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Locunolé

Locunolé [lokynole] est une commune du département du FinistÚre, dans la région Bretagne, en France. Locunolé est surtout réputée pour le site spectaculaire des Roches du Diable, dont le bassin d'eau vive est situé prÚs du bourg de Locunolé, entre les communes de Guilligomarc'h et Querrien. La riviÚre Ellé s'y faufile entre d'énormes rochers en granite polis par l'érosion. Ce site de grande renommée accueille réguliÚrement des compétitions de canoë-kayak de catégories nationales et internationales.

Locunolé
Locunolé
La riviÚre Ellé et le moulin Mohot.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Quimperlé Communauté
Maire
Mandat
Corinne Collet
2020-2026
Code postal 29310
Code commune 29136
DĂ©mographie
Gentilé Locunolois
Population
municipale
1 167 hab. (2020 en augmentation de 2,01 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 70 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 56â€Č 11″ nord, 3° 28â€Č 43″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 121 m
Superficie 16,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Quimperlé
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quimperlé
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
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Locunolé
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Locunolé
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Locunolé

    Toponymie

    L'église paroissiale dédiée à Saint Guénolé.

    LocunolĂ© vient du vieux breton « loc », lieu consacrĂ©, et de saint GuĂ©nolĂ©, fondateur de l'abbaye Saint-GuĂ©nolĂ© de LandĂ©vennec. LocunolĂ© est mentionnĂ© pour la premiĂšre fois en 1426 sous la forme Locguenolay. LocunolĂ© semble bien ĂȘtre le « quartier » ou tref Uuinguiri, donnĂ© Ă  l'abbaye de LandĂ©vennec par le roi Gradlon et localisĂ©, par l'acte qui le relate au XIe siĂšcle, dans la paroisse de Niuliac. Le nom de tref Uuinguiri disparut, remplacĂ© par celui de LocunolĂ©, Ă  partir du XIe siĂšcle.

    Lokunole en breton, signifiant le « lieu de Saint Gwénolé ».

    GĂ©ographie

    Localisation

    LocunolĂ© est une petite commune dont le bourg est situĂ© Ă  vol d'oiseau Ă  un peu moins de 10 km au nord-est de QuimperlĂ©. LocunolĂ© appartient par ses traditions Ă  la Cornouaille et d'un point de vue administratif Ă  la communautĂ© d'agglomĂ©ration de QuimperlĂ© CommunautĂ©. Le cours de l'EllĂ© longe le territoire communal Ă  l'est et au sud et son tracĂ© sert de frontiĂšre naturelle avec les communes voisines de Guilligomarc'h et Arzano. La riviĂšre EllĂ© faisait autrefois office de vĂ©ritable frontiĂšre sur le plan linguistique et vestimentaire entre LocunolĂ© et les communes voisines de Guilligomarc'h et Arzano. Les habitants de LocunolĂ© portaient le costume de QuimperlĂ© et parlaient le cornouaillais alors que les habitants de Guilligomarc'h et Arzano portaient le costume du Pays de Lorient et parlaient le vannetais.

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte de la commune de Locunolé dans son environnement géographique..
    Communes limitrophes de Locunolé
    Querrien Guilligomarc'h
    Locunolé
    Tréméven Arzano

    Relief et hydrographie

    La riviÚre Ellé au Pont-Neuf.
    Le pont de Ty Nadan franchissant la riviÚre Ellé entre Locunolé et Arzano.

    L'altitude de la commune varie entre 16 mĂštres (vallĂ©e de l'EllĂ© Ă  son point le plus bas) et 121 mĂštres (plateau armoricain). Le bourg de LocunolĂ© est situĂ© sur le plateau armoricain Ă  une altitude comprise entre 100 mĂštres et 110 mĂštres. La riviĂšre EllĂ© entaille profondĂ©ment le plateau armoricain, notamment Ă  la hauteur du bourg de LocunolĂ©. Son cours sinueux dĂ©crit des mĂ©andres plus ou moins larges. Elle passe d'une altitude de 34 mĂštres au niveau du moulin de KerlĂ©on Ă  25 mĂštres au niveau du moulin Mohot et 18 mĂštres au pont de Ty Nadan oĂč est situĂ© une station hydromĂ©trique.

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Locunolé.
    • L'EllĂ© Ă  Ty Nadan (en LocunolĂ©).
      L'Ellé à Ty Nadan (en Locunolé).
    • Paysage pentu et bocager au nord de Ty Nadan.
      Paysage pentu et bocager au nord de Ty Nadan.
    • Chemin forestier en direction de Mongarigou en venant de Ty Nadan.
      Chemin forestier en direction de Mongarigou en venant de Ty Nadan.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 11,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 2] : 1 114 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lanvenegen », sur la commune de LanvĂ©nĂ©gen, mise en service en 1994[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 189,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de QuĂ©ven, dans le dĂ©partement du Morbihan, mise en service en 1952 et Ă  17 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Locunolé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de QuimperlĂ©, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l' occupation des sols dĂ©taillĂ©e de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 5,9 % 99
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 42,5 % 718
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 16,5 % 279
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 16,1 % 272
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,2 % 37
    ForĂȘts de feuillus 6,0 % 102
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 10,7 % 181
    Source : Corine Land Cover[19]
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune de Locunolé en 2018 (CLC).
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte orthophotographique de la commune de Locunolé

    Histoire

    Origine

    LocunolĂ© semble ĂȘtre un ancien dĂ©membrement de la vaste paroisse (une ploue de l'Armorique primitive) de Niulac ou Yuliac (de Yulacum ou domaine de Jules), d'une superficie de 12 000 ha (son suffixe -ac montre l'origine gallo-romaine de la plebs Niulac[20]) qui englobait les territoires actuels des communes de Querrien, Saint-Thurien, LocunolĂ© et TrĂ©mĂ©ven[21].

    Temps modernes

    En 1667 Locunolé, jusqu'alors simple prieuré dépendant de Rome, est érigé en paroisse dépendant du diocÚse de Cornouaille.

    En 1759, la paroisse de Locunolé [le nom est écrit Loquenolé] devait chaque année fournir 5 hommes pour servir de garde-cÎtes[22].

    Révolution française

    En 1790, Locunolé est érigé en commune et rattaché au département du Morbihan nouvellement créé.

    Le XIXe siĂšcle

    carte d'État-Major montrant les limites de LocunolĂ© (trait bleu) avant 1857.

    En 1801, le Concordat en fait une paroisse du diocĂšse de Vannes. Les prĂȘtres faisant dĂ©faut, la paroisse est annexĂ©e Ă  Meslan vers 1812 puis est Ă©rigĂ©e en succursale du FaouĂ«t en 1820.

    En 1806 le maire de Locunolé ne sait pas écrire. Le premier acte de mariage de cette année-là dans la commune est rédigé par Jean Jacques Bellanger, « faisant pour le maire de Loquenolé [Locunolé] qui ne sait pas écrire fonction d'officier d'état-civil de la commune de Loquenolé »[23].

    Par dĂ©cret du , la commune de LocunolĂ© est rattachĂ©e au FinistĂšre. LocunolĂ©, constituĂ©e uniquement de 7 villages, annexe 20 villages de Querrien pour pouvoir devenir une paroisse de plein exercice. La superficie de la commune passe ainsi de 605 hectares[24] Ă  1 678 hectares. Les villages transfĂ©rĂ©s formaient auparavant un quartier de Querrien du nom de Coat ar C'hrann. Ils s'appellent : Cosquer, Sainte Gertrude, L'Île Gourlay, Kernon, BĂ©lĂ©nou, Kerdudan, Kerdonars, Le Grannec, Ty Danigou, Moulin Mohot, Kereven, Lonjou, Mongariou, MĂ©nĂ© Bloc'h, Ty Nadan, Kerrouarch, Carlay, La Villeneuve et Kerret. Une vieille expression en langue bretonne parlant de l'ancien LocunolĂ© disait : « E NikinolĂ© e oa diou vilin, seiz ker hag eur maner», c'est-Ă -dire : "Ă  LocunolĂ© il y a deux moulins, sept villages et un manoir".

    Le fut bénie la premiÚre pierre de l'actuelle église paroissiale et le , celle-ci fut consacrée. Elle a été construite sur l'emplacement de l'ancienne dont il ne reste que le clocher et les fonts baptismaux. Le clocher porte la date de 1671 avec l'inscription suivante : VENERABLE ET DISCRET MESSIRE P. CADIC RECTEUR.

    Un rapport d'avril 1872 indique que LocunolĂ© fait partie des 28 communes du FinistĂšre Ă  ĂȘtre encore sans Ă©cole[25].

    La Belle Époque

    En juillet 1902 le Conseil d'arrondissement de QuimperlĂ© se fait l'interprĂšte de l'Ă©motion soulevĂ©e dans tout l'arrondissement par la fermeture des Ă©coles confessionnelles de Clohars-CarnoĂ«t, Querrien, LocunolĂ©, TrĂ©mĂ©ven, Arzano et Guilligomarc'h, dĂ©cidĂ©e par le gouvernement Émile Combes ; il « proteste Ă©nergiquement contre une mesure contraire aux vƓux exprimĂ©s par les conseils municipaux et devant avoir pour effet de laisser un grand nombre d'enfants privĂ©s d'instruction »[26].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Locunolé porte les noms de 53 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux 1 est mort en mer (Jean Marie Puillandre) [27].

    • Le monument aux morts de LocunolĂ©.
      Le monument aux morts de Locunolé.
    • Le monument aux morts de LocunolĂ© : la liste des soldats morts pendant la PremiĂšre Guerre mondiale.
      Le monument aux morts de Locunolé : la liste des soldats morts pendant la PremiÚre Guerre mondiale.

    La Seconde Guerre mondiale

    Selon René Le Guénic[28] , neuf personnes de Locunolé sont mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[29].

    Marcel Pézennec[Note 6], originaire de Locunolé, militaire de carriÚre, capitaine d'artillerie, fit partie du réseau de résistance Libération Nord et du mouvement Vengeance ; promu commandant FFI (son pseudonyme était "capitaine Jeannot") , il coordonna l'action de la résistance autour de Quimper[30] ; il fut tué le à la ferme de Penhoat en Kerfeunteun[31].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Un soldat originaire de Locunolé (Félix Le Nigen) est mort pour la France pendant la Guerre d'Algérie[32].

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1808 1828 Yves Évennou[Note 7] Meunier.
    1828 1868 Guillaume Le BĂ©rou[Note 8] Meunier et cultivateur. Chevalier de la LĂ©gion d'honneur.
    1868 1896 Louis Gourlaouen[Note 9]
    1896 1904 Yves Caëric[Note 10] Réactionnaire Cultivateur.
    1904 1917 Joseph Le Gallic[Note 11] Cultivateur.
    1919 1943 François Pensec[Note 12] RĂ©p.G→ URD Cultivateur.
    1943 1944 Joseph Mestric[Note 13] Cultivateur.
    1947 1952 Jean Segain[Note 14] Boulanger.
    1965 1989 Joseph Penvern[Note 15] SFIO→ PS Cultivateur Ă  Pont-ar-Lann. Il fit rĂ©nover l'Ă©cole publique et organisa le remembrement[33].
    1989 1995 Hubert Kerhervé DVG
    1995 2008 Louis, dit Jo Rousseau[Note 16] PCF Conducteur de travaux. Il fit construire une grande salle multifonctions et rénover l'ancien presbytÚre, devenu l'actuelle mairie[34].
    2008 2014 Jean-Yves Le Coz App.PS Agriculteur à Kerouarc'h. S'opposa à un projet de carriÚre à Arzano, proche de la limite decommunale de Locunolé[35]
    2014 2018 Murielle Le Rest DVG[36] Directrice de la maison de l’enfance de la Cocopaq situĂ©e Ă  TrĂ©mĂ©ven
    23 mars 2018 En cours Corinne Collet DVG Auxiliaire de vie[37]. RĂ©Ă©lue en 2020[38].
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[40].

    En 2020, la commune comptait 1 167 habitants[Note 17], en augmentation de 2,01 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    598422412417431463502480435
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    9771 0289631 1091 0931 1701 2241 2631 320
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 3431 4551 4531 5051 4341 3821 3301 1171 018
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    8528248368758699129501 0781 144
    2019 2020 - - - - - - -
    1 1581 167-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Évùnements

    • Le : inauguration de la salle multifonctions.
    • Le : signature de la charte Ya d’ar brezhoneg par le maire, engagement pris par son Conseil municipal quelques mois plus tĂŽt en faveur de la langue bretonne, concernant notamment la mise en place d’une signalisation bilingue dans la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices religieux

    • Église Saint-GuĂ©nolĂ© : Il s'agit d'un Ă©difice moderne, datant de la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Seul le clocher est plus ancien (1671).
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-GuĂ©nolĂ©, vue extĂ©rieure d'ensemble.
      L'église paroissiale Saint-Guénolé, vue extérieure d'ensemble.
    • Chapelle Notre-Dame-du-FolgoĂ«t, situĂ© dans l'ancien cimetiĂšre[43].
    • La chapelle Notre-Dame-du-FolgoĂ«t (elle date de 1607, sauf le clocher ajoutĂ© en 1904).
      La chapelle Notre-Dame-du-Folgoët (elle date de 1607, sauf le clocher ajouté en 1904).
    • Chapelle Sainte-Gertrude (XVIe siĂšcle) : Cette chapelle, de style ogival, situĂ©e au bord de la dĂ©partementale 790, Ă  5 km Ă  l'ouest du bourg de LocunolĂ©, Ă©tait dĂ©diĂ©e Ă  l'origine Ă  Sainte Ildren. Guillaume Cothonnec est le fabrique de la chapelle en 1524. Le nom de Sainte Gertrude a remplacĂ© celui de Sainte Ildren au XVIIe siĂšcle. La chapelle abrite les statues de Sainte Gertrude et Saint MĂ©dard.
    • La chapelle Sainte-Gertrude.
      La chapelle Sainte-Gertrude.

    Moulins

    D'amont en aval on rencontre sur le cours de l'Ellé :

    • Le moulin de KerlĂ©on (1457) : Ce moulin Ă©tait celui de la petite seigneurie de Coetdavid. Il s'appelait Ă  l'origine moulin de Coetdavid. Il a pris par la suite le nom de Marie de KerlĂ©on, dame de Coetdavid, fille de Guillaume de KerlĂ©on et Marye de Cheffdubois[44].
    • Le moulin du Stall (1587) : Ce moulin Ă©tait celui de la seigneurie de Coatourman. Il doit son nom Ă  la famille Le Restal qui a possĂ©dĂ© cette seigneurie au XVIe siĂšcle aprĂšs le mariage de Constance Le Godec avec Jehan Le Restal. Ce moulin a probablement Ă©tĂ© construit par Jehan Le Restal seigneur de Coatourman Ă  partir de 1529 ou par son fils Louis Le Restal. Il a d'abord Ă©tĂ© moulin Ă  fouler avant de devenir moulin Ă  grain[44].
    • Le moulin Mohot (1481) : Ce moulin, connu aussi sous le nom de moulin de Tymeur ou moulin BrĂ»lĂ©, Ă©tait celui de la seigneurie du Grannec. TombĂ© en ruine en 1650, il est reconstruit par son propriĂ©taire, Jacques de Muzillac, seigneur de Tymeur en Arzano, Ă  la fin du XVIIe siĂšcle. Le bĂątiment abritant le moulin et le logis date de cette Ă©poque. Il a Ă©tĂ© restaurĂ© Ă  plusieurs reprises. Il doit son nom au patronyme Mahault attestĂ© Ă  TrĂ©mĂ©ven et Guilligomarc'h en 1426[44].

    Les roues de ces moulins se sont aujourd'hui tues. Le dernier moulin a ĂȘtre restĂ© en activitĂ© est le moulin Mohot qui fonctionnait encore en 1960 distribuant de la farine Ă  toute la rĂ©gion [45]

    Manoirs

    On trouvait autrefois sur le territoire actuel de la commune de Locunolé les manoirs suivants :

    • Le manoir du Sparle (1536) : Il appartient en 1627 Ă  Olivier de QuĂ©nĂ©gan, sieur de Sparle.
    • Le manoir de Coetdavy (1457) : La petite seigneurie de Coetdavid, non citĂ©e en 1427, a sans doute Ă©tĂ© crĂ©Ă©e pour Marye de Chefdubois, dĂ©cĂ©dĂ©e en juillet 1457, cadette de la famille de Chefdubois, seigneur de BrulĂ© en Bubry et propriĂ©taire du manoir du Grannec.
    • Le manoir de Grannec (1426) : Il appartient en 1426 Ă  Jehan du Chefdubois, seigneur de BrulĂ© en Bubry. Il n'est pas considĂ©rĂ© comme un manoir en 1426 par les commissaires du fouage. Il est dĂ©clarĂ© manoir en 1481.

    Fontaines

    Fontaines des Saints.
    • Les fontaines des Saints (1670) : Fontaines de dĂ©votion Ă  bassins jumelĂ©s en pierre de taille. À gauche la fontaine Notre-Dame et Ă  droite la fontaine Saint GuĂ©nolĂ©. Les deux fontaines sont constituĂ©es d'une niche Ă  coquille. L' une possĂšde un fronton simple et l'autre un fronton ornĂ© sur les rebords.

    Site naturel

    LĂ©gende

    • Les Roches du diable : Saint GuĂ©nolĂ© serait arrivĂ© dans ce pays oĂč Satan rĂ©gnait en maĂźtre. Il fonda la paroisse qui porte son nom (LocunolĂ©) et chaque jour les conversions devinrent plus nombreuses. Un jour que GuĂ©nolĂ© se promenait au bord de l'EllĂ©, le diable lui lança Ă  la tĂȘte d'Ă©normes blocs de rochers. D'un large signe de croix GuĂ©nolĂ© dĂ©tourna le danger et, depuis, les rochers sont lĂ , sur la rive. Un rocher porterait les traces des griffes du diable et un trou dangereux dans le lit de l'EllĂ© est dĂ©nommĂ© "trou du diable".

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Marcel Pézennec, né le à Locunolé.
    7. Yves Évennou, nĂ© le Ă  LocunolĂ©, dĂ©cĂ©dĂ© le au moulin de KerlĂ©on en LocunolĂ©.
    8. Guillaume Le Bérou, né le à Querrien, décédé le à Tynadan en Locunolé.
    9. Louis Gourlaouen, né le à Kervidannou en Quimperlé, décédé le à Locunolé.
    10. Yves Caëric, né le à Tréméven, décédé le au Pouldu en Locunolé.
    11. Joseph Le Gallic, né le à Querrien, décédé le à Locunolé.
    12. François Pensec, né le à Lanjou en Locunolé, décédé le à Locunolé.
    13. Joseph Mestric, né le à Locunolé, décédé en 1950 à Locunol&.
    14. Jean Segain, né le à Bodalec en Locunolé, décédé le à Locunolé.
    15. Joseph Penvern, né le à Coatourmant en Querrien, décédé en décembre 2010.
    16. Louis Rousseau, né en 1948, décédé en août 2016.
    17. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

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    Voir aussi

    Article connexe

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