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Les Avirons

Les Avirons est une commune française, située dans le département en région de La Réunion.

Les Avirons
Les Avirons
Vue de la commune sur l'ĂŽle de la RĂ©union.
Blason de Les Avirons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion La RĂ©union
DĂ©partement La RĂ©union
Arrondissement Saint-Pierre
Intercommunalité CIVIS
Maire
Mandat
Éric Ferrère
2020-2026
Code postal 97425
Code commune 97401
DĂ©mographie
Gentilé Avironnais
Population
municipale
11 470 hab. (2020 en augmentation de 1,37 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 437 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 21° 14′ 31″ sud, 55° 20′ 00″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 2 565 m
Superficie 26,27 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine L'Étang-Salé
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Paul
(commune du pĂ´le principal)
Élections
Départementales L'Étang-Salé
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Les Avirons
Liens
Site web mairie-avirons.fr

    Ses habitants sont appelés les Avironnais.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Limitrophe de Saint-Leu, Cilaos, Saint-Louis et L'Étang-Salé, la commune ne possède que 150 mètres de façade littorale. Le territoire de la commune se compose de deux parties distinctes : Les Avirons, ville située entre 300 et 400 mètres d'altitude et Le Tévelave village plus élevé (entre 800 et 900 mètres d'altitude). Ces deux zones sont liées par un chemin départemental.

    Urbanisme

    Typologie

    Les Avirons est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de L'Étang-SalĂ©, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[4] et 25 115 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Paul, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Indien au sud-ouest, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[10] - [11].

    Histoire

    L'origine du nom de la commune viendrait de la déformation d'un mot malgache « zavironné » signifiant « que l'on découvre de loin »[12]. Le blason de la commune fait apparaître trois dodos blancs et deux avirons plantés dans la grève.

    Les premiers colons s'installent près de la ravine Sèche vers 1719, la zone est une section de Saint-Louis puis de l'Etang-Salé. La commune n'est créée que le en application de la loi du . Le , la population choisit son conseil municipal composé de 21 membres. Antoine Hibon devient son premier maire en .

    Politique et administration

    C'est Antoine Hibon, cultivateur, qui est nommé au poste de premier magistrat qu'il occupa jusqu'en où il fut remplacé par Clovis Mondon, propriétaire, personnage qui semble avoir joui dans la commune d'une certaine notoriété. Son premier adjoint, Henri Enault, cultivateur, lui succède en 1909 il meurt en , emporté par une maladie.

    Augustin Dupont est maire de jusqu'à sa révocation par le ministre des Colonies, le . Joachim Cadet, son adjoint, le remplace jusqu'en où Varin Nativel, né à Saint-Louis, propriétaire, est nommé maire. Après sa mort, Fortuné Gastellier lui succède le . Sosthènes Rivière et Louis François Enault sont respectivement premier et deuxième adjoints.

    En , Louis François Enault dit "Joson", propriétaire né aux Avirons, gagne les élections municipales.

    L'année 1930 voit l'arrivée à la mairie du radical-socialiste, Pierre Cadet, né à Saint-Louis (La Réunion), industriel. Il y restera jusqu'à sa démission en à cause de son "âge avancé" et surtout de son état de santé mentale.

    Par arrêté du , le gouverneur Pierre Aubert le remplace par Sosthènes Rivière, commerçant. Ce dernier se rallie alors, comme beaucoup de maires réunionnais, à la décision prise en 1940 par le gouverneur Pierre Aubert de soumettre la colonie à l'autorité du maréchal Pétain. Il devra démissionner avec son conseil municipal à l'arrivée dans l'île de l'envoyé spécial du général Charles de Gaulle, le gouverneur André Capagorry. Dès , celui-ci met en place aux Avirons une délégation spéciale de quatre membres et un conseil de notables chargés de remplacer le maire et son conseil municipal démissionnaires. Cette délégation était composée de Adrien Cadet nommé président, Sosthènes Rivière, vice-président, Anatole Mondon et Flavien Rivière, membres. Le conseil de notables comprenait six personnes : Benjamin Dennemont, Clémencin Hébert, Roger Mondon, Léopold Rivière, Valère Vatel et Léo Vitry.

    Les élections du confirment Adrien Cadet à la direction de la mairie. C'est un modéré, membre du Rassemblement du peuple français. En , opposé au communiste Auguste Hoarau, il est réélu. Adrien Cadet décède en .

    Henri Fort lui succède en . Lucas Maximin et Edouard Rivière sont choisis comme adjoints. Il restera à la mairie jusqu'en 1983.

    C'est à cette date que Joseph Lacaille le remplace. En , la dissolution de son conseil municipal oblige à des élections anticipées. La liste menée par Michel Dennemont l'emporte le , il est réélu en 1989, en 1995, en 2001, en 2008 et en 2014. Il est conseiller général depuis 1992.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[13] - [14]
    Période Identité Étiquette Qualité

    (décès)
    Adrien Cadet[15]
    (1912-1961)
    RPF Propriétaire
    Conseiller général du canton des Avirons (1955 → 1961)
    1er vice-président du conseil général
    Président de la délégation spéciale de janvier 1943 à mai 1945
    RĂ©Ă©lu en 1945, 1947, 1953 et 1959
    Henri Fort
    (1921-2002)
    UDR puis RPR Agriculteur
    Conseiller général des Avirons (1962 → 1985)
    RĂ©Ă©lu en 1965, 1971, 1977 et 1979 (Ă©lection municipale partielle)
    [16] Joseph Lacaille[17]
    (1925-2020)
    RPR Retraité de l'enseignement
    Ancien conseiller général de Petite-Île (1958 → 1964)
    Conseiller général des Avirons (1985 → 1992)
    Vice-président du conseil général (1985 → 1992)
    [18] [19] Michel Dennemont DVD puis
    MoDem-LPA
    Infirmier libéral, maire honoraire (2018)
    Sénateur de La Réunion (2017 → )
    Conseiller régional de La Réunion (2015 → )
    Conseiller général des Avirons (1992 → 2015)
    RĂ©Ă©lu en 1989, 1995, 2001, 2008 et 2014
    [20] René Mondon DVD Comptable, ancien premier adjoint
    En cours Éric Ferrère
    (1964- )
    DVC (LVC) Cadre de la fonction publique
    Conseiller départemental de l'Étang-Salé (depuis 2021)
    11e vice-président du conseil départemental (depuis 2021)
    4e vice-président de la CIVIS (depuis 2020)
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 11 470 habitants[Note 4], en augmentation de 1,37 % par rapport Ă  2014 (La RĂ©union : +2,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1961 1967 1974 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 1184 5474 8635 1505 9357 1729 18010 70511 471
    2020 - - - - - - - -
    11 470--------
    De 1961 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Insee de 1968 Ă  2006[22] puis Ă  partir de 2006[23])
    Histogramme de l'évolution démographique

    Infrastructures

    On trouve sur le territoire communal des écoles, un collège public, le collège Adrien-Cadet, qui accueille les élèves originaires des Avirons et du village voisin du Tévelave. On y trouve également un lycée public d'enseignement général, technologique et professionnel, le lycée des Avirons, qui comptait 1 100 élèves à la rentrée 2005. On y trouve également plusieurs commerces de proximité, un supermarché idéalement situé au centre-ville. La commune avironnaise compte quatre stades également proche du centre-ville.

    Culture et patrimoine

    Lieux de cultes

    Église Saint-Joseph du Tévelave.
    • Église de l'ImmaculĂ©e-Conception des Avirons. L'Ă©glise est dĂ©diĂ©e Ă  l'ImmaculĂ©e Conception.
    • Église du Très-Saint-Sacrement de Ravine Sèche. L'Ă©glise est dĂ©diĂ©e au Saint Sacrement.
    • Église Saint-Joseph du TĂ©velave. L'Ă©glise est dĂ©diĂ©e Ă  saint Joseph.
    • Chapelle Notre-Dame-du-Grand-Large du carmel des Avirons.

    Personnalités liées à la commune

    • L'histoire des Avirons est marquĂ©e par la figure du père Martin, nommĂ© curĂ© le . Il entreprend la conversion des travailleurs immigrĂ©s hindous et tente par ailleurs de leur dispenser l'instruction publique chère Ă  la RĂ©publique. ArrĂŞtĂ© par la gendarmerie, il lui prĂ©dit un triste sort. Peu après, un gendarme fait une chute mortelle de cheval. Le père Martin en est rĂ©duit Ă  donner la messe dans un souterrain du TĂ©velave.
    • ThĂ©rĂ©sien Cadet (1937-1987), botaniste, Ă©tait originaire de la commune, et plus prĂ©cisĂ©ment du TĂ©velave.
    • Élodie Lebon, Miss RĂ©union 2005, 3e dauphine de Miss France.
    • Deux footballeurs sont originaires de la commune: David Ferrere et Francis Coquelin.
    • Louis BĂ©nard, rĂ©sistant, Compagnon de la LibĂ©ration.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur à deux avirons d'or passée en sautoir accompagnés de trois dodo d'argent un en chef et deux en pointe.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de l'Étang-Salé », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Paul », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    10. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. In Le Patrimoine des communes, Ă©dition Flohic, page 37
    13. Liste des maires des Avirons, sur mairie-avirons.fr
    14. Histoire des maires des Avirons, sur mairie-avirons.fr
    15. [PDF] « Adrien CADET : Maire des Avirons », p. 41-42
    16. À la suite de la démission de dix conseillers municipaux, le conseil municipal est dissous et des élections municipales partielles sont organisées.
    17. « Joseph Lacaille, notre ancien maire, nous a quittés ! », 24 août 2020 ()
    18. « Une élection municipale partielle », Le Monde,‎ (lire en ligne)
    19. Afin de se mettre en conformité avec la loi sur le non-cumul, il démissionne de ses fonctions de maire.
    20. « René Mondon devient maire des Avirons », sur Clicanoo.re,
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
    23. pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020

    Liens externes

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