĂ©gislatives | HuitiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Toponymie
LocunolĂ© vient du vieux breton « loc », lieu consacrĂ©, et de saint GuĂ©nolĂ©, fondateur de l'abbaye Saint-GuĂ©nolĂ© de LandĂ©vennec. LocunolĂ© est mentionnĂ© pour la premiĂšre fois en 1426 sous la forme Locguenolay. LocunolĂ© semble bien ĂȘtre le « quartier » ou tref Uuinguiri, donnĂ© Ă l'abbaye de LandĂ©vennec par le roi Gradlon et localisĂ©, par l'acte qui le relate au XIe siĂšcle, dans la paroisse de Niuliac. Le nom de tref Uuinguiri disparut, remplacĂ© par celui de LocunolĂ©, Ă partir du XIe siĂšcle.
Lokunole en breton, signifiant le « lieu de Saint Gwénolé ».
GĂ©ographie
Localisation
Locunolé est une petite commune dont le bourg est situé à vol d'oiseau à un peu moins de 10 km au nord-est de Quimperlé. Locunolé appartient par ses traditions à la Cornouaille et d'un point de vue administratif à la communauté d'agglomération de Quimperlé Communauté. Le cours de l'Ellé longe le territoire communal à l'est et au sud et son tracé sert de frontiÚre naturelle avec les communes voisines de Guilligomarc'h et Arzano. La riviÚre Ellé faisait autrefois office de véritable frontiÚre sur le plan linguistique et vestimentaire entre Locunolé et les communes voisines de Guilligomarc'h et Arzano. Les habitants de Locunolé portaient le costume de Quimperlé et parlaient le cornouaillais alors que les habitants de Guilligomarc'h et Arzano portaient le costume du Pays de Lorient et parlaient le vannetais.
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Relief et hydrographie
L'altitude de la commune varie entre 16 mĂštres (vallĂ©e de l'EllĂ© Ă son point le plus bas) et 121 mĂštres (plateau armoricain). Le bourg de LocunolĂ© est situĂ© sur le plateau armoricain Ă une altitude comprise entre 100 mĂštres et 110 mĂštres. La riviĂšre EllĂ© entaille profondĂ©ment le plateau armoricain, notamment Ă la hauteur du bourg de LocunolĂ©. Son cours sinueux dĂ©crit des mĂ©andres plus ou moins larges. Elle passe d'une altitude de 34 mĂštres au niveau du moulin de KerlĂ©on Ă 25 mĂštres au niveau du moulin Mohot et 18 mĂštres au pont de Ty Nadan oĂč est situĂ© une station hydromĂ©trique.
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- L'Ellé à Ty Nadan (en Locunolé).
- Paysage pentu et bocager au nord de Ty Nadan.
- Chemin forestier en direction de Mongarigou en venant de Ty Nadan.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lanvenegen », sur la commune de LanvĂ©nĂ©gen, mise en service en 1994[7] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 189,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de QuĂ©ven, dans le dĂ©partement du Morbihan, mise en service en 1952 et Ă 17 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 12 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Locunolé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimperlé, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous prĂ©sente l' occupation des sols dĂ©taillĂ©e de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 5,9 % | 99 |
Terres arables hors périmÚtres d'irrigation | 42,5 % | 718 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 16,5 % | 279 |
SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes | 16,1 % | 272 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 2,2 % | 37 |
ForĂȘts de feuillus | 6,0 % | 102 |
ForĂȘts mĂ©langĂ©es | 10,7 % | 181 |
Source : Corine Land Cover[19] |
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Histoire
Origine
LocunolĂ© semble ĂȘtre un ancien dĂ©membrement de la vaste paroisse (une ploue de l'Armorique primitive) de Niulac ou Yuliac (de Yulacum ou domaine de Jules), d'une superficie de 12 000 ha (son suffixe -ac montre l'origine gallo-romaine de la plebs Niulac[20]) qui englobait les territoires actuels des communes de Querrien, Saint-Thurien, LocunolĂ© et TrĂ©mĂ©ven[21].
Temps modernes
En 1667 Locunolé, jusqu'alors simple prieuré dépendant de Rome, est érigé en paroisse dépendant du diocÚse de Cornouaille.
En 1759, la paroisse de Locunolé [le nom est écrit Loquenolé] devait chaque année fournir 5 hommes pour servir de garde-cÎtes[22].
Révolution française
En 1790, Locunolé est érigé en commune et rattaché au département du Morbihan nouvellement créé.
Le XIXe siĂšcle
En 1801, le Concordat en fait une paroisse du diocĂšse de Vannes. Les prĂȘtres faisant dĂ©faut, la paroisse est annexĂ©e Ă Meslan vers 1812 puis est Ă©rigĂ©e en succursale du FaouĂ«t en 1820.
En 1806 le maire de Locunolé ne sait pas écrire. Le premier acte de mariage de cette année-là dans la commune est rédigé par Jean Jacques Bellanger, « faisant pour le maire de Loquenolé [Locunolé] qui ne sait pas écrire fonction d'officier d'état-civil de la commune de Loquenolé »[23].
Par dĂ©cret du , la commune de LocunolĂ© est rattachĂ©e au FinistĂšre. LocunolĂ©, constituĂ©e uniquement de 7 villages, annexe 20 villages de Querrien pour pouvoir devenir une paroisse de plein exercice. La superficie de la commune passe ainsi de 605 hectares[24] Ă 1 678 hectares. Les villages transfĂ©rĂ©s formaient auparavant un quartier de Querrien du nom de Coat ar C'hrann. Ils s'appellent : Cosquer, Sainte Gertrude, L'Ăle Gourlay, Kernon, BĂ©lĂ©nou, Kerdudan, Kerdonars, Le Grannec, Ty Danigou, Moulin Mohot, Kereven, Lonjou, Mongariou, MĂ©nĂ© Bloc'h, Ty Nadan, Kerrouarch, Carlay, La Villeneuve et Kerret. Une vieille expression en langue bretonne parlant de l'ancien LocunolĂ© disait : « E NikinolĂ© e oa diou vilin, seiz ker hag eur maner», c'est-Ă -dire : "Ă LocunolĂ© il y a deux moulins, sept villages et un manoir".
Le fut bénie la premiÚre pierre de l'actuelle église paroissiale et le , celle-ci fut consacrée. Elle a été construite sur l'emplacement de l'ancienne dont il ne reste que le clocher et les fonts baptismaux. Le clocher porte la date de 1671 avec l'inscription suivante : VENERABLE ET DISCRET MESSIRE P. CADIC RECTEUR.
Un rapport d'avril 1872 indique que LocunolĂ© fait partie des 28 communes du FinistĂšre Ă ĂȘtre encore sans Ă©cole[25].
La Belle Ăpoque
En juillet 1902 le Conseil d'arrondissement de QuimperlĂ© se fait l'interprĂšte de l'Ă©motion soulevĂ©e dans tout l'arrondissement par la fermeture des Ă©coles confessionnelles de Clohars-CarnoĂ«t, Querrien, LocunolĂ©, TrĂ©mĂ©ven, Arzano et Guilligomarc'h, dĂ©cidĂ©e par le gouvernement Ămile Combes ; il « proteste Ă©nergiquement contre une mesure contraire aux vĆux exprimĂ©s par les conseils municipaux et devant avoir pour effet de laisser un grand nombre d'enfants privĂ©s d'instruction »[26].
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts de Locunolé porte les noms de 53 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux 1 est mort en mer (Jean Marie Puillandre) [27].
- Le monument aux morts de Locunolé.
- Le monument aux morts de Locunolé : la liste des soldats morts pendant la PremiÚre Guerre mondiale.
La Seconde Guerre mondiale
Selon René Le Guénic[28] , neuf personnes de Locunolé sont mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[29].
Marcel Pézennec[Note 6], originaire de Locunolé, militaire de carriÚre, capitaine d'artillerie, fit partie du réseau de résistance Libération Nord et du mouvement Vengeance ; promu commandant FFI (son pseudonyme était "capitaine Jeannot") , il coordonna l'action de la résistance autour de Quimper[30] ; il fut tué le à la ferme de Penhoat en Kerfeunteun[31].
L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale
Un soldat originaire de Locunolé (Félix Le Nigen) est mort pour la France pendant la Guerre d'Algérie[32].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[40].
En 2020, la commune comptait 1 167 habitants[Note 17], en augmentation de 2,01 % par rapport Ă 2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
ĂvĂšnements
- Le : inauguration de la salle multifonctions.
- Le : signature de la charte Ya dâar brezhoneg par le maire, engagement pris par son Conseil municipal quelques mois plus tĂŽt en faveur de la langue bretonne, concernant notamment la mise en place dâune signalisation bilingue dans la commune.
Culture locale et patrimoine
Ădifices religieux
- Ăglise Saint-GuĂ©nolĂ© : Il s'agit d'un Ă©difice moderne, datant de la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Seul le clocher est plus ancien (1671).
- L'église paroissiale Saint-Guénolé, vue extérieure d'ensemble.
- Chapelle Notre-Dame-du-Folgoët, situé dans l'ancien cimetiÚre[43].
- La chapelle Notre-Dame-du-Folgoët (elle date de 1607, sauf le clocher ajouté en 1904).
- Chapelle Sainte-Gertrude (XVIe siÚcle) : Cette chapelle, de style ogival, située au bord de la départementale 790, à 5 km à l'ouest du bourg de Locunolé, était dédiée à l'origine à Sainte Ildren. Guillaume Cothonnec est le fabrique de la chapelle en 1524. Le nom de Sainte Gertrude a remplacé celui de Sainte Ildren au XVIIe siÚcle. La chapelle abrite les statues de Sainte Gertrude et Saint Médard.
- La chapelle Sainte-Gertrude.
Moulins
D'amont en aval on rencontre sur le cours de l'Ellé :
- Le moulin de Kerléon (1457) : Ce moulin était celui de la petite seigneurie de Coetdavid. Il s'appelait à l'origine moulin de Coetdavid. Il a pris par la suite le nom de Marie de Kerléon, dame de Coetdavid, fille de Guillaume de Kerléon et Marye de Cheffdubois[44].
- Le moulin du Stall (1587) : Ce moulin était celui de la seigneurie de Coatourman. Il doit son nom à la famille Le Restal qui a possédé cette seigneurie au XVIe siÚcle aprÚs le mariage de Constance Le Godec avec Jehan Le Restal. Ce moulin a probablement été construit par Jehan Le Restal seigneur de Coatourman à partir de 1529 ou par son fils Louis Le Restal. Il a d'abord été moulin à fouler avant de devenir moulin à grain[44].
- Le moulin Mohot (1481) : Ce moulin, connu aussi sous le nom de moulin de Tymeur ou moulin Brûlé, était celui de la seigneurie du Grannec. Tombé en ruine en 1650, il est reconstruit par son propriétaire, Jacques de Muzillac, seigneur de Tymeur en Arzano, à la fin du XVIIe siÚcle. Le bùtiment abritant le moulin et le logis date de cette époque. Il a été restauré à plusieurs reprises. Il doit son nom au patronyme Mahault attesté à Tréméven et Guilligomarc'h en 1426[44].
Les roues de ces moulins se sont aujourd'hui tues. Le dernier moulin a ĂȘtre restĂ© en activitĂ© est le moulin Mohot qui fonctionnait encore en 1960 distribuant de la farine Ă toute la rĂ©gion [45]
Manoirs
On trouvait autrefois sur le territoire actuel de la commune de Locunolé les manoirs suivants :
- Le manoir du Sparle (1536) : Il appartient en 1627 à Olivier de Quénégan, sieur de Sparle.
- Le manoir de Coetdavy (1457) : La petite seigneurie de Coetdavid, non citée en 1427, a sans doute été créée pour Marye de Chefdubois, décédée en juillet 1457, cadette de la famille de Chefdubois, seigneur de Brulé en Bubry et propriétaire du manoir du Grannec.
- Le manoir de Grannec (1426) : Il appartient en 1426 à Jehan du Chefdubois, seigneur de Brulé en Bubry. Il n'est pas considéré comme un manoir en 1426 par les commissaires du fouage. Il est déclaré manoir en 1481.
Fontaines
- Les fontaines des Saints (1670) : Fontaines de dévotion à bassins jumelés en pierre de taille. à gauche la fontaine Notre-Dame et à droite la fontaine Saint Guénolé. Les deux fontaines sont constituées d'une niche à coquille. L' une possÚde un fronton simple et l'autre un fronton orné sur les rebords.
Site naturel
- Le site des Roches du Diable, sur l'Ellé, se trouve à la limite des communes de Guilligomarc'h et Querrien, mais est tout proche de la limite nord de la commune de Locunolé.
LĂ©gende
- Les Roches du diable : Saint GuĂ©nolĂ© serait arrivĂ© dans ce pays oĂč Satan rĂ©gnait en maĂźtre. Il fonda la paroisse qui porte son nom (LocunolĂ©) et chaque jour les conversions devinrent plus nombreuses. Un jour que GuĂ©nolĂ© se promenait au bord de l'EllĂ©, le diable lui lança Ă la tĂȘte d'Ă©normes blocs de rochers. D'un large signe de croix GuĂ©nolĂ© dĂ©tourna le danger et, depuis, les rochers sont lĂ , sur la rive. Un rocher porterait les traces des griffes du diable et un trou dangereux dans le lit de l'EllĂ© est dĂ©nommĂ© "trou du diable".
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Marcel Pézennec, né le à Locunolé.
- Yves Ăvennou, nĂ© le Ă LocunolĂ©, dĂ©cĂ©dĂ© le au moulin de KerlĂ©on en LocunolĂ©.
- Guillaume Le Bérou, né le à Querrien, décédé le à Tynadan en Locunolé.
- Louis Gourlaouen, né le à Kervidannou en Quimperlé, décédé le à Locunolé.
- Yves Caëric, né le à Tréméven, décédé le au Pouldu en Locunolé.
- Joseph Le Gallic, né le à Querrien, décédé le à Locunolé.
- François Pensec, né le à Lanjou en Locunolé, décédé le à Locunolé.
- Joseph Mestric, né le à Locunolé, décédé en 1950 à Locunol&.
- Jean Segain, né le à Bodalec en Locunolé, décédé le à Locunolé.
- Joseph Penvern, né le à Coatourmant en Querrien, décédé en décembre 2010.
- Louis Rousseau, né en 1948, décédé en août 2016.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
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- Le Télégramme, Locunolé l'histoire des moulins, article publié le 19 septembre 2013
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site Internet amateur de la commune
- Inventaire du Patrimoine